Et hop, nouveau chapitre. J'ai mis un siècle a l'écrire aussi celui là, les transitions ne sont peut-être pas mon fort ^^

Mais le voilà, et avec celui là, on se raccroche enfin à la chronologie et aux événements du mangas, même si ça reste assez loin

Bonne lecture !

Sugarfree : Coucou ! Et oui, effectivement, Otsu est bien abîmée, plus physiquement, mais psychologiquement elle n'est vraiment plus en forme, ça me fait beaucoup de peine pour elle, et j'espère qu'elle s'en remettra, même si ça doit lui prendre du temps. Tu n'es pas non plus la seule à t'inquiéter pour Hono, il va lui en arriver des choses à elle aussi. Courage à toutes ces petites fleurs du salon de thé !

LilieMoonlightchild : Ton instinct est bon ^^ Mais je n'en dirai pas trop ! Pleins de pensées pour toutes les filles de l'Oeillet. Et merci d'être toujours là après plus d'un an :)

Chapitre 26

Elle n'avait toujours pas parlé à Keiko. Malgré les baisers et les soupirs de la nuit, malgré les sourires et les rires la journée, Otsu n'avait toujours pas parlé à Keiko. Elle ne savait pas comment lui dire. Comment lui apprendre que Yumi était toujours en vie.

« Non non Otsu, le mouvement du bras doit être plus souple. Tu es trop rigide. Fuyu, il est plus que temps que tu lui fasse un massage, Otsu ne sait plus danser ! »

La catin baissa les bras qui tenaient les éventails. Elle n'arrivait pas à se concentrer sur la danse, ni sur rien d'autres. Et ce n'était définitivement pas le moment pour s'entretenir avec Keiko. Deux heures qu'elle s'acharnait à suivre les pas d'Emi, mais elle n'arrivait à rien. Trébucher sur son kimono, se tromper dans un mouvement ou dans le rythme, Otsu n'avait rien épargné à sa professeur. Lasse, Emi décida d'abandonner. Dame Yukari était régulièrement venu suivre les progrès d'Otsu, et leur absence lui avait sauté aux yeux.

« Tu ne danseras pas encore ce soir Otsu. Nous allons continuer de seulement te montrer, pas de réservations pour toi pour l'instant. Mais que cela ne dure pas. Pour l'instant tu te fais désirer, mais les clients vont perdre patience. Reprends toi ! Finit-elle en claquant de la langue. »

Se laissant tomber sur un fauteuil, Otsu soupira.

« Viens Otsu, Emi à raison, un massage te ferait du bien. »

Fuyu lui tendit la main, et Otsu la saisit, se laissant lourdement soulever de son fauteuil. Elle ne voyait pas en quoi un massage pourrait l'aider, mais cela lui éviterait toujours de rester en salle d'Art à rater tout ce qu'elle faisait. Même la musique était une épreuve. Otsu pinçait les cordes, elle n'avait pas oublié comment faire, mais aucune mélodie ne s'échappait de l'instrument. Les musiques étaient froides. Sans âme. Sans cœur. Dame Yukari avait très vite mit fin à la représentation.

« Tu vas endormir tout le monde si tu continue » avait-elle conclut.

Allongée sur le lit de Fuyu, à moitié nue, les bras le long du corps et les yeux fermés, Otsu laissa échapper un spasme de surprise quand elle sentit l'huile couler le long de sa colonne vertébrale. C'était... Non, ce n'était ni agréable, ni désagréable. C'était... Pas tout à fait comme de l'eau tiède. Otsu ne savait pas quels mots mettre sur ce qu'elle ressentait. Elle n'était même pas sûre de vraiment ressentir. Les mains de Fuyu lui caressèrent d'abord la peau, réchauffèrent ses muscles, elles embrassaient ses omoplates, glissaient autour de sa colonne, remontaient sur sa nuque. Elle appuya peu à peu les caresses de la paume, utilisant le bout des doigts, ses pouces, jusqu'à ses poings même, là où les nœuds de tension étaient les plus serrés. Otsu sentait les gestes de Fuyu. Comme si elle les faisait à travers plusieurs couches de tissus épais. Sa masseuse dû le sentir, car elle appuya davantage ses gestes.

« Je ne te fais pas mal ? Demanda-t-elle, inquiète.

- Non, bien sûr que non.

- Hm... Otsu, ça te fait du bien ? Tu sens quelque chose ?

- Pas... Pas vraiment. »

Fuyu reprit ses mains, aida sa sœur à se rhabiller en pinçant les lèvres.

« Ce n'est peut-être pas pour toi, mais on réessaiera une autre fois, d'accord ? Mes massages sont généralement efficaces, je suis sûre que même ton petit caporal apprécierait !

- Encore faut-il pouvoir l'approcher ! Il est tellement... Franchement, je n'oserai jamais le toucher.

- Hm, tu sais quoi ? Je vais te montrer comment masser les mains. Ce n'est pas trop intime, et ça pourrait peut-être lui plaire suffisamment pour qu'il te laisse te rapprocher. Et sinon, tu peux me l'envoyer ! » ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.

Otsu acquiesça, amusée par l'idée. Seulement, comme elle ne sentait que furtivement les doigts de sa masseuse, Fuyu se passa d'une première expérience sur elle et lui confia vite sa propre main, en lui expliquant comment la placer, quels doigts utiliser, où et comment appuyer, d'abords en cercles, puis avec ses phalanges. D'abord la paume, puis le dos de la main, les doigts, et le poignet. Otsu répéta les gestes plusieurs fois, pour bien les assimiler. Si Livaï revenait de sa dernière exploration, elle trouverait peut-être le courage de lui proposer. Juste pour voir sa réaction. S'il revenait bien sûr. Même si au fond d'elle, la catin n'en doutait pas vraiment. Certaines choses survivent à tout. A la fin de la séance, qui avait finalement tourné en apprentissage, Otsu regagna sa chambre, une main massant l'autre, songeuse. Il lui fallait se préparer pour une nouvelle soirée de représentation.

Chaque soir, assise bien droite, bien à sa place, la courtisane se montrait docile et douce, elle observait ses clients, elle observait ses sœurs et elle s'observait elle même, s'étonnant de ce qu'elle voyait, des rires minaudés derrière la manche de son kimono, du sourire figé, de ses yeux morts. Elle écoutait le silence quand, cherchant ses mots pour répondre à un client, elle ne pouvait que bégayer et répondre des banalités. Les clients demandaient alors à boire plus, pour cacher la gêne d'Otsu d'abord, et la leur ensuite. L'alcool se suffisait souvent à lui même, il se passait des mots et noyait les malaises. Et au cas où, Otsu pouvait faire bien d'autres choses avec sa bouche que seulement parler. Ils n'avaient peut-être pas accès aux alcôves, mais ça ne les empêchait pas de lui solliciter quelques faveurs sur lesquelles tout le monde fermait les yeux, sauf ceux qui aimaient regarder. La catin se prêtait de très bonne grâce à ces jeux. Elle n'avait pas beaucoup de choix. Livaï avait peut-être veillé à la protéger, mais son bouclier n'était qu'un bout de papier. Serait-ce vraiment suffisant pour empêcher Monsieur et Dame Yukari de se débarrasser d'elle ? Otsu avait désormais moins de clients, mais elle s'efforçait de les traiter avec tous les hommages qui leur étaient dû.

Et entre deux hommages, Otsu avait un peu plus de temps pour papillonner, réfléchir et observer ce qui autrefois lui était caché. Les soupirs discrets de Fuyu, quand personne ne la regardait. La fatigue qui tirait ses traits. Les yeux brillants d'Hono en sortant d'une alcôve, son client satisfait, même s'il était visiblement le seul. Elle le reconnût ce client d'ailleurs. C'était celui qui l'avait gagné aux enchères, celui qui croyait partager la chaire du plus grand soldat de l'humanité. Il quitta le salon en tapant sur l'épaule d'une de ses connaissances, quand Dame Yukari essuyait les joues de sa fille. Pourtant, Hono lui avait dit qu'elle n'était plus obligé de « faire des choses avec les clients » à cause de son bras. Alors que faisait-elle dans une alcôve avec celui là ? Keiko aussi s'en inquiéta, s'aperçut Otsu. Sa compagne ne cessait de porter un regard inquiet sur leur fragile sœur. Fragile, oui. Hono avait-elle toujours eu l'air si chétive ?

Seule Emi s'amusait. Assise à une table, elle encourageait un jeune homme bien éméché à danser pour elle, sous les rires et les applaudissements de sa tablée. Tous de beaux jeunes hommes, bien mis de leur personnes, aux yeux vitreux et aux sourires hagards. Quand le danseur se rassit, Emi tourna son attention vers un autre. Otsu n'entendit pas ce qui se disait, mais elle remarqua le sourire figé de sa sœur et ses doigts qui se mirent à tapoter la table. Du regard, Emi chercha la silhouette de Dame Yukari. Il y avait un problème. Les voix montèrent soudainement, et le client à qui elle parlait se leva brusquement, renversant son verre et sa chaise au passage.

« Tu te moque de moi, sale putain ! Mais moi, moi, je suis pas un menteur, moi. Je refuse le gage, je mens pas !" Il vacillait dangereusement sur ses pieds, le poing levés, la figure rouge, il postillonnait plus qu'il ne parlait. Emi blêmit.

" Allons Will, calme toi, l'enjoignit un de ses amis. Admets quand même que c'est dur à croire.

- Rassieds-toi Will, on va avoir des ennuis.

- Mes amis, mes amis. Nous sommes là pour nous amuser voyons. »

Les ennuis n'avaient effectivement pas traînés à arriver. Monsieur, Pavas dans son ombre, se tenaient devant le fauteur de trouble. Il était obligé de lever les yeux pour lui parler, mais cela ne l'empêcha pas de calmer immédiatement toute la tablée.

« Venez mon garçon, je vous offre un verre pour noyer ces vilaines insultes que vous avez reçus. Allez, suivez moi. »

Pavas passa derrière le jeune homme, et tous trois disparurent dans l'escalier avant que le jeune ivrogne n'ait comprit ce qu'il lui arrivait.

La brise était fraîche cette nuit, agréable même, après les étuves du salon. Les filles faisaient des vœux devant les étoiles filantes ou cherchaient les constellations. Hono s'était déjà couchée, fatiguée par son bras. Dame Yukari lui avait offert un jour de repos, et la petite Hono s'était vantée de la très longue nuit de sommeil qui l'attendait. Un silence faussement paisible flottait sur le toit.

« Tu as eu l'air de bien t'amuser ce soir Emi avec tes clients, finit par lancer Keiko. Enfin, jusqu'à ce que le petit Will gâche tout. Il ne tient pas l'alcool ? Se moqua-t-elle, sournoise.

- Il semblerait. Au début on jouait à un jeu, et tout le monde faisait de son mieux. On devait lancer deux affirmations : une vraie et une fausse. Si le mensonge est dévoilé par tout le monde, le menteur a un gage.

- Tiens donc, et toi Emi qu'est-ce que tu as dis ? S'enquit Fuyu en se rapprochant.

- Haaa, ça, c'est un secret entre ces messieurs et moi ! Minauda Emi en papillonnant des yeux, la moue aguicheuse. Mais je peux vous dire ce qu'a sortit Will à la troisième manche. Il avait déjà beaucoup bu, et il affirmait que l'armée dissimulait un Enfant Titan. Son père est dans la garnison, et il avait entendu des rumeurs le matin même, c'est ce qu'il nous a dit pour se justifier.

- Un Enfant Titan ?

- Oui, c'est une vieille légende. Paraît qu'il y a très longtemps, on a retrouvé un enfant dans le ventre d'un titan, expliqua Emi en faisant un vague geste de la main.

- Ca veut dire qu'on en aurait trouvé un deuxième ? Les titans ne font pas d'enfants... Si ?

- C'est juste une légende Fuyu, et ce soir, c'était juste un mensonge pour jouer. Mais Will en avait assez de perdre, alors il a soutenu que c'était vrai. Donc il s'est emporté, soit il ne tient pas l'alcool, soit il l'a mauvais. En plus de ne pas savoir jouer, ni perdre !

- Et c'était quoi sa vérité alors ? s'interrogea Otsu.

- Je ne m'en souviens plus. Une banalité pour les riches, une histoire de chasse, ça parlait de viande, de gibier je crois... Quoique... En fait, je ne sais même plus si c'était lui en avait parlé, j'en ai entendu des histoires ce soir ! »

Otsu n'avait pas prêté beaucoup d'attentions à cette histoire. Pour elle, c'était encore un de ces jeux que ces petits pourceaux ne savaient que gâcher. Du moins, jusqu'à ce que, le lendemain, les serres de Dame Yukari se referment sur elle. Et sur Keiko. Après le déjeuner, elles furent toutes deux conviées dans les appartements privés de leur patronne. Dame Yukari les invita à s'installer dans les fauteuils rose pâles à disposition, et pendant que la vieille femme faisait les cent pas, Otsu retint quelques grimaces en contemplant la décoration trop chargée. Tout était luxueux, tout était... Trop. Des porcelaines, des coussins, du doré, de l'ivoire, des meubles en bois riches chargés de bibelots anciens, en or, en rubis, en émeraude, et d'autres pierres précieuses dont Otsu ignorait jusqu'à l'existence. Des tentures sur les murs, des tableaux, tout puait l'ostentatoire et l'interdit. Dame Yukari avait dépensé des fortunes pour acquérir tant de souvenirs des temps anciens. Et de toute évidence, elle n'avait pas fini de dépenser son argent.

« Les filles... Bien, je dois vous parler. J'ai une mission à vous confier. Vous le savez, je souhaite acquérir une nouvelle fleur parmi nous. Il y en a une que je convoite depuis très longtemps. La dernière asiatique. Elle n'est pas de pure souche, malheureusement, c'est une bâtarde, mais sa mère est morte. C'était elle, le pur-sang, mais nous ferons avec ce que nous avons, n'est-ce pas ? Et cette jeune fille est une beauté, elle tient bien assez de sa mère. Il y a des années, elle et sa mère devaient être vendues à des enchères. Une vente qui a échoué, la gamine a peut-être réussi à y échapper, mais pas à mon regard. J'ai réussi à conserver sa trace. J'ai su qu'elle avait trouvé refuge chez un de ses amis, adoptée par sa famille. Ils vivaient à Shiganshina, je vous laisse imaginer quelles autres horreurs cette petite a vécu. »

Le visage de marbre, Otsu parvint à ne rien laissait échapper. Oui, elle imaginait très bien ce que la petite avait pu vivre.

« Par chance pour moi, la gamine a survécu, là aussi. Et elle a suivit son frère adoptif à l'armée. Elle le suivra partout, ce gamin, je crois qu'elle en est entichée, et c'est la seule famille qu'il lui reste. Ce lien est trop fort, et je le trouve sordide, mais il va servir nos intérêts. Ecoutez-ça : le gamin va comparaître devant le tribunal des armées. Je n'en sais pas beaucoup, mais il semblerait qu'il ait un lien avec les titans. Et pour ça, il va être condamné à mort. Il DOIT être condamné à mort. Je veux cette Mikasa, et pour l'avoir, il faut se débarrasser du gamin. Une fois qu'elle sera seule, nous pourrons la récupérer. C'est là que j'ai besoin de vous, mes filles. Keiko, tu as plusieurs clients influents au sein de l'armée. Donne leurs quelques motivations supplémentaires pour liquider cet affreux gamin. Toi Otsu, je compte sur toi pour orienter ton caporal. Je sais que les Explorateurs veulent garder le gamin dans leur rang. Et Mikasa le suivra, elle sera donc perdue pour nous. Persuade le que c'est une mauvaise idée, que c'est bien trop risqué, que tu as peur pour lui, pour toi, pleure, supplie, fais tout ce qu'il faut pour le faire changer d'avis. J'imagine qu'il ne se laisse pas facilement attendrir, mais tu feras de ton mieux. Vous allez toutes les deux faire de votre mieux, n'est-ce pas ?

- Bien sûr Dame Yukari. » répondirent les deux catins en choeur.

En montant les escaliers pour regagner leurs chambres, elles s'échangèrent un regard.

« Finalement, le petit Will d'Emi avait raison avec son histoire d'Enfant Titan. A ton avis, de quoi il s'agit ? Comme la dernière fois, un bébé retrouvé dans le ventre d'un monstre ?

- Qu'est-ce que ça peut être d'autre ? répondit Otsu en haussant les épaules.

- C'est étrange. Pourquoi ils lui mettent la main dessus maintenant, ils auraient dû le trouver avant non ?

- Il faudra demander ça à nos chers et influents clients... Tu sais comment t'y prendre avec les tiens ?

- Évidemment. C'est à toi que je souhaite bien du courage. Le héros de l'humanité n'a pas l'air facile à manipuler. »

Otsu hocha la tête sur un rictus. Non, il ne l'était pas. Et elle ne comptait pas s'y risquer. Mais il serait très intéressé de savoir que l'armée savait bien mal conserver ses secrets, si Dame Yukari était au courant d'une pareille affaire. Et il pourrait affûter ses armes en préparation du procès. La catin observa sa sœur monter les marches devant elle. Le balancement de ses hanches, la finesse de ses doigts. Keiko était redoutable et munies d'armes diablement efficaces. Et Otsu devait lui parler. Elle s'arrêta net. Elle ne lui avait toujours rien dit. Elle pouvait l'arrêter, tout de suite, lui dire de venir dans sa chambre pour discuter, mais sa langue resta collée à son palais. A quoi bon, de toute façon ? Et comment réagirait Keiko en apprenant la nouvelle ? Non, ce n'était pas encore le moment. Otsu ignorait pourquoi, mais elle préférait se taire. Keiko se retourna subitement, en haut des marches.

"Excuse moi, j'ai quelque chose à demander à Dame Yukari.

- Oh."

Otsu se souciait peu d'en savoir davantage, mais Keiko se justifia malgré tout. Ou peut-être cherchait-elle un soutien, une approbation.

"Oui... Je m'inquiète pour Hono. J'aimerai en parler avec elle."

La catin ne répondit d'abord qu'avec un sourire et un hochement de tête.

"Tu as raison, c'est une bonne idée." Se contenta-t-elle de vaguement trancher, voyant que Keiko guettait une réaction.

Elle aussi, elle se faisait du soucis pour Hono. Mais elle avait déjà trop de choses à penser.


Chapitre assez court en fait. Le suivant est déjà quasiment fini. Eeeet... Dans celui làààà... On retrouve notre cher Livaï ! On ne l'a pas vu depuis un moment, mais je peux vous dire qu'il se fait pardonner de son absence !

Et je profite d'être là pour faire un peu de pub à une nouvelle fic que je viens de commencer dans le fandom Stranger Things. Il s'agit d'une Eddie/OC que je m'amuse pas mal à écrire, si ça vous dis, elle est juste là : s/14159176/1/Player-Unknown

A bientôt !