Chapitre 24 : Dis-moi quoi faire!

Nous nous revîmes un peu moins d'une semaine plus tard. Je lui avais partagé, encore une fois, ce que j'avais apprécié de notre dernière rencontre. Je lui mentionnai encore que je voulais qu'il me dise quoi faire et me disant, comme toujours, que ça n'arriverait pas.

J'allais, encore une fois, le voir après mon cours. Avant de quitter la maison, je me dis que j'étais dans un esprit de jeu : j'avais envi qu'on joue à un jeu. Quelque chose du genre un jeu dans lequel il essayerait de me gosser du mieux qu'il peut et où il perdrait s'il venait sans avoir réussi à me gosser et où je perdrais si je lui disais qu'il me gosse.

Après mon cours, je me rappelai cette idée, mais j'étais trop épuisé pour même y penser, alors je me dis que ça serait partie remise.

J'arrivai chez lui et on se colla, puis on discuta. Il commença ensuite à m'embrasser de cette nouvelle manière qu'il avait de faire avec une avalanche de baisers partout dans mon cou et sur mon visage. Il s'installa ensuite pour avoir sa bouche près de mon oreille et pour me laisser l'entendre de cette manière que j'aimais tant. Pour une fois, tout semblait avoir un rythme parfait. Les fois précédentes, ça arrivait souvent que je me dise que j'aurais aimé qu'il fasse plus longtemps quelque chose ou moins longtemps autre chose, mais cette fois, le timing était parfait.

Après plusieurs minutes, il entra en moi, me serra contre lui, puis se plaça à genoux. Et il ouvrit la bouche pour dire les mots qui parurent les plus beaux à mes oreilles. Il m'ordonna de le regarder avec ton autoritaire, mais taquin.

On voyait son sourire dans son visage qui s'étendait jusqu'à ses yeux qui traduisait ce « jeu ». J'obligeai en souriant. Je profitai de ce moment pour observer sa beauté immense : tous ses traits qui faisaient ressortit à la fois sa masculinité et sa féminité, son sourire, son corps, ses tatous, ses cheveux qui étaient maintenant bleus (sérieusement! Une de mes couleurs préférés de cheveux, pourquoi fallait-il qu'il la choisisse!).

Après quelques minutes, il me dit que je pouvais arrêter si je voulais, puis je fermai les yeux de nouveau. Je senti alors sa main taper doucement ma joue en guise de félicitation. La combinaison de cette séquence était ce que j'attendais depuis le premier moment où je lui avais demander de me dire quoi faire.

Il continua de bouger en moi puis mis son bras sur le mien en m'empêchant ainsi de le bouger. Il mit la main sur ma poitrine et continua encore de bouger. Il savait que j'aimais cette position et que j'étais bien. Rapidement, je passai de « je suis vraiment bien, c'est vraiment plaisant, ce sont de super sensations » à « oh mon dieu, c'est vraiment trop bien, c'est juste trop, je ne peux juste plus tolérer la chose ». Je réalisai également que je ne sentais plus mon bras et que je n'étais juste plus en contrôle de moi-même. Je le repoussai alors :

-Arrête, arrête, dis-je essoufflée.

Il me regarda d'un air confus. Il savait bien que je ne pourrais pas expliquer alors, je lui dis simplement d'attendre 2 minutes parce que c'était juste trop, trop bien. Il sembla toujours aussi confus, mais il attendit. Quand je fus prête, il se remis dans la même position et il continua à bouger en moi. Puis, après quelques minutes, il se remit à parler pour me dire qu'il avait quelque chose à me demander.

J'attendais alors avec impatience et il savait bien me faire languir. Il finit par me dire qu'il voulait que je me touche et que je lui dise quand j'allais venir pour qu'il se synchronise avec moi.

Me toucher ne faisait pas partie de mes choses préférés, mais demander comme cela c'était soudainement la meilleure chose au monde. Je fus pris d'un sentiment de « je ne viendrai pas aujourd'hui ». J'hésitai alors à savoir si j'arrêtais ou pas, mais je continuai en me disant que je devais venir. Au final, je laisse sortir un « maintenant » au moment où j'étais le plus proche et j'eu (peut-être) un orgasme, mais léger. C'était difficile à dire parce que j'avais ressenti quelque chose, mais c'était rare que ce soit si léger. En même temps, tout avait été tellement intense que je n'avais plus d'énergie.

Il n'était finalement pas venu en même temps que moi, ce qui me permis de le serrer contre moi au moment venu et de profiter de ces magnifiques sons qu'il faisait.

Ensuite, nous restâmes collés plus longtemps qu'à l'habitude. Je profitai de son corps contre le mien, qui tantôt m'enlaçait et tantôt me laissait l'enlacer.