Dans ce chapitre des phrases ne sont pas de moi, j'imagine que vous les reconnaîtrez facilement. J'ai essayé de les mette en italique mais à chaque fois que j'enregistre le site me l'enlève... Bref.

J'aime beaucoup ce chapitre de transition, j'espère qu'il vous plaira tout autant !

OoOoOoOoOoO

— Elle a honte, Monsieur le Grand Directeur. Elle ne veut pas qu'on la voie. Elle est dans un état épouvantable. Je l'ai vue courir dans le paysage du troisième étage en se cachant derrière les arbres. Elle pleurait toutes les larmes de son gros corps, dit-il d'un ton joyeux. La pauvre...
ajouta-t-il sans conviction.

— Elle a dit qui avait fait ça ? demanda Dumbledore.

— Oh, oui, Monsieur le Chef des professeurs, répondit Peeves avec l'expression de quelqu'un qui s'apprête à jeter une grosse bombe. Il est devenu fou furieux quand elle a refusé de le laisser entrer.

Peeves fit une cabriole et sourit à Dumbledore en le regardant entre ses propres jambes. Puis, après un instant de silence, il ajouta:
— Quel sale caractère il a, ce Sirius Black !

Draco avait été parqué comme les autres élèves dans la grande salle, sur un matelas de fortune. Il avait bien vu que le directeur avait hésité à lui dire de ne pas venir et d'aller faire sa vie ; après tout, lui même de risquait rien.
Mais c'était un élève de l'école, et Dumbledore avait choisit de le traiter comme tel.
Draco ne s'en plaignait pas vraiment, c'était le but du contrat qu'il avait signé ; comprendre la vie que menait les humains, mais si il avait pu ressentir de la compassion, il aurait compatit.
Les pauvres élèves avaient laissés le plus de place possible entre eux et lui. C'est à dire à peine deux mètres ; la grande salle était pleine et tous ceux qui étaient assez proches de lui pour ressentir les effets de son aura ne dormirent pas de la nuit : globalement, un bon tiers de l'école en fait.

Tous.
Sauf Harry.

Le petit brun avait rigolé devant l'idée de ''camper'' à même le sol pour la nuit. Et, il s'était naturellement installé avec lui.
Proche de lui.
Donc en vérité, il y avait Draco et Harry dans un coin, deux mètres de vide et le reste des élèves.
Pour une fois, Théodore, Blaize, Vincent et Gregory avaient décidé de passer une bonne nuit et s'étaient placés complètement à l'opposé de Draco, près de la porte.

Lorsque Dumbledore parla au professeur Rogue, Harry dormait et seulement Draco entendit la suspicion envers le professeur Lupin.

Peut-être se dit-il, mais il n'y croyait pas vraiment. Il fallait être dingue en étant un loup garou pour porter préjudice au seul employeur capable de nous faire confiance !
Les sorciers avaient mis en place des règles de vie atroce pour cette espèce qui était finalement beaucoup moins dangereuse pour eux que celle de Draco.
Les loup garoux survivaient au mieux.

Draco supposait que c'était parce que les loups s'étaient laissés faire. Ils avaient voulu ressembler aux humains, pour se fondre dans la masse et croyaient-ils se faire ainsi accepter plus facilement.
Mais finalement, en reniant ce qu'ils étaient, ils avaient perdu de leur férocité. Et les humains, qui avaient en vérité raison d'en avoir peur, en avaient largement profiter pour les restreindre un maximum.

Le fait qu'ils ne soient loup qu'une seule nuit par mois devait jouer aussi. Draco était né créature de la nuit, et ceux qu'il créait l'étaient également à temps plein.
L'instinct, ils le gardaient tout le temps.

Les humains avaient peur de lui constamment. Il était dangereux pour eux en permanence.

Il regarda en direction d'Harry qui était le seul à dormir dans cette partie là de la salle, tous les autres élèves se tournant et se retournant sans cesse.

Sauf certains humains très particuliers, rares et précieux qu'il fallait préserver.

OoOoOoOoOoO

Dans un couloir, près d'une armure. Le lendemain.

- Natacha ?

- Oui, Draco ?

- Tu as senti, hier soir ?

- Oui !
Sa deuxième née avait un sourire resplendissant, toute contente d'avoir un indice sur ce chien bizarre.
- Il a la même odeur que l'animagus continua-t'elle.
Oh, Draco, dites moi que vous allez me demander de vous l'attraper... Depuis que vous m'avez mordu cet été, j'ai envie de partir chasser. J'ai l'impression que cela fait une éternité...

Natacha toute à sa joie, en était presque à sautiller. On voyait ses canines qui dépassaient et ses yeux rouges sangs lui donnaient un air un peu fou.

- Je le veux entier et je veux pouvoir l'interroger moi-même, fit Draco. Donc, tu ne lui fais rien de dramatique, d'accord ?

Féline, Natacha s'approcha de lui et murmura tout contre son oreille :
- Je vais vous l'attacher solidement une fois que je l'aurai trouver.
Dans cette grotte, tout seul..., ce sera comme un cadeau, Draco..., prêt pour tout ce que vous voudrez.

OoOoOoOoOoO

Décembre

Une nuit, vers deux heures du matin, dans une salle de classe désaffectée.

- Vladimir ?

- Oui, Draco.

- Elle ne me l'attrape pas, et cela m'exaspère !
Black a du sentir qu'elle était derrière lui et qu'il n'avait pas intérêt à revenir... La dernière fois, il a transplané. Je déteste les sorciers.

- Si vraiment il en veut à Harry, il reviendra Draco, il mettra certainement du temps pour se lancer, mais il retentera. Il vous faut juste être patient.
Voulez-vous que je vous fasse penser à autre chose ?

Le blond n'en pouvait plus !
Avec Harry, cela n'avançait pas aussi vite qu'il l'espérait. Certes oui, l'adolescent se laisser toucher, mais juste sur les bras, les mains, les épaules et le visage.
Draco voulait plus. Il le voulait entier.
Et il ne voyait pas comment faire : il n'osait pas le déshabiller alors qu'il dormait. Il supposait qu'il allait se réveiller. Il venait d'ailleurs de faire une bien piètre tentative, et effectivement Harry avait grogné au premier bouton...

Et la veille au soir Natacha lui avait dit que l'autre lui avait encore filé entre les doigts.
De rage, il avait renversé un bureau...et avait mordu sa deuxième née violemment pour bien lui faire comprendre tout son mécontentement.

Il avait besoin de décompresser, où il allait faire une erreur un jour prochain. Il était venu voir son premier pour ça.

Vladimir pouvait être idiot à poser des questions tout le temps, mais en ce qui concernait le sexe, il n'avait rien à redire. Même si il avait besoin parfois d'un peu d'encouragement...

Les yeux rougis par l'envie, il s'approcha lentement de lui. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas venu le voir finalement, et plus le blond y pensait, plus il trouvait l'idée excellente !
Renouer avec son premier né lui ferait le plus grand bien.

Il le recula sur une table tout proche, et plaça ses mains de part et d'autre du trentenaire.
- À ton avis, Vladimir, je suis venu pour te faire un exposé sur les fonds de chaudron ou alors c'est parce que j'avais une autre idée précise et dure en tête ?

Il lui attrapa le menton, et le fit regarder vers le plafond.

- C'est que,... Draco, murmura le brun, j'ai l'impression d'avoir été délaissé ses quelques dernières semaines, et je ne suis plus très sur de ce qu'il faut que j'attende de vous.

Au moins, Vladimir était franc.
Direct.
Et cela aussi Draco l'appréciait.

Le blond lui mordillât la jugulaire, et sous lui un soupir lui parvient.
Il avait grandit, mais pas encore suffisamment. Il devait légèrement lever la tête pour planter les canines dans le cou.
Il lui appuya sur les épaules, et Vladimir conciliant abaissa ses genoux.

Voilà !
Parfait !
Le blond maintient fermement le menton de son premier né sur le côté et ouvrit la bouche. Lorsque le sang coula, il frissonna. Il reconnaissait le goût de son venin et de son propre sang mélangés au sang de Vladimir.
C'était purement divin !
Contre lui, le torse tremblait aussi et Vlad finit par l'agripper le maintenant contre lui.
Tous les deux avaient une force phénoménale et bientôt la table ne suffit plus.
Grognant, Draco le fit basculer sur le sol, et tout en lui relevant la tête, il s'assura de bien toucher son entrejambe également.

Il se frottèrent mutuellement, et se fut Vladimir qui décida de retirer les couches superflues de vêtements.

Nus, essoufflés, les deux créatures de la nuit restèrent longtemps dans cette salle de classe désaffectée.
Ce n'est qu'au petit matin, en sueur que Draco sur une dernière caresse quitta la pièce en désordre.

Vladimir resta un temps sur le sol, fermant les yeux, cette nuit lui avait fait du bien. Draco le délaissait en ce moment, et renouer le contact avec lui avait été fabuleux.
Mais le brun, ne savait pas quand est-ce qu'il le reverrait, et la chute était rude.
La première génération avait besoin des sang purs pour vivre, Draco ne le canalisait plus comme l'année dernière et Vladimir devait constamment prendre sur lui pour ne pas commettre d'impair au milieu des humains.
C'était très difficile.
Aussi, ce fut sur un soupir que la créature de la nuit se releva et entreprit de ranger la salle.

OoOoOoOoOoO

Janvier.
Dortoir des serpentards de troisième année.

- Draco ?

- hum, répondit le blond.

- Je sais que je pose cette question sûrement un peu tardivement, et que tu risques de te moquer, mais...c'est bien toi qui a mis le fauteuil au pied de mon lit en début d'année ?

Sans répondre, Draco regarda vers Harry. Il venait de monter les escaliers, étant auparavant dans la salle commune avec les autres, jouant certainement à la bataille explosive.
Vu les hurlements que Draco avait entendu à peine deux minutes avant, il aurait parié que Théodore avait remporté la partie contre Harry.

-Non, parce que si ce n'est pas toi, alors je suppose que ce sont les elfes de maison qui l'ont mit là et comme il me dérange (le fauteuil) je voudrai aller leur demander de le mettre ailleurs avant le couvre feu.

- Comment ça le fauteuil te dérange ?

- Il est moche, Draco, et il m'embête le matin pour me lever. Je sais que depuis deux ans tu me fais la blague avec la chaise, puis maintenant avec le fauteuil mais vraiment ce n'est plus très drôle. Si tu veux un truc gênant à côté de ton lit tu me le dis et je me fais un plaisir de te le changer de place.
En plus, personne ne s'assoie jamais dessus.

- Et c'est maintenant que tu me le dis ?

- Cela fait deux ans que je te le dis, et j'en ai marre lui hurla presque dessus Harry.

-... J'ai compris, dit en se levant de son bureau le blond, tu viens de perdre, encore, contre Théodore, tu es énervé et tu décharges ta frustration sur ce pauvre fauteuil qui ne t'a rien demandé.

Il souriait en disant cela.

Ne trouvant plus les mots. Et dégoutté de ne pas pouvoir hurler un bon coup comme il en avait eu l'occasion Harry bégaya ;
- Mais...mais,...Non ! Ce n'est pas ça du tout...

-Écoute Harry, on n'a qu'à mettre le fauteuil de l'autre côté de ton lit et c'est fini. Tu veux prendre ta douche pendant que je le change de place ? Demanda gentiment et avec une certaine ironie, il faut bien le dire, Draco.

- Ce que je voudrais Draco, c'est que tu me l'enlèves, si tu veux un fauteuil qui ne sert à rien dans la chambre, fous le moi au pied de ton propre lit !

- Non.

- Non ? La voix d'Harry partie dans les aigus.

- Non, affirma le blond, je trouve très divertissant le fait que tu t'énerves juste pour un fauteuil, ou même une chaise, cela éclaire mes soirées et je compte les jours entre chaque crise faisant des paris avec moi même pour savoir combien de temps tu vas tenir avant de te mettre à hurler.

Il lui débita cela sur un ton très sérieux en le regardant droit dans les yeux et Harry hurla en réponse, leva les bras au ciel, tapa du pied comme un forcené et alla s'enfermer dans la salle de bain.

Depuis la chaise, en début de deuxième année, ils avaient eu cette discussion déjà une trentaine de fois et elle se terminait toujours comme ça.
Draco n'expliquant jamais à Harry, pourquoi il y avait un fauteuil ou une chaise au pied de son lit. Et cela rendait complètement fou Harry qui ne pigeait pas cette '' blague pourave''!

L'assise avait déjà changé de côté une bonne dizaine de fois et cela ne changeait pas le fait qu'Harry ne comprenait pas.
Il avait essayé tout seul de la déplacer, plusieurs fois déjà, mais Draco, dans la nuit, la remettait aussi sec au pied de son lit.

C'était énervant.
Énervant et frustrant.

Le brun finissait toujours, ceci dit, par ressortir de la salle de bain calmé. Et près à changer de conversation : suivant l'heure à laquelle la dispute éclatait, il allait se coucher, ou partait en cours tranquillement.

Finalement, dans cette histoire, Draco avait ce qu'il voulait. Et il en était très satisfait !

Cette fois-ci ne dérogea pas à la règle et après un bon quart d'heure de ruminations intempestives de l'autre côté de la porte, il entendit le bruit de l'eau couler, signe que Harry était passé à autre chose et qu'il se lavait.

Tranquillement, il déplaça le fauteuil de place et pris note dans sa tête de refaire piquer une colère à Harry à se sujet dans quelques jours. Il préférait avoir la fenêtre en face de lui la nuit, et le fauteuil placé à droite du lit ne lui donnait pas cette possibilité.
Il se dit qu'il le referait crier dans une semaine à peu près, sept jours sans voir l'eau du lac était déjà une bonne concession lui semblait-il.

Harry s'était lavé et effectivement, il sortit de la salle de bain sans faire le moindre commentaire concernant le fauteuil. Tout au plus vérifia-t'il du coin de l'œil qu'il avait enfin (encore) changé de place.

- Tu veux lire un peu avant de dormir, Draco ? Où est-ce que je peux éteindre la lumière ?

Depuis son lit, où il s'était allongé, Draco ferma son livre et lui dit qu'il pouvait éteindre, qu'il était de toute façon arrivé à la fin du chapitre.

Harry hocha la tête, éteignit et s'allongea.

Au bout de quelques minutes, sa respiration était paisible et Draco prit place sur son fauteuil.

Vraiment, il se donnait sept jours pour changer ce siège de place ! Sa fenêtre lui manquait déjà.
Il s'adossa contre le dossier et fermant les yeux pris le temps d'écouter le sang d'Harry qui pulsait dans ses veines.
Le petit brun, en présence de Draco, s'endormait de plus en vite il lui semblait.

C'était bien.
C'était bon.

Au bout d'un moment, le blond avança sa tête juste au dessus de l'endormi.
Depuis quelques jours, il avait eu l'idée de se mettre complètement au dessus d'Harry, se soutenant par ses coudes de part et d'autre de lui.

La première nuit, Harry avait semblé un peu perdu, ne sachant plus trop dans son sommeil comment se placer.
Mais depuis, il s'était positionné sur le dos, et Draco qui était juste au dessus était en train de constater que cette nouvelle position devenait doucement mais sûrement sa préférée.

La chaleur d'Harry iradiait à travers la couverture, et leurs souffles se mêlaient.
C'était grisant...

La créature de la nuit en profitait alors pour lentement retracer du bout des doigts le visage paisible. Il en faisait le tour en démarrant par le haut du front, puis il descendait le long d'une des deux tempes, regardait les petits poils de la mâchoire qui se levaient au passage de son doigt, passait sur le menton pour doucement remonter vers son point de départ.
Parfois, pour changer, il s'amusait à passer au milieu et il traçait alors une ligne imaginaire qui scindait en deux parties presque identiques le visage d'Harry.
Le plus dur, c'était de passer le nez en remontant, cela le chatouillait toujours et, immanquablement Harry le fronçait, ce qui déviait le doigt de Draco de sa trajectoire.

Ce soir là, il en était à recommencer pour la troisième fois son petit manège lorsque dans l'air, une odeur de contentement et de fierté arriva.

Natacha, pensa aussitôt Draco.

Et effectivement sa deuxième née ne tarda pas à arriver prêt du lit.
- Natacha ?

-Oui Draco, ça y est ! Je vous l'ai enfin capturé.

Elle avait un sourire sadique.

- Il est solidement attaché, sa baguette cassée et il est bâillonné : un vrai petit paquet cadeau, tout beau, tout frais, prêt à être torturé.
Vous venez ?

Elle avait une voix de félin affamé en disant cela. Voyant que le sang pur ne bougeait pas du tout de là où il était, elle prit le temps d'observer ce qui se passait.

Réalisant que Draco s'amusait avec son humain/jouet endormi, elle recula d'un pas et murmura :
- Où alors, si vous êtes trop occupé ce soir, je vais vous le garder bien au chaud pour demain... Comme cela quand vous viendrez le voir, l'humain sera déjà dans l'ambiance de ce qui l'attend : cela n'en sera plus qu'exitant, non ?

En finissant sa phrase, elle pencha sa tête sur le côté, et laissa apparaître une seule canine sur le bord de sa lèvre inférieure.
Pour connaître le truc, même Draco la trouva à cet instant impressionnante : il fallait une extrême concentration pour n'en laisser pointer qu'une des deux !

Entre Harry et Natacha, il hésita quelques secondes : elle savait quoi dire pour lui donner envie, c'était indéniable !
Mais finalement, le petit brun soupira dans son sommeil et retira son bras de sous la couverture. Ce simple mouvement amena une effluve de son odeur à Draco et ce fut Harry qui gagna.

Tant pis pour Sirius Black, il attendra bien quelques heures, ce n'était que partie remise.

Comprenant sans que son géniteur n'est à lui dire quoique ce soit, Natacha se retira pas jalouse pour deux sous.

C'était toujours l'humain qui remportait la partie lorsqu'il s'agissait d'avoir l'attention de Draco. Mais, même si la russe n'appréhendait pas encore très bien pourquoi il s'y intéressait autant, elle avait les souvenirs sanguins que lui avait donné Draco le soir de sa transformation.
Et l'instinct de ce à quoi était destiné Harry elle le possédait. Aussi, jamais elle ne remettait en question les décisions du sang-pur qui l'avait créé lorsqu'il s'occupait de l'adolescent.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Merci d'avoir lu !

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