Dès le lendemain, mon amie me réveilla en se rendant à la cuisine, pour son café du matin.
« Bonjour Rub ! Bien dormi ? Tu es assez réveillé pour que je te parle de quelque chose ? »
« Jour... »
« Dis-moi que tu es là ! Que tes yeux ne sont pas qu'ouverts. »
« Vas-y. » Grommela-t-elle.
Je l'a mettais à rude épreuve. Je savais que ça lui demandait un effort monumental.
« J'ai échangé quelques messages à Regina hier.
Je ne sais pas quoi faire. Je ne m'attendais pas à ce genre de femme, à ce genre de personnalité. Je ne sais pas... »
Voyant mon amie le regard fixé sur la machine à café.
« Tu m'écoutes oui ? Ruby ! »
« Pourquoi ça coule pas le café ? » Me demanda-t-elle.
Elle se moquait de moi ? Elle n'avait pas écouté un traitre de mot de ce que je venais de dire. Elle voulait que je l'étrangle ?
« Peut-être parce qu'il faut appuyer sur le bouton ! Ruby, pitié. Ça me torture depuis des heures. »
« Mmh ouais... Vas-y. »
« Regina ! Elle n'est pas comme moi, comme nous. C'est un autre monde, son milieu.
Elle est célèbre. Elle tient une grande maison de haute couture New-Yorkaise. »
« Mais qu'est-ce que tu racontes ? »
« Tu ne me crois pas ?
Tiens lis les messages, regarde sur Internet, mes recherches.
C'est impensable ! »
Ruby attrapa mon téléphone et lu les derniers messages échangés.
« C'est pas vrai ! Incroyable. Tu tapes dans le luxe maintenant, poussin ? »
« Mais non ! Je ne savais pas. J'ai pas osé répondre depuis. »
« Tu devrais ! Tu te rends compte des opportunités. »
« Non justement ! Je ne veux pas qu'on pense que je me sers d'elle. Je ne savais pas qui elle était, je te rappelle.
Mais tu ne veux pas voir à quoi elle ressemble ? »
« Bien sûr que si ! Allez balance quelques photos. »
J'avais évidemment enregistré quelques photos trouvées sur Internet.
Cela ne faisait-il pas bizarre de posséder déjà des photos d'elle ? On me prendrait pour une groupie.
Quelle horreur !
Je montrais à Ruby mes photos préférées.
Elle attrapa rapidement mon téléphone, et regarda attentivement chaque photo de ma galerie.
« Canon ! Je suis fière de toi. Elle est sexy à mort. Si tu l'a chope pas. Je te préviens, je le fais ! »
« Ruby ! »
« Quoi ? C'est vrai. Ça m'a bien réveillé en tout cas. Merci ! »
« T'as pas intérêt. »
« Mais c'est bizarre, il me semble l'avoir déjà vu. Peut-être à la télévision. »
« C'est possible. »
« Bon je vais au travail. A ce soir. Ne bave pas trop ! Sois sage. »
Je put comme prévu sur ma fin de semaine faire les choses que j'avais prévues. Retrouver mes amis de la fac, relire et terminer mon rapport. Passer quelques heures dans l'association à laquelle je m'étais inscrite quelques mois plus tôt.
J'avais envie de reprendre les cours, de reprendre un chemin de vie plus facile, plus stable. J'avais une sensation d'errer ces derniers jours. Je n'aime pas ça.
Depuis le début je ne vous parle que de mon point de vue. Ça ne me déplait pas, j'adore écrire. Mais vous pourriez à la longue vous lassez de moi, et ne pas avoir tous les tenants et les aboutissants de l'histoire.
Et comme nous le savons tous, dans chaque histoire, il y a plusieurs personnages.
Pendant que moi, Emma prenait la route de ma faculté parisienne.
Regina, elle, avait quelques jours de battements qu'elle avait prévu de passer auprès de sa sœur aînée, Zelena.
Elle avait passé durant tout le week-end son temps à travailler, sur ses nouveaux projets. Dessiner, modéliser, rédiger, dispatcher les tâches.
« Mais ou étais-tu passer Regina ! »
« Bonjour à toi aussi, chère sœur. J'étais bloqué dans les bouchons ! On a pas idée de venir habiter si loin Norwalk ! Norwalk ! »
« Ce n'est pas de ma faute, j'ai toujours adoré le Connecticut. »
« Tu es bien la seule. Je ne comprends toujours pas comment tu peux vivre ici. Qu'est-ce qui t'as attiré ici ? »
« J'aime les villes portuaires, ici la vie est calme. Tout en étant proche de New-York. Je trouve ça romantique, pour tout t'avouer. »
« Romantique ? J'espère que tu plaisantes. Le poisson n'a rien de séduisant, sache-le. »
« Mais cela m'inspire pour mes romans. »
« Tes romans… J'espère que le prochain en vaut le coup. »
« Il le sera. J'y ai passé beaucoup de temps. »
« Comment arrives-tu à écrire avec ton mari et tes quatre enfants ? »
« Avec de l'organisation, tout simplement. »
« Je te crois pas ! Avec tous les déplacements que je fais, quand je rentre, je n'ai qu'une envie. Dormir. »
Les deux sœurs s'installèrent sur la terrasse de la maison, thé à la main. Regardant paisiblement l'océan, Regina pouvait comprendre pourquoi sa sœur aimait tant cette maison.
Elles avaient toutes deux des vies bien différentes, deux opposés.
Mais dès que Regina le pouvait, elle se rendait chez sa sœur aînée.
« Dis-moi, comment s'est passé ton dernier déplacement ? C'était San Francisco ? »
« Exactement. Et bien fatiguant… Très fatigant. »
« Pourquoi tu ne prends pas quelqu'un avec toi pour pouvoir déléguer ? Ce n'est pas acceptable de se charger autant les épaules. »
« Je ne serais pas lui faire confiance. Nous n'avons pas appris à déléguer. Tu le sais bien. »
« Je t'en prie Regina. De toutes nos sœurs tu es celle qui a le mieux réussi. Je sais que mère a été très dure avec toi. Mais tout ne peut pas être de sa faute. Elle n'est plus là maintenant. Fais les choses comme tu en as envie. Fais ce qui est bon pour toi. »
« J'y réfléchirais. Et toi comment vont tes enfants ? Ton mari ? Ils ne sont pas là ? »
« Robin est au travail. Il ne rentrera que ce soir. Nous pourrons aller chercher tes neveux à l'école tout à l'heure. Tu prévois de rester combien de temps ? »
« Je ne sais pas. J'espère trois ou quatre jours, si cela ne t'embête pas. »
« Nous t'accueillons avec plaisir. Tu le sais, tu es ici chez toi. Tout le monde sera heureux de te retrouver. »
« Moi aussi ! »
« Parce que Tata Gina manque à mes enfants ! »
« Je suis désolé. Je sais que je devrais être plus présente, mais je ne m'en sors pas. Tu connais la vie new-yorkaise. »
« Oh oui. Je m'en souviens comme si c'était hier. Et je ne regrette pas de l'avoir quitter. Je suppose que rien n'a changé ? »
« Absolument rien. Je n'ai à peine le temps de profiter de mon loft. »
« Tu n'as toujours personne avec qui le partager ? »
« Non. Je n'ai pas le temps de faire de rencontres. »
« Tu sais que la vie est trop courte ! Tu devrais arrêter ton travail et vivre Regina ! »
« Zelena, merci pour ton inquiétude envers moi. Mais tu sais que je ne peux pas ! » Avait-elle répondu en haussant la voix. Regina n'aimait pas qu'on l'a conseil, qu'on puisse diriger de près ou de loin son travail ou sa vie.
« Calmez-vous mes filles. »
« Père ! » S'exclamèrent les deux femmes.
Leur père venait de faire son apparition dans le jardin de Zelena. Les deux sœurs se regardèrent très surprises de le trouver ici.
« Mais qu'est-ce que tu fais là ? » Lui demande Regina.
« J'ai eu ta sœur au téléphone, il y a quelques jours qui m'a parlé de ta venue. Je me suis dit, que je devais venir pour vous faire une surprise. »
« C'est une surprise réussi, père ! Nous sommes très heureuses de te revoir. »
« Dites-moi, mes filles adorées. Vous vous disputiez ? »
« Non, absolument pas. » Regina vouait un amour sans nom à son père, qui avait toujours été son pilier. L'homme de sa vie. Elle ne voulait pas échouer, elle voulait le rendre fière.
« C'est Regina qui n'en fait qu'à sa tête. Comme toujours. »
« Ma fille, que t'arrive-t-il ? » S'inquiéta-t-il se tournant vers sa fille cadette.
« Rien, tout va extrêmement bien. »
« Elle ment. Je veux qu'elle prenne du temps pour elle, pour vivre. La vie est trop courte. Et pour Regina il n'y a que le travail qui compte. »
« Ma douce, ta sœur à raison. Prends le temps de vivre. C'est important. Vous me rendez toutes si fières. »
Ils passèrent une bonne partie de l'après-midi, tous les trois à marcher sur le front de mer. Regina racontant son travail, l'inspiration de ses dernières créations. Zelena racontant les dernières bêtises ou prouesses de ses enfants.
Le vieille homme remarquait qu'elles étaient diamétralement opposées, sans nul doute. Il se demandait, comment de ses sept filles, ses deux-là pouvaient aussi bien s'entendre.
« Ce que j'essaie de vous dire, mes filles. C'est qu'on ne sait pas combien de temps il nous reste à passer sur cette terre. Donc il faut vraiment essayer de profiter de chaque instant avec ceux qu'on aime. Et le chemin qu'on choisit de prendre, peut parfois être terrifiant, nous faire douter de nos choix ou de notre détermination. Il peut même nous amener à remettre en question les raison qui nous avaient poussés à prendre la route au départ. Mais ce qui est sûr, c'est que tous les virages et les accrochages inattendus qu'on rencontre sur la route font que la vie vaut la peine d'être vécue. »
Zelena prit la route pour aller récupérer ses enfants. Tandis que son père, et sa sœur préparaient le goûter dans sa cuisine familiale.
«Père. »
« Oui Gina ? »
« Je me demandais. Mère ne te manques pas ? Tu ne te sens pas seule, par moment ? »
« Si, bien sûr. Je ne suis pas idiot. Je sais que beaucoup de gens n'aimait pas ta mère, et l'ont trouvée dure. Elle l'était. Mais elle ne l'a jamais été avec moi. Je pense à elle tous les jours. Tu sais, depuis son décès j'ai encore l'habitude de lui préparer sa tisane le soir, je ne dors pas sur son côté du lit. Ca m'arrive de lui préparer sa tartine le matin. Je ne sais qu'elle n'est plus là. Mais je le fais pour moi, parce que ça me rassure. »
« C'est horriblement triste. Tu le sais ? »
« Pour toi peut-être. Mais je suis heureux aujourd'hui. Mes filles vont bien. Elles sont toutes extraordinaires. J'ai des petits enfants magnifiques. Je vois mes amis chaque semaine, nous pêchons, nous faisons du bowling. Je ne m'ennuie pas encore de la vie. »
« Je suis fière de toi père. »
Il s'approcha de sa cadette, et l'enlaça. Il connaissait si bien sa fille, elle s'était confiée à de nombreuses reprises.
« Et toi ma fille, tu as quelqu'un pour partager tes bonheurs ? »
« Oui ! Vous. »
« Tu n'as pas encore rencontré la femme de ta vie ? »
« Malheureusement non. Mais ca ne doit pas être une fatalité, n'est-ce pas ? »
« Evidemment que non. Comment une femme aussi belle que toi ne rencontre personne ? »
Regina s'était connue une attirance pour les femmes dès son plus jeune âge. Cela n'avait étonné personne, excepté sa mère, qui avait passé une grande partie de sa vie à s'occuper dès lors de son éducation. Elle avait décelé un potentiel important chez sa fille, et n'avait pas hésité à la priver de son enfance et de son adolescence, avec objectif de la construire sous un autre model.
Cela avait réussi. Regina était bien différente de ses sœurs. Zelena étant à l'époque très mûre pour son âge, avait pu remarquer ce qui se jouait entre sa sœur et leur mère. Elle l'avait toujours soutenue.
Elles avaient toutes les deux le caractère de leur mère. 'Curieux mais hargneux. Méthodique, mais colérique'. C'est comme cela que l'avait décrit le père, il y a quelques années.
« Père, toute ma vie tu m'as fait croire en l'amour parfait. Au coup de foudre, aux papillons dans le ventre. A la magie d'aimer une personne, à ne plus rien avoir d'autre dans la tête. »
« Je t'ai appris ce qu'est l'amour mon enfant. C'est ce que j'ai connu dans ma propre famille, avec ma femme et avec vous. »
« Je ne le retrouve pas. Dans mon monde, il n'existe pas. »
« Pas même avec nous ? »
« Si, bien sûr. Mais je désespère de le trouver. Je n'y crois plus. » Elle venait de terminer cette phrase dans un grand soupir qui attrista son père. Il n'eut pas le temps de répondre, que la porte s'ouvrit dans un grand fracas.
« Tata ? Papi ? »
« Nous sommes dans la cuisine. »
Je ne le savais pas encore, mais Regina avait une famille nombreuse.
Née d'une mère portoricaine et d'un père américain. Culture et croyance se mélangeaient dans la famille.
Les filles de la famille Mills étaient toutes nées dans des États américains différents. Excepté Regina qui était née à Porto Rico.
Elles avaient toutes grandi, ensemble, déménageant régulièrement au vu du travail important de leurs parents.
Le père étant un promoteur immobilier, qui se trouvait actuellement à la retraite.
La mère avait été une grande avocate.
Puis, avec le temps, les rencontres et les études, elles s'étaient toutes dispatchées pour vivre leur propre vie.
Déménager au Canada, des études en Europe, des études à l'autre bout du pays, des mariages, ...
Elles avaient toutes retenu deux piliers importants après toutes ces années d'éducation.
La famille et la réussite.
« Comment vont mes neveux préférés ? »
Les quatre enfants, heureux de retrouver leur tante et leur grand-père, leurs sautèrent dans les bras.
Zelena avait eu quatre enfants durant son mariage.
Son aîné, une jolie petite fille rousse qui avait environ dix ans. Ensuite deux ans après, elle avait eu deux garçons, des jumeaux.
Mais une nouvelle envie était venue quelques années après la naissance des jumeaux, l'adoption.
Ils avaient donc adopté une jolie petite fille, venant du Malawi, qui avait l'âge de leur aîné.
Qui répondait au doux prénom de Rhoda.
Ils s'installèrent tous autour de la table pour attaquer le goûter qu'avaient pu préparer Regina et son père.
Ce dernier retourna chez lui après ce moment en famille. Il n'avait pas prévu de coucher ici.
Sa fille ainé l'avait invité le surlendemain à une journée de promenade en forêt avec Regina. Avant qu'elle ne reprenne la route pour New-York.
Regina profita de l'absence de son beau-frère pour aider sa sœur aînée à la gestion des douches, de la préparation du repas et du coucher.
Robin arriva à ce moment-là. Son assiette l'attendait. Il profita un temps des deux femmes, puis se leva.
« Je vais embrasser les enfants et me coucher. Je suis exténué. Je suis de garde demain. Profitez bien les filles. »
Se retrouvant de nouveaux seules. Zelena servit deux verres de vin, et elles se dirigèrent vers le jardin.
« Ça ne te manque pas d'exercer ? De travailler ? » Interrogea Regina.
« Non, pas pour le moment. Je reprendrais sûrement, mais mon rôle de mère me rend heureuse. »
En effet, Zelena et Robin s'étaient rencontrées à l'hôpital. Ou elle exercer en tant que kinésithérapeute en service de pneumologie. Lui exerçait depuis des années en tant que chirurgien thoracique.
« Tu pourrais reprendre à mi-temps ou en libéral. »
« J'y réfléchirais plus tard. Je veux encore attendre. Je travaille beaucoup à l'intégration de Rhoda. Elle s'épanouit de plus en plus. »
« Elle est adorable. Elle me fait craquer. »
« Pourquoi tu n'adopterais pas ? »
« Oh non. Les enfants c'est bien trop de contrainte pour moi. Je me sens pas l'envie d'être mère pour le moment. Je veux me concentrer sur ma carrière. »
« Je comprends. Je pensais ainsi avant de rencontrer Robin. »
« Tu as eu beaucoup de chance. »
« C'est vrai. Dis-moi, as-tu eu des nouvelles de nos sœurs ? »
« Très peu. Seulement notre Tilly. »
Tilly est le surnom de la benjamine de la famille, la dernière de la fratrie. En réalité, elle s'appelle Thyllis.
Elle est plus jeune que moi.
« Comment se passe ses études ? »
« Très rigoureuse, comme toujours. Mais elle passe une grande partie de ses soirées à me partager des vidéos sur les réseaux sociaux. » Rigola Regina.
« On lui manque c'est normal. »
« J'espère pouvoir la voir à ses prochaines vacances. »
« Tu es le bienvenu ici, tu le sais. »
« Ça me rend heureuse que ta maison soit devenue la maison de famille. Elle est chaleureuse, on s'y s'en bien. Et c'est grâce à toi. »
Regina prit son téléphone, songeuse. Elle n'avait pas eu de réponse de ma part.
Elle se demandait si elle n'avait pas été trop loin. Elle ne connaissait pas mes limites après tout. Ni même mon intérêt pour la gente féminine.
« Tu as l'air embêté Gina. Ça ne va pas ? »
« Oh, ce n'est rien. De l'idiotie de ma part sans doute. » Répondit-elle le regard dans le vide.
Sa sœur l'a connaissait par cœur. Quelque chose l'a tracassé, et elle n'aimait pas cela.
« Dis-moi. Je peux t'être de bon conseil je t'assure. »
« Tu vas trouver ça stupide. Mais quand je suis revenue du Brésil, il y a quelques semaines. J'ai rencontré une jeune étudiante française dans cet avion. »
« Dis m'en plus ! Ne me cache rien. Je veux tout savoir. »
« Elle était assise à côté de moi. Emma, c'est son prénom. Elle était triste. »
« Pourquoi ? »
« Nous avons pris le temps de discuter en temps. Elle s'est confiée à moi, m'a partagé son chagrin. Mais je ne sais pas. Je me sentais bien à l'écouter, à la regarder. »
« Tu as du l'intriguer n'est-ce pas ? Ton français est encore bon ? »
« Il est excellent. Ne doute pas de mes capacités. Je fais tous les défilés parisiens je te rappel. Mais justement Emma ne me connaissait pas. Nous parlions simplement, j'ai adoré ça. »
« Qu'est-ce qui ne va pas alors ? »
« Je n'ai pas osé lui proposer mon numéro. Donc je lui ai laissé sur un morceau de papier. Elle a pris du temps à m'écrire. Puis après j'ai été dépassé par le travail. Nous avons un peu discuter hier. Mais depuis qu'elle sait qui je suis, elle ne me répond plus. »
« Ta notoriété ? »
« Je n'en sais rien. Mais c'est peut-être normal après tout. »
« C'est une jeune étudiante française. Vous êtes opposés, c'est peut-être normal. Si tu as essayé de la séduire et que ça ne marche pas.. Elle n'est peut-être pas lesbienne, tout simplement. »
« Surement. Pourtant ca m'aurait plus de lui faire découvrir New-York. »
« Tu te fais déjà bien trop de mal à y penser. Arrête de faire ça. Tu deviens fleur bleu. »
