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Bonjour tous,
Je sais que je n'ai pas donné de rythme de publication mais enfin là ça commence à faire long... Je suis désolée. Mon fils de 4 ans a très mal vécu sa rentrée...
Il est venu toutes les nuits plusieurs fois, durant le mois de septembre... Et certes en octobre il a repris le rythme mais moi je n'étais malheureusement plus dedans...
Enfin, là j'ai réussi à me poser, à avoir la soirée, à relire chapitres avant, à retrouver dans mes mails la correction de miss flo (merci encore), et à vous poster le chapitre.
J'espère qu'il vous plaira.
C'est pas mal d'explications. On reprend un peu avant la rentrée.
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Ils avaient pris conjointement la décision de faire venir les juges. Les premiers nés des anciens rois du clan Malfoy prévoyaient que si le plan d'Abraxas fonctionnerait : alors un génocide allait avoir lieu.
Il fallait des preuves, des preuves tangibles et irréfutables que leur clan avait agit selon les règles établies. Ils devaient prouver qu'ils n'avaient enfreint aucune loi inter-espèce, d'aucune façon.
Ils ne voulaient pas des harpies. Les Harpies les pourchassaient, et il était simplement hors de question que leur prédateur connaissent leur secret.
Ils prirent donc pour juges : un elfe, un centaure et un gobelin. C'était des représentants de trois espèces magiques qui avaient des intérêts différents vis-à-vis des humains, qui n'étaient pas intéressés par les vampires et qui donc sauraient, ensemble, se montrer honnêtes et impartials, s'en tenant aux faits.
Les juges ne voulurent pas que les humains soient prévenus de leur présence, ils restèrent donc cachés, dans une aile du château, utilisant leur magie pour se déplacer sans se faire voir.
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Draco leur avait expliqué. Il n'était pas majeur encore, donc il était une cible facile pour les autres clans vampires..
Il était donc primordial pour lui d'avoir à ses côtés une garde rapprochée. Il avait donc emmené avec lui, à Poudlard, quelques deux cent des siens.
L'elfe posa donc la question : mais pourquoi ne pas être resté chez vous dans ce cas ? Si vous avez besoin à ce point d'être entouré d'une mini armée…
Draco avait sourit, d'un sourire un peu désabusé, d'un sourire un peu terrifiant, d'un sourire un peu hésitant, d'un sourire un peu concupiscent.
Ce sourire reflétait toute l'ambivalence de la situation, toutes ses envies aussi, ses espoirs pour le futur.
Il leur avait dit d'y aller, voir dans le train, d'observer par eux-mêmes, de comprendre les tenants et les aboutissants.
Il leur avait dit que de rester en bas cela aller le tuer, et qu'on ne pouvait décemment pas lui demander d'annihiler son espoir de bonheur futur.
Alors ils avaient été dans le train, et les trois juges avaient vu la descente aux enfers d'un adolescent tout juste sortit de l'enfance. 16 ans, ce n'est pas vieux.
Alors ils s'étaient tut. N'approuvant pas le génocide qui se préparait, mais comprenant leur rôle essentiel, pour l'histoire, ils notèrent tout.
Tous les détails, toutes les conversations intéressantes, les lieux et les gens, rien ne fut laissé au hasard.
Firenze, qui avait vu ce qui se profilait bien avant les humains et qui avait prévenu le directeur de l'école, Gripsec qui accueillait le jeune monsieur Potter à chaque fois qu'il venait faire des démarches à la banque et qui prévoyait un tsunami économique avec la fusion des comptes Potter aux comptes des Malfoy, et enfin Dolly elfe en chef au sein des cuisines de l'établissement scolaire et qui savait pertinemment que l'appétit d'Harry et de Draco pouvaient varier selon les émotions de l'autre. Tous les 3, ensembles, tiendraient le registre des faits et gestes des occupants du château pour l'année.
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Alors que Draco allait coucher Harry, Natacha et Vladimir positionnèrent les leurs aux points stratégiques du château. Ils organisèrent les tours de garde et le rythme des allées et venues des messagers qui passeraient par le tunnel. Le camps de base fut positionné dans la chambre des secrets puisque Draco savait qu'aucun humain ne venait jamais.
De plus, la salle était suffisamment grande pour les contenir tous, et c'était bien pratique pour les réunions hebdomadaires qu'il voulait mettre en place.
Les humains ne virent donc que 3 vampires dans le château. Là où Natacha et Vladimir se faisaient discrets les années précédentes, ils se montrèrent cette fois, faisant mine d'être les seuls à protéger leur roi.
Les adultes humains ni virent que du feu, certes, l'aura vampirique au sein du château avait progressé, et ils avaient l'impression d'être encerclés de toutes parts, mais là où les années passées il n'y en avait qu'un, ils étaient désormais trois, dont un roi.
Donc c'était normal, et logique.
Dumbledore ne pu pas faire grand-chose pour contrer les mauvais rêves de ses élèves et lorsqu'il en fit part à Draco, celui-ci rigola et lui conseilla simplement le sortilège que les Serpentards utilisaient depuis des années maintenant.
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Scorpius Malfoy avait vu son père se faire torturer durant l'été. Et son père n'avait rien dit. Même pas une supplique. Même pas un regard ou un geste de défense. Et si il y avait bien un sujet sur lequel son père ne lâcherait jamais rien, c'était bien celui des vampires du clan Malfoy.
Alors, pour cette rentrée en première année, il s'était inquiété. Un peu. Puis, lorsque son papa adoré était venu le voir un soir dans sa chambre fin août, il avait compris. Compris que ses doutes étaient vérifiés. Compris que personne n'y pouvait rien. Que c'était comme ça. Point final.
- Nous devons inscrire nos enfants dans une école de sorcellerie et nous avons interdiction de faire appel à des précepteurs à domicile.
Voilà.
Une phrase qui résumait sa vie.
C'était pour mieux les avoir à l'œil, c'était pour les retrouver facilement.
Du point de vue des vampires c'était limpide.
Il pleura dans les bras de son papa ce soir là.
- Je suis désolé Scorpius. Si seulement….
Si seulement….
Si seulement rien du tout. Parce que c'était leur fardeau. Leur croix. Et qu'il n'avait plus qu'une seule chose à faire maintenant : survivre à sa première année.
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Dans le train, il n'en vit pas. Pourtant, il les sentait. Aussi prit-il bien soin de ne parler à personne, de regarder son livre et de ne pas déroger à cette règle.
Il fit pareil lors de son entrée au château. Il demanda au Choixpeau la maison qui avait la table la plus près de celle des professeurs et le Choixpeau ne comprit pas puisqu'elles étaient toutes alignées pareillement. Le bout de tissu ne pouvait concevoir que dans sa peur l'élève qu'il devait répartir n'avait regardé que ses pieds.
Il le mit à Serpentard d'emblée toutefois, car c'était un passage obligé pour toute la lignée des Malfoy sorciers.
Scorpius dormit dans son lit cette nuit là, entouré d'une bardée de sortilèges que son père lui avait appris juste avant de partir. Pas pour se protéger des attaques extérieures ça non… Mais pour ne rien voir ni rien entendre.
Ce fut la seule nuit de l'année où il dormit dans son lit. Parce que le lendemain matin en passant les portes de sa salle commune, il sentit leur présence et cela lui suffit. Il ne dit rien, se contenta de renouveler son sortilège d'assurdiato sur lui-même et alla se placer directement aux pieds de la table des professeurs.
Il s'assit là.
Et n'en bougea plus.
Il était trop petit pour faire apparaître un lit ou une couverture, alors il resta à attendre.
Dans le noir et dans le silence, que la fin d'année arrive.
Sa seule chance.
Son seul espoir.
Ne rien voir.
Ne rien entendre.
Ne rien savoir.
Ni les noms, ni la quantité, ni les visages.
À peine prendre le temps de manger. Demander à être accompagné aux toilettes quand il avait le temps d'aller aux toilettes- par des signes cabalistiques, des ruses de sioux par un vampire invisible pour prouver que personne ne lui parlait. Pour prouver qu'il ne recevait pas de message.
Ne rien dire de leur présence aux autres humains. Taire leur aura, taire leur ronde.
Attendre pour survivre. Peut être.
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Harry aussi en se réveillant ce matin là perçu la présence des autres.
Il ne dit rien. Rien à Draco. Rien à ses camarades Serpentards qui le saluèrent d'un peu loin.
Il décida de rester occupé toute la journée. Pour ne pas penser.
Ne pas penser à son cours en quatrième année qui les décrivait grands, et Draco avait encore prit plusieurs centimètres durant l'été.
Ne pas penser à ces odeurs inconnues qu'il sentaient par ci par là dans les couloirs ou devant la porte de leur classe, tellement semblables à celle de Draco.
Ne pas penser à la peur que les autres ressentait envers lui. Elle avait encore épaissie cette peur durant l'été. Était-il donc à ce point différent des autres ? Pourquoi lui Harry, n'avait pas peur de Draco ?
Ne pas penser à cette certitude de force colossale que le blond avait parfois lorsqu'il voulait qu'Harry aille quelque part. Il n'avait qu'à lui tenir le poignet. Et c'était tout. Parce qu'Harry savait que même avec deux pauvres doigts il ne pourrait pas s'échapper, il serait obligé de suivre.
De penser à tout cela, lui donnait une furieuse envie de tendre le cou docilement. Et même si il savait que les séances de câlins avec Draco étaient du domaine du nirvana, pour le moment il s'y refusait.
Il ne voulait pas s'abandonner jusqu'à donner sa vie.
Pas encore.
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Les journées passèrent. Avec Scorpius qui avait essayé d'être délogé de sa zone attitrée par les profs, mais qui s'y était remis aussi vite que possible.
Draco une nuit avait même intercédé en sa faveur et avait demandé à ce qu'on le laisse là.
Les journées passèrent avec Harry qui avait réussi le tour de force de ne pas penser une seule fois au mot en V.
Jamais.
Il ne voulait pas.
Sa magie, son sang lui criaient de se laisser aller dans les bras qu'il adorait. Mais son esprit freinait du mieux qu'il pouvait.
Il en rêvait.
Quasiment toutes les nuits.
Il en cauchemardait en fait. De cette unique morsure.
Pour lui c'était évident que Draco l'avait choisit lui, comme plat de résistance. Qu'il ne voulait pas mordre les autres, que c'était lui qui allait mourir.
Chaque nuit, il suppliait sa magie de lui laissait encore un peu de temps de vie.
Il ne comprenait pas pourquoi elle désirait tant se donner entièrement au blond.
Lui voulait vivre.
Juste vivre.
Avec Draco d'accord. Mais vivre.
Pas mourir après une morsure.
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Draco savait.
Draco savait la peur d'Harry. Elle n'était pas dirigée contre lui, parce qu'Harry était bien incapable d'avoir peur de lui, directement. Mais la peur était là.
L'odeur délicieuse, toujours, avait parfois quelques relents latents de putréfaction. Et cela énervait énormément le roi.
Il avait essayé de faire cracher le morceau à l'humain, mais pour une fois, celui-ci n'avait rien dit.
Rien. Nada.
Même pas un plissement de sourcils, alors qu'il l'avait bombardé de supputations de plus en plus débiles.
Comment avouer effectivement que ce dont on a le plus peur c'est soi même ? Notre propre envie ? Impossible à assouvir sans en crever ? Harry ne voulait pas avouer à Draco qu'il était presque prêt. Presque d'accord pour lui dire oui, pour lui crier de le mordre alors qu'il allait en mourir.
Il reconnaissait que son ami avait bien manœuvré. Qu'il s'était rendu indispensable.
Que de le faire languir comme ça à chaque entraînements de Quidditch était de la torture.
Que la seule chose qui le retenait de le supplier d'enfoncer ses putains de crocs dans sa gorge s'était cela : cette peur de mourir.
Harry se croyait dingue. Il voyait se profiler le jour où sa magie gagnerait. Il entrevoyait dans ses cauchemars combien sa mort serait belle. Il savait qu'il finirait par perdre, sa volonté de vivre de jour en jour s'effritait.
C'était trop bon de se laisser aller dans les bras de Draco. C'était trop bien de perdre la tête et de tout oublier sauf l'odeur du blond. C'était la mort qu'il voulait. Mourir comme ça, c'était presque un apaisement.
Mais du haut de ses 16 ans, Harry Potter tenait encore un peu à vivre. Alors il se taisait. Alors il ne disait pas à Draco qu'il savait. Qui il était. Que son envie de lui allait le tuer. Qu'il était presque consentant à mourir. A se suicider….
Qu'il savait que bientôt le moment viendrait où il préférerait crever dans les bras du blond, pour un instant délicieux plutôt que de continuer à vivre.
- Harry ?
…
-Harry, viens ici s'il te plaît.
Le s'il te plaît était de trop. C'était pour faire bonne mesure. C'était pour sauvegarder les apparences. Qu'importe ce que Harry faisait, lorsque Draco l'appelait il venait. Ça fourmillait dans ses veines, comme un besoin latent, ses poumons se bloquaient si il attendait trop. Il avait l'impression que ses jambes bougeaient toutes seules, tellement elles allaient vite parfois pour le rejoindre.
Il essayait tant bien que mal de marcher à une allure pondérée, normale.
Pour faire bonne mesure.
Pour sauvegarder les apparences.
Mais que ce soit dans la grande salle, ou bien en cours, personne n'était dupe de la supercherie.
Pas même lui.
Il en avait tellement envie de Draco, tellement besoin. Il se faisait l'idée d'être un camé. Un pauvre truc paumé à qui il fallait sa dose. Mais c'était pire que cela, parce que sa dose il l'avait.
Draco pouvait tout lui faire faire, tout lui demander. Il aurait dit oui à tout. Sauf des trucs comme ça. Des trucs non socialement demandables. Des trucs honteux. Des trucs d'enfants ou de koalas.
Là, à chaque fois, Harry freinait des quatre fers parce que ce n'était pas possible qu'il fasse ça.
S'asseoir à côté ? Easy
Les genoux qui se touchaient ? Easy
Faire les devoirs ensemble ? Easy
Aller à la bibliothèque et derrière une rangée accepter un câlin ? Easy aussi.
S'allonger sur un canapé de la salle commune et poser sa tête sur les jambes de Draco ?
E
A
S
Y
Peut être.
Sûrement.
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Harry ?
- Harry, vient là s'il te plaît.
À chaque fois, ça faisait comme un écho dans ses veines, ça lui tordait le ventre. Il était à moins d'un mètre pourtant. Juste de l'autre côté de la table.
Harry essayait de faire ses devoirs. Tant bien que mal. Il pensait trop pour ça.
Qu'est ce qu'il veut ?
Que je vienne ? Mais pour aller où ?
On est déjà ensemble.
Les autres nous regardent.
Je n'aime pas ça.
Ils nous épient. Nous scrutent.
Cela commençait toujours comme cela, par un goût prononcé sur sa langue. Par un tremblement de sa main lorsqu'il se rendait compte que Draco le voulait. Il avait toujours peur de se laisser aller, est ce que ce serait cette fois là ? Est-ce qu'il allait mourir dans 5 minutes ?
À chaque fois, Draco fronçait le nez.
Et Harry savait qu'il finirait par céder.
Il ne voulait pas, et en même temps, il adorait ces moments magiques où le blond le dorlotait.
Il ne lui avait pas dit qu'il avait comprit ce qu'il était. Il ne lui avait pas avoué que sa plus grande inquiétude c'était lui-même, Harry. Il se disait finalement que Draco ne le tuerait certainement pas devant témoin, alors il voulait bien se laisser apprivoiser un peu.
Et puis, aussi, de toute façon, il n'avait pas le choix. Car Draco après avoir plissé son nez, augmentait toujours son aura, comme pour faire partir une odeur superflue. Et Harry, très vite, ne pouvait plus penser qu'à lui.
Ce jour là, ça ne rata pas. Il en lâcha sa plume qui tomba par terre dans l'indifférence de la salle commune.
Les humains, les autres humains, observaient la scène qui se jouait sous leur yeux. Ils se mettaient toujours au bord des murs, le plus loin possible de Draco qui avait décrété que le canapé central lui était attitré.
Ils étaient silencieux, les autres, les élèves, ils remarquaient tous les détails. Harry se voyait en moribond dans le reflet de leur yeux, mais eux, constataient l'ascendant qu'avait le blond sur leur camarade. Tous les jours, c'était plus prégnant.
La plume tomba donc. Et Harry, par réflexe inspira plus fort, mal lui en prit puisque étant sous le lac, les fenêtres étaient toutes fermées et que l'aura du vampire emplissait la pièce.
Il se traita mentalement d'idiot mais ne put rien y faire. Il ne pouvait pas s'empêcher de respirer de toute façon.
Draco le regardait.
Mais ne lui disait rien.
C'était un jeu pour Draco, c'était le pire des pièges pour Harry.
Le vampire avait remarqué qu'Harry était tellement habitué à ses phéromones qu'il pouvait seul, deviner ce que le blond désirait. Rien qu'en respirant, pareil au mode de communication d'avec les autres vampires. Il s' en était réjoui, véritablement et désormais ne disait plus grand-chose à l'adolescent.
Si Harry ne trouvait pas vite, n'obéissait pas rapidement, sa tête se mettait à lui tourner et la salle à tanguer.
Le brun n'avait pas d'autre choix que d'inspirer à plein poumon pour comprendre les subtiles différences du parfum odorant que Draco lui envoyait.
Il le voulait allongé.
Allongé et la tête sur ses genoux.
Timidement, regardant Draco de toutes ses forces, oblitérant la présence des autres élèves dans la pièce Harry s'allongea.
Et doucement posa sa tête sur les jambes du vampire.
Aussitôt, les doigts de Draco vinrent parcourir son épaule et le haut de son bras.
Aussitôt, Harry oublia le sujet de son devoir et la présence des autres.
Il était tellement bien. Dans cette étreinte réconfortante.
Il allait tourner la tête, dévoilant son cou à Draco, dans son réflexe inconscient apprit par cœur. Lorsque la peur de mourir refit surface et il se rétracta.
Draco le vit. Et légèrement exaspéré, parce qu'il ne comprenait pas cette odeur de peur qu'Harry avait aux moments les plus inopportuns, lui tourna de lui-même la tête avec son pouce, et le laissa là, empêchant efficacement l'humain de bouger.
Harry se crispa tout entier.
Puis, comme il avait fermé les yeux et que Draco ne fit pas mine d'approcher ses lèvres, il réussit à se détendre un tant soit peu.
C'était juste un câlin, pas une séance de pelotage en règle. Et pourtant, les gardes vampires cachés dans les ombres, comprirent énormément de faits ce jour là.
Il y avait leur roi, qui caressait tendrement le futur potentiel humain de leur clan, un no man' s Land impressionnant et à la périphérie de jeunes humains apeurés qui n'avaient même pas eu la force de bouger de leur siège de peur de déranger.
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En novembre, malgré l'insistance pressente de Draco concernant les sentiments d'Harry, celui n'avait toujours rien dit. Il ne se voyait pas avouer à un vampire qui le convoitait, que sa plus grande peur était de se laisser suicider dans les bras du-dit vampire.
Draco, aurait, dans la tête d'Harry, sauté sur l'occasion pour le tuer.
C'était le moment du match des Poufsouffles contre les Serdaigles. Ce n'était pas un match avec les Serpentards, mais Draco avait promis à chaque match. Et il s'y tenait.
Harry ne savait même plus que c'était jour de match. De toute façon, chacun des weekend depuis le début de l'année, il les avait passé en autarcie dans leur dortoir où seul Draco sortait quelque fois pour aller donner des directives aux autres vampires, ou aider à la résolution d'un soucis.
Harry ne lui avait pas dit qu'il savait, il ne lui avait pas avoué non plus que depuis le deux septembre, il sentait les deux cent vampires, dans sa magie. Draco ne lui avait pas posé de questions à ce sujet faisant comme si Harry n'était pas concerné.
Et le brun au départ s'était inquiété. Il était le seul, hormis Draco, à les sentir.
Et puis, les gardes ne faisant rien, se contentant de faire leur ronde, étant complètement invisibles aux yeux des autres, Harry avait fini par ne plus y accorder d'importance.
Même mieux, parfois, lorsque le blond allait les voir et le laissait seul dans leur dortoir, il pouvait suivre leur évolution rien qu'à l'écoute de leur magie vampirique, et cela le rassurait, l'apaisait, dans ces moment là, il se sentait faire partit d'un tout.
Aujourd'hui pourtant, Harry avait complètement oublié la présence des gardes dans le château.
Depuis trois heures que durait le match, il n'aspirait plus qu'à une chose : que Draco le fasse sien.
Le vampire se contentait de ses gémissements, de ses doigts qui l'agrippaient tout tremblants, tant bien que mal.
Il avait promis.
Il avait promit à Harry, à chaque match, et il s'y tenait, ayant besoin de ses moments où il entrevoyait la création du lien pour ne pas devenir fou d'attente.
Mais il avait aussi promit à son père mourant d'attendre les 17 ans d'Harry. D'attendre sa majorité magique, et la pleine puissance qui allait l'accompagner.
Donc c'était difficile.
Très difficile.
Harry était nu sous lui. Nu sur le tapis de leur dortoir. Nu s'agrippant aux pieds du bureau qui traînait là. Nu et gémissant. Nu et en sueur. Nu, enfin, offert.
Il l'avait léché. Il l'avait embrassé. Il l'avait caressé. Il lui avait chuchoté des mots doux à l'oreille, d'une voix grondante, merveilleuse et grave.
Il l'avait léché comme on polit une pierre précieuse. Il l'avait étreint, le bécotant sans fin.
Il l'avait câliné comme on cajole un trésor.
Il le voulait, oh, comme il le voulait. C'était impérieux. Il voulait le faire sien.
Mais plus que tout, il le désirait. Là maintenant que l'immonde odeur de peur était enfin partie chez Harry, là maintenant qu'il pouvait en profiter vraiment, qu'il respirait à plein poumon cette fragrance de béatitude, d'abandon, d'offrande juste pour lui.
Il le désirait.
Harry gémissant sous ses doigts. Harry qui avait fermé les yeux, oubliant le monde. Harry qui ne pensait qu'à lui.
Harry nu, le cou découvert, les cheveux éparpillés comme une auréole autour de sa tête.
Il était beau ainsi.
Terriblement tentant.
Alors Draco céda. Il avait promit à son père de le mordre à 17 ans, mais pas…. Tant pis pour la première jouissance lors du rituel.
Il en avait trop envie, depuis trop d'années.
De la clavicule, il descendit, langoureusement. Prenant son temps. Il voulait savourer le moment. Voir dans les yeux émeraudes les reflets améthystes se mettre à danser la samba. Savoir qu'un peu de son venin était toujours dans le corps de l'humain était plaisant. Vraiment.
Il traça un sillon avec sa langue jusqu'au nombril. Puis remonta lentement, parce que maintenant qu'il avait pris sa décision, il voulait faire durer le moment.
Remonta jusqu'à l'aisselle, souffla dessus.
Harry ouvrit un œil. Perdu. Il avait chaud. Si chaud. Il gémit, l'esprit entièrement tourné vers le vampire.
Draco remonta jusqu'au lobe. Qu'il mordilla.
Harry, délaissant les pieds du bureau, s'agrippa à son dos. Merlin ! Les frissons étaient présents, intenses et sublimes ! Du haut du coup jusqu'en bas des reins.
Puis, au bout de longues secondes, Draco redescendit, doucement.
Pris les tétons entre ses lèvres, garda une main sous l' oreille pour la chatouiller en même temps.
Harry gémit. Tourna la tête.
Retraça du doigt les côtes qui s'arquaient.
Harry déglutit. Regarda dans les yeux de son vis à vis. Qu'est ce qu '... ?
Souriant toujours, son désir bien en évidence, Draco approcha sa bouche du pénis d'Harry.
D'un coup, d'un seul, Harry se redressa à moitié, ouvrit les yeux.
- Non Draco, dit-il d'un ton étranglé cherchant à le repousser.
Et il s'évanouit.
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Alors ? Est ce que vous comprenez mieux le rôle de Scorpius ?
Je sais que de vous laisser la dessus après autant d'attente c'est cruel.
J'espère reposter demain. Envoyez moi plein de commentaires pour me motiver ^^.
Je suis ravie de vous retrouver ;) merci à celles et ceux qui ont posté, qui ont mis en favoris, en suivit,...
Ffnet beugue un peu et selon le site je n'ai eu aucune visite en octobre... Heureusement, que vous étiez là poir me dire que si, j'en ai eu ;)
