Bonjour à toustes,

Petit texte du jour.
Celui-ci est très explicite et c'est un wolfstar.

Bonne lecture !


"Déni d'orgasme"

— Aaaah ! Putain de bordel de merde ! T'arrête pas !

Un ronronnement satisfait s'éleva derrière lui, brisant de sa rondeur les bruits de son souffle précipité et de ses pitoyables gémissements.

— Bouge !

— Tsss et la politesse Moony ?

— Tu fais chier ! Bouge… S'il te plaît.

Un nouveau ronronnement. De réflexion cette fois. Remus tourna la tête par-dessus son épaule pour l'observer. Sirius Black, sa peau blanche brillante de sueur, ses cheveux longs plaqués le long de ses joues par l'humidité, le fixait de son regard gris. Transperçant. Malicieux. Démoniaque.

Remus n'aimait pas la lueur qui venait d'illuminer ses iris. Cela augurait encore de longues, très longues minutes de torture. Torture pour laquelle Remus était pour autant pleinement consentant. Parfois il se demandait ce qui pouvait lui passer par la tête quand il autorisait Sirius à faire de lui ce qu'il voulait. Avant de se rappeler avec un violent frisson qu'il aimait trop ça. Il aimait ne pas savoir à quel point Sirius allait jouer avec lui, avant d'enfin le laisser atteindre la délivrance.

L'attente, l'inconnu, l'anticipation, c'était ce qu'il aimait. Avec un soupir, Remus laissa sa tête retomber sur ses avant-bras, sa respiration plus lente que quelques secondes plus tôt.

Les doigts chauds caressèrent son dos avant d'encadrer fermement ses hanches. Assez fort pour marquer sa peau. Le plaisir explosa quand Sirius se remit à le pilonner et un indécent gémissement échappa à Remus.

Trop vite, ça montait trop vite. Remus se sentit de nouveau sur le fil en l'espace de ce qui lui semblait quelques instants. Les tremblements parcouraient son corps et il serrait les draps si forts que ses jointures étaient blanchies.

Sirius se retira et Remus jura. Il le détestait, il le détestait si fort en cet instant. Il se mordit les lèvres pour réprimer un geignement plaintif et attendit, la respiration saccadée, son orgasme en train de s'enfuir.

Des ongles griffèrent ses flancs et Remus se tendit, arquant son dos. Il recula ses hanches à la recherche d'un contact qu'il ne trouva pas. Il lâcha un cri de frustration.

— Pads ! Me laisse pas comme ça !

— Hmmm et pourquoi pas ?

— Oh putain, Pads ! Je vais te faire la peau, je te jure !

Un rire cristallin éclata dans le dortoir des septièmes années de Gryffondor présentement déserté par – presque – tous leurs occupants. Le ventre de Remus papillonna stupidement d'amour pour lui. Il aimait trop l'entendre rire. C'était de son rire qu'il était d'abord tombé amoureux. Comment pouvait-il aimer si fort quelqu'un qui l'énervait autant ?

— Sirius !

Les grandes mains de Sirius se replacèrent sur ses hanches et il le pénétra à nouveau. Et cette fois, il ne s'arrêta plus.