Moi : Salut tout le monde ! C'EST DÉCEMBRE, VIVE NOËL ! \^o^/

Ryuga : Super, ça caille.

Chris : Ah bah winter is coming hein ! XD

Kyoya : Et personne ne va parler du fait qu'elle a changé le rating de cette fic ? -_-

Moi : Oh bah j'avais prévenu hein ! Oui, je l'ai passée en rating M, mais je vous avais dit que ça risquerait d'arriver !

Ryuga : C'est sûr que... J'ai lu le chapitre... Hum hum...

Kyoya : Je te hais Wonder.

Moi : Je sais, tu le dis tout le temps ! Bon le chapitre d'aujourd'hui c'est encore beaucoup de dialogues, on entend beaucoup plus Ryuga et il est en forme ! XD

Chris : J'suis bien content de pas être dans cette fic !

Moi : Allez on s'attarde pas ! Disclaimer ! ^^

Ryuga : Wonderinn ne possède pas MFB, et tant mieux sinon ce serait un porno.

Moi : Maieuh...


Réponse aux reviews :

Komachu : C'est sûr, ils s'adorent, c'est évident ! XD

Marius : Faut bien tester des designs avant d'arriver à un truc parfait ! Les caissons de perfectionnement ont sûrement été créés comme ça si vous voulez mon avis ! XD
Moi aussi j'adore Venom et le Symbrock ! Et je confirme, les comics de fan où Venom s'amuse à faire son pervers alors qu'Eddie est en public sont succulents ! XD


-Putain, mais j'suis où ? Encore cet endroit bizarre ?

C'était cette obscurité qu'il avait déjà vue, ce noir profond où aucune lumière ne semblait pouvoir briller. Ce n'était pas censé être dans sa tête ? Une sorte…d'espace mental ?

-C'est bien, tu commences à retenir les choses.

Pour une fois, la voix ne venait pas de derrière lui mais d'à côté de lui. Il commençait à s'y habituer il fallait croire car il ne sursauta pas, il se contenta de tourner la tête avec un regard méfiant. Elle était encore là, cette ombre, cette forme qui ressemblait à Ryuga mais qui n'était pas lui. La manifestation physique du pouvoir obscur.

-Si t'es là, c'est qu'je suis encore évanoui bordel… marmonna le vert, agacé. J'suis vraiment qu'un putain de fragile ces derniers temps.

-Je suis tout le temps là je te signale, ricana le pouvoir obscur. Je fais partie de toi maintenant.

-Okay, tu veux jouer sur les mots ? Si je suis ici, dans le noir, c'est que je suis évanoui, rectifia l'adolescent en fusillant l'ombre de ses yeux bleus. Voilà, t'es content, t'arrêtes de me les briser ?

-Sacrément susceptible je vois, se contenta de répondre la silhouette. Pas la peine d'être agressif avec moi, je suis de ton côté.

-J't'ai rien demandé j'te signale.

-Tu m'as rien demandé hein ? Oh que si tu m'as demandé quelque chose. Je suis là parce que tu m'as cherché et que t'as bien voulu de moi, Kyoya. Tu crois quoi ? Que je m'amuse à contaminer tous les bladers insignifiants que Ryuga et moi on affronte ?

-Tu fais quoi là, tu m'fais d'la lèche ?

-J'essaie de faire en sorte que tu comprennes qu'au lieu d'être vénère contre moi tu devrais être content de m'avoir. Tu ne veux pas mettre le monde à genoux face à ta puissance ? Je la sens ton ambition, pas la peine d'essayer de mentir. J'suis dans ta tête j'te rappelle.

-Moi je voulais le battre Ryuga, je voulais l'écraser ! Je voulais devenir le blader le plus fort ! Tout ce que t'as réussi à faire c'est me faire perdre contre cet enfoiré, m'empêcher de l'affronter à nouveau ou même juste de lui en mettre une, et en plus à cause de toi j'arrête pas de m'évanouir bordel !

Kyoya était à bout de nerfs. S'il était là, c'était qu'il était encore dans les pommes comme un putain de faible et il n'en pouvait plus. Ce putain de pouvoir obscur ne faisait que l'épuiser, et il osait lui dire qu'il devrait être content de l'avoir en lui ?! Mais il se foutait au moins autant de sa gueule que son propriétaire légitime, c'était pas possible ! Lui aussi il avait envie de lui mettre son poing dans la gueule, mais bon il ne devait pas pouvoir non plus. Ce serait comme se battre contre lui-même logiquement, un peu comme dans Fight Club.

-Tu sais pourquoi tu es autant fatigué ? Lui demanda la silhouette sans se laisser démonter, pas du tout impressionné par l'agressivité de son hôte. Parce que tu me résistes encore.

-Et Ryuga, il te résistait aussi ? Rétorqua le lion avec un air agacé. Il a fait plusieurs mois de coma à cause de toi.

-Je sais qu'il est chiant, mais parfois il faut écouter Doji quand il parle tu sais, ricana le pouvoir obscur. Ryuga est tombé dans le coma parce que j'avais besoin de reprendre des forces après des siècles de sommeil, et j'ai pompé son énergie à lui. Toi tu n'arrêtes pas de t'effondrer parce que tu me résistes.

L'adolescent dévisagea la silhouette près de lui.

-J'te comprends pas tu sais, ajouta l'ombre. Tu m'as cherché, tu n'as fait que penser à moi pendant des jours et des jours, tu as réussi à me trouver et à m'avoir, et maintenant que tu m'as, tu me rejettes ! Ça n'a aucun sens !

-Si t'es pas content, t'as qu'à te barrer, grogna Kyoya. Moi j'ai jamais demandé à me retrouver coincé dans une position éternelle de deuxième.

Il avait mal rien que d'y penser… Cette part de pouvoir obscur en lui l'avait coincé dans une position inconfortable. Il n'avait qu'une petite partie de ce pouvoir, une infime part. C'était Ryuga qui détenait le pouvoir obscur dans sa quasi-totalité, c'était lui qui avait L-Drago et rien ne pourrait jamais changer ça. Et maintenant, ils ne pouvaient plus s'affronter pour se départager. Ryuga restait le blader le plus puissant du Japon, et peut-être même du monde, et lui était condamné à la seconde place. La putain de seconde place. La pire.

-Au lieu de te morfondre, tu voudrais pas m'accepter et découvrir ce qu'on pourrait faire ensemble ? Suggéra le pouvoir obscur. Il donnait l'impression de n'attendre que ça, et ce n'était sans doute pas qu'une impression.

-Je n'me morfonds pas ! Rétorqua hargneusement le lion, vexé, avant de se racler la gorge pour se calmer. Et… Je dois faire quoi au juste ?

-Arrêter de faire ta mauvaise tête déjà, lui répondit la silhouette, s'attirant un regard électrique de la part de son blader. Et ensuite, il faut simplement lâcher prise. Imagine que tu te laisses couler dans l'eau, que tu te laisses engloutir.

Kyoya pensa que c'était quand même très flou comme réponse, mais il décida d'y mettre du sien et d'essayer de faire ce que cette force qui vivait désormais en lui lui disait de faire. Ça lui faisait mal de l'admettre mais elle avait raison, il ne pouvait pas la repousser éternellement. Ils étaient liés après tout maintenant.

L'adolescent ferma alors les yeux, bien que ce fut assez inutile puisqu'il était déjà dans le noir, et concentra toute son attention sur son souffle. Se laisser couler, se laisser engloutir… Comment il était censé faire ça au juste ? Qu'est-ce qu'il y avait qu'il connaissait déjà et qui pourrait être similaire ? Peut-être… Peut-être cette sensation étrangement apaisante de flotter sur le dos dans une piscine ? Il l'avait fait plusieurs fois quand il vivait encore au manoir Tategami, ça devait bien être le seul endroit où il arrivait à trouver la paix dans cette maudite maison avec son horrible paternel. Kyoya n'avait pas beaucoup de souvenirs heureux et paisibles, mais au moins il avait ceux-là, ces instants de détente dans une piscine chauffée, à regarder le plafond comme si c'était le ciel, la liberté…

Le blader de Léone commença à se sentir cotonneux, léger comme s'il flottait. Il avait l'impression de ne même plus sentir le sol sous ses pieds. Il y arrivait, ça y est ? Il lâchait prise comme il fallait ou pas ?

-Laisse-toi couler… Laisse-toi engloutir par mon pouvoir… Laisse-toi…envelopper…

La voix n'était à nouveau plus qu'un chuchotement, ce chuchotement sensuel et hypnotisant. Kyoya sentit une chaleur l'envelopper, c'était le mot oui. En fait, il avait la sensation que quelqu'un le prenait dans ses bras et le serrait contre lui. Mais oui, en fait c'était des bras qui l'entouraient ! La matérialisation physique du pouvoir obscur était en train de lui faire un câlin… ? Ça n'avait rien de tendre honnêtement, c'était… C'était… Fusionnel…

-Toi et moi, on ne fait plus qu'un, Kyoya… Mais rappelle-toi bien une chose : je ne t'appartiens pas, mais toi tu m'appartiens.

Le vert se sentait trop engourdi pour répondre. Là, il avait vraiment l'impression qu'il était en train de couler dans une masse d'eau compacte, mais ce n'était pas désagréable. Ce n'était pas étouffant, ce n'était pas oppressant, c'était au contraire réconfortant, comme retourner à l'état de fœtus dans le ventre maternel. Une renaissance.

-Tu ne seras plus jamais le même maintenant que tu t'es réellement abandonné corps et âme. Nous allons faire de grandes choses ensemble, Kyoya Tategami…

Kyoya se sentait sombrer dans l'inconscience alors qu'il était déjà inconscient dans cet état-là. Ou alors il quittait l'inconscience pour se réveiller du coup ? Il n'en savait rien, il n'arrivait même pas à aligner deux pensées cohérentes. Il sentait simplement une chaleur parcourir ses veines, et puis…et puis il crut sentir des lèvres se poser sur les siennes. Mais était-ce réel ? Qu'est-ce qui l'était ici ?

XXXXXX

Un plafond gris acier. C'était ce que Kyoya avait sous les yeux actuellement. Un plafond gris acier, froid. Il se sentait encore un peu cotonneux mais il arrivait à deviner qu'il était allongé sur un lit, un lit plutôt confortable d'ailleurs. Il avait encore…rêvé de cet étrange espace mental, mais pour une fois il se sentait vraiment reposé et plus du tout épuisé.

-Eh bah, t'as pris ton temps espèce de narcoleptique ! S'exclama la voix reconnaissable de Ryuga sur le côté.

Le lion se redressa en vitesse sur le lit et tourna la tête. Le blader de L-Drago était là, assis sur une chaise de bureau, en train de manger ce qui étaient visiblement des bouts de bœuf séché. Mais… Mais qu'est-ce qu'il foutait là à le regarder dormir cet enfoiré ?!

-Je suis pas narcoleptique connard ! Répliqua agressivement l'adolescent aux cheveux verts complètement décoiffés par son sommeil. Et qu'est-ce que tu fous là d'abord ?! T'es un pervers qui regarde les gens dormir ?!

-C'est MA chambre et c'est MON lit, ingrat, ricana le blanc avant de faire sauter dans sa bouche un morceau de bœuf.

Kyoya fronça les sourcils et prit le temps de regarder autour de lui. Il était dans une petite pièce, une petite chambre tout de même confortable mais assez peu décorée. Pourtant, il y avait bien quelques éléments qui indiquaient que cette chambre appartenait à quelqu'un. Une bibliothèque avec quelques livres, des vêtements éparpillés sur les meubles et quelques posters de films et de groupes de rock sur les murs. Mais ce qui faisait comprendre à qui appartenait cette chambre, c'était une photo encadrée, posée sur le bureau tout simple devant lequel Ryuga était assis. C'était une photo de lui, visiblement plus jeune, mais ce qui était étrange c'était qu'elle était déchirée, comme si on avait voulu effacer la présence d'une autre personne sur la photo.

-Qu'est-ce que je fous…dans ta chambre ? Grogna agressivement Kyoya, ayant désormais la désagréable sensation d'avoir l'odeur de cet homme qu'il détestait partout sur lui.

-Je t'ai porté jusqu'ici parce que tu t'es encore évanoui, t'as dormi genre quatre heures, lui répondit le blanc.

-Et pourquoi dans ta putain de chambre ?! S'agaça le lion.

-Parce que t'en as pas encore une à toi, rétorqua Ryuga comme si c'était l'évidence même. T'aurais préféré que je te cale dans un placard ?

-Franchement, ouais. Maintenant j'me casse.

-Et pour aller où, monsieur le gros malin ? T'as pas de chambre et tu connais même pas le bâtiment.

-N'importe où mais loin de toi espèce d'enfoiré !

-T'as une grande gueule pour un mec qui couinait comme une gamine dans son sommeil !

Kyoya s'était levé en vitesse et avait marché à toute vitesse vers la porte pour partir, mais cette réflexion du blader de L-Drago le fit stopper net. Il se retourna d'un mouvement vif, ses yeux bleus déchainés comme un océan en furie, et il ne put résister à cette envie incroyablement forte de se jeter sur lui pour lui en mettre une. Oui, c'était complètement stupide, il ne pouvait tout simplement pas frapper le blanc depuis qu'il avait récupéré le pouvoir obscur, mais c'était plus fort que lui ! Ce bâtard l'insupportait à se foutre de sa gueule en permanence ! Il était là à se moquer de lui, à le regarder avec un immense sourire en coin. Et puis sérieux, elle voulait dire quoi sa phrase ? Il l'avait regardé en train de dormir pendant quatre heures ou quoi ?! C'était vraiment un malade ce mec !

Mais bon, comme il s'y attendait, il se passa exactement la même chose que la fois précédente : son poing resta bloqué à quelques centimètres du visage de Ryuga. Horriblement rageant. Et ce connard qui n'avait pas bougé, pas du tout effrayé, continuant de manger avec désinvolture son bœuf séché. Tout chez ce type le rendait fou, putain de merde qu'il le détestait.

-Vraiment très susceptible, se contenta de dire le dragon après avoir avalé sa bouchée, ses yeux dorés fixés sur le poing serré face à son visage.

-J't'emmerde ! Lui répliqua le vert avec haine, essayant vraiment de toutes ses forces de briser cette barrière invisible qui le séparait de sa sale gueule.

-Je sais que ça te contrarie mais tu peux pas me frapper, il va falloir t'y faire, s'amusa Ryuga, reposant son sachet de bœuf séché enfin vide.

-Tu fais pas vraiment grand-chose pour me faire passer l'envie de te péter le nez avec mes phalanges, rétorqua Kyoya en reculant, les muscles contractés et ses yeux toujours plein d'éclairs. Je couine pas comme une gamine, et t'es un détraqué qui regarde les gens dormir !

-J'étais bien obligé, il est 23H je te ferais remarquer. C'est le couvre-feu, même moi j'ai plus le droit de me balader dans les couloirs ! Si t'étais pas là, j'serais déjà pieuté.

-Et tu pouvais pas lire un livre, comme les gens normaux ?

-J'ai essayé, mais c'est pas facile avec un mec qui fait du bruit derrière. Tu rêvais de quoi sérieux ? T'arrêtais pas de bouger et de couiner comme si on te pinçait.

-Je couine pas bordel !

Il y eut alors une sorte de lueur de défi dans les yeux reptiliens du dragon. Il plongea sa main dans la poche de son pantalon en cuir et en sortit son téléphone, un modèle récent. Kyoya le regarda faire sans comprendre. Le plus âgé déverrouilla son téléphone, tapota à plusieurs reprises sur l'écran, et puis il appuya sur le bouton qui permettait de monter le son. Au début le lion ne comprit pas ce qu'il était censé entendre, il n'entendait rien de spécial, et puis il reconnut des bruits de draps froissés, comme si quelqu'un se retournait encore et encore dessus. Attendez… Est-ce que c'était lui ? Est-ce que Ryuga l'avait enregistré dans son sommeil ?! Quand il reconnut sa propre voix en train de pousser des bruits bizarres, des espèces de gémissements de douleur ou d'inconfort, il dut bien se rendre compte à l'évidence que oui…

-J'te l'avais dit que tu couines, ricana le blanc. Et pas qu'un peu.

-T'es vraiment un malade, gronda le blader de Léone, à la fois énervé et gêné de s'entendre faire ce genre de bruits. Tu regardes les gens dormir, tu les enregistres ! C'est quoi la prochaine étape, tu filmes ?

-Je m'ennuyais surtout, et j'avais rien d'mieux à foutre, lui répondit Ryuga sans quitter son éternel sourire en coin. Et j'aurais pu te filmer oui, mais du coup après j'aurais plus eu les mains libres pour manger.

Mais… Mais c'était quoi son problème à ce mec ?! Il savait pas que ça se faisait pas ce genre de trucs ou bien il le savait mais il s'en foutait royalement ?! Ça avait plutôt d'être la deuxième hypothèse honnêtement. Il n'avait aucun concept de respect ou de honte ce type, c'était pas croyable ! Kyoya ne pouvait peut-être pas le taper, mais au moins il pouvait toujours l'insulter bien comme il fallait. Enfin bon, il aurait bien voulu le faire si, pile à ce moment-là, il n'avait pas entendu sortir du téléphone des bruits encore plus bizarres. Là ça ne ressemblait plus vraiment à des couinements de douleur, ça ressemblait plutôt à des couinements de plaisir… Ça ne dura que quelques malheureuses secondes, même pas trois et puis l'enregistrement se termina, mais ces quelques malheureuses secondes suffirent amplement pour que l'adolescent devienne rouge tomate et perde toute sa verve.

-J'sais pas de quoi tu rêvais, mais ça avait l'air bizarre, conclut Ryuga en rangeant son téléphone, visiblement très amusé par la mine déconfite du plus jeune.

-Je rêvais pas, marmonna le vert, au sommet de la gêne. Enfin, pas vraiment…

Il n'avait aucune idée de pourquoi il lui sortait ça soudainement.

-C'était le pouvoir obscur ? Lui demanda le blader de L-Drago en haussant un sourcil, sincèrement curieux.

Kyoya fut surpris de ce subite changement d'attitude. Il n'y avait plus la moindre once de moquerie chez le dragon d'un seul coup, il était sérieux. L'adolescent ne comprenait pas comment cet homme fonctionnait, mais sur le moment il se sentit proche de lui alors il hocha positivement la tête pour répondre à sa question.

-Ça m'arrivait tout le temps quand j'étais dans le coma. Tu te retrouves toujours dans un endroit complètement noir, et il est là à te parler, expliqua Ryuga, toujours avec un sérieux qui ne paraissait même pas naturel chez lui tant c'était inhabituel aux yeux du blader de Léone.

-Il te ressemble, ajouta le plus jeune. Ryuga lui lança un regard perplexe alors il élabora. Le pouvoir obscur, il te ressemble. C'est… C'est ta silhouette, mais dans une espèce de brouillard violet et avec des yeux rouges.

-Alors ça c'est bizarre, répondit le blanc en haussant encore plus haut son sourcil. Il ressemble pas à ça quand moi je lui parle… C'est une sorte de nuage informe qui se balade autour de moi. Il a même pas d'yeux, ou s'il en a je les vois jamais.

-C'est bizarre ouais… confirma Kyoya, qui ne comprenait déjà pas grand-chose à cette histoire de base. Peut-être qu'il a une apparence différente en fonction de qui le voit.

-Sûrement oui, ou alors ça vient du fait que moi j'en suis le réceptacle principal. Merci a toujours pas fini ses analyses sur toi, qu'est-ce qu'il est lent ce putain de système quand il s'y met !

-Mmh.

-Enfin, je vois pas ce que t'étais en train de trafiquer avec mon pouvoir pour faire des bruits aussi bizarres.

-Arrête avec ça !

-C'est pas d'ma faute si visiblement il te fait de l'effet. Je kink shame pas moi tu sais, si le pouvoir ça t'excite c'est toi que ça regarde !

Et voilà, il recommençait. Il n'était pas resté sérieux très longtemps, et c'était définitivement un putain de pervers aussi. Enfin, ça Kyoya le savait déjà, mais il en avait marre de le constater. Ils se connaissaient depuis à peine deux ou trois jours et il ne faisait que le provoquer, le traiter comme un gosse et en même temps s'intéresser à lui d'un peu trop près à son goût. D'accord, il était objectivement canon et tout à fait au goût de l'adolescent physiquement parlant, mais tout dans sa personnalité et sa manière d'être le révulsait ! C'était quoi la prochaine étape, il allait lui faire du rentre-dedans ?

-J'ai tapé juste ou bien t'as donné ta langue au chat ? Demanda Ryuga avec amusement face au silence du vert.

-Fous-moi la paix espèce de pervers, répondit le lion entre ses dents, incapable de camoufler les rougeurs sur ses joues.

-Faut pas m'en vouloir, j'ai passé des mois et des mois dans le coma, répliqua le blader de L-Drago, souriant d'un air différent. C'était…carnassier. J'suis un peu en manque.

-Bah va traîner ton manque ailleurs, moi j'suis pas réceptif à tes conneries, grogna Kyoya avec un mélange de colère et de gêne. La gêne, visiblement l'autre ne connaissait vraiment pas.

-Ah oui ? C'est pour ça que t'es aussi rouge que ma mèche ?

-On t'a jamais appris à fermer ta gueule ?!

-Nan, désolé. Faut me forcer pour que je me taise.

Le sous-entendu était tellement peu implicite qu'on ne pouvait plus vraiment appeler ça un sous-entendu. Kyoya avait bien deviné, la prochaine étape c'était effectivement de lui faire du rentre-dedans. Putain.

-J'te déteste tellement, marmonna le vert, frustré de ne pas pouvoir faire taire ce connard simplement en lui collant une immense baffe.

-C'est pas très gentil ça, dît Ryuga avec un sourire immense. Il ne s'était pas amusé comme ça depuis longtemps. Tu me détesteras moins quand tu feras ton premier duel avec mon pouvoir et que tu te rendras compte de la force que tu as maintenant grâce à moi.

-C'est ça ouais, crois-y ! J'me tire.

-C'est le couvre-feu crétin, t'écoutes quand on te parle ?

-J'en ai rien à foutre de votre couvre-feu, je resterai pas une seconde de plus dans ta chambre espèce de malade !

-Dommage, j'étais prêt à te faire une place dans mon lit pour la nuit.

-C'est bien pour ça que je resterai pas une putain de seconde de plus !

Les yeux du lion lançaient tellement d'éclairs qu'ils auraient pu en rendre jaloux certains nuages d'orage. Il était bien décidé à partir, mais avant il voulait fusiller du regard une dernière fois ce connard. Il vissa ses yeux bleus plein de haine dans les yeux dorés de Ryuga, mais ce dernier ne fut absolument pas impressionné. Il soutint son regard sans problèmes, et…et puis Kyoya se perdit dans ce regard désarmant l'espace de quelques secondes. Un regard d'or, à la fois chaud et effrayant de par son aspect si peu naturel.

-Tes yeux ont changé, lui dît soudainement le dragon. C'est plus le même bleu.

Kyoya se sentit encore plus désarmé par cette réflexion qui n'était pas une moquerie, alors il choisît de littéralement fuir sa gêne et son incompréhension. Il tourna la tête et quitta précipitamment la chambre de Ryuga, claquant la porte derrière lui. Le couloir était plongé dans l'obscurité la plus totale, le plus âgé n'avait pas menti sur le couvre-feu, mais le vert s'en fichait. Il était désormais séparé du blader de L-Drago par une porte, et c'était tout ce qui lui importait. Le côtoyer c'était vraiment trop d'émotions, et Kyoya sentait que ça ne risquait pas de s'arranger.

À suivre...


Moi : Fin du chapitre ! Tant de tension sexuelle c'est magnifique ! XD

Kyoya : NAN !

Ryuga : Kyoya il va mal finir je sens.

Chris : Le pouvoir obscur a roulé une pelle à Kyoya donc XD

Moi : Mais noooon, il l'a juste embrassé ! Doucement. Gentiment.

Kyoya : Je vais finir par me faire v-word par Ryuga moi !

Moi : MAIS NOOOOON ! Bande de pessimistes ! X)

Ryuga : J'suis vraiment tordu moi, c'est le pouvoir obscur ou tu me vois vraiment comme ça ?

Moi : M'enfin Ryu, tu penses vraiment que je te vois comme un immense pervers ?

Ryuga : ...

Moi : Tu es vexant Ryu !

Kyoya : Moi je le comprends.

Moi : Bon bref, laissez les reviews de l'amour et à la prochaine ! Oui non, pas la semaine prochaine, c'est pas sûr que je puisse... Les exams, tout ça tout ça... Snif... T_T