Merci pour vos reviews ! Cela me motive toujours autant à écrire.
J'en profite pour vous poser une question, suite à une remarque d'un premier guest. Selon vous, Harry bascule-t-il dans le Gary Stu ? Faisant de grosses ellipses temporelles pour arriver aux années qui m'intéressent le plus, et essayant de garder les mêmes événements – en les modifiant un peu pour correspondre à la nature draconique de ce petit Harry, je n'en avais pas l'impression. Il est loin d'être tout puissant, il n'est pas savant, se repose beaucoup sur Neville. Du coup, si vous trouvez quelque chose à ce niveau, n'hésitez pas à m'en faire part, car si Harry est un puissant dragon en devenir, il a un paquet de défauts, à commencer par une arrogance grandissante qui se manifestera petit à petit.
Pour répondre à l'une des questions d'un guest, la paternité précédemment évoquée ne concerne pas James, mais bien les sentiments étranges qu'a ressenti Harry avec Nobert. Un peu plus d'informations dans ce chapitre !
Je profite pour faire une petite note explicative ainsi que de rappel, car plus l'histoire va avancer, plus les références aux différents Vols Draconiques se multiplieront.
Comme précisé dans le premier chapitre, je m'inspire fortement de l'univers de World of Warcraft – si certains d'entre vous sont familiers avec cet univers, vous aurez déjà remarqué quelques discrètes références par-ci, par-là.
Les Aspects sont les dragons originels qui ont un jour régné sur un domaine qui leur est propre, et qui est représenté par leur Vol. Chacun d'entre eux, dans l'univers de Warcraft, possède un surnom. J'ai gardé cette idée.
Vol Rouge : Domaine de la Vie, dirigé par la matriarche Lieuse-de-Vie.
Vol Noir : Domaine de la Terre et de la Mort, dirigé par la matriarche que nous allons découvrir ce chapitre.
Vol Vert : Domaine de la Nature et du Rêve, dirigé par Harry, sans épithète pour l'heure actuelle.
Vol Bleu (brièvement mentionné) : Domaine de la Magie, sans plus d'informations dévoilées.
Vol de Bronze : Domaine du Temps. Pas d'autres informations dévoilées.
Souhaitez-vous que je garde cette note explicative, en la complétant au fur et à mesure qu'avance l'histoire ?
Bonne lecture !
Chapitre 7 : Rencontre avec le Vol Noir
Harry regarda l'immense manoir qui se dressait face à lui. À ses côtés, Sandra pressa doucement son épaule, bien consciente du stress qu'éprouvait son protégé à l'idée de rencontrer la propriétaire de l'imposante bâtisse.
La Matriarche du Vol Noir était probablement la dragonne la plus dangereuse parmi tous les dragons en vie actuellement. Plus jeune que la Lieuse-de-Vie, elle n'en était pas moins celle qui avait réussi à contrer la malédiction de son ancêtre et de fusionner le vol noir détraqué par Neltharion au sien. De plus, elle était particulièrement rancunière et bien qu'elle ne soit pas de nature malveillante, tous préféraient éviter ses foudres, ses réactions vengeresses étant réellement démesurées.
Sa moralité était également très vacillante. Elle avait un immense pouvoir, dont elle n'hésitait pas à se servir pour conclure des contrats avec d'autres êtres vivants. Et elle ne s'embêtait pas à savoir quelles étaient les intentions de son client, si l'échange lui apportait quelque chose d'intéressant. Cela provoquait régulièrement des tensions avec la Lieuse-de-Vie, qui considérait cela d'un très mauvais œil.
Harry, quant à lui, était partagé. Le pouvoir était quelque chose que les dragons respectaient immensément, et la Matriarche Noire ne reculait devant rien qui puisse satisfaire sa soif. Elle gardait toutefois toute sa santé mentale, contrairement à son ancêtre, mais il devait admettre qu'elle était responsable de la chute de plusieurs empires en ayant accédé aux désirs de divers mortels...
Le jeune dragon secoua la tête et fit le vide, inutile de rencontrer son idole en étant aussi indécis. Il ne venait pas non plus pour écouter les faits d'arme de son aînée, mais plutôt pour lui demander des conseils. Il s'était longuement entraîné devant un miroir afin de rester le plus neutre et courtois possible, et il était temps pour lui de rencontrer la matriarche, seul. Sandra l'attendrait à l'extérieur du domaine, n'étant pas conviée.
Rapidement, Harry remonta l'immense jardin fleuri qui menait au manoir, se présenta à l'intendance et se retrouva assis dans un somptueux salon aux couleurs tirant sur le vert émeraude. Son attente ne fut pas longue, car il sentit très vite l'immense pouvoir de la Matriarche se rapprocher de lui à toute vitesse, et elle pénétra dans la pièce.
— Bienvenue dans le Bastion du Vol Noir, Patriarche, salua la dragonne d'une voix à la fois sensuelle et profonde, chargée de magie et de puissance, provoquant des frissons au plus jeune.
— Je vous remercie de me recevoir, Matriarche, c'est un honneur de vous rencontrer.
Harry prit quelques secondes pour détailler la dragonne. Plutôt grande pour une femme – à moins que ce ne soit dû aux bottes à talons qu'elle portait, la Matriarche ne semblait pas plus âgée de 25 ans, et pourtant elle avait dépassé les cinq mille ans un peu plus tôt dans ce siècle. Elle avait une peau diaphane qui accentuait la couleur sombre de sa chevelure et de magnifiques yeux verts. Par ailleurs, la somptueuse robe ébène qu'elle portait en révélait beaucoup, et cela fit rougir le Survivant. Lors de son ascension, elle avait été nommée par ses pairs comme étant la Nymphe de la Mort. Il comprenait maintenant pourquoi.
Tout son être exsudait d'un pouvoir intoxicant. Prévenu par son précepteur du Vol Bleu, Harry avait fermé tous ses sens réceptifs afin d'éviter de tomber dans le piège de cette magie si tentatrice. Et pourquoi les dragonnes avaient tendance à venir la rencontrer seules, et non pas accompagnées de leurs mâles.
— Je n'ai pas beaucoup de temps à vous accorder, lui dit-elle d'un air ennuyé. J'ai accepté cette rencontre car dans quelques années, vous accéderez à votre Ascension. Vous n'êtes qu'un dragonneau, en temps normal je n'aurais pas donné suite aux demandes de Blanchécaille et du Vol Bleu pour vous rencontrer si tôt.
— Je le comprends, Nymphe de la Mort. Mais il m'est arrivé d'étranges phénomènes cette année lorsque j'étais à Poudlard, et vous êtes la seule à pouvoir probablement m'éclairer sur ce qui m'arrive.
— Les érudits du vol Bleu n'ont-ils pas davantage de réponses à vous fournir ?
— Ils ont des théories mais rien de concret, mais cela serait lié au fait que je sois seul survivant de mon Vol… Et vous êtes la seule à pouvoir comprendre ce qui m'arrive.
La Nymphe de la Mort haussa un sourcil, passant d'une attitude un peu ennuyée à intriguée. Elle fit un geste de la main, incitant le garçon à continuer.
— Tout a commencé quand le garde-chasse de l'école a acquis un œuf de dragon. C'était un œuf de Norvégien à Crête…
— Une race descendante du Vol Vert.
— Oui, et il s'est passé quelque chose de très étrange et perturbant…
— Vous avez été témoin de l'éclosion de l'œuf, n'est-ce pas ?
Harry fut coupé dans son élan. Il ne s'attendait pas à ce que la dragonne millénaire mette le doigt directement sur son problème, sans plus d'informations.
— Oui. Et j'ai commencé à me sentir… Partagé.
— Laissez-moi deviner, s'amusa la Matriarche. Vous êtes un petit garçon qui n'a pas encore passé sa puberté, pourtant vos instincts draconiques vous poussaient à un comportement à la fois paternel et protecteur envers le dragonneau.
Le Survivant hocha doucement la tête, un peu honteux.
— Il n'y a pas à avoir honte de cela, jeune dragon, claqua la voix profonde de la Nymphe de la Mort. C'est un phénomène rare, mais normal, qui vous est arrivé. Comme le Vol Bleu l'a supposé, je suis la seule à pouvoir confirmer vos doutes. L'éveil de vos instincts draconiques n'est pas censé arriver avant votre ascension, à l'âge de quinze ans. Toutefois, vous êtes le seul survivant de votre vol, la pérennité de votre espèce dépend entièrement de vous. Le dragon en vous le sait, et il se manifeste pour préserver votre vol, votre descendance. Ce petit n'était pas de votre couvée, car à votre âge je doute que vous puissiez enfanter, mais votre dragon intérieur, celui que vous deviendrez à quinze ans, sait qu'il est le seul à pouvoir protéger les petits.
— On dirait que vous parlez d'une deuxième personne…
— C'est le cas, dragonneau. À votre naissance, vous avez hérité de l'âme du dragon. A votre ascension, vous ne formerez plus qu'un.
— Je ne comprends pas… avoua Harry en baissant la tête de honte. Ca veut dire que je ne suis pas… Moi ?
Il entendit son aînée soupirer, et il se sentit d'autant plus mal à l'aise.
— Comment vous expliquer cela ? songea-t-elle à haute voix. Votre dragon est vous, et vous êtes votre dragon. À l'heure actuelle, vous êtes en pleine possession de vos instincts humains, car vous êtes né humain. Si vous étiez né œuf, vous ne seriez pas un Originel, mais un dragon commun comme le Norvégien à Crête. Toutefois, les instincts primaires et sauvages du dragon résident en vous, et agit complément indépendamment de vos instincts humains.
— C'est pourquoi je me suis senti père de la petite ?
— C'est exact. Il s'agit de la manifestation pure de vos instincts draconiques. Bien que cela ne soit pas censé arriver avant votre ascension, il arrive des cas où l'instinct primal prends le dessus. Cela arrive également aux humains, s'amusa la Nymphe. Dans votre cas, il s'agit du lien de paternité, car vous savez que, si vous mourrez aujourd'hui, alors le Vol draconique Vert s'éteindra pour toujours.
Harry souffla de soulagement. Il n'était pas une anomalie, il n'était pas anormal. Les quelques années chez les Dursleys l'avaient marqué, bien plus qu'il ne voudrait jamais l'admettre, et ce sentiment ne l'avait plus quitté depuis l'éclosion de Norberta.
— Par ailleurs, tous les jeunes dragons peuvent parfois éveiller leurs instincts draconiques. Comme les humains peuvent repousser leurs limites physiques en cas de grand danger, nous autres dragons pouvons atteindre la magie en sommeil et l'utiliser en de très rares occasions. C'est pour cela qu'un jeune dragon n'a pas à s'inquiéter de griller sa couverture, à moins qu'il ne se retrouve dans une situation qui menace directement sa vie.
Harry lui parla alors d'une voix hésitante de sa rencontre avec Quirrell. Il en avait peu parlé, que ce soit avec ses amis ou même avec Sandra. Sur le moment, il avait arrêté de penser et s'était laissé guider par son instinct. Cela avait mené son professeur à la mort, et il ne ressentait aucune culpabilité. Cet état de fait le terrifiait.
— Vous êtes décidément plus intéressant que vous ne paraissez l'être, dragonneau du Vol Vert… sourit, sincèrement cette fois, la Nymphe de la Mort. C'est effectivement votre partie draconique qui vous a sauvé la mise lors de cette rencontre. Vous avez utilisé le Feu Sacré qui dort en vous en l'appelant dans vos mains, alors que nous l'utilisons principalement par la gorge. Couplée à la magie protectrice de Lily Evans Potter, cela a résulté de la combustion de votre professeur.
— Je ne me sens pas coupable de son meurtre…
— Vous avez agi pour vous protéger, dragon, pas pour prendre du plaisir à tuer. Ça, ce serait plutôt moi, ricana la séduisante femme. Savez-vous ce qu'est le Trésor d'un dragon ?
La question prit Harry par surprise. Celui-ci prit quelques secondes pour formuler correctement le fond de sa pensée.
— Les humains ne pensent qu'à l'aspect pécunier, même s'il est vrai que nous aimons particulièrement l'or, répondit-il avec un sourire en coin. Mais notre Trésor, avec un grand T, est ce qui nous est le plus cher, et cela comprend les êtres vivants. Le meilleur moyen de s'attirer le courroux d'un dragon est de s'en prendre à l'une des personnes faisant partie de son Trésor.
— Et tu étais accompagné par l'un de tes amis, lors de ta rencontre avec ce Quirrell. Tu n'en es peut-être pas encore conscient, mais ton dragon, lui, l'est : le Forestier Neville Londubat fait partie de ton Trésor. Tes instincts ont pris le dessus, car non seulement tu étais menacé, mais ton Trésor l'était également. Un dragon ne sera jamais désolé de défendre ceux qui lui sont chers, n'oublie jamais cela jeune dragon.
~ H. P ~
Sa rencontre avec la Matriarche du Vol Noir fut enrichissante pour le Survivant, qui osa lui demander un autographe avant de partir. Cela fit éclater de rire la dragonne, qui signa la photo qu'il avait apportée avec un rictus amusé.
Toutefois, Harry songea longuement aux implications des nouvelles informations qu'il avait acquis lors de cet interlude. C'est pourquoi il demandé à Sandra de lui obtenir un charme protecteur, afin de dissimuler tout changement physique potentiel, par sécurité.
— Si tu changes encore, lui avait dit Sandra, c'est que ta vie ou ton Trésor est menacé. Tu n'as pas intérêt à te mettre dans les ennuis encore une fois.
— Mais marraine, ce n'est pas ma faute, Dumbledore-
— Dumbledore est un être hypocrite et dangereux, et tu es rentré dans son jeu. Ne lui donne aucune raison de s'intéresser davantage à toi, car s'il t'a laissé tranquille en première année, il se fera d'autant plus présent par la suite. Il a trop d'intérêts à gagner ton respect, surtout d'un point de vue politique, l'avertit Sandra.
Harry souffla, agacé, tout en sachant que sa marraine avait raison. Il avait choisi en toute connaissance de cause d'entrer dans le monde sorcier et d'y prendre la place qui lui revenait. Le directeur l'avait relativement laissé tranquille, à l'exception de cette cape d'invisibilité et de l'épisode du miroir du rised.
Il grinça des dents en se rendant compte qu'il allait devoir la jouer encore plus finement dans les années à venir. Ses camarades de première année avaient déjà eu un aperçu de sa personnalité le jour où il avait repris Draco, à la rentrée, et qu'il n'était pas aussi ignorant qu'il voulait le faire croire aux adultes.
Pas de surprise : tous les étudiants de sang-pur jouaient ce jeu dès leur entrée dans la société. Même les Weasley, après tout ! Mais lui possédait ce statut particulier et Dumbledore lorgnait un peu trop sur sa personne pour qu'il puisse faire son jeu politique sans embuches.
— Il nous faudra des médaillons, pour Ron et Hermione, songea-t-il à haute voix.
— Si j'accepte, lui rappela Sandra.
— Oui oui bien sûr… s'excusa Harry. Devrais-je en demander plusieurs ? Au cas où ?
— A qui penses-tu ?
— Je ne sais pas. Toutes les créatures possèdent soit une résistance innée à la légilimencie, et ceux qui n'en sont pas dotés à la naissance portent déjà des charmes protecteurs. Olivier Dubois va certainement recevoir une protection de la part du clan vampirique de Maria. Mais on ne sait jamais qui je peux rencontrer, et avec qui je peux me lier d'amitié, non ?
— J'accepte de t'en faire cinq supplémentaires cette année. À une condition.
— Laquelle ?
— Si tu décides de tout leur révéler, demande un serment de sorcier pour qu'ils gardent ton secret quoi qu'il arrive.
— C'est pas cool…
— Certes. Mais ça te protège. James et Lily ont placé leur confiance dans la mauvaise personne sans demander de serment en retour, cela leur a coûté la vie et a manqué de détruire le Vol Vert.
Harry soupira.
Evidemment, sa marraine avait raison, mais il était partisan de la confiance plutôt que de l'engagement, et c'est pourquoi la politique le rebutait tant, même s'il devait s'y plier, tant pour la maison Potter que pour son propre Vol.
— J'irai passer commande. Souhaites-tu m'accompagner ?
— Qui s'occupe des charmes de protection contre la légilimencie ?
— La Nymphe de la Mort. N'est-ce pas la personne la plus douée en magie de l'esprits de tout le monde des Ombres ?
— Je viens !
~ H. P ~
A la plus grande déception de Harry, ils furent reçus par l'un des concubins de la Nymphe, cette dernière étant actuellement à l'étranger en train de magouiller ils-ne-savaient-quoi. Et pour être honnête, mieux valait pour eux qu'ils ne le sachent pas. La Nymphe avait, après tout, une idée bien à elle de la justice, du bien et du mal…
Le prince consort de la dragonne accepta la commande de charmes protecteurs, et leur assurèrent que le Vol Noir s'engageait à les fournir avant la rentrée scolaire.
Un peu déçu d'avoir manqué cette occasion pour voir son idole, Harry demanda à sa marraine la permission d'aller visiter ses amis avant de rentrer pendant que cette dernière faisait quelques courses, et bientôt Harry se mettait à courir dans les rues qu'il avait si longuement parcourues toute son enfance, criant les noms de ses amis à tue-tête.
— Bon sang Potter, tu vas me rendre fou ! grogna l'un des voisins, un vieux satyre à la retraite.
— Désolé m'sieur, s'excusa Harry. Je ne les ai pas vus depuis l'année dernière !
— Je sais petiot, va donc les retrouver, s'apaisa le satyre. Mais évitez de hurler ! La jeunesse de nos jours…
Avec un rire, Harry attendit que ses amis arrivent. Il ne lui fallut pas plus de trois secondes avant de se retrouver plaqué au sol par une jeune fille alors que Neville, qui venait d'arriver, éclatait de rire.
— Toi aussi tu m'as manquée, Luna… Mais tu m'écrases ! grogna Harry
— Je m'en fiche ! marmonna la petite fille aux cheveux blonds. Je ne te lâche plus.
— Luna, besoin d'aiiir ! gémit le dragon.
Les trois amis attendirent un peu avant de voir arriver le quatrième larron de leur petite bande, un adolescent un peu plus âgé qu'eux.
Aaron avait un peu plus de quatorze ans et étudiait à Durmstrang. Tout comme Harry, son père était humain, et il avait tenu à visiter le monde de son paternel. Sa mère était japonaise, et s'il n'avait jamais dit à personne quelle créature il allait devenir, Neville avait parié sur sa nature, qu'ils découvriraient lors de ses quinze ans. Évidemment, personne n'avait voulu contredire le Forestier, possédant un réseau d'information bien plus étendu que la plupart des clans du monde des Ombres.
Aaron était un Kitsune en devenir, un esprit surnaturel asiatique prenant la forme d'un renard à plusieurs queues, les plus vieux allant jusqu'à en développer neuf selon leur âge et leur puissance. Bien connus pour leurs dons de pyrotechnie, ils étaient généralement des alliés des dragons.
— Salut vous trois ! s'exclama le jeune homme blond en s'avançant vers eux.
— Bonjour Aaron, on t'a manqué ?
— Jamais ! nia l'homme aux yeux bleus avec un regard rieur. Vous voulez toujours rester à Poudlard cette année ?
— Bien sûr. Luna nous rejoint cette année, c'est toi qui est parti à l'autre bout du monde ! bouda Neville.
— Ahhh, Nev, si tu savais. Les filles de Durmstrang sont tellement jolies, je ne peux pas partir.
— AARON !
Bientôt, le calme de la rue fut brisé par les rires et les jeux d'enfants qui se retrouvaient après plusieurs mois de séparation. Et même le vieux satyre, qui tenait à sa sérénité, ne put que sourire en sentant les bonnes énergies se dégager des adolescents, heureux de se retrouver.
