Bonjour à tous ! Voici ma nouvelle histoire qui me tient particulièrement à cœur ! Je ne voulais pas la publier de suite mais j'ai fini par craquer XD. Avant que vous ne commenciez à la lire, je tenais juste à vous apporter quelques précisions :
-Cette histoire peut être lu comme une suite de « La fosse aux serpents » (ceux qui ne l'ont pas lu, je vous invite à aller y jeter un œil, elle pourra peut-être vous plaire) mais peut aussi également être lu comme une histoire indépendante.
-Le premier chapitre est publié maintenant mais je pense publier la suite à partir du mois de janvier (mais rassurez-vous, cette histoire à une fin et elle sera publiée jusqu'au bout)
Je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez pas à me faire un retour sur ce premier chapitre.
« Au commencement des temps, les mots et la magie étaient la même chose » - Freud
Chapitre 1 : Le choix de la Coupe de Feu
Il faisait chaud en ce soir d'été et le Professeur Mcgonagall venait tout juste de terminer sa promenade quotidienne du soir. Alors qu'elle allait s'apprêter à rentrer dans son bureau pour effectuer un peu de paperasse, histoire que tout soit parfaitement prêt pour la rentrée qui aurait lieu le premier septembre, elle leva les yeux au ciel pour contempler les étoiles. Une vague de tristesse l'envahit soudain lorsqu'elle songea à tous ses amis proches et élèves qui s'étaient sacrifiés durant la Bataille de Poudlard, il y avait à peine deux mois de cela. Nymphadora et Remus, Colin Crivey, Fred Weasley, Severus Rogue et bien d'autre encore…
Suite à la mort de Severus Rogue, anciennement nommé Directeur de Poudlard, elle avait accepté de reprendre le flambeau et de donner une seconde vie à ce château qui était comme sa maison et une seconde chance à tous les élèves, particulièrement ceux de septième année, qui n'avait pas pu terminer leur étude et passer leur ASPIC de manière totalement sereine et sécuritaire. Elle avait donc écrit à chaque élève pour leur proposer de reprendre leur scolarité là où celle-ci s'était arrêtée avant le chaos qui avait détruit l'école. La reconstruction de l'école n'avait pas été une mince à faire, mais Minerva Mcgonagall s'était promis d'y parvenir pour que Poudlard soit de nouveau habité, pleins de vie à la rentrée prochaine et elle y était parvenue.
Alors qu'elle pénétrait avec lassitude dans son bureau de Directrice et qu'elle se laissait tomber dans son fauteuil, elle constata que le portrait du Professeur Dumbledore était réveillé et semblait vouloir engager la conversation.
-Tout se passe comme vous le souhaitez Minerva ? Combien d'élèves ont-ils répondu à votre lettre ?
-Tout sera parfaitement en ordre pour la rentrée ! Et en ce qui concerne le nombre de réponses que j'ai reçu, tous les élèves de la première à la sixième année ont répondu présents. Je n'ai pas encore toutes les réponses pour ceux de septième année et j'espère de tout cœur qu'ils saisiront cette chance…
-Des noms en particulier qui vous inquiètent ?
-J'ai très peu de réponses de élèves de Serpentard de septième année, qui pour la plupart ne nous le cachons, sont des enfants de mangemorts…Est-ce leur volonté de ne pas revenir ? celle de leurs parents ? Je n'en sais rien. En tout cas, j'espère que ceux qui reviendront ne seront pas victimes de brimades de la part de leur camarade et que tout le monde arrivera à mettre de côté cette hiérarchie stupide à propos du Sang ! Je parlerais à Horace demain. J'aimerai qu'il fasse particulièrement attention à ses élèves et qu'il me signale le moindre comportement déviant.
-Pourquoi ne pas mettre en place une sorte de projet qui viserait à réunir tout le monde qu'il soit né-moldu, de sang-mêlé ou de sang-pur ?
-J'ai déjà rendu l'Etude des Moldus obligatoire à partir de la troisième année. Je ne vois pas quoi faire d'autre et…
Elle s'interrompit en voyant les yeux de l'ancien directeur se mettre à briller d'une étrange lueur qu'elle ne connaissait que trop bien.
-Il y a fort longtemps, lorsque j'étais encore en vie, j'avais lu un article dans un magazine consacré au monde moldu, qui expliquait qu'en réalité tous les moldus contenait une infime partie de magie, beaucoup plus petite que celle de nos élèves né-moldus, cela va de soi, qui ne se déclenchait jamais, si elle n'était pas stimulée…
-Et que voulez-vous faire ? Enlever un pauvre enfant à ses parents pour en faire un cobaye ? Albus, je ne suis vraiment pas sûr que ce soit la meilleure période pour tenter ce genre d'expérience, nous sortons de guerre et nous avons autre chose à faire que ce genre d'expérimentation !
-Réfléchissez Minerva, cela pourrait être une bonne occasion de mélanger encore plus les deux cultures et d'ouvrir les esprits. Vous me l'avez dit vous-même hier soir, vous souhaitez que cette année soit placée sous le signe de la tolérance et de la fraternité.
Minerva Mcgonagall paru réfléchir un moment à l'idée de l'ancien directeur, aussi farfelue lui paraissait-elle. Il était vrai qu'en consultant le registre des nouveaux élèves qui allaient intégrer Poudlard cette année, elle avait été déçu en constatant qu'il y avait très peu de nés-moldus. Ainsi, le mélange de culture qu'elle souhaitait mettre en avant pour cette année scolaire risquait d'être légèrement compromis.
-Admettons que j'accepte votre idée, plusieurs problèmes se posent. Tout d'abord que faire si l'infime part de magie ne se déclenche pas chez cet enfant ou adolescent ? Ensuite comment le ou la choisir ? Et pensez-vous que le Choixpeau sera capable de répartir un individu avec très peu de magie en lui ?
-Vous pouvez obtenir dès maintenant la réponse à votre dernière question, Minerva…répondit le tableau du Directeur en levant les yeux vers une grande étagère sur laquelle se trouvait le Choixpeau.
Minerva Mcgonagall fit léviter à l'aide de sa baguette le vieux chapeau rapiécé et le déposa sur le tabouret qui se trouvait juste devant elle.
-Choixpeau, pouvez-vous répartir un enfant qui n'est pas sur le registre de l'école et qui ne semble avoir aucune disposition magique ?
-Le registre de l'école n'est qu'un outil administratif, ma chère Directrice, si vous décidez d'accepter un élève n'y figurant pas, je me plierais à votre volonté. En ce qui concerne cette histoire de magie, cela me demandera peut-être un peu plus de temps que pour les autres élèves, c'est certain. Mais comme vous l'avez dit le sang ou les capacités magiques de l'enfant ne sont pas le plus important. Ce que je perçois lors de la Répartition, ce sont ses qualités, ses défauts et tous ce qui fait de lui un être singulier. Je lis dans son âme et il me semble que tous les enfants en ont une n'est-ce pas ? répondit le Choixpeau.
-Je vous remercie pour votre réponse, mais j'aimerai encore y réfléchir.
D'un coup de baguette elle remit le chapeau à sa place tout en haut de l'étagère.
-Pour les autres interrogations qui vous rongent je pense avoir quelques réponses. Que se passera-t-il si l'enfant ou l'adolescent ne parvient pas à développer une petite once de la magie qu'il a en lui ? Ce n'est pas grave. Il découvrira un monde étranger au sien, se liera d'amitié avec des personnes différentes et apprendra de nombreuse chose, même s'il ne parvient pas à pratiquer la magie. Cela sera une expérience très enrichissante et bénéfique autant pour lui ou elle que pour nos élèves, j'en suis persuadé ! Reste la question du choix de l'enfant et je ne vais pas vous mentir, Minerva, mais je n'ai pas encore de réponse à cette question-ci…Nous trouverons néanmoins une solution, si vous acceptez de mener à bien ce projet.
La Directrice poussa un long soupir et murmura :
-Laissez-moi la nuit pour y réfléchir. Ce projet à une trop grosse ampleur pour que je vous donne une réponse immédiate.
-Je comprends parfaitement et quel que soit le choix que vous ferez, je suis certain que vous dirigerez cette école à merveille.
Cette nuit-là, Minerva Mcgonagall ne dormit que quelques heures et pour cause, elle avait tourné et retourné dans sa tête la proposition d'Albus Dumbledore, durant de longues heures. L'idée lui paraissait toujours aussi folle mais peut-être pas irréalisable et effectivement, s'ils parvenaient à la mettre en place, cela apporterait un grand renouveau à Poudlard et participerait grandement aux changements des mentalités auquel elle aspirait tant.
Le lendemain matin, elle convoqua tous ses professeurs dans son bureau pour leur parler du projet, aidé du tableau de l'ancien Directeur.
-J'ai pensé que quand cet enfant arrivera à l'école, peu importe la maison dans laquelle il sera réparti, il lui faudra une sorte « d'accompagnateur » qui aura pour mission de l'aider à s'intégrer au sein de l'école expliqua le Professeur Mcgongall.
-Mais c'est absolument une idée merveilleuse ! s'exclama le Professeur Slughorn, avec sa jovialité habituelle.
-Il faudra être particulièrement vigilant s'il ou elle est réparti à Serpentard néanmoins. Je n'ai aucune rancœur ou à priori contre vos élèves, Horace, mais c'est eux qui de par l'éducation qu'ils ont reçus de leurs parents ont été le plus impactés par ces opinions racistes concernant les moldus et les nés-moldus.
-Je vous promets, Minerva, que si notre nouvelle recrue est répartie à Serpentard, il n'y aura aucun problème. Je m'en chargerais personnellement.
-Tout le monde est-il en accord avec ce projet ? Demande la Directrice d'une voix cérémonieuse.
Tous les Professeurs exprimèrent leur accord mais un léger problème subsistait. Comment le choix de ce nouvel élève allait-il se faire ?
Alors qu'elle allait questionner le Professeur Dumbledore, celui-ci lui dit de son habituel voix calme :
-Je sais ce qui vous taraude l'esprit, Minerva, et je pense avoir trouvé une solution.
-Quelle est-elle ?
-Nous avons en notre possession, un objet qui est capable de désigner la personne la plus adaptée pour n'importe quelle situation et dont les choix se sont toujours révélés très juste.
-Vous voulez parler de la Coupe de Feu ? Questionna le Professeur Chourave.
-Exactement ! Je suis sûr qu'elle choisira avec soins notre nouvelle recrue.
Minerva n'avait rien dit et s'était contentée d'aller chercher la Coupe de Feu dans le placard fermé à double tour. Elle n'était pas vraiment certaine du résultat, mais pourquoi ne pas tenter ? Elle déposa la Coupe de Feu sur son bureau et déchira précautionneusement un morceau de parchemin vierge. Elle tapota l'objet d'un coup de baguette, qui laissa échapper des flammes orange puis bleus puis elle mit le morceau de parchemin à l'intérieur de celle-ci.
Les flammes qui avaient cessés s'allumèrent de nouveau et passèrent par une multitude de couleur, du jaune, à l'orange, passant par le bleu, le vert. Soudain d'immenses flammes violettes se dressèrent et le parchemin ressortit de la Coupe de Feu. D'une main tremblante, Minerva Mcgonagall, prit le morceau de parchemin, les autres professeurs penchés par-dessus son épaule et lu :
Harmony Marshall
24 Camden High Street
