Bonjour à tous,
Merci beaucoup aux personnes qui ont déposées un commentaire ! Ce sont mes premiers, et à vrai dire je commençais à désespérer un petit peu !
Merci à ceux qui me suivent, et qui m'ont mis en favoris cela me touche également beaucoup.
C'est une petit chapitre de transition, qui ne paye pas de mine, mais qui permet d'avancer dans le temps, dans l'histoire.
Il y a quelques passages tirés directement des livres. J'imagine que vous les reconnaîtrez.
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Lors de certains week-ends, les élèves de troisième année auront la possibilité de visiter le village de Pré-au-lard.
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— Très bien, dit-il enfin d'un ton sec. Je vais surveiller de près ton comportement pendant le séjour de la tante Marge. Si, à la fin, je juge que tu t'es bien tenu, je signerai ta fichue autorisation.
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— Ce n'est pas toi qui es responsable de ce qu'est devenu ce garçon, Vernon, dit-elle le troisième jour, alors que la famille était en train de déjeuner. Lorsqu'il y a quelque chose de pourri à l'intérieur, personne ne peut rien y faire.
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Harry n'en pouvait plus... Il se récitait comme un mantra les différentes étapes pour entretenir correctement son balai. Mais il avait l'impression que cela ne suffisait pas. Il n'allait pas tenir ! Cette femme était abominable ! Ce rendait-elle compte qu'elle insultait la famille de sa tante, sous son propre toit ?
Je ne veux rien dire contre ta famille, Pétunia, mais ta sœur avait une tare.
Ah ! Si, en fait elle s'en rendait compte, et en plus elle en était fière...
Inimaginable... Et c'est lui Harry qui avait un manque d'éducation ? N'importe quoi... Elle était invitée et elle insultait l'un de ses hôtes.
Espèce de conne, pensa Harry. C'est pas lui qui avait un problème non ? A ce niveau là, c'est grave, faut aller se faire soigner.
BAM ! Le verre que tenait la tante Marge lui explosa dans la main, et Harry trembla... Elle ne s'était rendue compte de rien, et s'excusa à moitié de sa poigne trop forte, n'empêche que son oncle et sa tante le regardaient suspicieusement et que Dudley se tenait l'arrière train.
Il fallait qu'il se calme ! Il fallait qu'il se calme où son autorisation de sortie le week-end allait lui passer sous le nez et ça, Harry ne voulait pas se le permettre.
Il se leva tranquillement pour aller lui chercher une serviette, et en regardant son regard mauvais alors qu'il la lui tendait, il sut que la suite serait pire...
A l'évidence, se repasser en boucle les étapes pour l'entretien de son balai ( il en avait commandé un durant l'année) , qu'il adorait pourtant, ne suffira pas à le faire tenir face aux mots qui allaient suivre, et Harry désespérait de trouver une autre idée.
— Je l'aurais parié ! s'exclama la tante Marge. Elle but une longue gorgée de cognac et s'essuya le menton sur sa manche.
— Un paresseux, un bon à rien, un fainéant qui...
-(Concentre-toi, Harry, concentre-toi !)
- devait être incapable de subvenir aux besoins de sa famille. Je suis sûre, repris la tante Marge, qu'il devait être un pauvre petit poivrot qui se lamentait sur son sort aux comptoirs des bars.
- (imagine comment sortir dans le village sera génial, il y aura Vince et Greg, et puis Théo et Blaize, ne la laisse pas gagner, ne lui laisse pas ce plaisir, tu vas le regretter...après)
- N'est-ce pas, Vernon ? Lorsqu'il était encore en vie tu as dû le ramener plus d'une fois chez lui tanguant ivre mort, non ? Rajouta la femme, en se servant (encore) un verre de cognac.
- Oui,... Oui c'est sûr... Que ce n'était pas facile cette période là, dit Vernon, en le regardant de côté.
Si même son oncle comprenait que c'était abuser de la vie, alors là Harry ne répondait plus de rien !
Il avait envie que ce putain de dernier dîner de cette putain de semaine finisse, il voulait monter se coucher, il voulait lui foutre un coup de poing dans sa sale tronche de cake !
Mais surtout,... Surtout, il voulait pouvoir se promener dans les rues de pré au lard avec Draco, alors il ne dit rien.
Passif... Il laissa passer les mots orageux au-dessus de sa tête.
Elle lui enchaîna toutes les saloperies possibles ;
-Ton père a du te battre quand tu étais bébé mon garçon, c'est pour ça que tes neurones ne se sont pas connectés...
-Sa mère n'aurait pas couché avec un voisin, Pétunia, pour se consoler d'avoir un mari si horrible ?
- Si ça se trouve, cet accident de voiture, eh bien ce n'était même pas un accident. Ton père a voulu se suicider quand il a appris que sa femme l'avait fait cocu.
-(Draco et son sourire, Draco et ses blagues, Draco qui lui en voudrait énormément si Harry ne se ramenait pas avec cette autorisation, Draco qui l'avait prévenu avant de partir en juin qu'il se faisait une joie de visiter le village avec lui, Draco, Draco,...)
- Mon oncle, demanda Harry, je suis fatigué. Est ce que je peux monter dans ma chambre ? S'il te plaît ?
Vernon allait lui dire de rester assis, quand sa soeur lui coupa l'herbe sous le pied, et annonça ;
-C'est une très bonne idée que tu as eu là mon garçon, va te coucher qu'on ne te voit plus, et qu'on puisse passer une bonne soirée entre gens responsables.
Harry ne se le fit pas dire deux fois. Prestament, il monta les escaliers et s'allongea en boule sur son lit, les yeux fermés...
Il pleura beaucoup cette nuit là, et ressortit au matin encore plus lessivé que d'habitude. Mais bon, au moins, normalement, son oncle devrait lui signer son autorisation.
Harry était fier : il avait tenu ses nerfs !
Il avait déjà énormément de mal à s'endormir en ce moment, ses pensées défilant sans vouloir s'arrêter, et ce n'était pas cette quasi nuit blanche qui allait arranger ses affaires.
Il avait attendu pour se lever qu'elle s'en aille de la maison, et pu profiter un instant de ce bonheur à n'être pas attaqué verbalement, avant que son oncle ne revienne du jardin.
- C'était très limite, garçon, de se lever de table avant la fin du repas. Je me demande si je vais te la signer cette autorisation, menaça son oncle.
Harry sentit son sang ne faire qu'un tour, il n'avait quand même pas supporter tout ça, durant la semaine entière pour rien ?! Si ? Pour un malheureux truc de politesse alors que sa pétasse de sœur lui avait sortit les pires vacheries ?
Heureusement, sa tante intervient.
- Écoute Vernon, même toi tu as reconnu hier soir, entre nous, que ta sœur avait été très loin... Non ! Laisse-moi finir. Je suis d'accord que c'est malpoli de sortir de table comme ça, mais Marge elle-même l'a autorisé. Et puis, si tu ne lui signes pas cette autorisation alors que tu lui avais promis, Harry ne te croira plus... Je te signale qu'il doit encore passer d'autres vacances à la maison, et que si les promesses dites ne sont pas respectées cela peut le mener à toutes les extrémités.
En parlant, sa tante avait emmené son oncle dans le salon et avait murmuré de plus en plus bas. Mais Harry entendait quand même, parce qu'il s'était rapproché de la porte, et qu'il avait collé son oreille contre la serrure.
- On ne sait pas ce que ce gosse peut nous faire... Je te rappelle qu'il a battu un mage noir à un an... Pense à peu à notre Duddy.
La voix de sa tante tremblait de peur, remarqua Harry. Mais, il n'allait pas essayer de lui prouver le contraire de ce qu'elle avançait. Il avait besoin de cette autorisation !
La porte se rouvrit et son oncle lui annonça qu'il ne la lui signerait que lorsque Harry aurait entièrement fini de les aider aux tâches ménagères...
Il lui tendit une liste longue comme le bras, et Harry comprit qu'il aurait tout juste le temps de finir avant les quinze jours qui lui restait à passer ici.
Après tout, son oncle avait déjà accepté de l'emmener à Londres une semaine avant le premier septembre pour qu'il y retrouve Théo et Blaise, et Harry savait qu'il chercherait à se débarrasser au plus vite de lui, donc qu'il ne reviendrait pas sur cette décision.
Il fallait juste qu'en quinze jours il ait le temps de finir la liste. Faaacile. Easyyy.
Il n'y avait qu'à repeindre la barrière, ranger le garage, repeindre la chambre de Dudley (sans toucher, casser, bouger, ni même regarder ses affaires), faire tous les repas, ainsi que les courses,...
Et la liste continuait comme ça longtemps.
Simple.
Vraiment très simple.
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Le Trente et un août, Harry était content. Il avait passé une semaine merveilleuse sur le chemin de traverse et ses amis lui avaient montré tout un tas de boutiques spéciales que sans eux il n'aurait jamais remarqué. Ils en avaient parlé durant l'été par les lettres qu'ils s'étaient échangés.
L'oncle Vernon lui avait fait promettre de ne pas écrire, mais Harry avait menti et l'avait fait quand même. Il avait besoin l'été d'avoir un rappel du monde sorcier.
Au début de semaine, il avait été à la banque, afin de faire ses provisions pour l'année et les gobelins l'avaient vraiment, mais alors vraiment, regardé bizarrement. Mais Harry n'y avait pas accordé plus d'importance que cela, puisque pour la première fois il était tranquille sans adulte pour lui dire quoi faire, ni règlement à respecter.
Ils avaient mangé des glaces tous les jours, s'étaient fait faire sur mesure des habits autres que des robes d'école par Madame Guipure, ils avaient flâné dans les rayonnages de la libraire. Et maintenant qu'Harry lisait plus vite (merci le professeur Snape) il appréciait vraiment de se retrouver dans des endroits comme celui là.
Ils avaient acheté des accessoires de Quidditch, et Harry qui était rentré dans l'équipe l'année précédente au poste d'attrapeur avait pris en plus un livre sur les techniques de vol de ce poste particulier.
Draco n'y était pas rentré, parce qu'il disait ne pas aimer ce sport où le vent vous fouettait le visage et où vous aviez du mal à prendre de grandes inspirations.
Harry appréciait au contraire se prendre le vent en plein visage, c'était ce qui le faisait se sentir pleinement vivant. Les leçons de vol lui semblaient bien fades par rapport à ce qu'il pouvait ressentir durant un match. L'adrénaline courrait dans ses veines dans ces moments, et il adorait sentir son sang pulser dans ses oreilles. Entendre fort les battements de son cœur après l'effort s'avérait grisant.
Draco ne l'attendait pas à la fin des matchs, il y assistait pour encourager sa maison disait-il, mais il ne voyait pas l'intérêt d'attendre trois heures qu'Harry ait fini de prendre sa douche...
Il lui avait dit une fois, sous l'insistance d'Harry :'' Ne t'entête pas à me demander de rester, j'ai peur de craquer... ''
Harry n'avait pas compris la fin de la phrase, mais n'avait plus persisté. De toute façon, parfois, Draco avait des lubies.
Durant la semaine, il avait aussi pris le temps de finir ses devoirs, notamment celui sur la crémation qu'il n'avait pas pu finir avant l'arrivée de la tante Marge, parce que le faire sous sa couette n'était pas vraiment pratique et que de toute façon il n'avait pas pu avancer dessus les deux dernières semaines.
Son oncle lui avait signé son autorisation au moment de le déposer sur un parking de Londres, comme si c'était une monnaie d'échange : tiens toi bien, ne me jette pas de sort, et tu pourras aller dans ton village de dégénérés...
Harry s'en foutait en fait, de ce que sa famille pouvait penser. L'important c'était qu'il l'avait ! Il avait vraiment travaillé dur les deux semaines d'avant et il était crevé. Le pire, c'est qu'il n'arrivait toujours pas à dormir tout de suite. Son corps le voulait, ses yeux aussi, mais ses pensées divaguaient complètement pendant une heure où deux tous les soirs avant de le laisser (enfin) en paix.
Il pourrait découvrir le village complètement sorciers d'Angleterre en compagnie de ses amis et c'était tout ce qui importait.
Demain, il reverrait Vincent, Gregory ainsi que Draco. Il était content de les revoir, surtout Draco en vrai. Ce n'était pas qu'Harry n'aimait pas Vincent et Gregory, sous des abords bourru et bougon ils étaient en vrai, très gentils. Mais avec le blond c'était spécial. Un peu comme un meilleur ami supposait Harry.
Pourtant, le blond ne lui donnait pas de nouvelles en dehors de l'école, mais Harry estimait que ce n'était pas bien grave. Il avait aussi un caractère de cochon, pouvait se montrer extrêmement vindicatif envers les autres et se pensait supérieur à l'ensemble du château.
Mais Harry pensait que les autres, avec leur mimiques et leur presque courbette qu'ils lui faisaient tout le temps, en accédant au moindre de ses désirs sur le champs n'aidaient pas. Pour Harry, le blond s'amusait juste à les voir tous ramper à ses pieds... Même certains professeurs parfois.
Il l'appréciait bien comme ça, Draco, se moquant de tout et de tout le monde. C'était son caractère et Harry supposait que les meilleurs amis devaient supporter les travers de l'autre.
On était le dernier soir d'août, et le lendemain il prendrait le train. Il avait préparé ses bagages rapidement en allant se coucher, et comme d'habitude, depuis deux mois le sommeil ne venait pas. Alors il repensa à ce qu'il s'était passé en début de semaine à son arrivée sur le chemin de traverse.
Il avait à peine dit au revoir à son oncle que cinq minutes après, il avait été emmené de force par deux aurors, dont celui de sa deuxième année, au chaudron baveur...
Il avait essayé de plaisanter;
- C'est la semaine prochaine qu'il faudra venir vérifier si je ne suis pas bloqué sur le quai, pour le moment je vous assure que tout va bien...
Mais sa tentative de discussion était restée une tentative et aucun des deux aurors ne lui avaient répondu.
Il avait été déposé dans une chambre à l'étage, et Hedwidge dans sa cage hululait de plus en plus fort, lorsque le ministre de la magie apparu en personne.
Il lui expliqua, que c'était dangereux pour lui de se balader seul.
- Même pour seulement cinq minutes ? , demanda Harry, je comptais rejoindre deux amis. Le brun ne comprenait pas comment les aurors étaient arrivés si vite, il était surveillé où quoi ? Et dans ce cas, pourquoi serait-il surveillé ?
Il n'avait rien fait...
Le ministre fut embarrassé, s'emmêla dans ses explications, lui rappela qu'il avait battu un mage noir à un an, qu'on ne savait pas ce qui pouvait arriver en cinq minutes, lui demanda de rester dans la zone sorcière et le laissa planté là des questions plein la tête.
Harry n'avait pas compris, et ne comprenait d'ailleurs toujours pas, mais se remémorer ce souvenir lui permit de s'endormir...
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