Chapitre 28 : Anal sex

Nous avions discuté plus en détail des safewords et nous avions conclu que son safeword serait « Nietzsche » et que le mien serait plutôt une formulation qui me permettrait de dire quelque chose après. Comme je ne l'interpellais jamais, je choisis « Magnus… » sachant ainsi que je pourrais dire ce que je veux après et que ce serait respecté. Il me dit que nous testerions la chose avant de rejouer ensemble.

Il allait venir chez moi, mais il annonçait de la pluie. Comme il venait en vélo, je me dis que je devrais surement me déplacer, mais il me proposa de venir en autobus, ce qui me fit plaisir. J'adorais aller chez lui, mais j'aimais savoir qu'il était prêt à faire l'effort de venir chez moi et, surtout, cela faisait que je n'avais pas à faire garder mes enfants.

Un peu avant de venir, il me demanda si je voulais savoir d'avance ce qu'il prévoyait faire ou si je voulais garder la surprise. Je répondis que je préférais la surprise à moins qu'il trouve que je devrais le savoir.

Il me dit alors qu'il apporterait du lube. Je répondis qu'il n'était pas très bon pour garder des surprises. Il m'expliqua qu'il préférait que je le sache d'avance.

Je comprenais tout à fait son point. En fait, je ne voulais pas savoir parce que je ne voulais pas être stressée, mais finalement je n'étais absolument pas stressée. Je savais que, peu importe la situation, on pourrait arrêter au besoin et qu'il ne m'en voudrait absolument pas.

Il arriva un peu d'avance et j'étais entrain d'habiller mon grand. Je n'avais pas pris de douche et je ne m'étais pas brosser les dents. Je lui écris qu'il pouvait se prendre un muffin au besoin et je me dépêchai à me préparer. Je laisser mon grand avec son émission et je descendis. Je savais que j'avais un 20 minutes à attendre avant de monter pour le biberon de mon grand alors je m'installai au salon avec Mage.

Dès que je m'assis, il se colla à moi et nous nous caressâmes. J'aimais tout avec lui, mais ces moments de proximités dans la simplicité faisaient partie de mes meilleurs moments. Nous parlâmes de nos journées respectives et nous profitâmes de la présence de l'autre.

Au bout de 20 minutes, je montai porter le biberon à mon grand. Il avait eu une phase pendant laquelle il prenait 40 minutes à s'endormir, mais, heureusement, il semblait de retour à la norme alors je pu quitter en lui laissant le biberon. Je redescendis aussitôt et me réinstallai aux côtés de Mage.

Après plusieurs minutes, il me demanda si j'allais choisir de monter parce qu'il n'oserait pas proposer la chose ne sachant pas si mes enfants dormaient ou pas. Je lui répondis qu'ils dormaient certainement et qu'on pouvait monter. Nous procédâmes.

Une fois rendus en haut, il me prit dans ses bras et me caressa en m'embrassant avec de légers bisous. Chacun d'eux contenait les mots « je t'aime » bien cacher, en silence, mais je les ressentais comme s'ils étaient prononcés. À ce moment j'avais juste besoin de lui. Les choses progressaient lentement et je ne voulais pas faire d'effort démesurer pour l'amener à faire aller les choses plus vite parce que j'appréciais tous les moments. J'avais juste besoin d'être près de lui alors je m'accrochais à lui de toutes les manières possibles : j'enlaçai mes bras autour de son cou, je mis mes mains dans ses cheveux, je m'agrippai à son chandail.

Il changea de position pour se mettre un peu au-dessus de moi, puis nous enlevâmes nos vêtements. C'était moins directif qu'à l'habitude, comme s'il attendait que je lui montre que je voulais enlever mes vêtements plutôt que lui me les enlève. Dans tous ces gestes une vibe de « caring » était présente. Était-ce cette vibe qui avait débuté avec ces doux baisers ou était-il possiblement stressé? Probablement pas! Si moi je n'étais pas stressé, je ne voyais pas pourquoi il le serait. C'était certainement une des fois les plus vanille, mais en même temps c'était tellement tout ce que je recherchais dans le roleplay ddlg, donc pas tant vanille tout cela.

Il se rappela qu'on devait tester nos safewords et il me rappela que le sien était « Nietzsche ». Il me dit de toucher son nez jusqu'au moment ou il me dirait d'arrêter. Je touchai son nez avec un air dubitatif et il me dit « arrête » et évidement j'arrêtai; et voilà la nécessité de la pratique. Il me répéta alors d'arrêter seulement quand il me dirait d'arrêter. Je répondis « ok » et je recommençai. Il me dit alors « arrête », il attendit, « stop », il attendit, « Nietzsche » et je retirai mon doigt de son nez. Il mit ensuite son doigt sur mon nez. À quel point ce n'était pas naturel pour moi ce genre de pratique, alors je fis ce que je fais de mieux, parler : « à quel point tu vas juste te tanner d'avoir ton doigt sur mon nez! » il répondit quelque chose que j'entendis à peine et je lui dis doucement « Magnus arrête » et il arrêta. C'était pour moi le contexte le plus réaliste dans lequel j'utiliserais cette formulation, c'est-à-dire pendant qu'il parle et maintenant je voyais qu'on se comprenait et lui aussi.

Il continua alors à m'embrasser et à me caresser. Il était particulièrement doux, il me caressa, me toucha, puis il s'installa pour me pénétrer comme à l'habitude. Je me demandai s'il avait changé d'avis ou s'il prévoyait changer de position après. Je profitais de sa chaleur sur mon corps quand il entra en moi. Cela faisait un bon moment que nous n'avions pas eu une relation tout en douceur. Si la force et le contrôle étaient palpitant, cela demandait un juste ballant avec la douceur. En général c'était bien balancé chaque fois qu'on se voyait, mais une fois tout en douceur de temps en temps était aussi plaisant. Il y eut tout de même un peu de force utilisée à ma demande, mais très peu.

Après quelques minutes, il sorti de moi et me fit me tourner sur le côté et je compris ce qui allait se passer. Il plaça mon corps et mes bras en signe de rester en place. Il plaça alors ses doigts près de mon anus et commença par me toucher, puis il déplaça ses doigts pour me toucher comme à l'habitude, puis il retourna à l'arrière. Il entra un doigt lentement et je fus surprise de constater aucune douleur. Il continua lentement, toujours avec cette vibe de « caring » et de douceur extrême. Il ajouta un deuxième doigt puis travailla mon anus. Je me doutais que j'allais aimer cela, mais pas autant. Il y avait parfois de la douleur, mais le plaisir était beaucoup plus grand. Par moment, un plaisir sexuel qui me faisait avoir envie de me toucher (ce qui était assez rare) et parfois un plaisir de l'ordre du plaisir qui amène des frissons dans tout le corps. Il resta dans cette position assez longtemps et je profitai de chaque instant. Je lui avais bien dit de décider et qu'il devrait s'occuper de tout alors je le laisser choisir sa vitesse et celle qu'il pensait qui me convenait. À ce moment tout me convenait.

Il sortit ses doigts et me demanda si je voulais essayer avec lui. Enfin, pensai-je. Je le regardai et hochai la tête « oui ». Cette douceur se traduisait jusque dans son visage; son corps en entier me criait que j'étais en sécurité avec lui et que tout serait mieux que je n'aurais jamais pu rêver. Il commença à entrer en moi doucement et cela prit de longues minutes. Il dû se retirer à plusieurs reprises pour mettre du lubrifiant et se replacer. Il était très attentif à tout ce qui se passait et je sentais qu'il voulait s'assurer que tout était correct de mon côté. Il y eu un peu de douleur, mais rien de top intense. À un moment, il passa sa main un peu en haut de ma fesse, à un endroit où j'étais vraiment chatouilleuse. Cela me valut un spasme et je senti qu'il fit attention. Peut-être avait-il pensé que c'était un spasme de douleur? Je le regardai pour lui faire signe que tout allait et il continua à entrer en moi doucement. Après de longues minutes, il commença à bouger doucement. Ce ne fut pas plus douloureux au contraire, c'était mieux. Il me demanda à quelque reprise si ça allait et je hochais la tête pour acquiescer en le regardant. Il s'excusa de me le demander. Était-ce encore un signe de stress? Il n'avait pas l'habitude de s'excuser pour rien, c'était étrange!

Il sorti de moi et changea de position pour se mettre au-dessus de moi comme à l'habitude. Il me demanda où je voulais qu'il vienne et je lui répondis « comme tu veux ». La question me semblait étrange. Il me semblait que c'était une évidence qu'il viendrait enfin en moi pendant la relation anale. Je savais pertinemment que c'était parmi les choses qu'il préférait, alors pourquoi s'en passer.

Il s'installa en moi et je pu le voir : toujours aussi magnifique. Il se tint sur le lit en coinçant mes bras entre les sien, le long de mon corps. Je n'avais simplement qu'à profiter de lui, de son corps, de sa beauté, de son énergie, de tout le bien qu'il mettait dans ma vie. Il vint assez vite d'une puissance que je n'avais jamais vue chez lui. Sans aucun doute un 9/10! Je me dis que le sexe anal était peut-être intrinsèquement 9/10 et il me confirma plus tard que venir de cette manière l'était en effet. J'étais contente de ne pas l'avoir su avant parce que je n'aurais pas voulu que cela influence mon désir d'essayer le sexe anal. Je me connaissais assez pour savoir que je voudrais lui faire plaisir, mais ça, ça devait venir de mon propre désir.

Il sorti de moi assez vite (de manière involontaire), mais nous restâmes enlacés quelques minutes. Il se redressa puis suggéra de prendre une douche puisqu'il était en effet dégoulinant de lube (et moi aussi j'imagine).

C'était un peu – beaucoup – awkward. Honnêtement, je ne savais pas comment me mettre, ce à quoi il s'attendait, mais je me passai sous l'eau. Je n'avais plus aucun stress avec lui alors je fus surprise de constater ce sentiment étrange que c'était awkward. J'avais toujours cru que cela découlait du stress, mais en fait c'était plus une confusion par rapport à quoi faire ou ce qui était attendu ou non dit. Il se lava le pénis, nous nous regardâmes, puis nous sortîmes et il faisait plus que froid. On s'installa coller dans le lit avec une couverture et tout était parfait. Sa chaleur sur mon corps et sa simple présence égayaient ma vie.

Nous parlâmes et j'appris qu'il était en fait vraiment stressé. C'était pour cela qu'il avait choisis cette vibe de « caring » et en fait ça me semblait logique dans le sens où il ne voulait pas me brusquer.

Nous restâmes enlacés comme à l'habitude. Tout avait été parfait. De mon point de vue, c'était une scène digne d'un film : sa patience, sa douceur, son écoute, mon bien être, la sécurité qui émanait de tout son corps était plus que tout ce dont j'aurais pu rêver.