/works/1004412
Voilà le lien vers l'original en anglais sur AO3.
Bonne lecture :D
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Il y a trois semaines, Mycroft Holmes ramassait Lestrade à l'extérieur de New Scotland Yard avant de lui faire une proposition qu'il n'était pas en position de refuser, malgré tout jugement rationnel. Mycroft l'a sucé, déposé devant chez lui, et Lestrade n'a plus jamais entendu parlé de lui depuis lors.
Désormais, la porte de la voiture noire s'ouvrit alors que Lestrade arrivait à son niveau. Il ne pouvait voir que le profil de Mycroft, un nez de faucon et menton retiré, soulignés par la lumière orangée des rues.
Lestrade posa son bras le long du dessus de la porte ouverte et se baissa. "Je pensais que tu avais changé d'avis", dit-il.
"J'étais ailleurs. As-tu eu suffisamment de temps pour considérer ma proposition ?"
" Je pense qu'il serait juste de dire que j'y ait donné quelques considérations, oui."
" Si tu as des inquiétudes quelconque à propos d'un potentiel attachement émotionnel, je peux te l'assurer, cela ne sera pas un problème. J'estime six à neuf mois avant que le goût de nouveauté se dissipe et que tu désire passer à autre chose."
"Je devrais rentrer", Dit Lestrade. Ce que cela signifiait était : Tu as un joli sourire et tu es plutôt drôle quand tu oubli d'être sérieux, et je t'apprécie bien trop pour avoir du sex occasionnel avec toi. Encore. "Il est tard".
"Il est encore plus tard à Baghdad", répondit Mycroft.
"Est-ce là où tu es allé ?"
"Malheureusement, oui."
"Pourquoi malheureusement ?"
"Cela était, comme je l'avais prédit, un voyage inutile. Monte dans la voiture, Lestrade".
"Très bien, Holmes".
L'expression de légère indignation sur le visage de Mycroft était amusante, mais seulement pour un court instant. Comme elle disparaissait, les cercles noirs présent sous ses yeux devinrent plus flagrants.
"Pourquoi inutile ?" Demanda Lestrade. S'ils allaient faire cela, il allait le pousser aussi loin qu'il le pouvait.
" Tu dois savoir que je ne peux pas te le dire. Pourquoi demander ?"
Lestrade haussa les épaules. "Pour voir ce que tu me répondrai".
Mycroft glissa une main entre ses jambes, frottant doucement, le regardant. Lestrade lutta pour garder ses yeux ouverts et sa mâchoire serrée. Il ne voulait pas céder, ne voulait pas montrer combien ça l'atteignait, ce simple touché et ce regard intense, évaluateur.
"Un associé a convaincu certaines personnes que je pourrai trouver des informations pertinentes là-bas", dit Mycroft. "J'étais dans l'obligation d'y aller. L'information, comme je le prédisais, ne s'est pas matérialisée."
"Pertinente par rapport à quoi ?" Parvint à dire Lestrade.
"Notre opération actuelle. Ce qui ne te concerne en rien." Il pressa légèrement. "Rien de gratuit cette fois", il dit. "Tu vas devoir le mériter ".
Les yeux de Lestrade coulissèrent pour se fermer, et il pouvait presque sentir les mains de Mycroft dans ses cheveux, dirigeant sa tête vers le bas. Il acquiesça, et avala sa salive. "Ouais", il dit. "D'accord".
Il leva sa main pour attraper la mâchoire de Mycroft et s'inclina pour un baiser. Il s'attendait presque à que Mycroft refuse une chose si dangereusement proche de l'intimité, mais il l'embrassa en retour avec enthousiasme, avec un sentiment d'abandon inhabituel. Comme s'il n'avait attendu que ça, lui aussi.
Lestrade tira sur le nœud de la cravate en soie de Mycroft, ouvrit en grand les boutons de son gilet et chemise. Le tissu était doux sous ses doigts mais loin de la sensation luxuriante de la peau de Mycroft. Il n'avait pas imaginé qu'il serait autorisé de faire autant, il s'était imaginé cinq minutes de fellation dans des positions maladroites, pourtant à cet instant sa bouche parcourait le torse de Mycroft, sa langue pressée contre le téton pointu, et tout semblait alors possible.
Les mains de Mycroft agrippées dans ses cheveux. Les pulsations de son cœur se ressentaient, en écho au travers de ses muscles et os, et il irradiait suffisamment de chaleur pour éradiquer les derniers frissons qui s'étaient jusqu'alors installé dans l'âme de Lestrade. Il léchait intensément et glissa une main entre les jambes de Mycroft. Son membre étaient dure de plaisir et durcissait encore alors que Lestrade la frottait au travers du fin tissu de son pantalon.
"Qu'est-ce que tu veux ?" Demanda Lestrade, les mots étouffés contre la peau chaude.
"Ta bouche sur ma queue" Dit Mycroft. Son ton faisait transparaître l'habituelle note de désintérêt, qui ne s'harmonisait pas bien avec les légères saturations de sa respiration alors que Lestrade attrapait un téton entre ses dents.
"Dis s'il te plait"
"S'il te plait", Dit Mycroft.
Il manquait la note de désespoir qui occasionnellement se dessinait dans les fantasmes de Lestrade, mais la réalité physique de la bouche de Mycroft en train de le dire, la forte, préservée qualité de ses yeux, le mouvement brusque alors qu'il ouvrait son pantalon étaient une compensation bien plus que suffisante.
Lestrade se baissa au niveau de sa queue et la lécha d'un coup, de toute sa longueur, puis tout autour et enfin autour du gland, jusqu'à ce que le goût de pré-sperme disparaisse alors qu'il l'a nettoyait puis gonflait à nouveau alors qu'une nouvelle giclée se déposait sur sa langue. Il glissait ses lèvres du bout jusqu'en bas de la longueur. La respiration de Mycroft devint un peu plus rauque.
Lestrade s'attendait à quelque chose de plus fort maintenant qu'il était passer à l'action, une crispation des mains dans ses cheveux, une forte poigne à l'arrière de sa nuque. Mais les mains de Mycroft l'abandonnèrent pour lisser de manière compulsive les sièges en cuir, et Lestrade était donc libre de faire ce qu'il voulait. Il s'interrogea si cela n'était que par politesse, self control, ou simplement quelque étrange manie propre à la personnalité de Mycroft.
Cela n'avait pas d'importance.Ce qui importait était cette chaleur et ce goût salé et la plénitude de sa bouche. Le manque d'exigence de la part de Mycroft encouragea Lestrade de le prendre encore plus profondément. Peut etre que c'était l'objectif. Peut etre Mycroft obtenait régulièrement des gorges profondes grace à cette méthode "sans les mains".
Lestrade fit de son mieux, mais il manquait de pratique. Toutefois, à chaque frottement du gland de Mycroft au fond de sa gorge, il se sentait lui-même durcir. Il fit un étroit, humide cercle avec ses lèvres et fit monter et descendre sa tête jusqu'à ce que les phalanges de Mycroft deviennent blanches du fait de la pression de ses doigts enfoncés dans le tissu en cuir.
"Je vais jouir" Mycroft lui dit d'une voix étranglée, et Lestrade le pris dans sa main et le termina avec quelques derniers coups serrés.
Un filet blanc arriva sur le côté de sa nuque, toutefois, à part cela, la plupart termina sur ses mains et non sur leurs vêtements. Cela laissa Lestrade avec une poignée de main dérangeante, et Mycroft lui donna un mouchoir en tissu qui semblait bien trop coûteux pour être utilisé comme un simple chiffon humide. Lestrade se nettoya la main avec quand meme.
Il commença à vouloir se nettoyer la nuque, mais Mycroft lui attrapa fermement le poignet et le lécha à ce meme endroit. Les orteils de Lestrade se replièrent dans ses chaussures, et il était à deux doigts d'haleter quand les dents de Mycroft se dirigèrent vers le bas de sa nuque.
"Devrais-je y laisser une marque ?" Mycroft murmura. "Je pense que tu aimerais cela. Assez pour endurer les moqueries de tes collègues ?"
"Oui,"Lestrade répondit immédiatement. Il ne pensait en rien aux conséquences, seulement aux lèvres de Mycroft sur sa peau et le fait de pouvoir garder une preuve que tout ceci s'était véritablement déroulé.
Mycroft lâcha un soupir amusé et se mit à sucer avec conviction la nuque de Lestrade. Il défit le pantalon de Lestrade et y mit sa main à l'intérieur avant d'encercler son pénis en un instant. Lestrade était excité depuis presque le moment où la voiture était arrivée près de lui. Tout ce qu'il pouvait faire était de se tenir à l'avant bras de Mycroft et haleter. Quand il jouit, mycroft utilisa le même mouchoir en tissu déjà utilisé pour le nettoyer.
Lestrade se rhabilla rapidement malgré ses mains encore nerveuses, et ce fut tout. Il passa le reste du trajet jusqu'à son appartement dans un brouillard d'épuisement et un plaisir subsistant. Il sortit dès lors qu'ils arrivèrent et se retourna pour fermer la portière.
Mycroft le stoppa en levant la main.
"Quoi ?", demanda Lestrade.
Il tendit à Lestrade une carte avec un numéro de téléphone imprimé. Il n'y avait aucune autre information. "Envoie moi un message si tu le désire. N'appelle pas. Cela pourrait être… incommodant."
"Tu ne pourrai pas avoir cela".
"Bonne nuit, Gregory."
"Bonne nuit, Mycroft."
Les lèvres de Mycroft se pressèrent ensemble en un pincement, mais il ne fit aucune objection. Lestrade ferma la porte, et la voiture s'éloigna, inaudible au travers de l'affluence du trafic et des voix.
*
La voiture noire se stoppa à la périphérie de la scène de crime. Sergent Cantor approcha pour la renvoyer, mais elle revint vers Lestrade une minute plus tard avec une expression reflétant que ce qu'il se présageait dans la voiture la dépassait.
Techniquement, cela dépassait Lestrade, également. Mycroft ne pouvait pas sérieusement venir ici pour le tirer hors d'une scène de crime pour du sex.
"Un homme pour vous voir, Monsieur." Lui dit Cantor.
Lestrade acquiesça et s'y dirigea. Il affichait l'expression la plus sévère qu'il pu faire et frappa violemment contre la fenêtre de Mycroft. Elle s'abaissa.
"Qu'est ce que tu fais ici ?"Lui demanda Lestrade.
"Tu as presque terminé. Je pensais que tu apprécierai de la compagnie pour le retour."
"Presque terminé ? Nous n'avons même pas encore commencé à interroger les voisins, ou le fils—"
L'irritation se dessina sur le visage impassible de mycroft. "Pourtant il est évident que cette femme a été tué par son beau-frère. Pourquoi est il nécessaire d'interroger les voisins ? Il te suffit juste d'arrêter l'homme."
Lestrade pianota de ses doigts le toit de la voiture. "Évident, hein ? Je suppose que tu peux expliquer en quoi est-ce si évident."
"Je n'ai pas le temps pour cela" ;
La fenêtre commença à remonter. Lestrade interposa sa main au travers du peu d'espace qu'il restait et s'empara du poignet de Mycroft. "Prends le temps." Suggéra Lestrade. "La victime avait deux petits garçons. J'allais les renvoyer chez eux aux côtés de leur plus proches parents. Cela serait le beau frère and son épouse."
Mycroft regarda Lestrade puis la main agrippée à son poignet. Lestrade ne le lâcha pas.
"Utilise Sherlock pour résoudre tes puzzles à ta place", Mycroft lui dit. "Je n'ai aucun intérêt à m'investir dans la vie quotidienne de ces personnes."
"Dans ce cas tu aurais dû ne rien faire depuis le début. Si tu es dans la capacité d'offrir une preuve de l'identité du tueur et que tu refuses de nous assister—"
"Tu devrais savoir que n'importe quelle charge contre moi disparaîtra avant meme que cela ne puisse être une minime gêne pour moi."
"J'allais plutôt dire que tu peux oublier notre "arrangement" et trouver quelqu'un d'autre pour être ta bête de foire. J'ai un putain de job à faire ici, Holmes."
Mycroft le regarda sans broncher, peut etre évaluant à quel point Lestrade était sérieux. Très sérieux, Lestrade aurait pu lui répondre. Il n'était jamais moins quand cela concernait son travail.
"La boite à pain" Dit Mycroft.
"Quoi ?"
"Elle a été sorti avec les poubelles pour être ramassée dans la matinée. C'est vieux, fin, d'un âge suffisant pour être celui de la mère de la victime. La maison est moderne jusqu'aux luminaires. Cette boite à pain est un souvenir, pas un achat pour compléter le décor. Pourquoi, dans ce cas, s'en débarrasserait-elle ?"
"Très bien, pourquoi ? Lestrade répondit. Il était habitué à ce petit jeu avec Sherlock. Le ton de Mycroft manquait de l'excitation et du plaisir que Sherlock éprouvait de son propre géni.
"Elle ne la pas fait. Il la fait. Il y a des traces de sang sur la fleur rouge peinte sur le côté. Il a essayé de nettoyer pour que cela ne se voit pas et puisse être emmené. Pourquoi ? Étant donner la manière dont elle est morte—"
"Comment peux tu savoir—"
Mycroft leva la main. "C'était aux informations. Plusieurs coups de couteaux. Cela signifie une quantité importante de sang et le schéma d'éclaboussure a dû couvrir presque l'entièreté de la cuisine, pourtant il a seulement enlevé la boite à pain. Conclusion : cette corbeille, ce souvenir gardé bien que particulier, est le seul élément qu'il a pensé secourir de la scène de crime et la placer chez la sœur de la victime, son épouse, dans leur propre cuisine".
"Un souvenir de ce qu'il a fait". Lestrade conclu. Il regarda la boite à pain puis son regard se posa sur le beau-frère. "Donc, pourquoi l'a-t-il fait ?"
"Honnêtement, Lestrade, je ne pourrai pas m'en soucier moins. Vas-tu me lâcher maintenant ?"
Lestrade lâcha son poignet, et Mycroft passa la main dessus de son autre main. "Même si on suppose que tu as raison, ça va me prendre du temps." Dit Lestrade. "S'il confesse—"
"Il le fera. Un homme qui n'est pas capable d'attendre deux semaines pour récupérer une boite à pain de manière plus subtile est un homme au comportement inadapté à l'accomplissement d'un meurtre."
Lestrade approuva mentalement, mais poursuivi "Même s'il le fait, il sera déjà minuit avant que je puisse m'échapper. Si tu es encore intéressé."
"Je me dois de prendre un vol dans deux heures. Je te verrai quand je reviendrai".
La vitre se referma alors que la voiture s'éloignait.
Il y avait bien du sang sur la boite à pain. Le beau-frère confessait après seulement quelques minutes d'interrogatoire. Lestrade rentra chez lui juste après une heure du matin avec un sac de nourriture à emporter Chinoise et la pensée, infime et déloyale, que même Sherlock n'aurait sûrement pas remarqué la tâche du bac à pain de l'arrière d'une voiture garée 10 mètres plus loin.
*
Plus d'un mois s'écoula. Mycroft aurait pu tomber dans les abysses du monde. Lestrade avait presque demandé à Sherlock des nouvelles deux ou trois fois, avant qu'heureusement, il ne revienne à ses sens. Il sortit de New Scotland Yard un soir pour trouver une voiture qui l'attendait. La porte s'ouvrit. Il entra.
Mycroft ne dit rien alors que la voiture faisait son retour dans le réseau du trafic. Il était pâle et, contrairement aux propos de Sherlock, bien trop fin. Il y avait un hématome sur son poignet, à peine visible jusqu'à ce que Mycroft en remarquant le regard de Lestrade ajusta sa manche de costume.
"Tu as une mine terrible" lui dit Lestrade.
"Si gentil", Mycroft murmura.
"Je suppose que je ne devrais pas demander ce qu'il t'est arrivé."
"Cela m'épargnerait de devoir te mentir"
"Bien sûr, essayons par tous les moyens d'éviter cela. As-tu pu voir un médecin ?"
"Plusieurs."
"Tu devrais rentrer et dormir." Lui répondit Lestrade.
"Cependant, je suis ici."
Lestrade le comprenait. Le sommeil ne venait pas toujours facilement quand les choses devenaient compliqués au travail. Tu ne poursuis pas dans une allée sombre un ado qui pourrait ou ne pourrait pas avoir un flingue pour ensuite aller te reposer en une nuit complète de huit heures, même si tout se termine bien. Dans ce cas précis, les choses n'avaient clairement pas bien tournées.
"Un endroit que je devrais éviter ?" Lui demanda Lestrade. "Côtes cassées, d'importantes contusions ?"
"Mon épaule gauche a été déboitée. J'ai encore mal."
"Très bien, je ferais attention." Lui répondit Lestrade, qui se mit sur ses genoux pour chevaucher les hanches de Mycroft. Il s'installa sur ses jambes et entoura son visage de ses deux mains, l'embrassant avec fermeté. Mycroft lui toucha l'épaule et fit glisser sa main le long du bras de Lestrade, descendant sur son torse puis sur ses fesses.
Lestrade mis une main entre eux et caressa, massa jusqu'à ce qu'il puisse voir les contours de la queue de Mycroft. Il se pressa dessus, traça les contours de ses doigts jusqu'à ce que les contours deviennent une dure, claire forme, qui remplit sa paume de chaleur alors qu'il passait sa main dessus.
"Tu as terminé après ça ?" Demanda Lestrade. "Tu rentres chez toi ?"
"Oui."
"Alors je vais te faire venir dans ton pantalon. Une objection ?"
Mycroft sortit sa langue pour venir mouiller sa lèvre inférieure. Il secoua la tête.
Lestrade défit sa ceinture, et, une fois qu'il enleva bouton et fermeture éclaire, le poids de la ceinture ouvrit grand le tissu. Il portait, comme les dernières fois, un boxer de coton blanc. Lestrade suspecta que ces derniers étaient tout ce que Mycroft possédait et pensa à lui en acheter d'autres plus intéressants. Quelque chose de doux et moulant qu'il sentirait tout la journée.
Mycroft s'avança et pressa légèrement ses lèvres contre celles de Lestrade. Il se rappuya contre le siège. "Mets toi au travail, dans ce cas". Lui dit-il.
C'était clairement un ordre, et cela fit gonfler le membre de Lestrade et attira toute son attention sur la suite. A partir du sourire mesquin qui se dessina sur les lèves de Mycroft, il comprit que c'était l'idée. Il était irritant d'être compris aussi facilement, de se faire manipuler, mais Lestrade trouvait difficile de rester agacer alors que reposait dans sa main la chaude, dure longueur du membre de Mycroft.
Il enroula ses doigts autour de ce dernier, au travers du coton blanc, et le branla une fois, brutalement. Mycroft haleta, et sa main eu pour réflexe de s'ouvrir et se refermer là où elle reposait, le long du siège en cuir. Lestrade tira sur la cravate de Mycroft puis s'attaqua aux boutons du haut de son col jusqu'à ce qu'elle s'ouvre de manière à ce qu'il suce la base de la gorge de ce dernier.
Il pensa à la marque qu'il pourrait laisser ici, sa présence sous la chemise de Mycroft toute la journée du lendemain, et il suça plus fort. Il bougea sa main, caressant rapidement et il sentit le coton blanc devenir humide et collant. Il ferma les yeux.
Tout ce qu'il pu entendre fut le bruit râpé de sa main sur le tissu, du tissu sur la peau, et les respirations profondes et tremblantes que Mycroft ne parvenait plus à contenir. La voiture sentait au départ le cuir de ses sièges, et désormais, avec la même intensité, de sex. Quand il glissa son visage le long de la mâchoire de Mycroft, il pouvait sentir les restes de son après rasage, quelque chose comme du cuir et de la fumée.
Une sirène retentit près d'eux. La voiture passa sur un nid-de-poule. Avec son genou solide sur le siège, Lestrade se baissa et laissa les cuisses de mycroft se frotter entre ses jambes. Il étouffa dans un premier temps ses gémissement, puis finalement abandonna. C'était bon. Il voulait que Mycroft sache à quel point c'était bon.
En retour, il sentit Mycroft lui empoigner le bras de ses deux mains, entendit sa respiration saccadée. Il poussa vers le haut ses hanches en direction des mains de Lestrade.
"Oui." Dit Lestrade. "Putain, oui. Fais ca".
Ils se déplacèrent, bougèrent ensemble. Mycroft poussa vers le vers le haut, encore et encore dans la poigne de Lestrade. Lestrade poussait vers le bas, et vers le bas, contre ses hanches. Les muscles ici se faisaient plus serrés, plus durs que ce qu'il aurait imaginé. Il le voulait nu, voulait lasser sa marque ici, de ses dents et de sa langue.
Ils étaient tout deux penchés vers l'avant, leur souffle chaud caressant leur nuque. Mycroft devint silencieux et enfonça ses doigts dans le biceps de Lestrade au moment où il jouit. Lestrade jura à voix haute et frotta aveuglément contre ses cuisses jusqu'à ce qu'il atteigne la jouissance, quelques secondes suivantes.
Ils reposaient ensemble. La main de Mycroft reposait sur les hanches de Lestrade, et il tourna sa tête pour venir effleurer ses lèvres le long de la mâchoire de Lestrade.
"Ca va ?" Murmura Lestrade.
"Mieux.", Répondit Mycroft.
