Chères Amies et amis Bonsoir
Oui ce fut long depuis la derniére fois, les évènements ont fait que je n'ai pu me consacrer à l'écriture.
Et on se retrouve aujourd'hui avec une nouvelle histoire. Rassurez vous la vengeance d'une rousse va continuer.
Cette histoire va voir un nouveau personnage mettre son grain de sel dans l'univers Harry Potter (pour commencer) et la vie de pas mal de personnage va s'en retrouver chambouler.
Pour le meilleur et pour le rire.
Attendez vous aussi à énormément de référence de film, de séries, de chansons etc elle seront signalé par un chiffre et référencé en fin de chapitre
Merci à ma fidèle correctrice Cdwinwin
C'est parti Bonne lecteure
Prologue
Une Longue journée.
Ou on voit qu'on va poser le contexte
Disclaimer : chronologie avancée de 10 ans (donc, dans ce récit, Harry est né en 1990 et non en 1980).
" Alors que voyez-vous dans les astres ? "
Comme tous les jeudis, les célestes, gardiens de la magie de l'univers, consultent la carte du ciel.
" Ben, je veux pas dire, mais ça pue un peu du derche. "
" Tu es sérieuse, Dorotia ? "
" Ecoute mon cher Alexian, si tu ne me crois pas, alors tu peux déplacer ton cul jusqu'ici, et voir par toi-même. "
" Oh PUTAIN. "
C'est dire si cela était grave. Tel que leur chef, le Père Suprême, mais que le monde appelé " Papa " dit :
" Bon les enfants, un truc pareil, c'est vraiment la fin des haricots. Là, on ferme boutique, on tire le rideau de fer, et on met le panneau "en faillite ". "
" Mais c'est si grave que ça ? " demanda Adeliana.
" La fin de l'humanité " répondit le père.
" AH NON ! Je viens de faire refaire le salon en véritable marbre, on ne pourra pas en profiter. "
" Il faut empêcher ça " reprit le père. " Alors, je veux des solutions. "
Tous les célestes se mirent à réfléchir.
" Attendez, j'ai une idée. On pourrait… Ah, non non. "
" Ah, je sais, y'a qu'a… Non non. "
" Ou alors, on pourrait… Non non. "
" Au pire, on pourrait… Non non. "
" Ou… Non non. "
" Heu… Non non. "
" Hé… Non non. " 1
Le père mit sa tête dans ses mains. " Le point crucial, c'est que cette anomalie se produira sur la terre, et que, malheureusement, nous ne pouvons intervenir. "
" Ouais, putain de clause de neutralité. "
" On pourrait envoyer quelqu'un faire le boulot pour nous. "
" Et qui alors ? "
" Très bien. Ordinateur. Sors-nous le dossier sur le nommé "Harry Potter". "
Immédiatement après, un énorme dossier tomba sur la table.
" Très bien papa, que cherchons-nous ? "
" Et bien, comme vous le savez, on ne peut renvoyer sur terre que les âmes qui se trouvent dans le purgatoire. Alors, essayez de trouver une âme suffisamment proche de lui pour le guider. "
Malheureusement, après avoir épluché les 175 pages du dossier, il fallait se rendre à l'évidence.
" On a fait le tour, et y'a pas une seule âme du purgatoire qui rentre dans les critères. "
C'est à ce moment que Bentrait, que tout le monde considérait comme l'idiot de la famille, prit la parole.
" Ben moi, j'ai pensé à quelque chose. "
" Ecoute mon petit Ben " coupa le père. " Tu sais que je t'aime beaucoup. Mais si jamais tu me sors encore une connerie, je t'enferme un mois dans une cage, sans manger, ni boire, et en plus, je me demerde pour que tu chopes le typhus. "2
" Ben, je pensais à l'âme 9420-8920. Elle est liée à une personne proche de feu les parents du jeune Potter, et de plus, il elle a une puissance magique élevée. "
" 9420-8920, pourquoi est-elle bouclée au purgatoire ? "
" Apparemment, elle aurait faire partie d'une équipe qui voulait prendre le contrôle du monde. "
" Rien que ça " dit le père. " Néanmoins, j'aimerais l'entendre. "
Quelques minutes après, le matricule 9420-8920 se trouvait devant le conseil.
" Si nous vous avons fait venir ici, c'est pour une bonne raison. "
" Vous m'invitez à une partouze ? "
" Non, ce n'est pas ça " répondit le père.
" Dommage. J'avais mis un slip propre au cas où. "
Le père reprit la parole.
" Vous venez de boucler votre 48ème année de purgatoire. Mais nous voulons vous proposer quelque chose, pour racheter vos fautes. "
" Oh, mes fautes ! Tout de suite les grands mots. "
" Vous avez tenté de conquérir le monde. "
" Ce n'était pas mon idée, je n'ai fait que suivre. Et puis quand j'ai vu que ça tournait mal, j'ai voulu arrêter tout ça, ce qui explique pourquoi je suis là. "
" Oui au purgatoire, au lieu de l'enfer. Enfin, connaissez-vous la famille Potter ? "
" Potter ? Oui, j'ai eu l'occasion de rencontrer une ou deux fois un certain Charlus Potter. Pourquoi cette question ? "
" Eh bien, il semble que l'arrière-petit-fils de ce Charlus serait la clé pour sauver le monde de la destruction. "
" Oh, une phrase usée jusqu'à la corde. Enfin bref, j'accepte ! "
" Comment ça ? "
" J'accepte cette mission. "
" Mais vous ne savez même pas de quoi il s'agit ? "
" Ce sera toujours mieux que de passer une seconde de plus avec un compagnon de cellule qui pète dans son sommeil. "
Après une heure d'explication, il semblait clair que les célestes avaient trouvé leur héros. Néanmoins, quelques compromis devraient être trouvés.
"Je veux carte blanche pour cette mission. Et je veux que ma baguette me soit rendue. "
Le père hésita, puis :
" Qu'il en soit ainsi. Mais je te préviens, à la moindre incartade, c'est la damnation éternelle. "
" Ok d'accord. "
" Nous comptons sur vous " conclut Ceclinia la plus jeune et la plus idéaliste des Célestes. " Sauvez ce qui peut l'être. "
9420-8920 la regarda et lui répondit " Je vais essayer. "
L'instant d'après, notre ami se retrouva au milieu d'un terrain vague quelque part dans la banlieue de Londres.
" Est-ce que cela aurait été possible que je fasse mon entrée dans des conditions climatiques "décentes" ? " s'écria-t-il alors que la pluie tombait drue.
Il constata néanmoins avec satisfaction que sa baguette se trouvait près de lui. Enfin, elle ressemblait plus à un sceptre qu'à une baguette. Mais bon, que voulez-vous ? Notre ami devait compenser quelque chose…
Un gros manque d'affection.
Il ramassa également un gros dossier protégé de la pluie par un sort, qui contenait toutes les informations sur le jeune Harry Potter.
" Bien. Maintenant, trouvons un coin tranquille pour étudier ça. "
Il connaissait un peu Londres, et se rendit rapidement sur le chemin de traverse. Le jour venait de se lever. Il atteignit rapidement le Chaudron baveur.
" Bonjour, je voudrais une chambre, s'il vous plait ? "
Tom, le barman, le regarda avant de lui répondre " Oui, bien sûr, à quel nom ? "
Notre ami (on ne va pas l'appeler par son matricule, sinon ça va devenir lourd pour vous) réfléchit un moment. Pas question d'utiliser son nom, au risque de déclencher une émeute. Il répondit :
" Jean Louis de Cardilhac-Peyre. "
" Vous êtes français ? "
" Oui. "
Jean-Louis prit sa clé, et demanda également un petit-déjeuner et la gazette du jour.
Une fois dans sa chambre, il vit la date du jour : 8 Novembre 1992.
"Woah, j'en ai des choses à rattraper" dit-il en se regardant dans un miroir. Il eut la satisfaction de voir que son visage n'avait pas été altéré par le passage au purgatoire. Ce qui est logique vu que c'est son âme qui avait passé un demi-siècle en cellule. Son visage était carré et noble, des traits qui lui venaient de son père, sauf son nez bien fait qu'il tenait de sa mère, ainsi que ses cheveux noirs.
"Bon, au boulot" se dit-il en ouvrant le dossier.
Deux heures, trois petits-déjeuners, et quatre vins chauds plus tard. Jean-Louis avait tout bien mis au point. Il était temps de secouer le cocotier.
Résistant à l'envie de commander un cinquième vin chaud, parce qu'avec le vin chaud du Chaudron baveur c'est dur de s'arrêter. Jean-Louis transforma sa tenue en costume gris, métamorphosa une tasse de café en attaché-case, et transplana.
Il atterrit dans la localité de Little Whinging, plus précisément devant le 4 Privet Drive.
Le dossier, que les Célestes avaient fourni à Jean-Louis, était non seulement précis, mais aussi terriblement actualisé (je ne sais pas si ça se dit, mais vous avez compris le délire). Jean-Louis savait donc, que Harry Potter avait été confié à la famille Dursley après la mort de ses parents. Et il savait que ces infâmes personnes traitaient Harry pire qu'un Elfe de Maison.
Jean-Louis avait peut-être fait des choses "pas très sympa", mais jamais il s'en prenait gratuitement à des personnes, encore moins à des enfants. Ce qui expliqua pourquoi Jean-Louis fit glisser son spectre le long de la voiture de Vernon, laissant une belle rayure. Il toqua trois fois à la porte, avant que celle-ci ne s'ouvre sur le maître des lieux.
" Que voulez-vous ? " s'écria Vernon.
" Monsieur Dursley " répondit calmement Jean-Louis " Je suis Maître Brundle, huissier de justice, c'est à propos des soupçons de fraude fiscale aggravée qui vous concerne. "
" C'est une erreur " répondit le morse en tentant de refermer la porte. Mais Jean-Louis, qui chaussait du 45, l'empêcha.
" On peut régler ça tranquillement. Ou alors je peux faire venir 20 agents de la brigade financière qui vont rameuter tout le quartier. " Puis sortant un mégaphone " VOUS AVEZ COMPRIS MONSIEUR VERNON DURSLEY, VOUS AUREZ OUBLIÉ DE DÉCLARER 200 000 £ AU FISC ! "
" Non, c'est bon, entrez. Mais par pitié, ne rameutez pas les voisins."
Jean-Louis entra et tomba sur Pétunia.
" Vous la femme cheval, vous pouvez remercier votre mari, les faits reprochés pourrait lui valoir 5 ans de prison, et surtout la saisie de tous vos biens."
" Quoi ? Vernon, que raconte-t-il ? "
Jean-Louis ouvrit son attaché-case et sortit un tas de papier.
" Alors par quoi commence-t-on ? Là, nous avons 7 000 £ dans un "bar à hôtesse" à la frontière espagnole. Puis 12 000 £ pour une tondeuse Ferrari. "
Vernon était blanc comme un linge, il avait l'impression que le ciel lui était tombé sur la tête.
" Mais je vous assure que je n'ai jamais détourné un penny. Nous sommes une famille honnête. "
" Oseriez-vous dire, que les services du ministère du trésor sont des menteurs" répondit Jean-Louis qui n'avait jamais connu une telle joie depuis longtemps. " C'est ça, je mens. "
Vernon, qui était sur le point de s'effondrer, n'eut pas le temps de répondre. Car son fils de trois ans, Dudley, entra dans le salon.
" Oh, en plus, je vois que vous pratiquez l'élevage de cochons sans autorisation " dit Jean-Louis, en saisissant le garçonnet par les oreilles.
" Arrêtez ! C'est notre fils " s'écria Pétunia.
" Mais de mieux en mieux. On peut obtenir un goret en croisant un morse et un cheval. On va de surprise en surprise dans cette baraque. Je me demande ce que je vais trouver dans ce placard sous l'escalier ? Une tonne de sucre glace colombien ? Des AK 47 ? Un dragon blanc aux yeux bleus ? "
Ouvrant la porte du placard, Jean-Louis vit au fond de la minuscule pièce, un petit garçon aux cheveux noirs. Il semblait maigre et chétif.
" Harry ? C'est toi ? "
Le garçon semblait effrayé. Jean-Louis se retourna vers Vernon.
" La cerise sur le gâteau, de la maltraitance infantile. Alors écoutez-moi bien Dursley, vous et votre heu "femme" vous allez me réunir les factures de tout ce qui se trouve dans cette putain de baraque. Ensuite, je veux la comptabilité de tous vos comptes personnels et professionnels. EXÉCUTION. "
Vernon semblait devenir bleu. Pétunia cria :
" D'accord, nous ferons ça, mais par pitié lâchez ses testicules. "
Pendant que les Dursley réunissaient les documents demandés, Jean-Louis s'approcha de Harry.
" T'inquiètes pas petit, ça va aller. "
Harry était silencieux, mais Jean-Louis voyait la peur dans ses yeux. Jean-Louis posa sa main sur le front du garçon. Celui-ci se calma avant de s'endormir.
Jean-Louis vit rapidement une cicatrice en forme d'éclair sur son front, et sentit une aura maléfique qui s'en dégageait.
Il ouvrit son attaché-case, le posa et fit léviter Harry à l'intérieur.
" Quelle belle invention, les valises sans fond. "
Puis se retournant vers le salon où se trouvaient les Dursley " Alors, vous avez tout réuni ? "
" Heu, oui oui " répondit Pétunia effrayée. " On n'a pas pu tout retrouver. "
" On a quand même de quoi s'amuser " répondit Jean-Louis.
" Et qu'allez-vous faire, avec ça ? " demanda Vernon.
" Et bien, cela sera versé à votre dossier " répondit Jean-Louis. "Dossier qui sera transmis à mon chef, qui le transmettra à son propre chef. Puis tous les chefs se réuniront pour savoir si votre redressement sera plus ou moins "douloureux". " Conclut-il en souriant.
Alors qu'il s'apprêtait à prendre congé, Jean-Louis ne put s'empêcher d'utiliser sa légilimencie, afin de vérifier un petit truc.
" Merci de votre collaboration " conclut Jean-Louis, avant de lancer un puissant sortilège de sommeil aux trois Dursley. Il monta alors à l'étage, vers la chambre du couple. Il avança doucement avant de soulever une planche du parquet.
" Bingo. "
L'homme sortit de grosses liasses de billets de 50 £, soit un total de 30 000 £. Faisant apparaître un sac, il fourra l'argent à l'intérieur. Il glissa deux billets dans la poche de sa veste, avant de mettre le sac dans son attaché-case.
L'intérieur de la valise ressemblait à une petite chambre, au milieu de laquelle se trouvait un lit dans lequel Harry dormait paisiblement. Jean-Louis mit le sac près de lui.
" Il te revient. "
Sortant de la maison, Jean-Louis tenait son attaché-case fermement. Il regarda de tous les côtés, avant de transplaner.
Il apparut ensuite devant la grille d'un manoir, il lança un sortilège qui rebondit sur le bouclier qui entourait le domaine, afin d'annoncer sa présence. Cela fut efficace, car un elfe de maison apparut devant Jean-Louis.
" Bonjour petit elfe. Pourrais-tu annoncer ma présence à ta maîtresse, et lui dire que je ne lui veux aucun mal, et que je souhaite lui parler d'une chose importante. "
" Bien Ulty, va le dire à maîtresse Amélia " avant de disparaître. Puis une minute plus tard, ce fut une femme qui apparut.
" Miss Amélia Bones ? " demanda Jean-Louis.
" C'est moi. Qui êtes-vous ? " répondit-elle.
" Mon nom est Jean-Louis, et je viens vous parler d'une affaire qui concerne le jeune Harry Potter. "
Amélia ouvrit de grands yeux. Depuis un an que James et Lily Potter avaient été tués, elle n'avait plus retrouvé la trace du fils, de feu ses amis.
" Que savez-vous ? "
" Peut-être pourrions-nous en parler à l'intérieur ? Il ne fait pas très chaud. "
" Mais avant ça, dites-moi où se trouve Harry ? "
Jean-Louis était amusé par l'impatience de l'ancienne Poufsouffle.
" Si vous me laissez entrer, et que j'ai droit à une bonne tasse de thé. Non seulement, vous saurez où se trouve Harry, mais en plus, vous aurez des renseignements à propos d'un certain… Attendez, je regarde mon dossier, heu ah oui, un gars qui s'appelle Sirius Black. "
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Dimanche, c'était un jour de repos pour les élèves et professeurs de l'école de Poudlard.
Dans son bureau, le sage directeur de l'école, Albus Dumbledore, méditait sur le sens de la vie. Non, je déconne, il faisait une sieste comme toute personne âgée, et ce fut le bruit de sa cheminette qui le réveilla. Se traînant jusqu'à l'antre, il apprit que le Magenmagot était en session spéciale. Et qu'il devait rappliquer fissa.
" Si je tenais l'imbécile qui demandait une session un dimanche. "
Et effectivement, le magenmagot était réuni en session extraordinaire, personne ne savait quel était l'ordre du jour. Dumbledore prit place à son fauteuil, lorsqu'il remarqua que Amélia Bones était en discussion avec un homme qu'il n'avait jamais vu. Il était vêtu d'une robe noir et d'une perruque poudrée, comme les avocats moldus.
" Bien, merci d'avoir répondu à cette convocation " déclara le directeur de Poudlard. " Bien que j'ignore l'objet de cette sécession. "
" C'est moi qui l'ai convoqué " déclara le ministre de la magie Cornelius Fudge. " Il s'agit de corriger une erreur commise par la précédente administration. " Un bon moyen de se dédouaner des conneries commises par son prédécesseur.
" Et quelle est cette erreur ? " demanda Dumbledore.
Au lieu de répondre, Fudge laissa la parole à sa ministre de la justice Amélia Bones.
" Il est apparu à ma connaissance, que mon prédécesseur, Bartemius Croupton, a enfermé un lord d'une famille noble et ancienne, et ce, sans procès. "
Dumbledore n'eut pas le temps de réagir, qu'il vit alors Sirius Black prendre place sur le banc des accusés.
" Sirius Black, vous avait été extrait de la prison d'Azkaban, pour comparaître devant cette assemblée. Je vous rappelle que vous êtes sous le coup des chefs d'accusation d'appartenance à une organisation terroriste, meurtre de masse et trahison d'un serment du secret. Avez-vous compris cela ? "
" Oui " répondit-il d'une voix voilée de celui qui avait passé un an au trou pour rien.
" Excusez-moi, je ne pense pas que ce soit une bonne chose que… " mais Dumbledore fut interrompu.
" OBJECTION. Monsieur le Ministre, mon client est incarcéré pour rien depuis plus de 12 mois. Je doute que le président Dumbledore puisse avoir traversé ce genre d'épreuve. Je demande que le procès débute maintenant. "
" Qui est êtes-vous ? " demanda Dumbledore.
" Maître Cardilhac-Peyre assurera la défense de Mr Black" dit Amélia.
Jean-Louis se tourna vers Sirius. " Écoute-moi toi, si tu fais exactement ce que je te dis, tu retrouveras Harry dans moins d'une heure. "
Sirius, qui ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, se contenta de hocher la tête.
" Votre honneur, mon client annonce qu'il est prêt à se soumettre à un interrogatoire sous veritaserum. "
Dumbledore qui voyait ses plans sur "le plus grand bien" tombait à l'eau, protesta.
" Je continue de penser que ce n'est pas une bonne idée de… "
" OBJECTION ! Votre honneur, pouvez-vous rappeler au président Dumbledore, que nous sommes en procès, et non à la foire agricole de L'Isle-Jourdain. Alors pourrait-il garder le silence ? "
" Il a raison " répondit Fudge qui était très content d'être appelé "votre honneur". "Dumbledore, veuillez garder le silence, c'est Amélia Bones qui mènera les débats. "
Un auror administra une dose de veritaserum à Sirius, et après vérification, l'interrogatoire put commencer.
"Monsieur Black, étiez-vous le gardien du secret des Potter ? "
" Non. "
La salle fut plongée dans la stupéfaction, Fudge enquilla.
" Qui était le gardien du secret de la famille Potter ? "
" C'était Peter Pettigrow. "
Là, ce fut un vrai tollé. Les membres du magenmagot criaient au scandale, qu'on enfermait un lord sans procès et pour un crime dont il était innocent. Tandis que Jean-Louis lisait tranquillement "The Sunday Times" étant plus intéressé par la chronique de Jeremy Clarkson que par les débats.
" Racontez-nous exactement comment s'est déroulé cette soirée " repris Amélia.
" J'étais venu voir Peter, pour voir si tout allait bien pour lui. Je l'avais senti bizarre. Mais sa cachette était vide. J'ai eu un mauvais pressentiment. Je suis parti voir à Godric Hollow, et j'ai vu la maison détruite, j'ai vu James et Lily. Ils étaient morts, seul Harry avait survécu. Puis Hagrid est arrivé. Il m'a dit que le Professeur Dumbledore l'avait envoyé pour mettre Harry à l'abri. "
" Monsieur le Ministre, nous nous égarons " mais avant d'en dire plus, Dumbledore fut réduit au silence. Tout le monde était incrédule, qui aurait pu faire ça ? Mais bon, tout le monde pouvait voir de la fumée sortir de la baguette de Jean-Louis.
" Quoi ? Qu'est qui a ? J'ai une queue de dragon au cul ? Non ! Alors retour au débat.3 "
Fudge et Amélia, étaient tellement soufflés par la réponse, reprirent le procès.
" Et pourquoi le professeur Dumbledore pensait que le devoir de la sécurité du jeune Potter lui incombait, plutôt qu'à vous son parrain ? "
" Selon lui, Harry avait survécu au sortilège de mort, il voulait l'examiner. Et moi je… Je voulais avant tout me venger. J'ai abandonné Harry " dit Sirius, avant de trouver la force de continuer. "Je l'ai poursuivi jusqu'à une rue moldue. Là, Peter a hurlé que j'ai trahi les Potter, puis il a provoqué une explosion qui a tué une dizaine de moldus. Et il a disparu. "
" Comment à t'il a-t-il disparu ? " demanda Amélia.
" Il s'est transformé en rat, c'est un animagus. "
" Comment le savez-vous ? " demanda Fudge.
" J'en suis un, moi aussi " dit Sirius avant de se transformer en un grand chien noir, à la surprise de l'assistance y compris de Jean-Louis.
" Ah ben v'la autre chose " s'écria-t-il avant de se poster devant son "client". "Donne la patte, donne la papate. Oui, gentil toutou. "
" Le ministère a terminé sa plaidoirie " dit Amélia. "Si la défense veut rajouter quelque chose… "
Jean-Louis bondit de sa chaise et se tourna vers l'assemblée. "Mais que reproche-t-on à mon client ? D'être un sac à puces ? Mais qui n'a jamais été un sac à puces une fois dans sa vie ? " dit-il en regardant la sous-secrétaire Dolores Ombrage. " De plus, il a cédé à une pulsion humaine, l'envie de se venger de celui qui a permis la mort de celui qu'il considère comme un frère. Vous seriez sûrement dans le même état d'esprit Lord Malfoy, si on venait à assassiner votre coiffeur. Mon client a été piégé. Oui, piégé par un homme qu'il croyait être son ami. Cela aurait pu arriver à n'importe lequel d'entre vous. A vous Lord Greengrass, à vous Lady Londubat. Je vous demande donc d'acquitter Sirius Black, de le réhabiliter dans ses droits de Lord, et de refaire de lui l'homme libre qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être. "
" Merci " dit Amélia. "A présent, nous allons procéder aux votes. Que ceux qui sont en faveur de l'acquittement lèvent la main. "
Et, sans surprise, Sirius fut reconnu non coupable…
Dans la foulée, Sirius fut conduit dans une antichambre, pour le tenir éloigné de la meute médiatique. Il se tourna vers Jean-Louis.
" Je crois que je ne pourrai jamais assez vous remercier. Mais qui êtes-vous ? "
" Un gars qui a toujours détesté les injustices. "
Amélia Bones entra ensuite dans la pièce, et l'ancien prisonnier se tourna vers elle.
" Amélia, je suis désolé de m'être comporté comme tu le disais "comme un Gryffondor sans cerveau". "
La ministre le coupa. "On parlera de ça plus tard, pour l'instant, il faut que tu penses à toi et à Harry. "
" Où est-il ? "
"Ne t'en fais pas, il est chez moi. Il joue avec ma nièce Susan."
"Bon, je vais vous laisser" dit Jean-Louis. "J'ai horreur de tenir la chandelle. "
" Où allez-vous ? " demanda Amélia.
"Je vais parcourir le monde. Mais rassurez-vous, on garde le contact. Voici ma carte. "
Sirius prit la carte. "Mais y'a rien dessus."
" Ca, c'est parce que j'ai pas encore le téléphone. "
" Sachez qu'il y aura toujours une tasse de thé, pour vous " dit Amélia.
En sortant du ministère, Jean-Louis ne fut pas surpris de croiser le directeur de Poudlard.
" Je tenais à vous féliciter pour votre défense, mais néanmoins, vous mettez en péril la sécurité du jeune Harry Potter. "
" Il sera beaucoup mieux en sécurité auprès d'une famille qui l'aime. "
" Mais qui est êtes-vous ? "
" Vous le saurez bien assez tôt. Pour le moment, je pars faire le tour du monde. Mais ne vous inquiétez pas…"
I'll BE BACK
Référence
1) Référence à un épisode des 2 Minutes du peuple
2) Référence à Kaamelott l'épisode "Les Alchimistes"
3) Référence à Benoit Poelvoorde dans "Poduim"
J'espére que vous avez aimé ce prologue. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.
On se retrouvera prochainement pour le 1er chapire ou l'on retrouvera Harry sur le point d'entrer à Poudlard, et bien sur Jean-Louis qui nous réserve de nouvelles surprises.
Tchao à plus
