CHAPITRE 3 : Emma
Après avoir passé la fin de journée à être planquer pour constater que Monsieur Jones trompe sa femme avec sa secrétaire, chose qu'elle savait déjà dès le premier instant où elle a été contacter par Madame Jones, mais celle-ci voulait des preuves.
- Encore quelques clichés et c'est dans la boite, dit Gayle avec un grand sourire. Em' ?
Emma releva la tête, confuse, et regarde son associé d'un air interrogateur.
- Tu es encore dans tes pensées ? Tu sais il va falloir que tu penses à mettre un terme a cette relation je ne te reconnais plus et tu as l'air tellement triste, ou est passé la Emma fêtarde qui sait très bien comment s'amuser ?
- Arrête de dire n'importe quoi, nous sommes bien Laure et moi, j'ai trouvé une stabilité.
- Mais tu n'aies pas heureuse Em' ! S'exclama-t-il.
C'est vrai qu'elle n'était pas heureuse du moins elle ne l'était plus, depuis quelque temps déjà, une routine pesante c'était installer entre elles, elle avait parfois envie de renouveau ou bien de sortir avec des amies, mais Laure n'aimait pas ça. Elle préférée les soirées chill avec Emma chez elles. Il faut dire que Laure a toujours été casanière, l'intérieur c'était son truc elle en a même fait son métier. Mais Emma n'est pas du genre a rompe avec les gens avec qui elle entreprends des relations intimes, elle préfère ne plus donner de signe de vie disparaitre pour faire comprendre à l'autre qu'elle ne veut plus de cette relation. Mais comment faire ceci après 5 ans de relations et un emménagement ? Elle s'y est habituer désormais.
- Bon ok j'y penserais pour le moment ça me convient, allez ont va manger je t'invite.
- Pas de problème, je veux manger thaï, dit-il avec un grand sourire.
Rien de telle pour qu'il change de sujet.
- Ouais comme d'hab !
Après avoir fini de manger, Emma déposa Gayle chez lui là où son chien l'attendait patiemment, elle prit donc la route vers son appartement. Teddy devait surement être là pour récupérer sa Volkswagen, elle été fière de sa voiture et elle l'adorer.
Teddy est un étudiant, assez grand et châtain de cheveux, il avait besoin d'un travail pour financer ses études, Phil étant son oncle, il a pu entrer dans l'hôtel pour un job de voiturier assez bien payer pour qu'il n'est pas à subir 2 jobs.
En arrivant vers son immeuble elle constata une voiture inhabituelle, chose étrange, en étant détective elle avait l'habitude de remarquer ce genre de choses, elle avait l'œil partout surtout sur ce joli visage qu'elle put entrevoir derrière la vitre de cette berline, elle décida de ne pas rester plus longtemps fixée sur la chose, elle sortit de la voiture et tend ses clefs à Teddy.
- Bonsoir Miss Swan.
- Salut Ted, je t'ai déjà dit de m'appeler par mon prénom.
- Oui désolé, Miss... euh Emma, dit-il avec un sourire gêner.
Une fois entré dans l'immeuble elle fit signe à Phil, un concierge de qualité toujours à disposition, elle entra dans l'ascenseur, impatiente d'arriver à son étage pour découvrir Laure
- Salut jolie blonde, je suis rentrée, s'exclama-t-elle.
Personne ne lui répond
- Laure ?
- Je suis dans la cuisine, entendit-elle.
-Hey bonsoir, tout va bien ?
Emma constata que sa compagne avait les yeux rouges et gonfler signe qu'elle avait dû pleurer toute la journée.
Laure pleurer souvent à cause de ses parents elle avait eu une vie assez difficiles ses parents voulait un garçon comme premier enfant mais Laure est arrivé la première, et en deuxième enfant ils ont eu un garçon Benji, un vrai petit pourrit gâter qui a fait vivre un enfer à sa sœur, lorsqu'ils ont grandi Laure s'en ai bien sortit, mais lui c'est toujours un gaga à papa et maman et surtout un junkie.
- C'est encore à cause de tes parents ? Dit-elle en s'approchant de celle-ci.
Laure a eu un pas de recule, en constatant qu'Emma s'approcher trop près d'elle.
- Comment as-tu oser me cacher une chose pareille en sachant que c'est un sujet sensible ? Hurla-t-elle.
- Mais qu'est-ce que tu racontes ?
- Du fils que tu partages avec cette femme, ton passé, pourquoi ne jamais me l'avoir dit
?
- Laure je ne comprends rien, je n'ai pas d'enfant tu le sais, ohhh... dit-elle en baissant le regard. Je... j'ai... j'ai commis une grave erreur il y a 10ans, je... euh je suis tombée enceinte par accident et j'ai abandonné cet enfant à la naissance, je... euh comment est-ce que tu sais ?
Elle remonta son regard vers Laure qui pleurait, elle essaya de s'approcher à nouveau de celle-ci, mais en vain.
- Dans ce cas si tu ne sais rien de cette femme pourquoi m'a-t-elle dit que vous partagiez un fils ! S'exclama-t-elle.
- Mais je n'en sais rien, je ne la connais pas ! Hurla-t-elle
- Tiens elle a laissé la carte pour que tu la contacte le plus rapidement possible mais je suppose que tu as déjà son numéro puisque vous avez un enfant ensemble !
Emma ne comprenez rien de ce qui venait de se passer, sa vie était tellement paisible que son passé a fini par la rattraper, elle ne preta pas attention à ce que Laure faisait elle été perdue dans ses pensées. Laura attrapa le sac qu'elle avait préalablement préparer en attendant qu'Emma rentre du travail
- Si tu me cherche je serais chez ma grand-mère.
- Mais tu ne vas pas partir comme ça.
Emma essaya d'attraper le bras de celle-ci, mais elle la repoussa.
- Laisse-moi Emma, j'ai besoin de temps pour digérer cela.
- Ne me laisse pas Laure je t'en supplie on va comprendre cela ensemble.
- Je pars Emma, je pensé que nous ne nous cachions rien mais en réalité je ne sais rien de toi, laisse-moi partir, je ne sais plus si je dois te croire.
Emma la laissa partir le ciel lui tomber sur la tête, elle regarda la carte qu'elle ramassa sur le sol, après que Laure lui a jeté au visage, « Regina Mills » souffla-telle, elle attrapa son téléphone, tapa machinalement le numéro inscrit sur la carte et posa le téléphone contre son oreille.
Deux tonalités et elle entendit sa voix,
- Regina Mills, je vous écoute ?
Après l'élocution de son nom Emma raccrocha cet appel, trente secondes après cela elle reçut un sms.
« - Vous êtes Miss Swan, n'est-ce pas ? J'ai réellement besoin de vous. »
Elle appela de nouveau celle-ci, cet fois une tonalité se fait entendre avant que l'autre ne décroche.
