Salut ! J'aurais peut-être dû avertir que je ne peux pas publier le dimanche (sauf peut-être super tard, j'essaierais dimanche prochain). J'espère que vous allez apprécier ce ficlet assez pour me pardonner. On change de ship encore vers un que j'ai adoré écrire ! Bonne lecture :)
3 décembre - Près du feu - 500 mots
Les flammes dansent dans l'âtre du feu. Je ne crois pas avoir autant observé les détails entourant cette cheminée que ce soir. Cette activité m'empêche de laisser mon regard glisser pour la centième fois vers une cuisse chaude appuyée contre la mienne. Je pense que je développe vraiment une obsession malsaine pour cette cuisse.
Une obsession qui débuta dès que les copains furent montés au lit. J'eus envie de crier au complot quand Mary toussa de manière peu convaincante et que tous les copains se poussèrent en prétextant la fatigue.
Même monsieur Remus-je-ne-dors-jamais-et-j'ai-bu-quatre-cafés était fatigué ce soir…
Mais mon cœur s'était contenté de commencer à battre à toute vitesse. Surtout quand James, à mes côtés, ne bougea pas.
Zut, voilà que je fixe encore sa cuisse. Il va penser que j'ai un problème. Ce n'est pas ma faute si le renne de Noël décorant le pyjama que je lui ai offert est grotesquement étiré par sa musculature. Là où j'ai bien choisi la taille pour Sirius, Remus et Peter, j'ai sous-estimé le corps de James. Visiblement. Et cet idiot a décidé de porter l'ensemble malgré tout.
Ses longs doigts pianotent mécaniquement près d'un sucre d'orge obèse près de son genou, non loin des miens. Nous sommes ridicules tous les deux. Nous le savons.
J'inspire un bon coup. C'est une erreur. Des effluves de bois, de cire à balais et de citron arrivent à mon nez. J'ai envie de soupirer d'aise à son odeur.
J'ai un problème. Des problèmes
Un problème de cuisses et un problème de parfums divinement Potter.
Ses doigts se resserrent contre sa propre cuisse. Soupirant, il balance sa tête en arrière vers l'appui du canapé.
Je fixe le feu de plus belle.
— Evans ?
Sa voix sonne plus rauque qu'à l'habitude.
— Potter ?
Il soupire.
— Bordel, murmure-t-il.
Il se tourne vers moi. Sa langue passe subtilement sur ses lèvres. Je ne suis pas certaine qu'il réalise pleinement le mouvement.
— Je peux t'embrasser ? murmure-t-il à nouveau.
James me fixe, semblant retenir son souffle. Sans aucune hésitation, je ferme la distance entre nous. Ses mains plongent dans mes cheveux, m'attirant contre lui. Sans même y penser, j'enjambe ses cuisses et m'installe à califourchon sur lui. Ses cuisses sont encore plus confortables sous les miennes que ce que je m'étais imaginé. Mes mains passent de sa mâchoire à ce torse que je rêve de caresser depuis si longtemps. Par contre, j'ai mal calculé le fait que mon mauvais achat et la pression de mes doigts causeraient l'explosion des boutons de sa chemise de pyjama, laissant apparaître la naissance de ses pectoraux.
James ricane. Bien sûr que cet imbécile ricane.
— Je te savais pas si rapide en affaire, Evans, blague l'idiot.
La chaleur monte directement à mes joues. Son regard se noircit.
— Je te taquine. Embrasse-moi encore s'il te plaît, soupire-t-il.
Il n'a pas besoin de le répéter que je pose mes lèvres sur les siennes dans un baiser plus timide. Ses bras se referment autour de ma taille et je pense bien que je pourrais demeurer près du feu pour le restant de mes jours.
Non, mais avouez-que vous prendriez un James Potter pour Noël, non ? Moi je dis oui !
Bisoux et à demain.
Genny
