Bonjour à tous et à toutes !

Je remercie infiniment tous ceux et toutes celles qui m'ont laissé un commentaire, ou mise en favoris ou qui me suivent ! Vous ne savez pas quel point cela peut me faire plaisir !

J'ai un soucis avec le site en ce moment et je ne vois effectivement plus le graphique avec le nombre de lecteurs...

Du coup, il n'y a vraiment plus que ces trois façons là qu qui me permettent de me rendre compte si vous avez aimés ou pas. Pour moi c'est réellement une bouffée d'air frais lorsque je reçois un mail me disant que vous avez aimés !

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Le chapitre est minuscule... Pour ne pas dire insignifiant ^^ mais j'y tiens. Parce que la période estivale est le moment pour moi de vous montrer la progression d'Harry.

J'espère qu'il vous plaira quand même !

Bonne lecture

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Les Dursley. Encore et toujours.

Depuis qu'Harry avait appris sa condition de sorcier il espérait tous les ans ne plus avoir à remettre les pieds chez eux. Et tous les ans, ses prières à Merlin, aux dieux Incas, aux fées et aux lutins n'étaient pas entendues.

Il avait essayé aussi de prier Zeus une fois, en se disant qu'avec la cicatrice qu'il avait sur le front ce Dieu là lui répondrait forcément. Mais c'était resté lettre morte, de simples pensées fuyantes dans les airs et Harry n'avait pu que subir.

Cette année ne fit donc pas exception, et la seule idée qui le faisait tenir c'était que son oncle lui avait promis de le laisser sortir de la maison pour la coupe du monde.

La liste n'était pas forcément plus énorme que l'année dernière. Non ce qui embétait atrocement Harry, et qui devenait même préoccupant, c'est qu'il avait d'énormes difficultés à s'endormir le soir.

Qu'importe qu'il ait repeind le garage, nettoyé la chambre de Dudley, arrosé le jardin, coupé la haie,... Il n'arrivait plus à fermer l'œil de la nuit, ou alors au petit matin, exténué, juste avant l'aube.

Il passait ses nuits à se tourner dans son lit, à faire les cent pas dans sa chambre. Ce qui l'usait c'était ça : travailler comme un forçat en journée et ne pas pouvoir récupérer la nuit !

On était fin juillet, et Harry attendait la coupe du monde avec impatience. Harry savait qu'il irait. Son oncle lui avait finalement accordé complètement.

En réalité, au début des vacances, constatant qu'il n'arrivait pas à dormir, il avait véritablement travaillé d'arrache pied, pour se fatiguer, pour ne plus penser la nuit venue. Donc, il avait pris de l'avance dans son planning de tâches à réaliser. Et Vernon avait doublement réfléchit ; c'était intéressant de ne plus l'avoir dans les pattes, et cela ferait une pause bienvenue chez eux de faire partir l'anormalité.

Et quelque part... Même si il ne s'avoueait pas que c'était la raison principale,... Vernon ne voulait pas savoir ce que pouvait faire l'enfant Malfoy si il interdisait à son neveu d'y aller.
Rien que de l'avoir côtoyé 2 petites heures au début de l'été lui avait suffit pour comprendre que l'adolescent n'était pas juste un sorcier. Et, il ne voulait pas savoir ce que le blond était exactement. Déjà qu'il avait peur des sorciers, il ne souhaitait pas imaginer/ ni voir bien évidemment, ce que cette '' autre créature '' pouvait lui faire.

Il avait donc dit oui, à son neveu, voilà deux jours de cela.

Harry était content.
Heureux mais crevé.

Il ne voyait pas pourquoi Poudlard et la magie lui manquait autant. L'année dernière, l'été, il avait eu aussi du mal à dormir, mais c'était sans commune mesure avec cette année. Attendre qu'il fasse nuit vers 22h30,23h ce n'était rien par rapport aux nuits qu'il subissait cette année.

Ses pensées tournoyaient sans cesse autour de Poudlard, de la magie, de ses amis.
Ils lui manquaient. Parfois, Harry avait l'impression que sa vie au château n'était qu'un rêve. Y penser lui permettait de ne pas sombrer.
Mais qu'il avait hâte d'être à la rentrée !

Il voulait des marques de magie, des endroits impossibles à concevoir chez les moldus. Des preuves qu'il ne rêvait pas. Ce qu'il n'avait pas compris, et qu'il n'aurait conscience que plus tard, trop tard, c'est que ce n'était pas l'ambiance magique ou Poudlard qui lui manquait.

C'était Draco.

La créature de la nuit qu'était le blond avait mené d'une main de maître leur relation. L'habituer à sa présence la nuit, c'était tout de même, finalement, la moitié du temps de vie d'Harry, mais c'était aussi et surtout indétectable, non décelable,...
Harry ne le savait pas et ne pouvait d'ailleurs pas le deviner puisqu'en journée tout était normal.
Les cours, les amis, le dortoir... Draco, durant ces trois années, ne lui avait jamais montré de face, visuellement, son intérêt.

Comment l'adolescent qu'était Harry aurait pu avoir l'idée de supposer qu'un camarade, un peu hautain et fier de lui-même, lui manquerait au point de ne pas pouvoir en dormir ?
Pour Harry, Draco dormait dans son lit, ne rejoignant le dortoir que plus tard parfois.
D'accord, il y avait le problème de la chaise, puis nouvellement du fauteuil, mais sincèrement vous y penseriez-vous ?
Non, vous penseriez juste que Draco a un humour bizarre, tordu et qu'il s'amuse à jouer avec vos nerfs.
Vous n'y verriez pas le signe d'un intérêt primaire ni d'un panneau signalétique, clignotant rouge : chasse gardée, propriété privée.!

Pour Harry, le blond était un adolescent normal, son meilleur ami, certes, mais un meilleur ami tout ce qu'il y a de plus banal.

Et c'est parce que Draco était son meilleur ami, qu'il envoya Hedwige avec une lettre pour lui.

Dedans, il lui racontait plein de trucs : ses journées bien remplies, ses nuits affreuses, mais aussi le fait que son oncle avait finalement donné son accord plein et entier pour la coupe du monde. Il ne lui restait plus qu'à acheter les billets.

Qu'Hedwige ne puisse pas le trouver directement était passé au dessus de la tête d'Harry. Premier petit signe que le blond lui manquait tellement qu'il n'arrivait plus à penser de manière logique et que tous les essais étaient bons pour espérer avoir des nouvelles ?

Peut être.
Sûrement même.

Mais la chouette était intelligente, et d'elle-même, porta la lettre aux gobelins qui se chargèrent de la transmettre.

Il lui aurait fallu une chauve-souris.

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J'espère que cela vous a plu ;)