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Bonjour à tous et à toutes !

Merci pour vos gentils commentaires. Je le dis ici à ceux qui n'oseraient pas, mais vous savez que je répond en mp, donc n'hésitez pas à en mettre !

J'espère que vous allez aimer (vraiment, vraiment) je croise les doigts.

Bonne lecture !

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Avec la présence de Draco, Harry arrêta de faire des cauchemars. Voldemort enrageait, car il ne voulait pas aller lui-même au Ministère, jugeant que la non divulgation de son retour jouait en sa faveur.

Il interrogea Lucius, sur les capacités vampiriques à bloquer des rêves. Mais le blond resta muet.
Il menaça son fils. Mais le blond resta muet.
Il tortura le père sous les yeux du fils. Mais le jeune blond resta muet également.

Aucun des deux ne trahit leur secret. Et aucun des points faible des vampires ne fût dévoilé.

En avaient ils seulement un ? Les deux Malfoy n'avaient rien dit, rien. Ni dans un sens ni dans un autre.

Voldemort enrageait. Et il était surtout paumé.

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- Harry ! Harry !

Le capitaine de l'équipe de Quidditch venait de l'interpeller que déjà Draco en avait marre !

- Tu te rappelles du match qu'il y a en fin de semaine contre les Serdaigles ?

- Oui, bien sûr, dit Harry, comment pourrais-je l'oublier ?

À partir de ce moment dans la conversation, Draco se promit intérieurement de tout faire pour qu'Harry n'aille pas au match. Il décrocha complètement et mis au point un plan.

- Tu te souviens de la tactique que nous avons mis au point exprès pour ce match ?

- Oui, affirma Harry, je ne prends pas le vif d'or tout de suite pour récupérer un maximum de points et je m'arrange pour que Cho ne puisse pas non plus l'attraper en effectuant des feintes sur le vif.

- D'accord. D'accord, c'est très bien tout ça. Mais… Et il hésita… Est-ce que tu es sûr de pouvoir venir ? murmura-t-il en regardant vers Draco.

Harry sourit, comprenant ce que son capitaine voulait lui dire.

- Ne t'inquiète pas pour ça, il m'a dit au match contre les Gryffondors qu'il ne m'en empêchera plus. Le connaissant je suppose que ça tient uniquement pour cette année, mais eh bien…. Ça veut dire que je viendrai, rassura Harry.

Hochant la tête, le septième année sourit, complice de l'instant, puis n'ayant plus rien à dire à son attrapeur, s'en alla.

Harry continua son chemin vers la bibliothèque, songeant déjà à son devoir de métamorphose à rendre pour la semaine suivante.

Il vérifia tout de même par des coups d'œil qui se voulaient discrets mais qui ne l'étaient pas tant que ça, que Draco le suivait bien.

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Le lendemain soir, il était inquiet.
Draco ne l'avait pas effleuré de la journée du tout et il se demandait quand il allait le faire et même si il allait le faire.
Il ne voyait pas bien pourquoi la règle aurait subitement changée, surtout que depuis son retour son ami avait tenu à la continuer tout de même, voir même à le toucher réellement plus que d'effectuer de simples effleurement.

Il était un peu perdu et lorsque Draco se coucha dans son lit, comme si tout était normal, Harry n'osa rien dire et s'allongea à son tour.

Le silence fut pesant pour l'un comme pour l'autre. Harry espérait encore, ni croyant plus trop, se tournant et se retournant. Et Draco s'en voulait.

Et quand, plusieurs heures plus tard, Draco arriva dans le lit d'Harry pour lui enlever son pyjama, une fois ce dernier endormi profondément, il lui demanda pardon tout doucement en une litanie de mots désordonnés.

La créature de la nuit avait senti dès les premiers frémissements que l'humain se réveillait, aussi lorsque Harry ouvrit les yeux le lendemain matin, Draco était comme tous les matins ou presque à son bureau en train de faire semblant de travailler en attendant qu'il se lève.

Le brun ressentit comme un coup au cœur de le savoir si loin et si indifférent.
Il ne comprenait pas la soudaine distance instaurée entre eux et ne voyait pas ce qu'il avait pu faire pour déplaire ainsi à Draco.

Il ne suivit aucun des cours de sa journée et il ne voulut pas aller à l'entraînement de Quidditch ce soir là, arguant un mal de tête carabiné. Le reste de l'équipe le regarda de travers, mais compris bien avant lui la finalité du plan de Draco.

Sans avoir à se parler, juste par des coups d'œil appuyés les uns vers les autres du groupe : ils surent qu'Harry ne remonterait pas sur un balai.

Une fois que les deux adolescents furent partis, ils allèrent chercher l'attrapeur suppléant, qui se trouvait être Théodore.
Rien qu'en les apercevant, ce vendredi soir là, le Serpentard su, lui aussi, qu'Harry ne jouerait sûrement pas le lendemain. Il se leva, et demanda juste quelques minutes à son capitaine pour aller se changer. Cela faisait des mois qu'ils en avaient parlé entre eux, prévoyant la possibilité.
Et bien, c'était arrivé. Il ferait donc tout pour remporter la victoire de demain !

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Dans le dortoir, c'était une toute autre ambiance.

Harry s'était assis sans mot dire sur le fauteuil qu'il avait tant détesté les années passées. Il s'était recroquevillé en une boule fermée, la tête posée sur ses genoux et observait les couleurs changeantes du lac noir.

Draco se mit à son aise, retirant sa robe d'école et ses chaussures. Il décida de le laisser tranquille un moment et prit un livre.

Mais comme au bout d'une demie heure, le brun était toujours mutique, Draco se décida à prendre les devants.

- Ton mal de tête passe un peu ?

D'un regard noir, Harry lui fit comprendre que son intervention n'était pas appréciée. Mais cela le sortit tout de même de ses pensées et il retira sa cape.

Il avait tellement mal au crâne.

De rancœurs et d'incompréhension sûrement.

Devinant son mal être, Draco choisit alors d'être honnête avec lui. Il aurait pu inventer une histoire, n'importe laquelle, mais cela aurait été prendre Harry pour un idiot. Alors il lui dit la vérité :

- C'était un piège, Harry.

Une vérité un peu trop résumée, sans doute, parce qu'Harry ne la comprit pas. De surprise, il lâcha ses genoux et observa Draco, attendant la suite.

- Un piège ? C'est-à-dire ?

Draco s'approcha.

- Je déteste te voir voler sur un balai, Harry, tu es bien trop loin de moi….

Aussitôt, Harry se ferma. Il devinait où allait mener la conversation et il ne voulait pas en arriver là. Il se tourna vers la porte de la salle de bain, et remit ses genoux contre son menton.

Il lui avait promis….enfin, promis peut-être pas mais il lui avait dit qu'il pourrait toujours voler. Dans un flash, Harry revit toutes leur disputes au début d'année que l'adolescent ne voulait pas recommencer.

Il ne regardait pas en direction de Draco mais il le sentait s'approcher, dans son sang chacun des pas que Draco effectuait, faisait comme un écho.

- J'ai mal à la tête, rajouta-t-il peu convaincu d'arriver à faire dévier le sujet de la conversation, je ne vois pas en quoi mon mal de tête a à voir avec le Quidditch et un quelquonque piège !?

Draco sourit, s'accroupit près du fauteuil, juste en face de lui et sans vraiment le prévenir mais très lentement, il lui toucha l'avant bras. Ensuite, il ne bougea pas sa main, la laissant là, chaude et rassurante, mais l'effet fut immédiat.

Il en avait fait exprès, l'enfoiré ! pensa Harry. Toutes ces heures sans lui, toute son envie lui revient en pleine face en une seconde et ce fût trop !

D'un mouvement méchant, presque hargneux, il bougea son bras pour faire tomber la main de Draco, qui pour une fois se laissa faire.

- Tu crois vraiment que c'est ça qui va me faire arrêter le Quidditch ? C'est idiot Draco, j'adore voler ! Je vais devoir te le répéter combien de fois ? s'énerva Harry.

Il ne pouvait croire que son corps allait lui faire subir cette saloperie là ! Certes, il avait envie que Draco le touche mais pas au point de vouloir rater le dernier entraînement d'avant match, si ?

Cet éclat combla Draco, qui menait l'humain exactement là où il le souhaitait. Il savait qu'Harry pour se défendre ou se cacher ses propres sentiments mettait souvent la violence en premier.
L'humain fonctionnait comme ça et Draco y était bien habitué.

Il décida de mettre les deux pieds dans le plat, estimant que cela finirait plus rapidement.

- Dis- moi, Harry, depuis combien de temps ne t'ai-je pas touché ?

Deux éclairs verts lui répondirent mais Harry consentit à répondre rapidement :

- Plus de deux jours.

Il n'allait pas avoué qu'il avait aussi compté les heures et les minutes, non ?

- Oh, et dis moi, rajouta Draco espiègle, cela veut dire que je t'en dois ? Dix ? Vingt ?

- Très bien ! Si ça t'amuse. Mais ne compte pas sur moi pour répondre à cette question ! hurla Harry en se levant du fauteuil.

Lui, avait eu mal durant ces deux jours. Mal au cœur, au ventre et à la tête. Et voir Draco en rire lui laissait un goût amer.

Il se dirigeait vers la salle de bain, pour s'enfermer dedans, lorsqu'un bras puissant l'attrapa par la taille et le maintien contre le torse du blond.

Draco lui susurra alors à l'oreille :

- Je vais te dire moi, Harry si tu ne veux pas me répondre.

Le brun lui donna un coup de pied, voulant se dégager. Mais Draco le tenait bien et cette action ne servit à rien.

- J'ai arrêté au beau milieu de la journée d'il y a trois jours donc je t'en dois 25…

Harry rua en arrière et réussit à atteindre la porte. C'était bien la première fois d'ailleurs qu'il arrivait à se dégager d'une étreinte de Draco. Mais il ne pouvait pas croire que cela soit fait exprès. Peut-être… avait-il enfin de la chance ?

Seulement, Draco lui rattrapa le poignet tout aussi vite.

- Et tu viens d'en perdre trois bêtement… je crois.

Harry se retourna.
Ah, si, finalement, c'était intentionnel en fait…

- De quoi ? Qu'est ce que tu as dit ?

Il avait un doute soudain. Draco jouait, et il avait toujours mieux joué que lui. Il ne venait tout de même pas de lui proposer de rattraper… ?

La créature de la nuit se rapprocha de l'humain qu'elle convoitait. Son indécision flottait dans l'air, palpable, aussi sûrement que son désir.

Il avait les pupilles légèrement dilatées, ses lèvres entrouvertes, il ne manquait rien, vraiment…

Harry cligna des paupières et Draco su qu'il avait remporté la manche.

Il lâcha le poignet d'Harry délibérément, et se passant une main dans les cheveux lui répondit :

- J'ai dit que je te proposai un échange : tu ne vas pas à l'entraînement de Quidditch et durant le temps que dure la séance je te toucherai 25 fois.

Enfin, rajouta t'il plus lentement, 21 fois maintenant… On en est à quatre déjà…

En terminant sa phrase, il avait coulé un regard en douce vers la figure d'Harry. Tout dans sa gestuelle montrait que ses actions avaient été sciemment orchestrées.

Et Harry tomba dedans !

Merlin, que c'était difficile !

Il ne voulait pas que Draco gagne… Mais il avait tellement envie… De lui, de son odeur… Il avait presque un besoin viscéral que Draco le regarde… Alors lui proposer ça, comme ça, de le toucher… C'était…

Harry les comptait toujours. Tous les premiers du mois il attendait. Il espérait. Sa magie ne voulait que ça. Et son sang depuis quelques jours également. Depuis l'histoire de la cicatrice, il comptabilisait même le temps d'attente entre chaque effleurement. Il faisait des statistiques dans sa tête, si un jour de soleil Draco le touchait plus l'après midi ou le matin….
Enfin… des trucs comme ça quoi…
Alors vingt-cinq…

Vingt-cinq…

Mais alors que Draco se retournait certain de sa victoire, Harry réalisa qu'il ne pouvait pas abandonner comme ça.

Si il disait oui maintenant, s'en serait fini pour toutes les autres fois. Draco ne le laisserait plus jamais voler, c'était certain. Et demain, il y avait le dernier match de l'année. Il ne voulait pas abandonner les autres Serpentards ainsi.

Tant pis pour son envie.

Alors il lui dit non. Un non qui eut du mal à sortir de sa gorge, un non hésitant et tremblotant, mais une négation tout de même.

Dans son dos, Draco pu laisser transparaître sa surprise. Il avait cru à sa victoire, putain ! Mais très bien, puisqu'il voulait jouer, alors lui aussi s'amuserait.

D'une volte face rapide et efficace, il fût sur Harry et le jeta directement sur le lit. Il devrait les compter et faire attention à ne pas dépasser….

Le brun eut à peine le temps de se redresser sur ses coudes que déjà Draco lui retirait les boutons de sa chemise.

- Mais, qu'est ce que tu fais ? Draco ! Arrête !

- Je n'ai pas dit, Harry, que ce serait 25 fois faciles.

Il en était arrivé à la moitié des boutons.

- Je te propose un marché, tu veux ? Lui demanda Draco.

Le brun était trop soufflé pour vraiment réagir à la promiscuité entre eux, et même si il lui tenait les mains pour essayer de le ralentir un tant soit peu, il n'y mettait pas toute sa force.

Les jambes de Draco, entremêlées aux siennes, ne l'aidaient pas à réfléchir. Pas plus que ses mains aux doigts agiles qui avaient presque atteint leur but.

- Si à la fin des 25 fois, tu veux encore partir à ton entraînement et bien soit, je te laisserais y aller. Mais si j'arrive à te le faire oublier, et bien je te promets qu'à tous les entraînements et les matchs que tu aurais dû exécuter, on passera du temps ici tous les deux à faire ça !

Et sans prévenir plus que cela, maintenant que la chemise était à terre, et le cou offert il lécha et pinça avec ses lèvres cette petite veine palpitante de vie qui lui donnait tant d'espoir.

Aussitôt, le dos d'Harry s'arqua. Il tourna la tête le plus possible pour laisser de la place à Draco.
Il ne le tenait plus pour l'arrêter mais pour avoir un point d'encrage où s'accrocher.

C'était trop bon.

Sa magie et son sang répondaient à la langue de celui qui le tenait.

Et lorsqu'au bout de quelques minutes, l'héritier s'arrêta pour observer son œuvre, Harry tourna la tête de l'autre côté immédiatement. Il s'agrippa au cou du blond pour le faire redescendre vers son cou.

Et Draco sourit en entendant les gémissements qu'il provoquait. Lui aussi aurait voulu rester là toute sa vie.
C'était difficile de se retenir de ne pas le mordre, mais son paternel et ses premiers nés ne le lui pardonneraient jamais. Alors, il se concentra sur la peau si douce d'Harry, sur son corps qui ondulait doucement, sur son odeur indescriptible qui lui venait aux narines et il profita du moment.

Harry ne voulut pas s'arrêter de lui-même. Il était comme perdu en dehors du temps, ne vivait plus que pour la langue sur son cou et sur sa clavicule.

Il haletait, en sueur et c'était d'autant plus facile pour l'héritier vampire au dessus de lui de lui envoyer ses phéromones dans les poumons. Draco le contrôlait presque entièrement et c'était jubilatoire pour le vampire qu'il était.

Complètement déboussolé, Harry avait tout oublié : l'entraînement, le match du lendemain, et même où il était. Il ne savait plus le haut du bas ou la gauche de la droite. Il n'y avait plus que Draco qui comptait et les sensations merveilleuses qu'il créait dans son corps.

Lorsque le blond lui demanda au bout des trois heures (temps que durait l'entraînement) où il était. Harry eut des difficultés pour comprendre le sens de la question.

Mais tant bien que mal il répondit tout de même un 'dans tes bras', murmuré si bas que Draco dû tendre l'oreille.

L'adolescent ne se rendit même pas compte que Draco l'endormait tendrement tellement il s'était déjà abandonné.

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Alors ?

Je sais c'est coupé un peu brutalement le truc, mais le chapitre d'après parle du lendemain et il fallait vraiment placer la '' nuit''. Sur mon tel, dans l' appli que j'utilise, au départ ce n'était qu'un seul et même chapitre. Mais juste avec les OoOoOoOoOoO on ne voyait pas suffisamment la coupure.

Alors j'ai coupé là, car le lendemain même si c'est un peu dans la même veine que ce chapitre, apporte tout un tas d'indices à Harry. L'ambiance est différente je trouve.

Je ne me rendais pas compte à quel point ça pouvait être frustrant, d'ailleurs, jusqu'à ce que je lise le commentaire de ma bêta (qui fait un travail formidable d'ailleurs !)

Nan mais ça va pas de couper après une scène aussi chaude O.o j'étais tellement prise dedans qu'il a encore fallu que je lise une deuxième fois pour faire la correction correctement… je vais aller bouder dans mon coin pour la peine :p

Je vous aime fort !

Donc désolée, sincèrement.