Je vous remercie pour vos gentilles reviews, qui me donnent la motivation de continuer à écrire quand la flemme prend le dessus. Bonne lecture !

Chapitre 3 : Un reptile dans l'enclos aux lions

Harry observait ses condisciples à la dérobée. Il avait pris un pari risqué, le soir de la répartition, à dévoiler ainsi ses connaissances sur la succession du monde magique. Mais ce pari avait payé : les étudiants étaient vites passés au-delà de son étiquette de Survivant, et chacun se jaugeait sans faire le moindre mouvement.
Cela aurait pu très mal tourner, si le jeune dragon n'avait pas eu la certitude que les adultes se tiendraient loin des petits nouveaux, et tout particulièrement Dumbledore. Mais ce dernier allait attendre avant d'effectuer un geste en direction de Harry Potter, et aucun professeur n'avait eu vent de l'échange.

A l'exception de Severus, qui lui avait passé un savon. Même s'il comprenait les intentions du dragon, le maître des potions mondialement renommé n'avait pas du tout apprécié la prise de risque du pupille de Sandra Blanchécaille. Cette dernière l'écorcherait vif s'il laissait le garçon faire d'autres mouvements aussi insensés. Et Severus Rogue tenait à sa peau.

Un mois s'était écoulé depuis la rentrée, et aucun incident n'avait été à déplorer du côté des professeurs. Tous le prenaient encore pour un gentil garçon un peu perdu dans ce nouveau monde. Seuls les étudiants de sa première année, et les créatures magiques, savaient qu'il portait un masque, surtout après sa répartition à Gryffondor, alors que les jeunes héritiers de Sang-Pur s'attendaient à voir le Survivant réparti à Serdaigle ou même à Serpentard, suite à l'échange qu'il avait eu avec Draco.

Aujourd'hui, tous attendaient. Les enfants nés-de-moldus ne semblaient pas avoir perçu la tension et la méfiance qui régnait parmi leurs condisciples, à l'exception peut-être de Hermione Granger. Mais chaque étudiant faisait comme si de rien n'était, attendant patiemment que les choses se mettent en mouvement d'elles-mêmes.
Seul Ron avait parlé ouvertement à son camarade de chambrée. Il avait rappelé à demi-mot que, bien que pauvres, les Weasley étaient aussi une famille pure et qu'il était parfaitement au fait des étiquettes sorcières, même si ce n'était pas du tout son truc. Il lui assura que, tant que Harry ne présentait pas des valeurs qui étaient contres les siennes, le rouquin resterait égal à lui-même. Et ce dernier, depuis le premier jour, accompagnait Harry partout. Les deux garçons avaient lié un début d'amitié relativement fort, au grand plaisir du jeune dragon.

— Bonjour Potter, le salua le professeur Flitwick en entrant dans la grande salle.
— Bonjour professeur

C'était un samedi matin, et peu d'étudiants – et même de professeurs – étaient déjà attablés pour prendre leur petit déjeuner. D'une voix un peu plus forte qu'à l'accoutumée, le petit professeur demanda à Harry s'il avait bien compris la dernière leçon, et glissa discrètement un parchemin plié au jeune dragon, qui le réceptionna sans sourciller ni poser de questions. Harry savait déjà de quoi parlerait le mot secret que venait de lui transmettre son enseignant.

Alors, il termina tranquillement son déjeuner, sans se presser, et quitta la Grande Salle alors qu'elle se remplissait petit à petit. Il remonta dans son dortoir, vide – à l'exception de Ron, qui venait de rentrer dans les salles de bain, et s'installa sur son lit. Il attrapa un manuel quelconque pour dissimuler le mot, et commença à mordiller une plume, un tic qu'il avait pris soin d'afficher aussi régulièrement que possible.
Bien sûr, Harry faisait semblant. C'était une manière simple et efficace de cacher le fait qu'il goûtait la magie environnante, tout simplement. De plus, c'était loin d'être une manie désagréable : il avait rapidement troqué les plumes traditionnelles par des plumes en sucres de la confiserie de Pré-au-Lard, commandées par hibou et sous un faux-nom.

Le mot était court, et indiquait seulement un lieu – le bureau du professeur Flitwick – et une heure – 19h30. Il avait rendez-vous là-bas ce soir, et le dragon avait hâte d'y être.
Cette réunion lui permettrait de rencontrer officiellement les créatures qui vivaient cachés sous des traits humains. Bien qu'il eut déjà repéré certains d'entre eux, grâce à l'empreinte qui brillait comme une flamme dans leur magie, il était incapable de définir quelle créature il avait face à lui par ce seul moyen. Cette rencontre serait encadrée et protégées par les deux créatures infiltrées parmi les professeurs.

Non. Il y en avait trois… songea Harry alors que ses pensées se dirigeaient vers Minerva McGonagall. Il restait intrigué par la stricte professeure de métamorphose, tout comme Neville. Ce dernier avait envoyé une lettre à sa grand-mère, demandant de manière détournée si cette dernière le savait et quelles informations possédait-elle sur l'animagus chat. Mais il n'avait toujours pas reçu de réponse de la vieille Augusta, souvent occupée à préserver l'identité secrète de son fils hospitalisé, tout en cherchant un remède à son état…

— Harry ! salua Ron en sortant de la salle de bain. On va certainement aller près du Lac avec Dean et Seamus, apparemment les jumeaux peuvent attirer le calmar et on a envie de voir ça. Tu veux venir avec nous ?
— Désolé mon pote, mais j'ai des trucs à faire aujourd'hui, sourit Harry. J'ai un service à te demander, fils Weasley, dit-il avec un sérieux qui détonnait un peu.
— Je t'écoute, Lord Potter, répondit Ron avec calme, mais intérêt.
— J'ai besoin d'une couverture ce soir, de 19H à… disons. 20H30.
— Je te couvrirai, acquiesça-t-il en haussant les épaules. Je ne te demanderai rien.
— C'est gentil, mon ami… murmura Harry, réellement touché par la confiance que témoignait le rouquin envers lui. Un jour, je te donnerai des réponses, mais pas ici.
— Trop exposés ? supposa Ron avec un sourire ému, seul signe qu'il avait entendu l'épithète que lui avait attribué le dragon.

Harry acquiesça. Le temps passait, et bien qu'il comptait en parler à Sandra, il pouvait sentir que Ronald Weasley, en plus de prendre une place de plus en plus importante dans sa vie, était digne de confiance. Il ne comptait pas cacher son identité éternellement – à vrai dire, il comptait bien se révéler dès sa majorité. Et il ne voulait pas que les amis sorciers se sentent trahis par les secrets qu'il conservait.

— Cet été, si tout va bien.

Ron acquiesça sans sembler s'en préoccuper davantage, puis termina de se préparer et courut rejoindre Dean et Seamus.
Harry, quant à lui, jeta un regard à son sac de cours. Il avait encore quelques devoirs à faire, et il comptait bien les finir avant la réunion de ce soir. Il rassembla ses livres et se dirigea vers la bibliothèque où, il en était sûr, il retrouverait la deuxième sorcière qui titillait le plus son intérêt.

~ HP ~

— Je ne suis pas d'accord ! chuchota rapidement Harry, alors qu'il débattait avec Hermione à propos de leur cours d'Histoire de la magie. Le professeur Binns ne présente pas tous les faits de la révolte Gobeline de 1236.
— Mais il est professeur ! rétorqua la lionne.
— Oui, mais il est mort depuis des décennies et il ne l'a toujours pas remarqué. Tu ne trouverais pas ça bizarre qu'on te dise qu'Hitler a commencé une guerre et l'a perdue, mais sans donner les origines du conflit ?

Hermione marqua un temps d'arrêt. Son ami marquait un point.

— Je pense que malheureusement on va devoir se documenter beaucoup pour ce cours en dehors des heures allouées… soupira Harry. Car je doute que les examens externes accepteront une réponse comme « on ne nous l'a pas appris ! ».
— Tu as raison, mais ça me dépasse un peu… soupira l'adolescente.
— Peut-être que Poudlard a des problèmes de recrutement ? suggéra le dragon.

Ou bien que Dumbledore gagnait quelque chose à présenter les gobelins sous leurs pires penchants et ce, sans expliquer l'origine des conflits – généralement amorcés par les sorciers. Et Harry était prêt à parier que la réelle raison de la faiblesse de leur cours d'histoire se situait dans cette explication.

Il avisa l'heure. Il avait passé une majorité de la journée à la bibliothèque, mais au moins, il avait fini ses devoirs pour la semaine et pourrait profiter de son dimanche à flemmarder si l'envie lui prenait… Et il aimait flemmarder. Il se leva, salua sa camarade et fila discrètement vers la Grande Salle pour aller se sustenter avant la réunion, qui risquait de s'éterniser.

Et il fit bien, car il put s'éclipser de l'immense réfectoire au moment où Dumbledore pénétrait dans cette dernière. Il quitta la pièce, se mêlant dans la foule qui y entrait afin de passer inaperçu, puis se dirigea lentement vers l'étage où se trouvait le bureau de Flitwick. En chemin, il prit son temps, fit quelques détours tout en vérifiant s'il n'était pas suivi. Une fois arrivé devant la porte, il donna trois coups secs, et le professeur vint lui ouvrir presqu'immédiatement.

— Bonsoir, monsieur Potter, chuchota le petit professeur. Venez, ne restez pas dans les courants d'air.

Le duelliste renommé l'emmena dans une pièce adjacente à son bureau, où déjà une quinzaine d'étudiants attendaient patiemment l'arrivée des derniers retardataires. Harry regarda distraitement l'horloge qui trônait sur l'un des murs. Il avait dix minutes d'avance.
En attendant les derniers, il s'assit et fit comme ses camarades : il observa ceux qui se trouvaient déjà présents. Grâce à la marque du monde des ombres qui empreignait leur magie, la plupart avait une bonne idée de qui allait se trouver ce soir. Toutefois, Harry fut surpris de reconnaître un Serpentard de son année, dont il n'avait absolument pas perçu la marque. Même en réessayant discrètement, il ne la trouva pas dans la magie rude et violente de son propriétaire.

L'horloge afficha enfin dix-neuf heures, et le tout dernier étudiant venait d'entrer dans la pièce. En comptant les deux professeurs – Severus étant pour le moment dissimulé dans les ombres de la pièce – Harry dénombrait un total de vingt-trois créatures magiques évoluant au sein de Poudlard, actuellement toutes assises en un cercle parfait. Et une vingt-quatrième rejoindrait l'école l'année prochaine…

— Bien, commença Flitwick. Inutile de rappeler pourquoi nous sommes tous présents, vous le savez déjà. Je vais donc commencer les présentations, et je vous demanderai de vous présenter, tour à tour, en suivant l'ordre horaire. Comme vous le savez, je suis Filius Flitwick. Souterrain.

C'était là la particularité des présentations des créatures. Certaines se présentaient en dénommant clairement leur espèce, d'autres – et pour ainsi dire, la plupart – préférait donner un renseignement général sur l'espèce à laquelle ils appartenaient.

La dénomination de Souterrain s'appliquait aux nains, aux gobelins et aux orcs. Partant de l'apparence physique – et ce, sans charmes de modifications ou de dissimulations – le professeur était trop petit pour être un orc, et possédait une pilosité bien trop maigre pour être un nain. Mais il était de notoriété publique que Filius Flitwick était un gobelin de par sa mère, son père, lui, étant un sorcier.
Il fit signe à la jeune fille assise à côté de lui de prendre la parole, et le tour des présentations commença.

Ce rituel avait deux buts. Apprendre à connaître ses condisciples, ceux qui connaissaient son monde et sur lesquels il pouvait compter dans un univers hostile aux créatures magiques, mais également de déterminer parmi ces mêmes créatures qui parmi elles pouvait devenir un dangereux problème…

— Lissandra Melen, septième année. Plumes, ajouta la jeune fille blonde.

Harry ne réfléchit même pas. Sa magie était puissamment attractive, elle avait dix-sept ans et donc atteint son héritage magique. Si elle avait répondu écailles, il aurait pu la prendre pour une sirène, mais dans ce cas, il s'agissait d'une vélane, à ne point en douter.

— Nymphadora Tonks, septième année. Plumes. Et par pitié, appelez-moi Tonks, rit doucement une jeune fille aux couleurs de Poufsouffle.

Harry la connaissait de nom. Il savait que sa mère, Andromeda, avait été la seule des trois sœurs Black à recevoir l'intégralité du don qui dormait dans leur magie, si semblable, et si brutale. Il savait aussi que leur clan avait été déchiré par la guerre, mais visiblement la prochaine génération était prête à prendre la relève et il ne serait pas surpris si, dans un futur lointain, Tonks mettait au monde au moins trois filles... Il réprima un sourire lorsqu'il la vit trébucher sur son propre pied alors qu'elle se rasseyait. Elle devait être entrée en possession de son héritage il y a peu, au vu de l'équilibre bancal qu'elle présentait.

Tour à tour, les étudiants se présentèrent. Harry en repéra deux autres qui pouvaient se révéler potentiellement dangereux. Un lycanthrope, qui avait clairement énoncé – avec une certaine fierté, sa nature véritable. Il avait été le seul à clamer haut et fort sa nature, quand tous les autres préféraient un semblant de mystère et de protection en ne donnant qu'un renseignement général. Ce loup-garou était doté d'une forte musculature et d'une confiance en lui manifeste, et compte tenu de sa force physique supérieure à celle d'un humain, il faisait partie des hommes à ne pas contrarier.

L'autre n'avait donné que le terme « Mort », pour se définir. Éliminant consciencieusement les races qui ne correspondaient pas au profil de l'étudiant, Harry en était venu à considérer trois options pour la jeune fille au teint si pâle et aux lèvres si rouges. La première était le traditionnel vampire, mais sa magie était bien trop sombre pour n'être limité qu'à cela, et si cette possibilité était la bonne, il ne serait pas surpris qu'elle soit la fille d'une Reine d'un essaim. Et rares étaient ceux à pouvoir résister au pouvoir hypnothique d'une reine d'essaim vampirique…
La deuxième possibilité était une banshee, bien connues pour être les messagères de la mort. Leurs pleurs étaient annonciateurs de décès, et résonnaient horriblement aux oreilles des mortels. La dernière option était tout simplement une Faucheuse, une créature envoyée par la mort pour accomplir son dessein, sans la moindre émotion. Une Faucheuse n'avait pas le pouvoir de tuer ceux dont l'heure n'était pas venue, mais elles pouvaient aisément pousser les hommes – et les créatures les plus manipulables – au suicide par ses murmures.

Le jeune dragon reporta son attention sur les dernières présentations. Il ne restait que lui, et son camarade de Serpentard dont le nom lui échappait. Ce dernier avait un petit sourire en coin qui mettait Harry mal à l'aise…

— Blaise Zabini, se présenta-t-il. Araignée.

Un silence aussi épais que celui qui avait suivi la jeune fille liée à la mort s'installa. Harry comprenait désormais pourquoi ce garçon se sentait si à l'aise, et peu menacé par la présence des autres créatures.
Il n'y avait que deux types de créatures répondant à l'araignée. L'une était l'Arachnée, et l'autre le Jorogumo. Et aucune des deux n'était vraiment très amicale…

— Tu es le fils de Candela Lucci ? demanda Tonks, les sourcils froncés.
— En effet. Mais elle porte le nom de Zabini, désormais.

Intéressant. Et dangereux. En avouant ainsi son lien filial, Harry put déterminer à quelle espèce il appartenait. Les hommes Jorogumo étaient rares, et les femmes étaient bien connues pour être ce que l'on appelait des veuves noires. Le synonyme était bien trouvé.

— Comptes-tu être un problème ? demanda sombrement le lycanthrope.
— Non, à moins que l'on ne me cherche des ennuis. Mon nid n'est pas ici. Je n'ai aucune raison de chasser, à moins que l'on ne me chasse…

Il n'y avait pas beaucoup de choses qui pouvaient tuer un Jorogumo, une créature humaine ayant fusionné avec l'esprit d'un yokai araignée japonais. Seul le feu sacré pouvait en venir à bout, et ce dernier ne se trouvait pas si facilement : un brasier trônait dans le monde des ombres, et le reste… se trouvaient dans la gorge même des dragons originels. Même le temps n'avait aucune emprise sur eux, ce qui expliquait pourquoi leur naissance était rare, mais aussi la raison pour laquelle leur population était extrêmement surveillée par les dirigeants du monde des Ombres.

Harry se tranquillisa. Son compagnon de classe, s'il se révélait être une menace, pouvait être éradiqué avec une grande facilité pour lui. Mais ça… Le seul qui était au courant de son identité, dans cette pièce, était Severus Rogue.

— Harry Potter, dit-il alors que son tour était enfin venu. Reptile.

Plus personne ne parla pendant deux longues minutes. Il était scruté avec attention par les autres élèves.
Il aurait pu dire écaille, et l'identifier aurait été bien plus compliqué. Mais il ne comptait pas se faire passer pour plus faible qu'il ne l'était parmi les autres créatures magique de son école.

Les reptiles n'étaient que quatre types de créatures. Les Lamias, les vouivres, les wyvernes et les dragons. Quatre créatures mortellement dangereuses, et qui possédaient toutes la capacité de se défendre ou de tuer les autres créatures présentes.
Harry se retint de ronronner de satisfaction en notant la crainte soudaine dans les yeux de Zabini. Il était le plus dangereux de tous, et cela le satisfaisait énormément.

— Severus Rogue. Ombre, conclut alors le professeur de potion en sortant d'un coin de la pièce, faisant sursauter la plupart des élèves. Maintenant que nous avons pu tous nous identifier, je vais mettre fin à cette réunion. Le couvre-feu a lieu dans dix minutes, et il serait plus sage que les plus jeunes soient rentrés à leur dortoir. Bien que certains d'entre vous aient très peu de respect pour le règlement, il est dangereux de laisser les plus inexpérimentés à portée d'Albus Dumbledore. Je vous conseille, jeunes gens, de ne pas donner au directeur une raison de s'intéresser de trop prêt à votre cas – oui Potter, c'est également valable pour vous. Tant que vos esprits ne seront pas totalement hermétiques aux attaques de légilimencie, les professeurs de cette école resteront le plus grand danger que vous puissiez rencontrer. Bien que certains d'entre nous soient relativement hostiles à d'autres créatures – oui mesdemoiselles, je parle de vous – n'hésitez pas à venir voir tous ceux présents ce soir si vous avez un problème grave ou qui nécessite une intervention du monde des Ombres. Bonne soirée à vous.

Tous les élèves se levèrent en retournant respectueusement les salutations à l'austère professeur de potions. Certains se serrèrent la main avant de partir, d'autres échangèrent un regard meurtrier – il était bien connu que sirènes et vélanes ne faisaient pas bon ménage…
Harry sourit largement. Cette soirée avait été particulièrement enrichissante, et voir Zabini perdre de sa superbe, alors qu'il se pensait intouchable, avait été particulièrement jouissif. Il lui serra la main, toutefois. Il ne comptait pas se le mettre à dos, en réalité, le jeune garçon à la peau noire semblait très amusant… Avoir un Jorogumo pour ami pouvait se révéler intéressant.

Il salua les autres élèves et partit rapidement en direction de la tour de Gryffondor, l'esprit tournant à mille à l'heure, traitant toutes les informations qu'il avait emmagasinées ce soir. Oh, il avait tellement hâte d'en parler avec sa marraine… Mais cela devrait attendre…