Bonjour !
Après la fin de Shingeki no Kyojin, j'ai commencé à taper cette histoire qui me tournait dans la tête depuis un petit moment.
Pas de secret, c'est un Livaï/OC, pourquoi se priver ?
Mais surtout, j'avais envie de creuser un peu dans la noblesse et les riches familles de la capitale et ses districts. Pour le peu qu'on en voit, on devine qu'il se passe là dedans pas mal de saletés.
Je ne suis pas une très grande connaisseuse de l'oeuvre d'Isayama, je n'ai lu que l'oeuvre principale (et regardé l'anime), mais certaines informations sur son univers sont disséminés dans d'autres livres que je n'ai absolument pas lu, ou elles m'ont échappées (en gros, j'ai oublié!), alors si je raconte n'importe quoi, surtout faites le moi savoir !
Par ailleurs, il y aura des spoils sur l'intégral de la série, donc à vos risques et périls si vous n'avez pas tout lu/vu;)
L'univers et les personnages de SnK appartiennent à Isayama, l'Oeillet, ses clients et son personnel m'appartiennent.
J'espère que vous apprécierez, très bonne lecture !
Chapitre 1
Le panneau en bois heurtait fréquemment la devanture du commerce, balloté par le vent. L'Oeillet – Salon de thé. C'était là qu'Evonne avait rendez-vous.
Est-ce qu'elle avait bien fait d'accepter de revoir ce gars un peu louche qui l'avait abordé la veille, prétextant lui proposer un emploi ? Peut-être pas, mais la brune poussa néanmoins la porte et fit un premier pas décidé à l'intérieur. Le salon de thé était encore vide. L'homme lui avait dit devenir tôt, avant l'arrivée des premiers clients. L'endroit était sobrement décoré, mais avec goût et du mobilier de riche facture. Une femme d'âge mur, aux courtes boucles claires, passa la tête à travers le rideau blanc qui séparait le salon d'une autre pièce, probablement les cuisines, ou un cellier.
« Bonjour, bienvenue à l'Oeillet. Que puis-je faire pour vous ?
- Je viens voir... Pavas.
- Ha oui, suivez-moi, sourit-elle, il vous attend à l'arrière. »
Un couloir se dissimulait derrière la tenture. Au bout, une porte fermée. A sa droite, une porte ouverte. Le dénommé Pavas en sortit. Grand, plus très jeune, il avait néanmoins un regard vif sous sa calvitie naissante.
« Ravie de vous revoir. Entrez. Le bureau est plus indiqué pour parler embauche. »
Evonne s'installa sur la chaise que lui indiquait Pavas. Une fois la porte fermée, seule avec lui, elle se sentit très mal à l'aise. Son instinct lui criait qu'elle allait se mettre dans un sacré pétrin. Mais son ego d'ancienne militaire refusait de se laisser intimider. Elle était venu là pour un travail, elle ne partirait pas sans. La jeune femme en avait trop besoin.
« Commençons. Avant toute chose, signez ce papier s'il vous plaît. Vous vous engagez à ne rien révéler de cet entretien, au cas où vous ne seriez pas retenue. Parfait, merci. Bon. Vous avez les cheveux sombres et lisses, des yeux foncés et un teint pâle. Ce sont les critères de sélection principaux pour notre salon de thé. »
Un sourcil levé, Evonne retint le commentaire qu'elle avait sur le bout de la langue. Cette description ne correspondait pas vraiment à la serveuse.
« Notre salon de thé n'est pas tout à fait comme les autres. Nous demandons à nos filles de savoir aussi danser, chanter, et jouer d'un instrument de musique. Si ce n'est pas le cas, nous pouvons vous apprendre pendant votre formation de quinze jours. Il vous faut aussi être à l'aise pour tenir une conversation, qu'elle soit simple ou complexe.
- Je ne sais pas danser. Dans l'armée, on n'apprend pas à chanter, mais on chante quand même souvent, alors je me débrouille. J'ai joué de la flûte quand j'étais enfant.
- Hm. Pour moi c'est bon. Le boulot vous intéresse ?
- Pas avant d'en savoir un peu plus. Vous cherchez une serveuse, pourquoi devons nous savoir danser ou chanter ? »
Pavas la fixa, les mains croisées sous son menton. De toute évidence, il aurait préféré ne pas avoir à répondre à ses questions. Il souffla du nez et baissa les yeux vers les papiers qui s'étalaient, sur son bureau.
« Nous sommes un établissement de standing. Ceux qui viennent ici paient une sacrée somme, ils attendent un service de qualité, ce qui pour nous inclut également du divertissement. C'est ainsi que nous les faisons revenir, en proposant quelque chose qu'ils ne trouvent pas ailleurs, et ils y mettent le prix. Mais si cela ne vous ne dit rien, peu importe, nous trouverons quelqu'un d'autre très rapidement. »
Evidemment. Il voulait lui mettre la pression pour qu'elle accepte. Cela devait cacher quelque chose, mais Evonne ne pouvait pas faire la fine bouche.
« Je suis intéressée.
- Et bien parfait. Signez ce contrat, je vous ferai ensuite visiter les lieux. »
Evonne commença à lire le document. En face d'elle, Pavas se leva et lui tourna autour, pensif. La jeune femme tâcha de rester concentrée, mais le comportement du recruteur la laissait perplexe et détournait son attention du document. D'un coup, il lui saisit une mèche de cheveux.
« Vos pointes sont abîmées. On va les raccourcir. Il faudrait aussi les laisser pousser. De longs cheveux sont plus appréciés ici. Avez-vous finit ? J'ai encore du travail après, vous pourrez relire le contrat plus tard. »
Evonne n'avait pas envie de l'écouter. Elle voulait lire le contrat, en entier. Mais pourtant elle signa, et sentit le piège se refermer. De toute façon, elle l'aurait accepté ce travail, peu importe ce qui se cachait derrière.
"Bien. Nous pouvons passer aux choses sérieuses maintenant. Tout ce que je te dirai ici, tout de suite, est inscrit dans le contrat que tu viens de signer. Tu as le droit de te rétracter, mais le premier papier que tu as rempli garantit ton silence. »
Evonne écoutait, les yeux plissés et les poings serrés. Les mots de Pavas semblaient flotter dans l'air, lentement, pour venir jusqu'à elle. Elle même se sentait flotter, un peu hagarde, en écoutant le recruteur.
« L'Oeillet est un salon de thé divisé en deux parties. La première, le salon, c'est notre couverture. Tout ce qui s'y passe est normal et légal. Mais ce n'est pas là où tu travailleras. Nous t'envoyons dans notre Etage Privé. Il s'agit d'une réplique de ce que l'on pouvait trouver en Asie, dans l'ancien temps, d'après les quelques informations que nous avons pu obtenir. Tu connais la loi, tu sais que toute référence et mention de l'ancien temps est interdite. »
Pavas insista bien sur ces derniers mots, jaugeant la réaction de sa nouvelle recrue.
« Si jamais l'idée te viendrait de nous dénoncer, sache que nous avons un tueur à notre service. Si jamais nous tombons, il a pour mission de supprimer tout ce qui restera derrière nous. Nous sommes tous ligués dans cette affaire, pour qu'elle fonctionne sans risque. Suis-je clair ? »
Evonne hocha la tête, la voix bloquée au fond de sa gorge. Un froid insidieux s'était répandu dans tout son corps. Et en même temps, elle sentait son visage la brûler. Elle devait se reprendre.
« Parfait. Jusqu'à présent notre entreprise fonctionne très bien, depuis plusieurs années, parce que tout le monde respecte nos lois. Il n'y a aucune raison que cela change. Maintenant, à partir d'aujourd'hui, tu commence officiellement ta formation. Nous ne demandons aucune prouesse, seulement d'entretenir l'illusion chez le client. Mais si tu échoue, tu t'en vas. Et si tu remplis tous nos critères, tu rejoindra notre petite équipe de serveuse. Par ailleurs, nous allons t'attribuer un nouveau nom, un nom asiatique. Ici, l'anonymat est de mise. Aucun nom réel ne doit filtrer, même si tu reconnais quelqu'un, dans les employés ou les clients. Ca aussi, ça nous permet de travailler en sécurité. Tu me suis toujours ? »
Nouveau hochement de tête.
« Bon. Pour finir, tu as un salaire de base. Il augmentera avec les clients qui te choisiront comme favorite. Plus tu en auras, meilleur sera ton salaire.
- Qu'est ce que ça implique, d'être favorite ?
- Tu sais ce qu'il ne faut pas laisser passer toi. Quand un client te choisis, tu ne t'occupe que de lui. Que ce soit uniquement pour le service des boissons, pour une danse, ou pour quelque chose de plus intime.
- Il s'agit de prostitution ?
- Exactement. Mais nous ne vous obligeons à rien. Tout dois s'accomplir dans le respect et le consentement. »
Une révélation qui rendit ses moyens à Evonne. Pour ce qu'elle en comprenait, cet emploi, ce salon de thé, reposait principalement sur les secrets et l'illusion. C'était une pièce de théâtre, mais elle ne serait pas seulement actrice. Elle pouvait aussi être catin. Pourtant, elle était toujours prête à accepter cet emploi. Depuis son départ de l'armée, c'était le deuxième district dans lequel elle se rendait, et c'était sa première offre d'emploi intéressante. Et elle n'avait quasiment plus d'argent. Evonne pouvait refuser et continuer à chercher, accepter un travail moins bien payé, mais elle n'en avait pas envie. Ici, elle aurait le toit et le couvert en plus du salaire. Tout le reste, elle s'en moquait.
« J'accepte. »
Pavas lui serra la main, un grand sourire aux lèvres. Il l'invita ensuite à le suivre, au bout du couloir, derrière cette porte qui était fermée. Derrière, en continuant, il y avait les logements des propriétaires, Dame Yukari et Monsieur. Au dessus, c'était l'Etage Privé, composé de plusieurs petites salles fermées qui entouraient un salon chaleureux. Et, tout en haut, les chambres des serveuses. Il y en avait huit, mais seules quatre étaient occupées.
« Tiens, tu n'as qu'à prendre celle là, la huit. Avant de te laisser t'installer, tu vas choisir un nom dans cette liste. »
Evonne fixa la colonne où quelques noms aux consonnances rares s'étalaient.
La jeune femme aurait été bien incapable de se décider, ce n'était qu'un nom, un faux nom, pour un vrai travail... Qui consistait à faire semblant. Elle piocha au hasard.
« Otsu.
« Parfait. Otsu, chambre huit. Ha, avant de partir, interdiction de se rendre dans les chambres voisines, de garder de la nourriture ou de se promener la nuit à l'extérieur. Sois en bas dans une heure, dans le quartier des patrons. Dame Yukari s'occupera de ta coupe. Après, elle t'emmènera pour la confection de ton uniforme. Ca s'appelle un kimono. Tu en auras deux, pas un de plus, alors tu y feras très attention. »
Otsu acquiesça, désorientée. Un kimono ? A quoi cela pouvait-il bien ressembler ? Seule, dans sa minuscule chambre, elle se sentait à la fois lasse et… Enivrée ? Un lourd sentiment de tristesse pesait sur ses épaules, mais grâce aux choix hasardeux qui l'avaient mené jusqu'ici, elle pouvait bien se trouver à l'aube d'une nouvelle vie, meilleure ou tout du moins, plus sûre que celle qu'elle avait connu jusqu'à présent.
Ne t'emballe pas trop tout de même… L'armée, c'était pareil, et tu vois ce que tu en as fais, de cette nouvelle vie... En même temps, tu as rarement eu de plus mauvaises idées...Tu visais les dix premiers pour ne pas revivre Shiganshina... Certes, Stohess n'est pas la capitale, mais on y est quand même un peu plus à l'abri, ça rattrape peut être l'échec de ne pas avoir atteint les Brigades Spéciales.
Oui, à priori elle était plus à l'abri à Stohess, pas autant que dans la capitale, mais toujours plus qu'ailleurs, derrière Sina. Du moins, elle était à l'abri des Titans. En ce qui concernait les hommes, c'était autre chose, et elle ne tarderait pas à s'en rendre compte.
A l'heure convenue, Otsu redescendit pour sa séance de coiffure. Une femme, de petite taille, aux cheveux noirs tirés en chignon et à l'air austère, l'attendait, bien droite, une paire de ciseaux à la main. Dame Yukari. Otsu ne la trouvait pas d'allure sympathique, mais elle avait connu pire pendant sa formation militaire. Elle s'installa et laissa la vieille femme s'amuser avec ses cheveux. Moins d'une heure plus tard, Otsu arborait une frange qui balayait ses sourcils, et ses pointes avaient étés rafraîchies. Dame Yukari lui confia ensuite un petit coffret qui contenait des perles et un joli peigne d'argent sertit de pierres vertes, en lui montrant comment les utiliser dans ses coiffures. Il y avait aussi du maquillage. Du blanc pour le visage, du rouge pour les lèvres, et du charbon pour les yeux.
Dans la foulée, Otsu suivit sa patronne chez un modiste. Sans que la jeune femme n'eut un seul mot à dire, Dame Yukari sélectionna plusieurs étoffes qu'elle tint devant elle. Otsu, les bras ballant, au milieu du magasin, se sentait totalement godiche. Elle avait essayé de faire la conversation, avec les vendeuses, avec Dame Yukari, mais personne ne l'écoutait. Pire, les regards de la vieille femme l'enjoignirent rapidement au silence, et elle ne put que se laisser faire, muette et guindée, pendant que sa patronne et le modiste s'affairait à prendre ses mesures, à choisir quelle couleur ira le mieux à son teint, mettra le mieux ses cheveux en valeur, ressemblera le plus à ces vêtements d'autrefois.
Comment ces gens pouvaient-ils en savoir tant sur le monde d'alors, d'avant les murs ? La question brulait les lèvres de Otsu, mais elle ne pouvait la poser. Contrainte à comprendre seule, à seulement supposer, la jeune femme ne trouva pour seule réponse que la manie des plus riches de la capitale à collectionner des objets uniques, précieux et interdits. Ses patrons devaient en faire partie, quoi de plus facile alors que de mettre la main sur de rares souvenirs du passé. Quelques pots de vins, quelques enchères illégales, de gros pourboires, et le tour était joué.
De retour à L'Oeillet, Otsu n'eut pas le temps de souffler. Elle passa ainsi l'après-midi à sentir des feuilles de thé, jusqu'à ce que chaque effluve se mélange et qu'elle ne puisse pu en discerner une seule. Alors Dame Yukari passa aux tasses et aux bouilloires.
Le salon n'était pas un vulgaire tripot, affirmait la vieille femme. Ici, le thé était l'alcool étaient traités avec dévotion, et on accordait les contenants au contenu, et au rang du client. L'exercice fut moins ardu, et Otsu intégra rapidement les lois des services à thé. Lubies futiles qui donnaient aux riches le sentiment d'être encore plus riche.
Pour ce qui était de servir, ce fut une autre affaire. La patronne lui montra à plusieurs reprises comment s'y prendre. A genoux sur les coussins qui remplaçaient les chaises, autour des tables basses, les yeux baissés, les jambes l'une contre l'autre, les coudes à tel niveau, les bras écartés de telle manière, les manches remontées juste comme il le fallait, pour laisser entrevoir la blancheur et la finesse de ses poignets, le mouvement quand elle servait le thé… Otsu n'en pouvait plus. Rien ne lui semblait logique, et elle avait du mal à enchaîner des gestes si peu naturels, et qui devaient en plus être effectués avec grâce.
Finalement, après une dernière heure à humer de nouveau les parfums des thés, elle fut renvoyée dans sa chambre avec une pile de livres. Ici, les serveuses devaient savoir tenir une conversation, entretenir son esprit était primordial.
Et après l'heure du repas, on lui mit une longue flûte entre les mains, la priant d'en jouer pour connaître son niveau. Tous les soirs, pendant les deux semaines qui suivirent, elle du améliorer son jeu, apprendre à danser, et à chanter correctement. Mais à aucun moment elle ne put s'approcher de ses collègues. Ses journées de formation se faisaient sous la houlette de Dame Yukari pendant que les autres filles se préparaient pour le soir, et le soir, Otsu se retrouvait seule, à lire ses livres, à s'entraîner à servir, à marcher avec le kimono de manière élégante. A répéter, inlassablement, ce qu'elle avait pratiqué pendant la journée. Elle s'endormait alors épuisée, regrettant presque les journées harassantes de son entraînement militaire.
Finalement, les deux semaines de formation passèrent, et Dame Yukari jugea qu'elle convenait à son établissement. Otsu était désormais officiellement serveuse de L'Oeillet.
La veille de son premier jour, après un repas frugal qu'on lui avait fait prendre seule, Otsu se sentit lasse. Ecrasée. Le regard dans le vague, un profond soupir s'échappa de ses lèvres, avant qu'elle n'enfouisse sa tête dans ses mains. Elle n'aurait jamais crût regretter l'armée, mais cette semaine à apprendre des choses qui lui semblaient si futiles, à ne pouvoir parler à personne, à sentir et servir du thé, et à trébucher dans son kimono l'avait fortement éprouvée.
Au moins, pendant ses trois années de formation militaire, elle s'était sentit utile, elle avait eu un objectif, un but qui devait améliorer sa vie. Le soir, elle se couchait, exténuée, et s'endormait immédiatement, parce que la journée avait été pleine de longues heures d'entraînement, de courses à pied ou à cheval, de combat, de maniement de l'équipement tridimensionnel et de corvées toutes plus désagréables les unes que les autres. Et surtout, elle avait eu de la compagnie, presque des amis, des jeunes qui aspiraient à servir l'humanité ou, comme elle, à servir leur propre vie, à la mettre à l'abri au sein des brigades spéciales. Quel raffut il y avait, dans la cantine, à la fin de la journée… Ici, la camaraderie était interdite. Il n'y avait que le silence.
Otsu retira son kimono. Ses mains, lourdes, défirent lentement les ceintures et les liens qui l'enserraient. Le tissu s'affala au sol et la jeune femme, un sourire aux lèvres, marcha dessus, avant de ranger chaque pan de vêtement bien à sa place, dans sa petite armoire. Ses doigts, roides, défirent les épingles coincés dans sa coiffure. Le noir de ses cheveux se répandit sur la blancheur de ses épaules. Nue, Otsu jeta un œil à la chemise de nuit qui l'attendait sur ses couvertures. Ca non plus, elle ne l'avait pas choisi. Dame Yukari l'avait acheté en même temps que les kimonos. Il n'était pas difficile de deviner que les autres filles portaient le même vêtement pour dormir. Otsu l'attrapa d'un geste leste, et l'enfouit sous son matelas. Si elle ne pouvait pas choisir les vêtements qu'elle portait la journée, dans l'intimité de sa chambre, la nuit, elle pouvait toujours choisir de rester nue.
A priori, personne ne le saurait. C'était peut-être bien l'une des rares liberté qu'il lui restait.
