Auteur : Setsunafr - 26/11/2023

Disclaimer : Le monde de Kuroko No Basuke et les personnages appartiennent à Tadatoshi Fujimaki

Rating : T

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Hello :)

Nous voici déjà le 26 novembre et ce writober n'est toujours pas terminé. J'ai bon espoir de le clore avant la fin de l'année. Nous verrons ^^. J'ai beaucoup aimé écrire ce chapitre. Il m'a demandé du temps mais le voici enfin. Merci pour vos reviews :)

Shadow : Bien sur que l'appel de Satsuki à Aomine est fait exprès pour le titiller :D. Voici la suite de l'histoire. Peut être pas la partie attendue. J'espère qu'elle te plaira. Merci pour ta review.

Bonne lecture à tous.

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Chapitre 28 : Sparkle (scintiller, éclat)

Suite de Fortune

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Dans la cuisine ouverte, le plafonnier équipé de quatre lampes à orientation variable apporte un éclairage doux, compensant la faible luminosité due à la soirée bien entamée. Debout devant l'évier, Momoi tend le verre qu'elle vient de laver à son compagnon. Kise le prend et, armé de son torchon, commence à l'essuyer consciencieusement puis le pose à la place qui lui revient dans le placard. Dans un sourire il tend la main pour réceptionner le second verre qui vient d'être délesté de la mousse à l'odeur citronnée.

- Alors, tu ne m'as pas dit…

- Dis quoi ? demande Momoï.

- Ton échange avec Aomine.

- Oh, j'avais presque oublié.

- C'est l'effet de ma cuisine, répond malicieusement Kise en posant le verre sec à côté de son jumeau.

Cela fait rire la jeune femme qui ne peut qu'approuver au souvenir du délicieux repas partagé. Elle lui adresse un sourire complice et il en profite pour lui replacer une mèche de cheveu derrière l'oreille dans un geste doux. Momoï le remercie d'un regard reconnaissant avant de revenir à la vaisselle.

- Donc ? Demande le blond en attrapant un bol qu'il se met à frotter de son torchon blanc.

- Eh bien…, dit Momoï en rinçant les baguettes qu'elle pose ensuite sur l'égouttoir. Il a d'abord eu droit à un petit sermon.

Elle enlève le bouchon pour vider l'évier et regarde quelques secondes l'eau dessiner un petit tourbillon en s'écoulant vers le tuyau d'évacuation.

- Cela ne l'a pas impressionné du tout, comme d'habitude, déplore-t-elle, sa bouche formant une petite moue de contrariété. Mais après, je lui ai parlé de ton match avec Kagami. Sans trop rentrer dans le détail… Juste de quoi susciter son attention…

Kise s'amuse de l'air malicieux qui se dessine sur son visage.

- Pour être plus précise, reprend-elle, je lui ai dit que cet homme est un sacré morceau. Et tu sais quoi ?

- Dis-moi.

- Ça l'a laissé sans voix.

Le blond hausse un sourcil en étendant son torchon sur le porte serviette.

- Il n'a pas râlé ? Ou cherché à minimiser ? s'étonne-t-il.

- Oh tu le connais, il a fini par dire que cela ne l'intéressait pas… Mais ces quelques secondes de silence en disent long sur ses pensées. Et je vois d'ici le cheminement qui s'est fait dans sa tête. Ça a titillé la partie de son cerveau où « basket » clignote en grosses lettres rouges.

Kise rigole en regardant sa compagne faire de grands gestes pour reproduire la taille des lettres de néons qu'elle imagine flotter dans la tête de son meilleur ami.

La complicité d'Aomine et Satsuki a longtemps représenté un mystère pour lui. Lorsqu'il fit la connaissance du photographe, il se plaignit à plusieurs reprises à son agent des conductions dans lesquelles cet homme le faisait travailler. Doté d'un caractère de cochon, Aomine lui menait la vie dure, critiquant toutes ses poses et le malmenant presque physiquement lorsque le mannequin ne saisissait pas assez vite ses conseils. Kise n'exagérait pas lorsqu'il disait de lui qu'il lui faisait vivre un enfer.

Et un jour, il la vit.

Magnifique.

Cela ne dura que quelques minutes durant lesquelles elle lui adressa un sourire avant d'échanger quelques mots avec Aomine qui rassemblait ses affaires pour rentrer chez lui. Ce sourire-là resta imprimé derrière sa rétine durant un temps indéfini. Il les regarda s'éloigner côté à côté. Le dos large du photographe et celui menu de cette divine apparition. Avec sa petite taille, elle lui arrivait aux épaules. Ils marchaient en ne laissant qu'un infime espace les séparer. Pour lui, il était clair que les deux jeunes gens formaient un couple. Et Kise se morfondit plusieurs semaines en réalisant qu'il venait de tomber amoureux, en l'espace d'un coup d'œil, de la compagne de son despotique photographe.

A cette époque, il se fustigeait de ne pas savoir gérer la simple présence d'Aomine à proximité. Les conseils, ou plutôt les ordres secs lors des shootings, aussi espacés les séances soient-elles, le rendaient de plus en plus allergique à cet homme et cette partie de son travail devenait de plus en plus insupportable. Il aurait donné cher à ce moment pour se débarrasser de lui, mais ses clichés n'avaient pas d'égal dans le milieu et son manager refusait de faire appel qui que ce soit d'autre. Au-delà des prises de vue particulièrement pénibles pour lui, il ne pouvait s'empêcher de l'imaginer rejoindre cette jeune femme chaque soir et partager son lit. Leur relation lui sembla d'autant plus une évidence qu'il la croisa de nouveau à plusieurs reprises et que la demoiselle s'adressait à Aomine en l'interpellant par son prénom et se permettait des gestes et paroles que seul un proche oserait, d'autant plus vu le caractère de l'homme en question.

La jalousie finit par rejaillir sur les clichés et son travail fut encore plus éprouvant au fil des semaines, jusqu'à ce fameux jour…

- Bonjour Kise.

Se pensant seul dans le studio, il sursauta à l'entente de son nom et de cette voix douce qui lui semblait déjà familière. Il pris plusieurs respirations profondes pour tâcher de garder son calme et se retourna afin offrir son plus beau sourire à Momoï, mais le perdit immédiatement, happé par la vue de celle qui le hantait depuis tant de semaines qu'il en avait perdu le compte.

Elle se tenait là, radieuse dans une robe d'été à bretelles aux couleurs chatoyantes, ses cheveux roses rassemblés en une queue de cheval haute pour la soulager de la chaleur.

- Vous allez bien ? s'enquit-elle en le voyant figé.

Kise mit un instant à réagir et à réaliser qu'il n'avait pas répondu à son salut. Il se ressaisit, laissant un sourire étirer doucement ses traits.

- Bonjour…, fut toutefois la seule réponse qu'il parvint à formuler.

Cela amusa Satsuki, peu dupe de l'effet qu'elle faisait aux hommes.

- Je me demandais…, reprit-elle en penchant la tête de côté. Seriez-vous disponible ? J'aimerais vous parler.

Il ouvrit de grands yeux étonnés et durant une fraction de secondes, se demanda si cela était une bonne idée et comment réagirait Aomine. Mais l'appel du cœur prit le dessus et il répondit non sans une légère hésitation.

- Euh… oui, bien sûr, mais…

- Je ne vous trouve pas en forme dernièrement et cela se voit sur les photos de Dai-chan. Il peste à qui veut l'entendre que vous usez inutilement sa carte mémoire et cela le rend particulièrement invivable.

- Oh… je suis désolé. Je vais tâcher de faire attention…

- Discutons-en autour d'un café ? proposa la demoiselle dans un sourire qui fit battre son cœur un peu plus vite.

Il termina de rassembler ses affaires et lui ouvrit la porte dans un geste chevaleresque puis ferma le studio à double tour. Ils furent quelques instants assommés par la chaleur en posant le pied sur le trottoir, loin de la protection de la climatisation. Caché derrière ses lunettes de soleil, le mannequin scanna les lieux, cherchant une terrasse ombragée en capacité de les accueillir. Mais toutes celles à proximité étaient bondées et il leur fallu marcher plusieurs minutes avant de trouver une place à l'abri des branches épaisses d'un vieux chêne. Kise recula une chaise pour permettre à Momoï de s'y assoir, puis contourna la table pour s'installer à son tour. Il la regarda consulter la carte, profitant de ce que ses lunettes empêchaient la jeune femme de remarquer les yeux dorés fixés sur elle pour se repaitre de la vue de ce visage qu'il avait tant de fois fantasmé, seul dans son appartement. Le battement régulier de ses cils lorsqu'elle clignait des yeux. Le dessin délicat de sa bouche où s'étirait un léger sourire tandis qu'elle parcourait la carte. Les deux longues mèches échappées de sa queue de cheval, qui encadraient son visage et qu'il avait envie de caresser du bout des doigts.

- Je crois que je vais prendre une glace, décida-t-elle en relevant les yeux vers lui, le sortant de sa contemplation.

Il baissa la tête, s'intéressant un instant aux images de coupes glacées, de lattés et autres produits aussi attirants les uns que les autres.

- Je pense que c'est une excellente idée, conclut-il en calant ses lunettes sur le haut de son crâne, offrant la beauté de ses yeux en amande à qui se donnait la peine de les regarder.

Il héla une serveuse et passa commande, puis patienta, laissant Momoï prendre l'initiative de la discussion.

- C'est vrai que tu accroches la lumière..., dit-elle sans vraiment le réaliser. C'en est presque déroutant.

Il fut surpris par le tutoiement mais préféra ne pas relever, répondant par un sourire.

- Mais du coup, je me demande vraiment pourquoi tu as perdu ton éclat sur les clichés que Dai-chan m'a montrés la semaine dernière.

Le sourire s'effaça, et son regard se voila durant un infime laps de temps. Si cela se voyait uniquement sur les photos prises la semaine précédente, alors ses efforts n'étaient pas vains. Mais donner le change devenait de plus en plus difficile.

- On va dire que je ne suis pas au mieux de ma forme en ce moment, finit-il par répondre. J'ai besoin... d'un peu de temps.

Momoï le fixa de ses yeux roses, lui donnant l'impression de sonder son âme. Y verrait-elle combien son cœur battait pour elle à cet instant ?

Non, il ne le fallait pas... Il ne devait pas bousculer son quotidien et interférer dans sa vie.

Il n'en avait pas le droit...

Mais ces yeux…

- Je peux peut-être t'aider ? Demande-t-elle, ignorante de ce qui traversait son esprit à cet instant.

Il détourna le nez en lâchant un petit rire sec qui aurait pu la vexer, avant de revenir vers elle.

- Je ne suis pas certain…

- Je sais que Dai-chan peut parfois se montrer difficile…

Il eut un mouvement de sourcils signifiant que cela était bien en deçà de la réalité.

- … mais je peux t'assurer qu'il sait exactement où il va et qu'il a un sens inné pour faire ressortir le meilleur de chaque modèle qui passe devant son objectif. Je suis bien consciente que ses méthodes ne sont pas… académiques… mais je peux t'assurer qu'il…

Il l'écouta silencieusement parler des qualités de son compagnon alors qu'il aurait préféré ne rien savoir de lui et de son don pour la photo. Tout ce qu'il voyait, lui, était que cet homme ne méritait pas une telle femme. Qu'elle serait plus heureuse avec quelqu'un de plus doux, de plus respectueux, de plus tendre…

Quelqu'un comme lui…

- Tu veux que je sois franc ? osa-t-il lui demander, l'interrompant peu courtoisement.

Elle se tut, surprise, et réalisa qu'elle seule parlait depuis un moment.

- Je t'écoute.

Kise croisa les mains sous son menton en regardant la table, comme pour chercher ses mots puis releva ses iris dorées vers elle.

- Je ne vous connais pas vraiment. Je sais d'Aomine ce qu'il veut bien montrer durant les shootings et je ne pense pas te surprendre en disant que ce n'est pas flatteur… Et de toi, je ne sais rien du tout. Mais je peux clairement affirmer... que je suis jaloux…

Momoï haussa les sourcils d'étonnement.

- Jaloux ?

Kise confirma d'un mouvement de tête.

- Mais de quoi ?

Il vit la serveuse s'avancer vers leur table avec deux coupes glacées et deux verres d'eau et garda le silence le temps qu'elle dispose le contenu de son plateau sur leur table. Il la gratifia d'un sourire reconnaissant qui la fit rougir puis attendit qu'elle soit suffisamment éloignée pour répondre.

- Je suis... jaloux de votre relation...

Sur l'instant, Momoï ne sut dire ce que Kise mettait derrière ces mots. Elle attendit qu'il précise mais il resta silencieux.

- Et quelle est la nature de notre relation, selon toi ?

Il fut surpris par la question. Cela semblait pourtant si évident...

- Eh bien… Une relation de couple. Des amants…

Momoï ne laissa rien transparaitre. Elle prit le temps de plonger sa cuillère dans la glace qui commençait déjà à fondre et la ressortit à demi emplie pour la porter à sa bouche.

Les yeux dorés de Kise suivirent le mouvement de cette cuillère glacée. Il déglutit, son cerveau se mettant à lui projeter des images de sa propre langue glissant sur les lèvres roses pour en récolter la saveur vanillée, avant de doucement se frayer un chemin à la recherche de sa jumelle qu'il imagina douce et fraiche. Il détourna le regard pour stopper cette vue trop érotique à son goût, se fustigeant mentalement pour les pensées qui venaient de traverser son esprit. Il avait chaud, beaucoup trop chaud. La gorgée d'eau qu'il avala dans l'espoir de se calmer ne lui apporta que peu de réconfort. En reposant le verre sur la table, il n'osa de nouveau regarder la jeune femme, préférant fixer le sol, si bien que tout absorbé par sa fuite, il ne réalisa pas l'inquisition dont il faisait l'objet. Momoï le scrutait, décortiquant chaque mouvement du corps, chaque coup d'œil qu'il portait presque au hasard, excepté sur elle.

- Je connais Daiki depuis tellement longtemps…, finit-elle par dire en reposant sa cuillère, faisant relever le nez de Kise. … que je n'ai pas l'impression d'avoir vécu sans qu'il ne soit à mes côtés. C'est peut-être pour cela que je supporte son caractère de cochon.

Elle rit doucement à sa propre remarque, imaginant les réactions d'Aomine s'il l'entendait parler de lui de la sorte.

- Il doit falloir au moins ça, en effet, ne put-il s'empêcher de commenter.

- Mais tu es loin d'imaginer à quel point il prend soin des personnes qui comptent à ses yeux…

Il eut un petit air ahuri qui étira un sourire sur les lèvres de Momoï.

- A des lieux, je suppose…, rétorqua-t-il, bien incapable de comprendre comment « prendre soin » et « Aomine » pouvaient être prononcés dans la même phrase.

- Et tu es loin d'avoir compris le véritable sens de notre relation.

Il la fixa, pendue à ses lèvres, attendant le cœur battant les paroles qui franchiraient la barrière de sa bouche.

- Je sais que notre proximité peut parfois être troublante et tu n'es pas le premier à nous voir comme un couple. Dai-chan… Dai-chan est pour moi comme un grand frère. Parfois un peu trop protecteur d'ailleurs, ajouta-t-elle avec amusement et une pointe de fatalisme.

Il sembla à Kise qu'un poids énorme quitta ses épaules. Sur l'instant, tout ce qu'il retint des paroles de la jeune femme fut qu'elle n'était pas la compagne d'Aomine. Pour autant, cela ne lui donna pas la garantie qu'elle soit libre, mais il ne pouvait s'empêcher de considérer la situation plus favorable.

Les semaines suivantes, il échangea beaucoup plus souvent avec elle. Et si les shootings restaient compliqués, il les vivait mieux, arrêtant de prendre Aomine en grippe pour ce qu'il n'était pas. Momoï et lui apprirent à se connaitre, sortant régulièrement tels de bons amis. Il découvrit presque par hasard son célibat et en fut plus que surpris mais au combien heureux, car plus elle se dévoilait, plus elle s'ancrait dans son cœur. Il aimait tout d'elle, sa douceur, sa gentillesse, la beauté de ses courbes, son intelligence, sa patience… Et un jour, à la faveur d'une promenade dans un parc aux couleurs automnales mêlant le rouge et l'ocre, il craqua à l'appel de ses lèvres.

Alors débuta pour Kise une période qui le comble encore aujourd'hui. Porté par son bonheur, il rayonnait plus encore qu'habituellement. Il flottait sur son petit nuage jusqu'au jour où il se retrouva plaqué au mur du studio par un bras puissant qui le maintint avec rage.

- T'as pas intérêt à jouer au con avec elle parce que crois moi, je vais t'en faire plus que baver, lui avait presque craché Aomine à la figure.

Mais Kise était plus que sérieux et le prouva chaque jour qui passait. Les relations avec Aomine évoluèrent, chacun apprenant à connaitre l'autre grâce aux bons soins de la jeune femme. Si Aomine conserva le caractère ronchon qui lui collait à la peau, il passa presque volontiers un peu de temps avec le blond lorsqu'ils découvrir leur passion commune pour le basket. Au fur et à mesure, ils finirent par tisser de vrais liens d'amitié. Kise apprécia de plus en plus le travail avec cet homme dur et exigeant. Les shooting devinrent plus faciles et Aomine porta l'image du mannequin à un niveau tel qu'il se fit repérer par le plus grand couturier du japon qui en fit son égérie.

Aujourd'hui

En repensant à cette période, Kise sourit. Il laisse glisser son regard sur sa compagne, l'observant passer un dernier coup d'éponge dans l'évier pour faire disparaitre les traces laissées par la vaisselle avant de s'essuyer les mains. Dans un mouvement lent, il s'avance vers elle, fixant sa nuque avec gourmandise. Elle lui lance une œillade espiègle par-dessus son épaule lorsqu'il vient se coller contre son dos, ses mains caressant le tissu délicat de sa robe légère, parcourant la taille fine jusqu'à entrelacer ses doigts sur son ventre.

- Dai-chan ne viendra pas de lui-même, murmure-t-elle alors qu'elle sent ses lèvres fureter dans son cou pour y déposer de légers baisers.

Elle cale davantage son dos contre lui puis penche un peu la tête pour lui donner un meilleur accès à la peau fine sous le lobe de l'oreille.

- Je te crois, chuchote-t-il, avant de mordiller cette zone qu'il sait particulièrement sensible. Et je suis certain que tu as déjà une idée pour le faire bouger.

Satsuki ferme les paupières, laissant échapper un soupir d'aise.

- … On va le piéger… , souffle-t-elle en glissant ses doigts dans la chevelure blonde, juste à la lisière de la nuque. Mais plus tard…

Elle sent les dents de Kise accrocher délicieusement sa peau et sa langue y laisser une trace humide déclenchant un frisson exquis qui lui tend le dos.

Délicatement, il dessert ses doigts et dans un geste souple, la soulève telle une mariée pour l'amener jusqu'à la chambre.

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Plus que 3 chapitres !

A bientôt pour la suite :D