Avant toute chose, je m'excuse de l'attente pour ce nouveau chapitre ! Je suis en dernière année et ce semestre fut relativement chargé entre les stages et la rédaction du mémoire. Je ne pensais pas être à ce point débordé par la vie, et je n'ai pas trouvé de temps pour écrire avant d'avoir bouclé cette année et mes recherches pour mon mémoire. J'espère que vous me pardonnerez, je vais essayer de reprendre un rythme d'écriture…
Nous retrouvons donc Harry, quelques temps après la rentrée.
Petit rappel :
Vol Rouge : Domaine de la Vie, dirigé par la matriarche Lieuse-de-Vie
Vol Noir : Domaine de la Terre et de la Mort, dirigé par la matriarche Nymphe de la Mort.
Vol Vert : Domaine de la Nature et du Rêve, dirigé par le patriarche Harry, sans épithète.
Vol Bleu (brièvement mentionné) : Domaine de la Magie.
Vol de Bronze : Inconnu.
Créatures connues :
Harry Potter : Dragon originel n'ayant pas atteint sa maturité
Luna Lovegood : Elfe du clan Lovegood
Neville Londubat : Dryade du clan Londubat
Aaron : Kitsune, ami d'enfance de Luna, Neville et Harry, trois ans plus âgé.
Blaise Zabini : Jorogumo
Severus Rogue : Vampire
Filius Flitwick : Demi-gobelin
Nymphadora Tonks : Harpie, lignée maîtresse
Maria Delamire : Vampire, princesse de l'essaim de l'Est, dont le lié est Olivier Dubois
Minerva McGonagall : Inconnu, a scellé son héritage
Inspiré de l'univers de World of Warcraft, toutefois, pour les éventuels joueurs et/ou connaisseurs, suite aux nouvelles informations que nous obtenons lors de Dragonflight, je m'en éloigne relativement.
Chapitre 9 : Dans l'ombre
Harry faisait semblant de discuter avec Ron et Hermione au petit-déjeuner. Quelque chose se tramait, il aurait pu le jurer sur ses écailles. L'air était chargé de magie chaotique, agressant les récepteurs sensoriels si sensibles sur le bout de ses lèvres et de sa langue. Oh, bien sûr, c'était loin, très loin de l'énergie destructrice de la Nymphe de la Mort, mais un tel chaos n'avait pas sa place dans une école.
Quelque chose de mauvais se tramait au point d'en perturber la magie elle-même, et cela renforçait les doutes qu'avaient soulevé Draco avec son avertissement. Non, ce n'était pas cette année qu'il aurait une année tranquille.
Une grande silhouette le dépassa pour aller s'asseoir à la table des Poufsouffle, et Harry croisa le regard amical de Cédric Diggory. Le jeune dragon inclina respectueusement la tête envers le préfet, qui lui retourna un signe de la main.
Harry s'était longuement renseigné sur tous les habitants de l'école de magie avant son arrivée, et il était capable, si on lui demandait, de retracer l'arbre généalogique de la plupart d'entre eux. Cédric en faisait partie, mais il n'aurait jamais imaginé se lier avec un garçon plus âgé, et surtout en si peu de temps.
À cette pensée, le futur dirigeant du Vol Draconique Vert tourna un regard menaçant envers un groupe de filles attablées à l'extrémité des quartiers de Serdaigle. Elles se faisaient petites, et jetaient fréquemment des regards dans sa direction. Quand elles croisèrent ses pupilles assombries par la rage, elles se détournèrent et prirent leurs jambes à leur cou, laissant leur petit-déjeuner inachevé sur la table.
— Tu y songes encore ? lui demanda la voix éthérée de Luna, sur sa droite.
— Je ne les laisserai pas l'oublier, grogna Harry d'une voix plus rauque qu'à la normale.
Sa protégée s'assit à sa table, choquant les Gryffondors les plus âgés, et prit la main du dragon. Le contact le calma instantanément, et ses pupilles reprirent leur vert lumineux en un clin d'œil. Harry soupira, et maugréa à mi-voix.
— Ce n'est pas du jeu, si tu utilises tes pouvoirs contre moi.
— Je te protège, c'est tout, fit Luna de sa voix chantante.
— C'est mon rôle, Fille de Lune… murmura Harry en serrant la main de la fillette, qui lui rendit sa discrète étreinte.
Bien qu'ils s'étaient préalablement mis d'accord sur le fait de cacher la profondeur de leurs liens avant d'entrer à l'école, un incident avait décidé du contraire, poussant Harry à clamer, haut et fort, et attirant l'attention des professeurs, que Luna Lovegood était sous la protection et l'amitié de la Maison Potter.
Cela n'avait pas manqué de provoquer un sacré remue-ménage. Lui, qui était censé être si ignorant du monde sorcier, avait prononcé des paroles que seuls les Lords régnant ou leurs régents étaient en droit de dire. Dumbledore avait maintes fois tenté de le croiser au détour d'un couloir depuis, et Harry ne se sentait pas le moins du monde désolé : Il jouerait ce jeu dangereux avec le directeur, si cela lui permettait de garder sa Fille de Lune sauve. Son instinct draconique n'aurait pas permis le contraire.
C'était lors de cet incident, lors duquel un groupe de filles avait commencé à harceler Luna jusqu'à s'en prendre physiquement à elle, que Harry et Cédric avaient fait connaissance. Harry avait senti la détresse de l'Elfe à travers le lien de protection qui s'était depuis longtemps établi entre eux, et il était entré dans une telle rage qu'il était presque sûr d'avoir réveillé de nouveaux instincts draconiques en lui-même.
Et en pleine séance d'intimidation musclée, il avait été arrêté par Cédric. Lui-même était furieux, car ces mêmes filles s'en étaient prises à une jeunette de sa maison et elles n'avaient pas écopé de grandes sanctions. Il avait décidé de passer l'éponge concernant les agissements de son cadet. Depuis, le Préfet et le Dragon s'entendaient relativement bien.
Un mouvement attira son regard et il remarqua le professeur Flitwick sortir de la salle, discutant avec Severus, et il sentit au même moment un parchemin se froisser dans sa poche. Il n'avait même pas besoin de regarder le contenu du mot, il savait déjà ce qui allait se produire ce soir. L'introduction des nouvelles créatures dans l'école.
Il en avait repéré quelques-unes grâce à l'empreinte magique que chaque créature portait dans l'essence même de leur magie. Celle de Draco avait évolué, se rapprochant de la harpie sans jamais pour autant se mélanger avec elle. La fusion viendrait lentement, très lentement. Il plaignait sincèrement son ami.
Il remarqua soudainement le départ de Blaise Zabini. Il était bien trop tôt pour aller en cours, et son ami était connu pour n'arriver qu'à la dernière seconde. Depuis quelques jours, Harry avait ressenti une certaine anxiété de la part de son ami. Il avait même cru que les récepteurs sensoriels sur sa langue allaient brûler tant l'angoisse exsudait du Serpentard. Mais ce dernier était très efficace pour éviter les discussions qu'il ne souhaitait pas avoir, disparaissant à son bon vouloir au détour d'un couloir.
— Tu penses trop, Harry… soupira Luna en le voyant soucieux. Tu risques d'attirer l'attention, et tu n'as pas besoin d'en rajouter une couche.
La soudaine lucidité de son amie fit frissonner le dernier dragon vert, ce n'était pas un bon signe. Il devait bien admettre qu'il agissait de manière trop impulsive, mais il n'y pouvait rien. Il restait un ado, après tout.
— Ne t'en fais pour Dumbledore, lui dit-il du bout des lèvres. J'ai une excuse toute prête.
— Je le sais, et elle fonctionnera, acquiesça Luna d'une voix plus douce. Mais il y a des choses qui sont hors de notre portée.
— As-tu vu quelque chose ? lui demanda-t-il, curieux.
— Que des ombres, de la peur, du sang, de la mort… murmura Luna en baissant les yeux. Les odeurs sont plus fortes chaque jour dans mes prémonitions, certaines ombres ne vacillent plus, des éléments sont figés dans les fils du Destin et ne pourront plus être défaits.
— Tu as une idée de ce qu'il s'agit ?
La jeune fille fit tristement non de la tête, et Harry se sentit accablé en voyant la détresse dans les yeux pâles de son amie. Les Elfes portaient un lourd fardeau, capables de voir les avenirs possibles et assistaient en permanence au tissage et détissage des fils du Destin. Le don de Luna était puissant, et sans sa mère pour l'aider à le contrôler, la fillette subissait ses visions plus qu'elle ne les contrôlait.
Ron et Hermione apparurent à leurs côtés, s'asseyant l'air de rien en commençant leur petit-déjeuner. Harry inclina la tête en guise de salutation, et leur demanda de couvrir son absence ce soir à demi-mot. Ses meilleurs amis acquiescèrent sans poser de question.
Leur dragon d'ami avait ses propres problèmes à gérer, et ils seraient là pour assurer ses arrières.
~ H.P ~
Le soir venu, Harry ne put s'empêcher de pousser un immense soupir de soulagement, à l'abri dans sa salle commune. Toute la journée, il avait vu apparaître le directeur dans son champ de vision, et avait donc passé son temps à l'esquiver de manière plus ou moins habile. Il savait, toutefois, que son petit jeu ne durerait pas. Heureusement, son elfe préférée lui avait assuré que son excuse serait entendue par Dumbledore et passerait comme une lettre auprès d'un hibou.
L'heure de la réunion approchait, et bientôt, Harry et Neville se dirigèrent dans la discrétion la plus totale en direction du bureau de Flitwick. Sur le chemin, ils aperçurent Blaise émerger d'une ombre. Ce dernier semblait encore plus soucieux qu'à l'accoutumée, et le dragon fronça les sourcils. Il allait devoir tirer ça au clair, très vite.
Les étudiants s'installèrent et attendirent les derniers retardataires. L'an dernier, ils étaient une petite vingtaine. Cette année en revanche, ils approchaient facilement de la quarantaine. Si Harry avait senti la présence de certains, il fut surpris de déceler l'aura parfaitement humaine d'Olivier Dubois.
Comme l'année dernière, Flitwick se présenta en premier et laissa la parole aux plus âgés. Harry se surprit à regretter l'absence de Tonks, qu'il aimait beaucoup. Elle avait été diplômée, comme sa rivale, en juin dernier.
Ce fut donc Maria, la princesse vampirique de dix-sept ans, qui prit la parole.
— Maria Delamire, Vampire. Olivier Dubois, humain, est mon calice.
Olivier inclina la tête en direction des autres élèves. Il remarqua alors Harry et écarquilla les yeux d'une manière plutôt amusante. Le dragon sourit, goûtant la magie du garçon. Celle-ci était chaotique, mais pas hostile.
Tour à tour, les étudiants se présentèrent. Plusieurs âmes liées étaient présentes cette année, contrairement à l'année dernière, ce qui expliquait le nombre inhabituel de personnes dans la pièce.
— Neville Londubat, Forestier.
— Harry Potter, Reptile.
Cette fois, seuls les plus jeunes réagirent, à l'exception de Luna. Les autres étudiants présents connaissaient déjà le statut dangereux du Survivant, et une certaine déception apparut sur le visage de quelques étudiants plus âgés, curieux de savoir ce qu'il était réellement.
— Draco Malfoy, se présenta alors la plus grande surprise de la soirée. Plumes.
— Moi, Harry Potter, me déclare ouvertement devant vous comme garant et protecteur de mon ami, Draco Malfoy, intervint Harry d'une voix ferme.
Si certains avaient réagi avec force au nom tant connu du blondinet, l'intervention de la maison Potter calma instantanément leurs ardeurs.
— Malfoy, si je peux me permettre, demanda Maria, tu n'étais pas présent l'année dernière.
— Non. Mon… Héritage est particulier, je n'aurais pas dû être receveur, mais la magie en a décidé autrement, annonça Draco d'une voix tendue.
— Monsieur Malfoy aura certainement besoin de l'aide de ceux présents dans cette pièce le moment venu, dit Flitwick d'une voix tranquille. À moins que les idéologies de votre père n'aient changé ?
— Malheureusement non, professeur, je m'attends à un été chaotique lorsque je recevrai mon héritage complet.
Les autres élèves lancèrent un regard désolé au plus jeune. Une fois la réaction au nom de famille si connu passée, ils se sentaient vraiment peinés qu'un si jeune garçon se prépare déjà au rejet de son propre père.
— Balise Zabini , araignée. A la fin de cette réunion, j'aimerais dire un mot.
— Accordé, monsieur Zabini. Continuez , je vous prie.
— Collin Crivey, se présenta alors le petit gryffondor de première année. Satyre.
Harry put jurer entendre Severus grogner depuis les ombres et retint un rire moqueur. Même Flitwick avait vu son sourire se figer. Les satyres étaient connus pour être des farceurs et des fêtards invétérés durant leur jeunesse. Tout professeurs qu'ils étaient, ce n'était pas une bonne nouvelle pour eux d'apprendre qu'un jeune satyre venait d'intégrer leur école.
Dire qu'ils peinaient déjà avec les jumeaux Weasley…
— Luna Lovegood. Elfe.
— Moi, Harry Potter, me déclare ouvertement devant vous comme protecteur de mon amie, Luna Lovegood.
— Ca, Potter, on s'en doutait, se moqua gentiment un étudiant plus âgé. Comment vont les filles de Serdaigle ?
Quelques autres étudiants ricanèrent, au courant de l'incident qui était survenu plus tôt dans l'année.
Un silence s'installa à nouveau après cet interlude. Les étudiants les plus âgés scrutaient Luna avec un peu de peine, certains comprenant quel fardeau portait l'enfant.
— Luna Lovegood recevra un soutien inconditionnel du clan Delamire, déclara alors Maria. Vampires et Elfes n'ont pas forcément les meilleures relations du monde, mais votre clan a toujours été neutre et paisible envers notre race. Héritière Lovegood, je n'imagine pas la souffrance que tu dois endurer à avoir de tels pouvoirs sans ta Guide.
— Merci, murmura la fillette.
— Il en sera de même pour le clan Londubat, signala Neville.
— Severus Rogue, se présenta alors brusquement le professeur en faisant sursauter les nouveaux. Ombre. Luna Lovegood se trouve également sous ma protection.
La petite fille se sentit émue de voir cet élan de solidarité envers elle. Harry lui prit la main et la serra doucement, en guise de soutien.
Les derniers finirent de se présenter, et une ambiance confortable s'installa alors que chacun faisait connaissance. La réunion s'éternisa un peu, et Flitwick rappela au calme, quelques minutes plus tard.
— Monsieur Zabini, vous souhaitiez parler.
— En effet, acquiesça l'italien avec une mine grave. En tant qu'Araignée, nous avons nos propres instincts, comme vous tous avez les vôtres. En tant qu'étudiant de Poudlard, je me dois de vous prévenir qu'un grand danger rôde dans les murs de notre école.
L'annonce jeta un froid. Harry haussa un sourcil, tout ouïe. Si son ami décidait de se livrer de lui-même, cela lui épargnerait la tâche de le convaincre.
— Que voulez-vous dire ? s'enquit Severus, le regard sombre.
— Nous autres Araignées ne craignons pas grand-chose. Toutefois, nous gardons certaines peurs ancrées dans nos gênes. Je ne pense pas me tromper, même si j'aimerais beaucoup, mais je pense qu'un Basilic a été relâché dans les alentours. Mes instincts me hurlent de me barrer depuis que j'ai remis les pieds ici.
— Un Basilic ? s'étonna Maria. Comment un Basilic pourrait-il passer inaperçu ?
— Malheureusement, mademoiselle Delamire, j'ai bien peur que cela puisse être vrai, soupira Flitwick. Une grande tragédie s'est produite il y a une cinquantaine d'année, et le conseil des Ombres s'est penché sur la question. Nous en étions arrivés à cette conclusion lors de l'examen du corps, mais les autorités avaient déjà trouvé leur coupable idéal.
— De plus, les légendes de Poudlard actent que Serpentard, en quittant l'école, avait laissé quelque chose pour que son héritier fasse le… ménage, marmonna Severus. Or quoi de mieux qu'un serpent immense aux yeux meurtriers, qui ne pourrait répondre qu'à un Fourchelang, qui est l'une des capacités innées de la lignée Serpentard ?
Harry n'avait à présent qu'une envie, c'était de se frapper la tête contre le mur. Fort.
Dire que Sandra lui avait ordonné de se tenir loin des ennuis…
Un Basilic. Bien sûr, s'il avait été un dragon pleinement formé, il aurait pu n'en faire qu'une bouchée – si le serpent était considéré comme un empereur parmi les siens, les dragons étaient bien plus puissants. À ses côtés, Neville ne put s'empêcher de laisser un rictus fleurir sur ses lèvres.
— Sandra va te tuer mon ami.
— Pourquoi sembles-tu si amusé à l'idée de mon assassinat ? grommela Harry à voix basse, faisant doucement rire son ami dryade.
~ H.P ~
Les prochains jours passèrent à la vitesse de l'éclair et bientôt, le 31 octobre sonna l'arrivée de l'automne.
Harry et les autres créatures magiques s'étaient tenues à l'affut de la moindre manifestation du Basilic, mais aucun d'eux n'avait pu trouver le moindre indice. Blaise évitait désormais de sortir dans les couloirs en dehors des cours, ses instincts primaires devenant de plus en plus pesants.
Accompagné par Ron, Hermione et Neville, Harry se rendit dans la petite chapelle de l'école, principalement utilisée par les sang-purs à cette période de l'année. Les trois garçons posèrent des photos puis allumèrent un cierge à l'attention de leurs ancêtres et racontèrent chacun des anecdotes.
— Ce rituel me fait penser au Jour des Morts célébré au Mexique… murmura Hermione, se sentant bizarrement apaisée.
— A vrai dire, il s'agit de la seule population ayant gardé les rites sorciers dans leur culture moldue, sourit Ron. Nous honorons nos ancêtres disparus et la Magie. Raconter des histoires permet de ne pas laisser leur esprit dans l'oubli, et cela contente la mère Magie qui leur a donné vie.
Hermione hocha la tête, semblant comprendre.
— Je n'ai pas beaucoup connu mes parents, murmura Harry en regardant le cadre représentant James et Lily Potter. Mais il est connu que mon père était déjà éperdument amoureux de ma mère quand ils étaient jeunes. Et ma mère le détestait. Ce n'est que lorsque James est devenu un homme plus responsable et moins immature qu'elle a commencé à le considérer autrement.
— Ma mère était d'ailleurs l'une des plus proches amies de Lily, sourit Neville. D'ailleurs, Lily est ma marraine. Ma mère aurait été la marraine de ton petit frère ou de ta petite sœur, si tu en avais eu.
Harry sourit faiblement. Il aurait tant aimé vivre cette vie…
— Il commence à se faire tard, allons au banquet…
Les quatre gryffondors profitèrent du repas, se laissant gagner par l'euphorie du jour. Si le cœur de certains étaient encore lourds de la disparition d'êtres chers, la Magie était puissante ce soir et leur donnait du baume au cœur.
Mais cet instant de joie ne dura pas, car les élèves firent une macabre découverte en remontant dans leurs dortoires.
Pendue à un lustre, le corps pétrifié de Miss Teigne gisait inerte, de larges écritures sanglantes trônant sur le mur à côté d'elle.
« La Chambre des Secrets a été ouverte.
Ennemis de l'Héritier, prenez garde. »
Harry échangea un regard sombre avec ses amis, et lorsqu'il entrouvrit les lèvres, il put sentir la magie des autres créatures s'agiter dans un chaos sans nom.
Ils venaient de trouver la première preuve de l'existence du Basilic, et aucun d'eux n'était ravi.
