J'étais une fois de plus, sur le chemin du retour. Vous vous demandez surement, quel chemin ? Mais vers-où va-t-elle ?
Et bien pour tout vous dire, je retournais chez moi. Un peu plus triste, un peu plus brisé que les autres fois.
Pour quelle raison ? Question intéressante, effectivement.
Je vais commencer par me présenter, vous devriez comprendre la situation au fur et à mesure. N'hésitais pas à m'arrêter en route, si vous êtes perdus.
Je m'appelle Emma Swan, j'ai actuellement 25ans. Je suis diplômée et chef de projet dans le milieu de l'humanitaire.
J'avais trois ans de moins lorsque ma vie à changer, j'étais encore étudiante. Lorsque que quelqu'un est apparu dans ma vie, sans prévenir. Mais cela m'a permis de rencontrer mon grand amour. Simplement de comprendre ce qu'était l'amour dans sa globalité.
Je vous vois venir. « Encore une histoire mielleuse à souhait. », « Que c'est niant-niant…» … Ce n'est pas faux. Mais c'est mon histoire, et je souhaite vous parler d'un amour véritable, un amour qui vous fait changer, qui vous pousse à prendre conscience que chaque moment doit être vécu pleinement, car demain n'arrivera sans doute jamais.
Comme tout le monde, j'ai connu des petites amourettes, des liaisons d'un soir, des relations qui vous font souffrir, qui vous détruise de l'intérieur et dont lequel vous n'arrivez pas à vous en sortir.
Ecrire me permet de vous prouver, que l'amour peut apparaitre au moment où l'on s'y attend le moins, dans un endroit qui n'est pas forcément propice à cela. Et surtout que nous ne sommes jamais préparées à ça. Je vous expliquerai pourquoi, plus tard, je n'étais moi-même pas en condition pour l'accepter ou tout simplement le percevoir.
Je tiens à vous dire aussi, que je suis quelqu'un de très curieux. Je pose énormément de question, je suis par conséquent passionnée de l'inconnu. J'aime découvrir, rencontrer et partager.
Tout cela pour introduire une dès question les plus importes pour moi, au moment où je vous écris.
Après tout, qu'est-ce que l'amour ?
Ayant été étudiante il y a encore peu, j'aurais comme premier réflexe de faire une recherche dans un dictionnaire traditionnel, comme par exemple, le Larousse.
Il définit cela ainsi : « Inclination d'une personne pour une autre, de caractère passionnel et/ou sexuel.»
Et bien si je ne devais m'appuyer que sur cela, je dirais sans réfléchir, que j'ai pu ressentir ses caractères d'une manière très différentes lors de mes précédentes expériences.
J'ai toujours été une amoureuse de l'amour. J'ai toujours voulu vivre un amour passionnel. Vous savez, comme dans les films d'Hollywood. Quelques choses, qui vous dévorent de l'intérieur, qui vous transcende. Ce moment où vous oubliez qui vous êtes, pour vous perdre dans le regard de la personne qui vous attire.
Vous devenez obnubilée, passionner, désireux de la découvrir un peu plus à chaque fois, que ce soit psychologiquement, que physiquement. Vous ne désirez pas seulement la connaitre davantage, mais la comprendre.
J'espère que vous vivez un moment, comme celui que j'essaie de vous décrire, ou en tout cas que vous en vivrait un, un de ces quatre.
En revanche, les rabat-joie, ne venaient pas me dire que l'amour est fait pour être brisée ou que l'amour n'existe pas dans notre monde. Je ne vous croirais pas, et je ne me projette pas dans ce genre de futur. Je ne suis pas croyante. Je m'y intéresse, mais je ne crois pas en un dieu suprême. Ce qui me fascine dans la croyance, c'est l'espoir, le fait de croire en quelque chose. Je crois en l'humanité, en l'amour. Et je vous assure que c'est un travail à plein temps.
Croyez en l'amour. Il est partout où on le cherche, partout où l'on répand de l'amour.
Vous connaissez cette situation «Un sourire ne coûte rien, mais il crée beaucoup» ? Je vois l'amour un peu comme cela.
Je m'explique, lorsque l'on donne à quelqu'un un sourire, ou un compliment par exemple, comme ça. Sans arrière-pensée, sans attendre de réponse, cela provoque un bien être chez autrui, qu'il pourra répandre, lui aussi à son tour.
Vous voulez sans doute que je commence enfin mon histoire ?
Bon, il y a trois j'avais 22ans et j'étais étudiante en deuxième année de Master. Je le faisais dans le seul but de pouvoir travailler en tant que développeuse de projet humanitaire, directement sur le terrain.
J'avais donc plusieurs stages à effectuer durant l'année. Pendant ma première année, j'avais pu intervenir en Mauritanie, et au Pérou. C'était des stages très variés et très intéressant, mais surtout extrêmement dur psychologiquement.
En Mauritanie, je travaillais dans une association qui luttait contre les agressions homophobes et le développement des droits LGBT+. Car vous ne le savez peut-être pas, mais beaucoup de pays rende illégal le fait d'aimer !
Mon objectif en arrivant sur place, était de continuer à prendre soin des victimes. Chose qu'avait pu faire mes prédécesseurs. Les mœurs ne se change pas, la religion non plus. Cela était difficile à accepter pour moi. C'est d'ailleurs toujours le cas.
Mon deuxième voyage, celui au Pérou était tout aussi troublant, mais avec un objectif bien différent.
J'avais pour mission de m'occuper d'enfants au sein d'un orphelinat. J'étais en charge des projets de l'école, c'est-à-dire, la création d'emploi du temps, ainsi que trouver les fonds et les personnes qui pourraient investir ce projet. Car vous le savez pour pouvoir assurer des cours et des sorties scolaires, il faut des revenus suffisant pour pouvoir payer les employées ainsi que les sorties, tout en incluant le moyen de transport.
Stage tout aussi intéressant. Mais ce qui me troublait le plus dans ce stage-là, était de vivre quotidiennement avec des enfants seuls, abandonnées et sans parents. Heureux de vivre même dans la misère. Le partage, le sourire, le soutien étaient réellement présent.
Ce n'était pas des fausses promesses ici, tout été réel. J'ai pris conscience des bonnes choses que nous avions.
Mais être confronté quotidiennement à la misère, au manque d'attention que peuvent ressentir les enfants était aussi douloureux et difficile psychologiquement parlant, je veux dire.
J'ai pris conscience que dans les pays riches, ou développer ou peu importe comment vous les appelés. Nous avions peut-être accès à l'eau, à la nourriture, aux transports, aux loisirs, mais nous n'avions pas accès aux connaissances de la vie, au partage des petits bonheurs de la vie. Nous perdons notre temps, et nous ne profitons pas assez de ce qui nous est offert.
Connaissez-vous Charlie Chaplin ?
C'était un acteur des films muets, très connu pour son personnage Charlot. Il est malheureusement décédé en 1977.
Vous avez donc compris que c'est un homme qui ne parlait pas, et qui exprimait ses pensées par autre chose que ses paroles et ses mots. Malgré tout, en pensant à ce stage, il me revient en tête un discours qu'il avait fait dans un film de 1940, qui s'appelait «Le dictateur».
Le voici : «Je ne veux ni conquérir ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits… »
Un discours prononcé par quelqu'un qui ne parlait pas, mais pourtant qui avait tant à dire. Un discours de raison, qui pourrait être encore repris de nous jours. Car en quatre-vingt ans rien n'a changé.
C'est un texte que j'aime lire régulièrement, et qui a sans doute dicté beaucoup de mes actes et de mes choix de vie.
Prenez, vous aussi le temps de l'écouter, cela ne prend que quatre minutes. Quatre minutes de frissons et de vérité.
J'avais donc commencé une nouvelle année avec de nouveaux projets pour ma dernière année de Master. Sans doute triste de prendre conscience que le monde allait mal, mais heureuse de faire ce que je faisais.
J'étais scolarisé à l'époque dans une école parisienne, et je retrouvais après un mois de vacances, mes amis et mon école pour entamer ma dernière ligne droite avant le diplôme.
Après seulement quelques petites semaines de classes et de longues journées remplis d'un quotidien simple et monotone. Je me devais de trouver un nouveau stage, encore une fois.
J'avais opté pour une mission sanitaire, j'avais pour je ne sais quelle raison ciblé l'Amérique latine, et après de longues recherches, d'envoie de curriculum vitae et de lettres de motivation à tout organisme susceptible de me plaire.
Et rajoutant à cela de nombreuses relances, j'ai pu enfin être accepté au sein d'une association locale prenant en charge des patients atteint de la Leishmaniose, au Brésil.
En l'espace d'une ou deux semaines, j'avais dû organiser cinq mois de ma vie au Brésil. Cela passe par faire les valises, s'occuper des démarches administratives avec les visas, anticiper mes connaissances de terrain, de compréhension de la langue, et tout un tas de choses aussi stressantes pour moi, les unes que les autres.
Après ses grandes journées de préparation. Et après avoir avertie ma famille et mes amis de mon départ, me voici une fois de plus à l'aéroport, seule.
Vous vous demandez si quelqu'un m'y a emmené ? Un amour ? Une amante ?
Non malheureusement, rien de tout cela. Je n'avais personne dans ma vie, enfin j'étais sortie avec quelqu'un, quelques mois auparavant. Mais rien de vraiment sérieux, relation qui ne me plaisait pas. Je n'y avais pas trouvé mon compte. Et ça n'avait visiblement pas de sens pour elle. Il était préférable de couper court à cette relation.
J'avais donc décidé d'y aller en taxi, surtout aux vues de l'heure.
J'ai souvenirs d'avoir fait un horrible et long voyage, qui avait duré plus de 13 heures. Une première escale au Portugal, ensuite un vol direct jusqu'à Rio de plus de 10 heures à côté d'un monsieur d'une soixante d'année qui avait décidé de me raconter toute sa vie.
Ça ne vous intéresse peut-être pas, mais il faut que je le partage avec vous !
Il venait de divorcer après plus de 30ans de mariage, et avait décidé de s'offrir ses premières vacances. Il n'avait visiblement pas eu, une vie facile. Et avait donc décidé de s'écouter et de partir durant tout le mois de novembre au Brésil.
A mon arrivée dans ce pays, j'ai dû rester une ou deux journées dans cette grande ville pour y faire mes dernières démarches administratives, et j'ai aussi pu me reposer avant qu'un volontaire de l'organisme vienne me chercher pour m'emmener dans les locaux, se trouvant isolés entre deux villages à plus de huit heures de la capitale.
Savez-vous comment je me suis sentie durant mes premiers jours ?
Et bien je vais vous le dire moi, horriblement mal. Je devais vivre, travailler et manger dans le même institut jour et nuit, 24H/ 24, 7j/ 7. Et je peux vous assurer qu'être confronté à la pauvreté, le manque de soins et la maladie à tout moment de la journée peut être oppressant et très lourd psychologiquement.
Une fois de plus, je prenais conscience de la misère que pouvait nous révéler notre monde. Une fois de plus je me sentais impuissante face à toute cette détresse et de cette peine immuable que je ressentais.
Après quelques semaines, je me sentais en parfaite confiance avec l'équipe. Et je savais comment me rendre utile au sein de cet organisme.
Nous devions chaque jour, s'occuper de tâches diverses selon les besoins. Un jour je pouvais très bien participer aux maraudes. C'est-à-dire que nous devions passer de villages en villages avec des camions équipés pour y récupérer des personnes malades, ou encore apporter des médicaments et avertir les populations des risques et nous leurs inculquions les mesures de bases pour éviter tout problème de santé ou aggravation de la maladie.
Mais je pouvais tout aussi bien faire de l'accueil ou m'occuper des plannings et du budget.
Au sein de cet établissement, qui était devenu ma maison au fur et à mesure des jours, je m'attachais à des collègues mais aussi à certains des malades. Sauf que comme vous pouvez vous douter, et aussi parce que je vous les expliquais un peu plus haut. Cette maladie, la leishmaniose peut être mortel. Surtout dans les endroits si reculés, sans accès à une bonne médication.
Perdre des personnes auxquelles on s'est attachés est très difficile.
Pour ma part, la première fois. J'étais présente auprès d'un enfant avec lesquels j'avais joué quelques semaines auparavant. Et je l'ai vu quitter ce monde dans une souffrance sans nom. Les jours passer et la tristesse ou encore la culpabilité ne quittait pas mon cœur, ma tête, ni même encore mes rêves.
Était-ce vraiment un stage d'apprentissage scolaire ? Ou peut-être une étape extrêmement importante dans ma vie ?
Je parle d'une étape qui vous forge, vous transforme et vous modèle en quelque choses de différent.
Je n'avais que très peu de temps libre, et par conséquent il m'était difficile de prendre du recul face à cette situation. Et au bout de deux mois, je me sentais à bout. Toutes les morts devenaient pesantes. Je n'arrivais pas à faire face à la maladie. J'avais un énorme respect pour le personnel soignant, dont c'était leur métier. Et cela pour des années.
Encore aujourd'hui, je voue une passion sans nom, pour ses fameuses blouses blanches.
Je n'arrivais plus à sourire, les réveils devenaient extrêmement difficiles. Etant de plus dans un village reculé, je n'avais pas d'accès à internet ou au réseau. Je ne pouvais donc pas partager cela avec mon entourage.
Je m'imaginais un tas de chose sur mes proches restés en France. M'avaient-ils oublié ? Se souciaient-ils de moi ? Comment allaient-ils ?
Depuis plusieurs semaines, j'envisageais de rentrer en France. Peut-être pas définitivement, mais une semaine ou deux au moins. Le temps de retrouver mon foyer, mes amis, ma famille. J'avais envie de me reposer, de prendre du recul sur ce que je vivais au quotidien.
J'ai pris mon courage pour en parler aux personnes avec qui je vivais ici au Brésil, mes collègues, mes amis. Ce n'était pas facile, j'avais peur d'être jugé, car trop sensible, faible ou je ne sais encore pour quelle autre raison.
Mais à ma grande surprise, mes amis brésiliens me poussèrent à rentrer. Abner un étudiant brésilien avec qui je travaillais, et à qui je me confiais régulièrement, m'avait dit : «Le succès consiste à aller d'échecs en échecs sans perdre son enthousiasme». Cette phrase m'avait apaisé.
Puis j'ai appris plus tard, que c'était une des citations de William Churchill.
Après quelques préparatifs, c'est-à-dire, pris congés auprès de l'organisme dans laquelle je travaillais, et évidemment, d'en avoir informé mon université. Me voilà une fois de plus sur la route du retour.
Je n'avais donc prévenu personne de mon retour. Qu'avais-je envie en réalité ?
De courir voir ma mère ? Ou peut-être ma grand-mère, qui avait toujours était ma meilleure confidente.
Peut-être que j'avais besoin d'être seule après tout. Pour réfléchir, me concentrer sur mes objectifs et mes priorités.
Un des médecins de l'organisme avait proposer de m'emmener dans une des villes les plus proches, car il avait besoin d'aller chercher une cargaison de médicament. Et il y avait selon ses dires, un train régulier pour la capitale.
Excepté les trois changements que j'ai dû faire, il n'avait pas tout à fait tort. Après avoir pris ses trains, dont un train couchette et après deux très long jours à bouffer des kilomètres me voilà à Rio.
J'avais décidé comme à mon arrivée de dormir dans un hôtel et de reprendre la route dès le lendemain. Avec de la chance j'avais réussi à trouver un vol moins de 36 heures après mon arrivée à Rio.
Me voici donc à l'aéroport avec mon sac sur le dos, mon passeport en main, en train de regarder ma valise partir sur le tapis roulant. Après avoir fait le tour des dutty free, j'attendais près de ma porte d'embarquement, tout en regardant les avions. Depuis petite j'aimais regarder les avions atterrir, et décoller.
Je me sentais mal dans le fond, mon estomac était serré. Une envie de vomir peut-être passagère roder dans ma gorge. La tristesse m'envahissait, une sensation désagréable et peu connue pointait le bout de son nez. Sans doute la culpabilité d'un travail inachevé et d'être déçu de soi.
A 17h20, l'embarquement devait débuter. Les gens commençaient déjà à faire la queue, je les observais. Je m'imaginais ce qu'il pouvait bien faire dans la vie, étaient-ils des gens extraordinaires ? Y avait-il des gens présents dans cette queue aussi triste que moi ?
Je me demandais à côté de qui je serais. J'avoue qu'à ce moment très précis, je n'avais qu'une envie. C'était d'être sur une rangée sans personne. Mais évidemment ça ne pouvait qu'être un rêve.
Je m'étais mise à pleurer. Sans réussir à m'arrêter. Vous connaissez ses pleures qui vous font suffoquer, ses larmes que vous n'arrivez pas à empêcher de couler.
Un vieil homme qui me suivait dans cette file essaya de me calmer, ou me raisonner. J'avoue en avoir très peu de souvenir. D'autant plus qu'il parlait espagnol et malgré les deux mois de présence sur le territoire, je n'avais appris que les bases et cela ne me permettait pas de comprendre la totalité du discours de cette homme. Et avec le temps je le regrette beaucoup.
Une fois assise dans l'avion j'avais réussi à me calmer et à essayer de reprendre le contrôle. J'essayer d'organiser les prochaines heures dans ma tête. Car j'avais une escale en Floride, avec un temps d'attente de 11 heures, avant de reprendre mon second vol pour Paris.
J'avais eu la chance d'être assise à côté du hublot. Et dès que l'avion avait quitté le sol, je commençais à m'endormir. J'avais à peine eu le temps d'entendre tout ce que le commandant de bord nous disait, à l'exception des 9h20 de vol qui s'annonçait.
Je ne sais combien de temps j'avais dormi, mais je fis réveiller par la femme assise à côté de moi qui me tendait un plateau. Ouvrant difficilement les yeux, je remarquai le stewart avec le chariot d'en l'aller. Je compris alors que c'était l'heure du repas.
Je la remerciai de mon espagnol endormi avant de descendre la tablette devant moi et de poser ce fameux plateau. Rien de bien appétissant. Je n'avais même pas envie d'ouvrir l'opercule du repas qui dégageait de la chaleur et une odeur à m'en faire vomir. Mais les autres passagers avaient l'air d'apprécier, devenais-je difficile ? Capricieuse ? Ou n'avais-je tout simplement plus d'appétit ?
J'ouvrais donc mon hublot pour regarder l'extérieur, il faisait nuit et je pouvais ressentir la fraicheur à travers la vitre qui nous séparait. J'observais les lumières que l'aile de l'avion pouvait émettre de temps en temps. Je me perdais dans mes pensées, jusqu'à ce qu'une voix me sorte de là.
C'était encore une fois de plus la femme assise à mes côtés.
