Comme l'a si justement souligné Lune : ils ne font que b*** XD

Chapitre 379 : Lovin' Times

Il se présente d'un bond sur le rebord de ma fenêtre, accompagné par la fraîcheur de la nuit.

Je lui ouvre. Il entre, souple comme un félin.

"Comment a été ta journée, Sebastian ?"

"Remarquablement remplie." sans souffrir nullement de la fatigue qui accablerait n'importe quel domestique, ajustant sa veste queue-de-pie.

"Moi aussi... je veux être remarquablement remplie." tournant un regard filou dans sa direction.

"Oh, je ne m'inquiète pas pour vous. Assurément, vous le serez." sûr de son fait, retirant élégamment sa veste. "Ne vous ai-je pas toujours donné ce que vous attendiez de moi, Mademoiselle ?"

"Si. Avec une régularité exemplaire."

"Et il n'y aucune raison au monde qui pourrait venir troubler cette habitude bien installée à présent." glissant les doigts sous mon menton pour m'inviter à un baiser absolument délicieux comme un cake sucré, un délice tournoyé et maîtrisé.

Petit air amusé en quittant mes lèvres. "Look at you..." fasciné par la lueur trouble qui vient baigner ma pupille, pouce caressant ma lèvre inférieure encore tremblante par l'échange précédent.

Il me retourne d'un mouvement de main, dos face à son torse, paume explorant le haut de mes cuisses, glissant jusqu'à l'entrejambe qu'il effleure, revenant sur mon ventre.

J'en suffoque déjà, attisée.

"Aujourd'hui, vous allez supplier."

"Je..."

"Oui ?..." poursuivant ses délices, m'éveillant immanquablement.

"Seb... astian..." cherchant l'air, sensations montant inexorablement.

Sa main poursuit avant qu'il ne pince l'extrémité d'un doigt entre ses dents pour retirer le gant, retournant vagabonder, appréciant d'autant plus le contact.

"Je vous félicite."

"Par... don ?... Haaah..."

"De ne pas avoir succombé au charme de l'homme que vous êtes allée voir aujourd'hui."

"Le... diable était-il... mmm... ouiiiii... Sebas... prêt à sortir de la... gnnn... boîte ?..."

"Vous ne pensez pas si bien dire." pinçant l'entrejambe, flattant le capuchon qui s'y gorge.

"Haaaah !..."

"Je... vais vous remplir de plusieurs jouissances successives." attrapant ma main pour la glisser jusqu'à son entrejambe qui prend consistance, promettant le vice à mon oreille, terminant par un léchage consciencieux, langue pleine, le long du pavillon.

J'en vibre des pieds à la tête, comme si chaque cellule de mon corps réclamait ce démon au fond de mes entrailles !...

"Dé... mon !..."

"Voilà une réalité que je demeure incapable de nier."

Je me penche en avant, incapable de résister à davantage de sensations tant il les fait grimper dans les aigus !...

"Arr... je vais..."

"... jouir ? Je vous en prie, faites." à mon oreille, accélérant davantage la cadence des mouvements de ses doigts plus bas.

"Sebas... haaaah !..." emportée une premier fois, tremblante sur mes appuis.

"Such a child." tendrement moqueur à mon oreille.

"Shut... up !..."

"Vraiment, vous ne voulez pas m'entendre ?... Je m'apprêtais pourtant à vous livrer un concerto d'appréciations et de grognements de contentement... l'acoustique de votre chambre s'y prêtant à merveille."

Je réponds par un geignement frustré.

Petit rire à mon oreille, m'autorisant à regagner le lit d'un pas chancelant tandis qu'il quitte ses vêtements un à un, permettant de brefs contacts visuels.

Nu. Dressé d'envie.

Il retrousse ma jupe pour s'engouffrer sans aucun autre préavis, se mettant à bouger, relançant les sensations de mon côté.

Je me perds rapidement en appels, en mots lancés contre les murs et le plafond, incapable de résister à la vague de plaisir qu'il m'offre, prenant sa part, m'accordant des rauques appréciateurs, pouls s'accélérant.

"Mmm... ooooh... si vous saviez... comme attendre la venue... du soir m'est... difficile..."

"Oh, démon... tu palpites si fort !..." appréciant de le sentir se surtendre au fond de moi.

Il finit par jouir, emporté, incapable de maintenir la forme de son regard, sa voix et sa bouche formée de jolis crocs rappelant la bête.

Front posé contre le mien, mèches sombres basculées sur l'avant, il envisage déjà la seconde manche, m'offrant ses orgasmes en guise de délicieuse pâture.

"Qu'allons-nous faire de nous, Sebastian ?..." alors qu'il repose sur ma poitrine et que je caresse sa chevelure noire.

"Poursuivre."

"Ce n'était pas censé se dérouler de cette façon..." suspendant mon regard dans le vague.

"Vraiment ?"

"Oui. Tu n'étais pas censé m'apporter un tel plaisir... je m'attendais à ce que tu te comportes comme... une bête."

"Oh." souriant. "Pour tout vous dire, moi aussi je ne l'avais pas envisagé de cette manière. J'en suis le premier surpris. Je devais vous anéantir, qu'importe les armes choisies."

"Et qu'est-ce qui t'en empêche, démon ?..."

"Les mots que vous refusez d'entendre quitter ma gorge." sur un soupir contrit.

"Cela nous... encombrerait davantage."

"Si vous le dites." laconique.

"Mais je sais que... tu tiens à moi."

"Au point de vous dévorer chaque fois que l'occasion se présente."

"Me faire l'amour... Tu le fais si bien, Sebastian..." souriante, corps encore engourdi de sensations.

"Je dois restreindre mes appétits pour de misérables caprices humains. Comprenez que cela demeure extrêmement frustrant pour un démon millénaire."

"N'est-ce pas le prix à payer pour t'offrir des mets dignes de ce nom, en bon gourmet ?..."

"J'ai malheureusement compris trop tardivement quel désir vous êtes capable de susciter... je ne l'ai réalisé que lorsque j'étais moi-même pris au piège." sur un sourire amer.

"Tu regrettes ?..."

"De m'être laissé approcher ? Non."

La nuit suivante n'est pas porteuse de bonnes nouvelles.

"Quelle mine !..."

"Je dois m'absenter. Une enquête presse mon Maître vers les bas-fonds de Londres."

"Oh..." soudain très triste.

"Je ferai mon possible pour... venir vous voir. Il va bien falloir que mon Maître dorme. Cependant je ne puis garantir la régularité de mes venues." posant sa main sur mon épaule, m'offrant un baiser de toutes les promesses.

Après deux nuits sans nouvelles, il revient se poser sur le rebord de ma fenêtre et je lui ouvre, surprise de le découvrir dans une robe chinoise - qu'il porte, ma foi, très bien vu sa silhouette diablement élancée ! En dessous il porte un pantalon de même teinte, chaussé de ballerines sombres.

"D'accord... tu t'amuses bien. Tu... empestes !..." me bouchant le nez.

"Comment cela ? N'appréciez-vous point la fragrance caractéristique de la meilleure fumerie d'opium de tout Londres ?" amusé.

"Les volutes ne te font rien ?"

"Il en faut bien davantage à un démon que quelques volutes, aussi denses soient-elles. Même si je venais à en aspirer plusieurs bouffées, elles ne me seraient absolument pas préjudiciables. Il faudrait, pour m'étourdir, mettre à sec toutes les réserves d'opium dont regorge cette fumerie."

Je le dévore des yeux. Cette robe sombre rehausse à merveille sa silhouette en la mettant superbement en valeur.

"Et donc, tu t'es reconverti dans le trafic d'opium ?"

Il rit. "Non. J'accompagne mon jeune Maître en mission."

"Uh ? Est-ce vraiment un endroit pour un enfant ?"

"Oh, il a connu bien pire. Dois-je vous rappeler le cirque itinérant et la croisière hantée ou cela sera suffisant ? Et je n'évoque même pas les circonstances de notre rencontre."

"Tourne-toi." l'admirant sous toutes ses coutures.

La ceinture large, les manches amples...

"Bien. Souhaitez-vous défaire tout ceci ou est-ce que je m'en charge ?..."

"Serais-tu pressé par le temps, butler ?"

"Même si j'ai laissé mon Maître sous haute surveillance, je ne puis m'octroyer le loisir de passer plusieurs heures à l'extérieur. Soyez cependant assurée que je souhaiterai qu'il en soit autrement." tirant sur le lien de sa large ceinture, geste que j'empêche.

Me plaçant dans son dos, je glisse les mains à l'intérieur des manches larges, remontant sa peau nue.

Son menton se lève, le contact l'électrise. Il lui échappe un soupir incontrôlable.

Je caresse cette peau lisse de soie. Un régal qui se granule sous le passage de mes doigts.

"Je suis à votre... entière disposition..." dans un souffle vibrant, paupières papillonnant sous l'effet.

"J'en prends bonne note." mains quittant les manches pour défaire de la ceinture, lui faisant quitter sa taille, m'attaquant aux attaches du haut qui partent du col relevé.

Le voici bientôt nu, dressé d'envie. Toujours placée dans son dos, mes mains le cajolent, l'érigeant davantage, rauques profonds quittant sa gorge ouverte.

Nous nous retrouvons sur le lit, lui placé derrière moi, maintenant ma jambe fléchie, me pénétrant par derrière, initiant des mouvements souples et puissants à la fois, bouche proche de mon oreille pour y jeter des appréciations délectées.

Mon regard tombe direct sur cette silhouette installée tout à son aise sur le canapé du Lounge : un bras passé derrière le dossier, coude posé pour l'autre, une jambe sur la table basse, l'autre au sol, jambes remarquablement ouvertes, fedora abaissé sur les yeux. Une invite !... Un véritable appel. Là où d'autres y verrait clairement une mise en garde : "Move and I squeeze you !"

La carte folle, le muscle d'Octavinelle, ne laisse guère indifférent.

Le boss, assis en face, boucle une transaction, sous bonne garde d'une murène au comportement sans équivoque.

Je kiffe notamment la vernie posée négligemment à côté du contrat en cours de signature.

"Bien."

Floyd n'abaisse pas sa garde pour autant.

"Les termes vont courir jusqu'à que tu honores ta part du marché."

L'homme quitte le Lounge, tête engoncée dans les épaules, raccompagné par Jade.

"Il était vraiment pas marrant, celui-là, boss." clapit Floyd.

"Ils ne peuvent pas tous l'être, Floyd." roulant le précieux contrat signé.

Je m'arrête devant le canapé.

"Oh, tiens, Shachi !..." sourit Floyd, relevant son fedora, visage rayonnant à ma seule vue. "Déso, il avait rien à offrir qui puisse se mettre sous la dent !..." parlant du contractant, riant tel un gosse.

Je m'installe à ses côtés, paume sur son estomac. "Lui peut-être pas... toi, par contre..." câline, ne camouflant en rien l'appétit qu'il m'inspire dans sa version bad boy.

Le boss plie ses affaires. "Bien. Je vous laisse." devinant aisément de quelle manière cela va se terminer entre nous.

"Hé !" fier de son petit effet. "Tu kiffes, hein, je le sens !..." sens en éveil.

"Hmm mmm. Octavinelle ne tournerait pas rond sans toi." caressant son ventre, partant de la ceinture de smoking jusqu'à l'ouverture du col de sa chemise.

"Ouais, c'est vrai." flatté.

"Tu me rappelles nos débuts ?... Vache, je te regardais déjà à cette époque et je kiffais ton attitude si différente de celle, réservée, de Jade... et maintenant que j'ai goûté les deux..." glissant une main le long de l'intérieur sensible de sa cuisse. "... c'est toi mon préféré, sans discussion possible."

"Tu m'excites là, Shachi." sexe commençant à réagir sous le tissu de prix du pantalon.

"Et je compte bien ne pas te laisser sur ta faim, Floyd Leech."

"Cooooool !..." regard pétillant de sexe.

"Prière de vous rendre dans la chambre ou dans votre appartement si vous avez en tête de commencer quelque chose, vous deux." soupire Jade, sensible à l'odeur que dégage Floyd.

"A l'appartement ?"

"Pourquoi ? T'as peur qu'il écoute à la porte ?" taquine Floyd.

"On ne sait jamais."

"Je t'entends, Sugar Cake." renifle Jade.

Floyd lève sa haute silhouette et me saisit par la nuque. "Tu t'en fiches. T'es avec moi et je suis le meilleur. C'est toi qui l'as dit." me prenant sous le bras pour quitter le Lounge. "Bye, Jade." avec un petit signe de la main.

Sur le trajet retour, ce sont des œillades explicites, des baisers fous et des caresses.

"J'me fous à poil dès qu'on arrive !..." à mon oreille, me serrant contre lui, d'un bras passé autour de mes épaules.

J'en glousse.

Nous voici arrivés à destination.

Alors qu'il s'apprête à quitter ses vernies bicolores, je l'en empêche. "Attends. Mets-toi comme ça sur le canapé, s'il te plaît."

"Uh ? T'as envie de jouer à ça, toi ?..." ravi, allant prendre place.

"La même position qu'au Lounge, s'il te plaît."

"OK, OK." s'y prêtant de bonne grâce, plaçant son fedora sur les yeux.

Je me place entre ses jambes ouvertes, me penchant pour faire cheminer mes paumes le long de ses cuisses et lui offrir une jolie vue sur mon décolleté dans lequel il louche sans vergogne, relevant son fedora.

"Ton air..." amusée.

"Ah bah hé, moi j'suis réactif !..." m'invitant sur ses jambes, bassins en contact, érection de plus en plus gourmande.

Je glisse les mains dans ses reins pour défaire la ceinture de smoking avant de déboutonner sa chemise.

"Jade serait présent, il dirait que tu empestes, Leech." amusée.

"Oh, il se la ferme. Lui, c'est pas mieux des fois !..."

"Vraiment ? Tu aurais une odeur plus tenace que lui de ce côté-là que cela ne m'étonnerait même pas."

"Nope. C'est exactement le même level."

Je joins ma bouche à la sienne, gourmande. Il en exulte, laissant passer un geignement vibrant qui secoue tout son corps.

"Dis donc... t'en as très, très envie..." m'en léchant les lèvres.

"Hey, moi j'arrête pas de le dire depuis tout à l'heure mais personne m'écoute !..."

"Fais voir..." ouvrant la tirette du pantalon et le bouton pour l'ouvrir et chercher la belle impatiente qui fait véritablement la nique à l'élastique du boxer sombre.

"Ouais, OK, elle n'en peut plus là." amusé, lui faisant effectuer quelques pulsations.

Je tire sur le large élastique pour qu'elle me présente sa jolie tête éclose.

"Tu veux savoir, Leech ?... J'en crève." l'extirpant pour la caresser.

"Oooooh... mmm !... Sha... chi, punaise !..." palpitant de partout.

Sifflement de Floyd. "Vache, y se passe quoi, là ? T'as rencard ?"

"Tu ne penses pas si bien dire, mon cher Floyd." sourit Jade.

"Avec qui ? On la connaît ? Grace ? Layla ?... Nan... me dis pas... que t'es retombé dans les filets d'Ursula ?" pressant son frère.

Petit rire de Jade. "Non, rassure-toi, Floyd."

Je me hisse sur le tabouret pour profiter de la vue offerte par Jade ; en jeans indigo, porté sur polo.

"Tu fais même de l'effet à ma Shachi !..." se marre Floyd.

"Comme cela tombe bien. C'est Sugar Cake avec qui je passe la journée."

"Qu... quoi ?" tombant des nues.

Floyd ouvre la bouche, incapable de la refermer, air happé.

"Et qui... va servir au Lounge ?"

"Toi, mon cher Floyd."

"QU... QUOI ? J'AI JAMAIS SIGNE POUR CA !" sautant du tabouret - enfin sauter... 1,98 m jambes dépliées... hem ! lol "J'SUIS PAS D'ACCORD !"

"Tu en débattras avec le boss." quittant l'arrière du comptoir pour me présenter son bras.

"DEPUIS QUAND SHACHI C'EST TA CAME ?"

"Depuis toujours, Floyd."

"PUNAISE ! J'SUIS PAS D'ACCORD POUR RESTER ICI ET EN CHIER SEUL !"

"Je t'ai déjà dit de t'en entretenir avec le boss."

"PUNAISE ! IL EST OU ?" furieux.

Jade lui désigne le carré VIP du regard.

"BOSS ! Faut qu'on cause !..."

"Tu crois qu'il s'en sort ?" anxieuse pour Floyd.

"J'en suis persuadé. Si tu avais autant de remords, il fallait rester sur place pour lui prêter main forte." me dardant de son hétérochromie. "Mais tu ne souhaitais pas laisser passer l'occasion, je me trompe ?"

Il lit si aisément en moi... "En effet." retrouvant le sourire. "Par contre, il va bouder des jours durant..."

"Ça lui passera." posant sa large main sur la mienne. "Mon lit t'est ouvert. Tu n'auras pas à dormir à l'extérieur, rassure-toi." taquin.

"Il n'empêche..." reniflant. "... tu ne recules vraiment devant rien."

"Et ça te plaît." caressant ma main, clairement en appétit au vu de la lueur chaude qui danse dans ses pupilles.

Je m'en pince la lèvre en réponse.

Nos caresses et baisers ont commencé dans l'entrée de l'immeuble, prenant un tout autre tour durant la montée en ascenseur, ma jambe passée entre les siennes, bouches s'offrant des délices pleins.

Une fois dans l'appartement, direction le canapé pour poursuivre à notre aise, moi juchée sur lui.

Ce moment où je me suis emparée de son sexe déjà renflé, le caressant des deux mains, le faisant totalement délirer, menton partant à la renverse.

"Oooooh... oui... monte... descends... c'est trop... bon..."

Jade, on le sait, n'est d'ordinaire pas un bavard dans son genre... là, c'est open-bar niveau paroles et geignements lascifs.

Il en suinte, palpitant, sans toutefois me réclamer la direction des opérations, préférant subir mes élans.

Je l'insère lentement, le faisant suffoquer, plaisir au zénith.

Nous sommes tellement affamés que je le préviens au bout de quelques mouvements : "Je vais... jouir..."

"Et moi j'essaye... de toutes mes forces de me... retenir pour que cela... se prolonge..." haleté.