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Bonjour à tous ! Bonjour à toute !

Merci à vous lecteurs qui suivent l'histoire, qui commentent,... J'ai quelques noms qui reviennent toutes les semaines et c'est véritablement un plaisir !

Le chapitre 34 à une vingtaine de vues supplémentaires par rapport au chapitre 35. C'est juste génial ! Merci pour ce petit détail sur mon graphique ;) j'y ai passé un temps de dingue sur celui là et que certains ou certaines d'entre vous le relise et que j'en ai la preuve ça me fait extrêmement plaisir ! N'hésitez pas me laisser un commentaire dessus pour me dire vos impressions je serai encore plus contente !

Merci à ma bêta qui fait un travail formidable. Auparavant lorsque je relisais un chapitre déjà écrit je corrigeais tjr une ou deux erreurs en passant. Et là depuis qu'elle est là, figurez-vous que je n'en trouve plus. En plus, comme elle me fait la pagination aussi, en changeant un tout petit peu les paragraphes, je ne sais pas, j'ai l'impression d'aboutissement. Alors qu'avant jamais.

Merci beaucoup missflo61300 ! ^^

Bonne lecture !

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- Vous m'avez surprise Monsieur Malfoy. Je pensais pourtant être habituée à la peur que votre présence engendre, mais il me semble évident que je me trompais.

Le ton employé était celui d'une simple constatation. Et Draco fut surpris qu'une humaine réussisse à se contenir aussi bien en sa présence.

Naturellement, comme si ils étaient les meilleurs amis du monde, elle lui proposa même un siège et des gâteaux pour le thé.

Il décida alors de la laisser parler.

Dolores sourit d'un rictus un peu crispé. Son accoutumance à la puissance de l'héritier n'était pas parfaite. Et la conversation qui s'annonçait risquait d'être décisive.

- Je sais pourquoi vous êtes venu Monsieur Malfoy. Pour me prévenir – et je vous remercie d'ailleurs du geste- que dans un avenir proche, dès que le jeune Monsieur Potter sera vôtre, vous me tuerez. Ne gaspillez pas votre salive et laissez moi, s'il vous plaît, vous expliquer mon geste. Je n'attends pas de clémence de votre part en le faisant, je ne connais que trop votre espèce, mais j'espère ainsi vous montrer ma bonne foi.

Jamais, Draco n'avait songé que la dame bonbon avait un cerveau et savait s'en servir. Il ne s'attendait vraiment pas à une telle entrée en matière.

- Remontons si vous le voulez bien au début d'année scolaire.

Je ne savez pas que vous seriez présent. Et j'en ai d'abord monstrueusement voulu à Cornélius de ne pas m'en avoir avertie. Aussi dès le premier week-end je suis retournée au ministère.

Lorsqu'il m'a vu entrer dans son bureau, il ne s'est pas fâché. Bien au contraire, Monsieur Malfoy. Il a demandé à tous ses conseillers de sortir immédiatement, puis il m'a montré le siège devant lui.

Certes, je m'entends bien avec Cornélius, mais pas suffisamment pour cela, Monsieur Malfoy et dès qu'il a ouvert la bouche j'ai compris que l'instant était grave.

- Ainsi, vous savez, m'a-t-il dit.

Comme un soulagement.

- J'en suis navré, a-t-il rajouté.

Et il était honteux, Monsieur Malfoy. Honteux de ses actions et de ce qu'elles avaient engendrées.

Il a continué, se tordant les doigts, n'osant me regarder.

- J'ai pensé à vous Dolores car je connais votre penchant pour les méthodes, disons fâcheuses, que vous pouvez mettre en œuvre lorsque vous le jugez nécessaire.

Dolores Ombrage regarda Draco à ce moment de son histoire.
- Je ne vais pas vous le cacher Monsieur Malfoy, oui j'aime l'ordre et le respect de l'autorité. Mais pas forcément au point auquel vous le croyez.

Puis elle reprit.

- Il m'a avoué à ce moment là….

Elle fit une pause.
- On va garder le suspense pour la fin voulez-vous, Monsieur Malfoy ? Notre grande tragédie vous fera bien rire….

Le ton était désabusé.
Et Draco ne voulut rien rajouter, attendant effectivement la chute de son histoire.

- Donc, Cornelius m'a chargée de m'occuper du problème que votre présence pose à l'école.
Cornélien le choix n'est ce pas ?

Elle rigola un tout petit peu, d'un rire qui mourut bien vite tellement elle était désespérée.
Si lui se trouvait là, c'est que son dernier plan avait échoué.

- Alors sous prétexte d'ordonner le château, je me suis attaquée aux enfants sang purs en premier. Les plumes de sang étaient une idée merveilleuse, j'étais tellement certaine qu'aucun parent sain d'esprit ne laisserait son enfant avec une enseignante telle que moi. Je voulais qu'il y ait une grande enquête, un branle de combat magistral, des interviews et des aurors dans tout le château ! Que votre présence soit révélée au grand jour, enfin !

Mais cela n'est pas advenu. Voyez-vous, aux vacances de Noël, lorsqu'ils sont tous revenus et qu'aucun parent ne s'est manifesté pour retirer son enfant de l'école, je me suis interrogée.

J'ai été voir les préfets, puis les élèves ayant eu une retenue avec moi au cours du premier trimestre. Et tous ont été formel… leurs parents semblaient outrés au départ puis rapidement c'est comme si un sort de confusion était à l'œuvre et ils n'y prêtaient plus attention.

Les enfants ont été gentils à ce moment. Ils ont compris ce que j'essayais de réaliser. Alors les préfets m'ont parlé des élèves dont les parents sont moldus et qui travaillent pour la police.

Apparemment, ce sont comme des aurors, Monsieur Malfoy. Ils m'ont dit qu'il fallait tenter aussi avec ces enfants là. Alors après janvier, je me suis ''attaquée'' aux enfants dont les parents sont moldus.
Ils ont eu énormément de retenues avec moi, les pauvres…
Mais encore une fois, cela n'a pas fonctionné. Aux vacances d'avril, ils sont tous revenus et aucun parent ne s'était interrogé…

Draco écoutait de toutes ses oreilles. Lui aussi ne comprenait pas pourquoi les adultes humains ne protégeaient pas plus que cela leur progéniture. Il trouvait cela proprement aberrant !

Dolores fit une pause, ménageant son petit effet une dernière fois, elle bu dans sa tasse de thé rose et se lança :

- On ne devient pas membre du magenmagot sorcier en ayant un manque de jugeote évident Monsieur Malfoy, retenez au moins cela.
Voyez-vous, lorsque vous et votre père êtes venus trouver le ministre et le directeur pour votre année de stage au milieu des humains, ils ont eu à faire un choix difficile.

Certes, vous ne les auriez pas tués si ils vous avez répondu négativement mais vous vous seriez vengés d'une manière ou d'une autre, dans un temps plus ou moins lointain.

Elle leva la main.

- Ne niez pas, Monsieur Malfoy, les traités signés empêchent la mort, pas les accidents malheureux… Et nous le savons tous les deux…

Alors ils vous ont dit oui.

Oui, pour une année.

Oui, parce que vous étiez jeune encore, onze ans c'était loin de vos capacités d'adultes.

Oui, parce qu'ils ne voulaient pas finir avec un œil en moins…

Mais Cornelius m'a avoué en septembre qu'il avait peur à l'époque pour sa carrière politique ensuite. Si cela venait à se savoir, que le premier ministre avait autorisé la présence de l'héritier du clan Malfoy à Poudlard, s'en était fini de lui. Il se voyait déjà en procès voire à Azkaban.

Alors il a demandé au directeur de l'aider à cacher cette décision. Et le directeur l'a fait. Il a jeté sur Poudlard une variante du sortilège Fidelitas.

Toute personne connaissant votre présence ici ne peut en aucun cas en parler autour d'elle.

C'était pour un an, et comme la première année certains sang purs de septième année ont essayé de contourner ce sortilège, le directeur a dû le renforcer.

On ne peut pas en parler, on ne peut pas le dessiner, ni le montrer dans une pensine ni rien.

Draco souriait victorieusement ! Ils s'étaient piégés comme des cons tous seuls ! Il allait envoyer des fleurs à Cornelius Fudge dès la sortie de cet entretien.

Dolores continuait ses explications de plus en plus laborieusement. Le sourire vicieux de son élève la mettant terriblement mal à l'aise.

-Les enfants ont fait des crises horribles pour que leurs parents déménagent tant qu'ils le peuvent encore, certains ont essayé de le dessiner dans l'herbe de leur jardin, d'autres de créer des fusées de feux d'artifices envoyant des messages… Mais si on peut écrire sur tout et n'importe quoi on ne peut rien dire sur vous et votre présence dans le château.

Aucun adulte n'est dupe, Monsieur Malfoy. Vous ne restez que pour Harry. Et nous savons tous que le moment venu, vous trouverez n'importe quel prétexte existant ou non pour nous '' punir'' de lui avoir fait de la peine ou du mal. Nous connaissons votre espèce et la rage aveugle dont elle est victime parfois.

Alors je m'étais dit que, quitte à être torturée, au moins j'allais tout tenter. Je me suis dit que Monsieur Potter abîmé vous n'en voudriez plus, et qu'ensuite vous partiriez de vous-même. Et lui semblait tellement vouloir avoir mal, le pauvre chéri, qu'il y a mis tout son cœur pour bien faire entrer la phrase dans sa chair.

Mais ce matin, il est arrivé au petit déjeuner la peau totalement vierge et j'ai su que mon plan avait encore une fois échoué.

Dolores se tut.

Et Draco eu envie de la défenestrer séance tenante. Les raisons invoquées ne comptaient pas. Elle avait délibérément voulut faire du mal à Harry avec sa putain de plume de sang et il se ferait une joie de la dépecer personnellement quand il en aurait l'occasion.

Le silence s'éternisait un peu.

- J'ai utilisé mon venin pour le guérir et j'ai dû l'améliorer pour que cela fonctionne. N'espérait même pas que je vous en donne pour soigner les autres.

Le ton était dur, sans appel.

Mais Dolores s'y attendait.

Après tout, elle n'avait rien demandé.

Elle hocha la tête, vaincue et Draco quitta la pièce sur un volte face élégante.

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Natacha et Vladimir lui avaient dit qu'ils voulaient l'entretenir sur un sujet important.

Draco partit donc les retrouver, comme à son habitude, derrière une armure perdue de l'un des couloirs jamais emprunté.

Lorsqu'il arriva, il les trouva déjà bien occupés. Et décida que les informations pouvaient attendre un peu. Il prit rapidement la direction des opérations et les conduisit tous les trois vers la satisfaction.

Ils se sourirent ensuite, content d'être à trois. Draco n'avait pas eu le temps de s'occuper d'eux depuis qu'il était revenu et ces retrouvailles n'en avaient été que plus plaisantes.

- Vous vouliez me dire… ? Demanda Draco, langui contre le mur derrière l'armure.

- Premièrement, dit Natacha, que lui donner ainsi votre venin maintenant, est une pure folie.

- Je sais cela, vous me l'avez déjà fait remarquer, constata l'héritier.

- Deuxièmement, enchaîna Vladimir pour changer de sujet, qu'il a fait des cauchemars durant le temps où vous étiez absent.

- Des cauchemars ? C'est-à-dire ?

- Toujours le même, parfois plusieurs fois par nuit. Il nous était impossible de le réveiller. Et il se plaignait d'avoir mal à la cicatrice le matin venu.

Cela l'a épuisé aussi sûrement que votre absence, Draco.

- Il se trouvait dans une salle circulaire et des boules blanches de cristal se mettaient ensuite à l'attaquer, renchérit Natacha.

L'adolescent fronça les sourcils.

- C'est inquiétant cela, n'est ce pas ? Surtout la partie sur sa cicatrice…. Vladimir ne crois-tu pas que cela a un rapport avec ce que l'ersatz d'humain nous avait raconté dans la chambre des secrets ?

- Si je pense, Draco. Harry nous disait régulièrement au réveil que le ''rêve'' était en colère. Mais je ne crois pas que cela soit le rêve en lui-même….

- Vos recherches ont donné des résultats ?

- Nous n'avons pas avancé beaucoup. Voire, je dirais que nous stagnons… avoua la vampire.

Fronçant les sourcils de dépit, Draco rajouta :

-Venez tous les deux, j'ai quelqu'un à vous présenter cette nuit.

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C'était si faible comme sensation qu'Harry ne s'en rendit jamais véritablement compte. C'était insidieux, pernicieux, susurrant. Pourtant, c'était partout : dans son corps, dans son sang. Cela répondait à la voix de Draco, aux effleurements de Draco, aux touchers de Draco. Cela le prenait tout entier dès que le blond était là, proche de lui, lui parlant, le regardant.

C'était si anodin comme frémissement qu'Harry ne le sut pas. C'était louvoyant, tortueux comme un bruissement. Cependant, c'était apparut comme une naissance, un renouveau. Il y eut un avant et un après. Sans réserve, sans possibilité de revenir en arrière, le venin était là, dans son sang. Intégralement mélangé à son corps, il pulsait. Sourdement. Comme un battement anodin, exceptionnellement dominant. Comme un chuchotis apaisant, fondamentalement supérieur.

Un morceau de Draco qui répondait à la présence de Draco. Un morceau de Draco toujours présent, qui l'accompagnait où qu'il soit, quoi qu'il fasse. Un morceau de Draco qui rappelait constamment que la présence du blond était omniprésente ;à l'extérieur d'Harry, mais aussi à l'intérieur. Un bout d'éternité, d'appartenance.

Un goût de toujours inébranlable, incassable. C'était si petit, 5 gouttes, si insignifiant que l'on aurait presque pu croire que ce n'était rien. Et pourtant cela devient tout. Absolument tout.

Son sang le sentait, lui répondait. Son sang l'appelait. Son sang le voulait à ses côtés. Son sang était fasciné, il l'implorait. Son sang réclamait un lâcher prise, un abandon. Sous des confidences chuchotées, son sang lui disait de faire confiance, de se donner.

Sa magie enchaînait, sa magie exultait parce qu'enfin elle n'était plus toute seule à souhaiter la présence du blond à ses côtés. Sa magie était heureuse et elle virevoltait.

En présence de Draco, Harry se sentait bien. Juste bien. En regardant Draco un bien être irradiait, une satisfaction impossible à quantifier de bonheur futur. En touchant Draco, des frissons le prenaient gentiment. Une possession d'envie.

Il y eu un avant.

Il y eu un après.

Dolores en voulant bien faire, en voulant aider, en voulant que Draco soit dégoutté du corps d'Harry, fit tout le contraire…

Le venin les enchaîna l'un à l'autre aussi sûrement que le soleil se levait tous les matins. Il ancra la présence de Draco dans le sang d'Harry. Il s'y fixa, y fit son nid et ne demanda qu'à s'y développer, qu'à y grandir.

Il y eut le passé. Il y aura un futur. Le venin en fût le point de bascule.

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Et donc ? Comment trouvez vous mon Ombrage ? ^^

C'est curieux n'est ce pas comment une même action peut être interprétée différemment ? En relisant le livre 5 (pour écrire cette histoire) au début je ne vous cache pas qu'Ombrage me dérangeait beaucoup. Les adultes ayant peur aussi de draco comment faire pour qu'elle utilise les plumes de sang tout de même ? J'ai absolument besoin du venin dans le corps d'Harry.

Je ne voulais pas en faire une barty croûton junior bis, adoratrice de Vodemort, ignorante de la peur.

Jusqu'à ce que j'en fasse une gentille, placée exprès par cornelius fudge pour l'aider dans son problème ( ce qui ne change pas d'ailleurs fondamentalement parlant des livres là non plus^^)

Mais est elle crédible ? That is the question !

Et ma deuxième partie de ce chapitre ? Comment l'a trouvez vous ?

À bientôt !