Bonjour à tous et à toutes !

Ce chapitre est moins ouf que le dernier mais j'espère qu'il vous plaira tout de même.

J'ai regardé, la quatrième année fait à peu près autant de mots que les trois premières années réunies. Pour vous donner une idée. ^^

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Claire ton commentaire m'a fait extrêmement plaisir ! Surtout les premiers mots ;) j'y ai passé tellement d'heures qu'il soit '' ouf '' c'est juste trooop bien. Tu verras, Natacha est toute aussi importante que Vladimir plus tard. Désolée que tu ne l'aimes pas... J'espère que la suite te plaira.

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Harry avait un doute. Un doute affreux sur Draco.

Durant les derniers jours de vacances cela n'avait pas été voyant. Il était normal que les deux garçons, visitant les mêmes lieux, se trouvent l'un à côté de l'autre. Ils avaient pris la même chambre à l'hôtel, avec deux lits séparés, et donc c'était également logique qu'on les retrouve le soir et le matin côte à côte.

Le fait qu'ils arrivent ensemble à la gare le premier septembre ne choqua personne, et ils montèrent dans le train l'un après l'autre. Ils retrouvèrent leurs camarades de dortoir et donc s'installèrent dans le même compartiment, la même calèche et s'assirent côte à côte dans la grande salle.

Pareillement, ils étaient dans la même maison, le même dortoir et avait les mêmes cours et les mêmes devoirs.

Ce n'est donc qu'au bout de quelques jours qu'Harry remarqua le changement.

Les années précédentes, quand bien même ils partageaient leur lieu de vie, il avait tout de même une partie de sa journée à raconter le soir à Draco.
Auparavant, ils n'allaient pas à la bibliothèque forcément au même moment, ni sur le terrain de quidditch, mangeaient parfois en décalé,... Bref, ils n'étaient pas tout le temps ensemble.

Or là, depuis une dizaine de jours, et même avant durant leurs vacances sauf que cela était sans doute moins visible, Harry avait l'impression étrange que Draco le suivait dans absolument tous ses déplacements.

Il s'en était rendu compte la veille au soir, parce qu'il n'avait plus rien eu à raconter au blond. En fait, il avait même mis plus de temps que d'habitude à s'endormir, parce qu'il revoyait ses derniers jours en pensée, se repassant le film de ses souvenirs, et il avait même craint que ses insomnies des grandes vacances ne soient revenues.

Il en était venu à la conclusion plutôt bizarre et curieuse, qu'effectivement son ami ne le lâchait plus ; ils descendaient ensembles pour manger et aller en cours, prenaient les même chemins pour aller aux toilettes, aux mêmes horaires, partaient se promener dans le parc au même moment,...

Harry ne voyait absolument pas pourquoi, son meilleur ami, aurait décidé subitement de le suivre dans tous ses déplacements, aussi il ne voulu pas lui en faire la remarque immédiatement, pensant qu'il devait s'imaginer des trucs pas nets et louches.

Harry se demanda même si lui n'avait pas pris un coup sur la tête.
Peut-être était il fatigué...

Il avait décidé d'y faire attention sur les prochains jours et ensuite de voir, ou pas, si il allait lui en parler.
Donc, ce matin là, ils avaient cours de potion avec les Gryffondors, et Harry exprès, traîna au lit, s'habilla avec une lenteur exaspérante, et finit comme de juste par arriver presque en retard en cours de potion, traînant Draco avec lui.

Déjà, c'était curieux, parce que Draco aimait bien le cours de potions. Il le lui avait déjà dit plusieurs fois que cette manière de pratiquer la magie lui était quasiment inconnue, et qu'il apprenait énormément en cours.
Les deux adolescents eurent juste le temps de s'asseoir avant que la porte ne se referme ; ils n'avaient pas mangé.

Puis, ce fut le cours de sortilège où Harry décida de passer par un nouveau passage secret qui soit disant les amènerait juste devant leur salle de classe, mais qui en réalité leur fit faire quasiment tout le tour du château... Là encore, Draco suivit.

Durant la semaine, Harry essaya ainsi de ''piéger'' le blond plusieurs fois. Il sortit sur le terrain de quidditch alors qu'il pleuvait des cordes et qu'il savait que Draco détestait la pluie. Il passa toute une nuit en dehors de leur dortoir, soit disant pour visiter le château et découvrir des endroits cachés, alors que depuis la première année, tous les deux l'avaient déjà fait d'innombrables fois, et qu'il ne leur restait plus rien à explorer. Il ''oubliait'' ses devoirs, ses plumes dans le dortoirs ou à la bibliothèque et Draco se proposait toujours pour aller les rechercher avec lui.

Au bout de la semaine, Harry était certain de deux choses :
- son meilleur ami, pour une raison inexpliquée, voulait l'avoir toujours dans son champs visuel.
- il allait devenir chèvre avant la fin de l'année si Draco continuait son manège.

Les seuls moments où en fait il avait un peu de répit c'est lorsqu'il était aux toilettes et sous la douche, le blond lui laissant encore son intimité.

Harry était perdu, ne sachant pas comment aborder le problème avec son ami...
C'était une blague ?
C'était un pari avec quelqu'un d'autre ?

Il ne comprenait pas la raison du comportement de Draco et comme le blond était toujours avec lui, il ne pouvait pas demander conseil aux autres élèves.

C'était un cercle vicieux. Cela l'intriguait de ne pas comprendre, puis il fut en colère et le ressentiment que le blond se foutait de sa gueule en fait, arriva ensuite en quelques jours.
Il ruminait beaucoup, dormait moins, n'était plus attentif en cours, oubliait ses affaires à des endroits incongrus (vraiment cette fois, de rage et de colère),...
Bref, la situation lui pesait, l'empêchait d'avancer sereinement dans ses devoirs et il finit par craquer un soir dans la grande salle.

- STOP ! Hurla Harry, en lâchant sa fourchette, pourquoi, mais POURQUOI, tu viens de me poser cette question idiote ? Tu sais très bien comment a été ma journée puisque tu m'as suivi partout !

Il tourna la tête, courroucé, vers son voisin, et celui-ci, surpris, ne pipa mot.

- Pourquoi tu fais semblant de ne pas savoir tous les soirs comment s'est passée ma journée alors que depuis un mois tu me colles tout le temps ?!

Harry Potter n'hurlait pas, habituellement c'était un élève de Serpentard très bien intégré à sa maison, qui, parce que rien d'extraordinaire ne lui était arrivé, avait su par sa gentillesse et ses sourires envers tous les élèves faire oublier qu'il était un personnage célèbre.

Suite à sa tirade, un silence de cathédrale s'établit dans la grande salle.

Draco pris le temps de posément placer son couteau proprement près de son assiette, de s'essuyer la bouche et de tourner lentement la tête vers Harry. Le brun fulminait de rage contenue, clairement il attendait une réponse à sa question et l'explication allait devoir être bonne.
Draco sourit.
Il n'allait certainement pas maintenant dire à Harry pourquoi il le suivait partout. Ce n'était ni l'endroit, ni le bon moment ; il y avait plein d'humains qui les écoutaient après tout et puis, le blond voulait qu'Harry apprenne à attendre.

OoOoOoOoOoO flash back OoOoOoOoOoO

- Je pense Draco que tu dois pouvoir cette année opérer un rapprochement plus physique avec le jeune monsieur Potter. Avec ce que tu me dis de l'année dernière, son inconscient a complètement intégré ta présence à ses côtés durant les nuits.
Désormais, il va falloir lui en faire prendre pleinement conscience.

- Mais père, je ne me vois pas le réveiller toutes les nuits pour lui montrer que je suis juste à côté objecta Draco.

- Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, Draco, attend un peu, ne soit pas si impatient, reprit Abraxas. Il va falloir lui montrer que ta présence ne le dérange pas. Et même plus je dirai, que non seulement elle ne le dérange pas, mais qu'il en a envie en réalité.

- C'est à dire, père ? J'avoue ne pas très bien vous suivre... Demanda le blond.

- Reste toujours dans son champs de vision, Draco. Habitue le à ce qu'il te voit constamment, pas forcément de face à chaque fois, ni même réellement proche mais il doit voir ta silhouette le plus souvent et le plus régulièrement possible.

- Mais, père, les Humains ne font pas ce genre de choses, cela va lui sembler curieux.

- Evidemment qu'il va se mettre en colère Draco, surtout qu'il ne comprendra pas le but de la manœuvre. Mais surtout tient bon, ne lui dit rien, à terme de toute façon, il n'aura plus envie de comprendre tes raisons, il aura juste envie d'être avec toi, autant qu'il intègre le plus vite possible que c'est toi, et uniquement toi qui mène la dance dans votre relation.

L'adolescent hocha la tête, marquant ainsi son accord.

- Et puis, mon fils, sache que lorsqu'il sera vraiment à bout nerveusement et qu'il te suppliera sans doute de t'en aller alors il finira bien par te toucher. Pour te cogner très certainement c'est vrai. Mais cela n'est pas bien grave, de toute façon tu ne sentiras rien. Non, Draco, dis toi que ton but cette année c'est de le faire arriver là : aucun humain ne veut nous toucher de son plein gré, même lorsqu'on les attaque ils préfèrent fuir lâchement plutôt que de nous toucher. C'est instinctif. Dis toi que lorsqu'il te touchera de lui même, même si ce sera sûrement dans un moment de rage, dis toi qu'à ce moment là tu auras gagné !

Les derniers mots d'Abraxas se finirent sur un murmure d'yeux rougeoyants, et le sourire des deux créatures de la nuit était à cet instant, complètement terrifiant.

OoOoOoOoOoO fin flash back OoOoOoOoOoO

- Ah ! Enfin, fit seulement Draco dans le silence de cathédrale.

Harry ne savait pas trop à quoi il s'était attendu en laissant sa colère s'échapper, mais certainement pas à un : '' ah, enfin, '' dit d'une voix normale et qui lui semblait n'être pas du tout concernée par le problème.

Il se leva du banc d'un bond, et hurla derechef sur Draco :
-Ah, enfin ! Ah, enfin ! Et bien si c'est tout ce que tu trouves à dire, alors je m'en vais !

Dans son sillage de cheveux ébouriffés, Harry en colère pensait que quand même il allait le laisser tranquille. Il fulminait littéralement de rage et pas un élève n'osa dire quoi que ce soit. Ils le regardèrent tous, cependant, se demandant comment le blond allait réagir.

Draco certes, le laissa sortir de la grande salle. Il se leva tranquillement et élégamment, mais se mit tout de suite après à sa poursuite.

Il le rattrapa au pied des escaliers menant aux cachots. En l'entendant le rattraper, Harry eu soudain envie de pleurer. Il ne comprenait pas pourquoi Draco se mettait à le coller cette année, et il avait juste besoin d'air.
Juste cinq minutes.

Pourtant, de lui même, il s'arrêta, il voulait entendre les explications, laissant donc son ami le rejoindre et c'est d'une voix douce que le blond lui dit :

- Tu ne crois pas que cela serait mieux d'aller faire une balade dans le parc ? Le couvre feu est dans une heure, cela nous laisse largement le temps d'avoir cette conversation et il n'y aura pas d'autres élèves...

D'un geste rageur, Harry essuya quelques larmes qui perlaient au coin de ses yeux, et il se retourna vers le blond.

- J'ai envie d'être seul, Draco ! Seul, par Merlin ! Ce que je voulais, ce n'est pas une balade au grand air, ce que je voulais c'est aller me réfugier dans mon lit et pleurer parce que mon meilleur ami s'est transformé en connard !

La créature de la nuit faillit sourire. L'usage de l'imparfait était juste trop bon à savourer !
Harry avait déjà décidé de le suivre malgré tout.

Draco se dirigea lentement vers les grandes portes sans rien rajouter, et effectivement Harry suivit.

À bonne distance, hésitant à courir en sens inverse, mais il suivait quand même.

Le parc était magnifique, la nuit venait de tomber, et l'on voyait encore quelques lueurs roses et violettes dans le ciel dégagé.

Draco choisit un arbre pas trop loin du château mais près du lac et attendit qu'Harry fasse les derniers pas : de son plein gré.

Le brun s'adossa contre le tronc, tournant son visage vers le lac, refusant de regarder l'autre adolescent. Il murmura :

- Je ne m'en suis pas rendu compte immédiatement tu sais. Mais, cette semaine, j'ai vérifié.Et, tu ne m'as pas lâché, hormis pour dormir, ou quand je vais aux toilettes ou pour prendre ma douche. Et encore, je suis gentil, on dort dans le même dortoir, donc techniquement tu ne m'as pas lâché non plus pour dormir.

Devant la non réponse de Draco, il continua :
- Je ne sais pas pourquoi tu fais ça. Si c'est une blague ou pas Draco, mais arrête, vraiment. Parce que maintenant que je m'en suis aperçu, c'est juste horrible. J'ai juste envie que tu dégages, j'y pense tout le temps. Et c'est affreux, parce que je te considérais vraiment comme mon meilleur ami. Tu es en train de gâcher tous les souvenirs que j'avais de nous ces dernières années.

L'autre adolescent ne retient qu'une seule chose du discours d'Harry : si il pensait tout le temps à son envie qu'il dégage, cela signifiait qu'en réalité, il ne pensait qu'à lui. Pas pour les bonnes raisons, certes, mais déjà le fait de savoir qu'Harry n'arrivait pas à le sortir de sa tête était grisant.

- Dis-moi au moins pourquoi tu fais ça. C'est un pari, une blague douteuse ? Je ne comprends pas, et c'est ça qui me rend dingue surtout.

Silence du côté de Draco, qui réfléchit rapidement à la réponse qu'il allait ou non apporter à l'humain en face de lui. Il était toujours hors de question qu'il lui donne la vraie réponse.

Il se rapprocha un peu d'Harry et lui dit :
- Tu sais,... les deux dernières années tu te mettais en colère à propos de la chaise et du fauteuil que j'ai mis près de ton lit. Et,... En fait, je prenais des paris avec moi-même sur combien de temps tu mettrais à te mettre en colère.
En fin d'année, tu as complètement arrêté de le faire, et j'ai eu envie de trouver autre chose.

Draco trouvait que ce n'était pas mal comme excuse bidon trouvée au dernier moment, mais apparemment cela ne suffit absolument pas à Harry qui si il s'était un peu calmé après la balade dans le parc, se renfrogna immédiatement.

- Quoi ? Tu te fous de moi, en plus ? Dis-moi la vraie raison, Draco ! Un pari avec toi même ? Ce n'est pas une raison ça, c'est juste une blague vaseuse.

Ce retenant de sourire, Draco murmura :
- Mais, c'est ça la vraie raison, Harry.

- Mais enfin, tu ne peux pas t'être mis en tête de me suivre toute l'année, juste pour une expérience bizarre et compter le nombre de jours que je vais tenir entre chaque crise !

- Si, je t'assure que si...

Sous le choc de la révélation, qu'il n'arrivait pas à emmagasiner le petit brun ouvrit la bouche plusieurs fois d' affiliée, s'assit par terre et demanda encore à Draco que celui-ci s'en aille.

- Tu... Tu te rends compte que je suis en train de te détester, je... J'ai juste besoin d'espace, Draco, s'il te plaît !

Draco ne dit rien mais, comprenant certainement qu' il était encore trop tôt pour bien plus, alla s'asseoir plus loin. À la limite de son champs de vision pour être là, sans être là.
Harry le regarda s'installer et hurla sa détresse. Il hurla longtemps, terriblement longtemps. Il donnait des coups de pieds, des coups de poings rageurs, aux arbres qui se trouvaient là.

Ils restèrent ici une bonne partie de la nuit, l'un attendant que la colère de l'autre se soit tarie.
Ils n'échangèrent plus un seul mot et à chaque fois qu'Harry trouvait le courage de relever la tête Draco le regardait.

Harry, n'y tenant plus, vers minuit, décida de partir d'un seul coup.
Il était encore remonté contre Drago, ne pouvant pas croire à son explication bancale et imaginant déjà tout un tas de scénarios dans sa tête.

Il se leva très rapidement, et se mit à courir en direction du château. Puisque Draco voulait jouer au con, il allait jouer avec lui.

En arrivant dans le hall, il respira un grand coup, oubliant que le couvre feu était passé, et se dirigea vers le premier étage. Aller au dortoir maintenant était bien trop évident. Il voulait le semer pour de bon, après tout.

Il se rendit vite compte en essayant de semer son meilleur ami que ce dernier ne se laissait pas distancer. Si il s'arrêtait, Draco s'arrêtait, si il se cachait derrière une armure, Draco attendait dans le couloir, si il courrait, Draco le suivait derechef.

Il eu beau emprunter tous les passages secrets qu'il connaissait, changer de direction au dernier moment, s'aider des escaliers qui n'en faisaient qu'à leur tête, il avait l'impression constante d'être observé et savait qu'il n'avait pas réussi à le semer...

C'était très frustrant.

Le manège des deux adolescents dura ainsi plusieurs jours. Mais, le corps humain a des limites et rapidement Harry comprit qu'il ne pouvait réussir sa scolarité et passer ses nuits dans les courants d'air des couloirs...
Lui qui avait réussi à surmonter son été horrible, ne se voyait pas, sur le long terme, continuer à jouer à cache cache dans le château, sans dormir pour n'avoir finalement aucun répit.

Il s'était fâché aussi en journée, ne parlant plus à Draco, mais décida au bout d'une semaine de mettre (encore) les points sur les i.
À la fin du repas, il retourna près du lac et s'assit par terre.
Il ne voyait pas comment commencer cette conversation...

- Qu'importe ce que je ferai. Hein ? Tu t'es mis cette idée en tête et rien ne te fera changer d'avis ?

Il le connaissait bien, reconnu Draco. Mais il n'y avait qu'une seule réponse possible à cette question.

- oui.

C'était juste trois lettres. Mais qui pourtant sonnèrent comme une sentence pour Harry. Il était crevé, voulait de l'air, le détestait de lui faire subir cette idée idiote...

Il était sur les nerfs, depuis plus d'une semaine. Et ne voyait pas comment se sortir de cette situation débile !
Il n'allait quand même pas l'attaquer, si ?
Ça ne pouvait pas être ça que cherchait à faire Draco... Ils étaient meilleurs amis, pas des punching-ball en puissance.

Il décida de biaiser, il avait besoin d'évacuer le trop plein d'émotions emmagasinées, et la colère ne fonctionnait pas. Il n'eut pas beaucoup à se forcer en réalité pour verser sa première larme.
Ça couvait depuis longtemps.
Et Harry avait l'impression d'être une souris prise au piège d'une blague pourave et à chier !
Sans possibilité de fuir.

Il ne voulait pas en venir aux poings, quand-même espérant que Draco le voyant pleurer changerait enfin d'avis.

Une fois qu'il eu ouvert les vannes, il n'arriva cependant pas à s'arrêter. Ce qui devait à la base n'être qu'un peu surjoué, se termina dans des sanglots affreux, assis sur le sol, humide plein de rosée.

Harry espérait bien que jamais Draco ne lui en reparlerait.
C'était un peu honteux quand même, même si c'était libérateur !

Il eut alors de nouveau juste envie de partir loin, de s'enfouir dans le sol, de se cacher la tête dans les mains. Le manège dura quasiment toute la nuit.
Ce ne fut qu'au petit matin, grelottant de froid qu'Harry se décida à réellement bouger. Ils réintégrèrent le château, Draco à bonne distance d'Harry, mais toujours comme une présence pesante.

OoOoOoOoOoO

Alors ?