Thranduil était assis sur son trône, aussi royal qu'à son habitude. Il vit Faelor, son fidèle garde, entrer et s'avancer vers lui. À ses côtés, une elleth, plutôt jeune, semblait-il, s'avançait également. Elle était vêtue très étrangement, des vêtements qu'il n'avait jusqu'alors, jamais vu. L'elleth était plutôt grande, des cheveux d'un châtain foncé lui arrivant à peine en dessous des épaules, une coupe courte pour une elleth.

Il la vit s'extasier en examinant la salle et cela le rendit fier intérieurement. Il aimait cet endroit, même si lui et les siens y étaient contraints d'y habiter. Maintenant que le mal avait été éradiqué, la forêt commençait à retrouver ses couleurs d'antan. Mirkwood n'était plus, Eryn Lasgalen avait pris sa place, ils allaient pouvoir revivre dans la forêt sans être reclus dans ce royaume souterrain. Mais cet endroit, le roi lui, l'aimait et ne voulait pas le quitter de si tôt.

Perdu dans ses songes, il venait de remarquer que Faelor et l'étrange elleth s'étaient arrêtés en bas du trône.

Le roi se leva et entama la descente des escaliers qui menaient à son trône. Giselle l'examina discrètement. Il était grand, très grand, et pourtant la jeune femme n'était pas un petit gabarit, elle mesurait 1m78 et se sentit toute petite à côté de cet homme.. elf ? Elle ne savait plus où elle en était. Les cheveux argent du roi lui arrivaient en bas du dos. Il avait une prestance à couper le souffle. "Il n'a pas l'air commode celui-là" pensa la jeune femme. Toute à sa réflexion, elle n'avait pas vu que le roi s'était planté juste devant elle et son sauveur. Ce dernier fit une courbette au roi. La jeune femme haussa un sourcil et eut du mal à cacher son sourire moqueur.

Bien le bonjour Aran nîn, je suis désolé de vous importuner, mais j'ai trouvé cette elleth errante dans la forêt. J'ai préféré vous l'amener puisqu'elle se trouvait sur vos terres, seule.

"Ça y est, il se remet à parler une langue étrangère" s'exaspéra Giselle.

– Que faites-vous sur mes terres, étrangère ?

Le regard du roi s'était ancré dans les yeux verts de la jeune femme. Elle ne répondit rien. Non seulement parce qu'elle ne comprenait rien, mais qui plus est elle était envoûtée par le regard du souverain. Celui-ci s'impatienta.

Répondez ! Le roi avait légèrement avancé la tête vers la jeune femme pour appuyer son ton.

– Aran nîn, si je puis me permettre, intervint le garde, elle ne comprend, ni ne parle notre langue. Elle ne connaît que le westron.

Le roi fronça les sourcils et s'adressa de nouveau à la jeune femme.

– Une elleth ne parlant que la langue commune ? D'où venez-vous ? Le roi plissa légèrement les yeux.

– Je ne sais pas comment vous expliquer… et même si je me lance dans les explications, je ne sais même pas si vous allez me croire.

Le roi recula sa tête et reprit sa position initiale, toisant la jeune femme de toute sa hauteur.

– Essayez, nous verrons cela à la fin de votre récit.

La jeune femme ravalla sa salive, "et puis zut, je me lance".

– Je suis sortie de mon travail et j'ai pris la voiture pour rentrer chez moi. Je ne sais pas comment mais j'ai un peu dévié la voiture sur l'autre voie donc pour éviter la voiture d'en face j'ai dérapé dans l'autre sens et j'ai atterri dans la forêt qui jouxtait la route. Ensuite je ne sais pas si j'ai fais un comas ou quoi mais je me suis réveillée en dehors de ma voiture, dans cette forêt.

La jeune femme fit une courte pause essayant d'examiner l'expression du souverain. Celui-ci était impassible. Elle continua.

– J'ai rien compris je ne sais pas comment je me suis retrouvé en dehors de ma voiture alors que j'étais attachée. J'ai les vêtements à moitié déchirés et en plus je me suis rendue compte que j'avais des oreilles pointues.. je vous jure que je suis un être humain, je ne suis pas comme vous.. non pas qu'il y ait de mal à avoir des oreilles pointues. Essaya de se rattraper la jeune femme. Mais ce n'est pas mon cas.. normalement. J'ai voulu contacter une amie pour qu'elle vienne me chercher mais mon téléphone n'a pas de réseau ici. J'ai donc voulu retrouver mon chemin mais votre garde m'est tombé dessus et m'a conduite ici. Voilà…

Thranduil ne montrait aucune émotion. Giselle ne savait absolument pas si le roi la croyait ou non. Il sembla examiner son histoire sous tous les angles, pour rendre son verdict. Elle s'impatienta.

– Écoutez, sans vouloir vous offenser j'ai besoin de savoir maintenant si vous allez me donner à manger aux chiens ou si vous me croyez et m'aiderai à rentrer chez moi.

Elle sentit le garde se crisper derrière elle.

– Silence ! Tonna le souverain, vous prendrez la parole lorsque nous vous la donnerons. En ce qui concerne votre histoire, cela est tellement improbable que je pense que personne, sain d'esprit, n'aurait pu inventer une telle chose.

Giselle recommença à souffler et respirer normalement.

– Cependant, le roi ferma les yeux quelques secondes, je n'ai pas comprit certains de vos mots qui sont totalement étrangers pour moi. Votre langage et votre tenue sont des plus étranges, vous dites ne pas être une elleth pourtant vous en êtes une. Vous semblez si perdue que vous reniez votre propre race pour une race inférieure. Je ne vous jetterai pas aux cachots, je ferai un autre usage de votre personne. Le souverain congédia Faelor qui retourna à son poste.

Giselle serra les poings et plissa les lèvres. La colère monta en elle, comment osait-il lui dire qu'elle avait perdu la tête ? Alors il la croyait mais il la prenait quand même pour une folle ? Et comment ça un "autre usage" de sa personne ? Qu'allait-il lui faire ? Elle vit une jeune femme blonde s'avancer et se courber devant le roi.

Edwen, conduit notre invitée à sa chambre je te prie. Déclara royalement le roi d'une voix ferme mais néanmoins plus douce.

– Bien monseigneur. Répondit la jolie blonde dans la même langue. Edwen s'approcha de Giselle.

– Suivez-moi madame, je vais vous conduire à votre chambre.

"Ma chambre ?" s'étonna Giselle. Mais elle ne dit rien et se contenta de suivre la servante. Un frisson parcourut son échine, elle sentit le regard de glace du souverain sur elle et fit un effort qu'elle qualifiait de surhumain, pour ne pas se retourner.


– Voici votre chambre, vous avez une salle d'eau derrière cette porte. Lui indiqua Edwen. Des vêtements vous seront apportés après votre bain. Je reviendrai vous voir lorsque le roi vous fera quérir. Conclut-elle dans un sourire. Elle referma délicatement la porte et laissa une Giselle plus que perdue au milieu de cette modeste, mais néanmoins très jolie chambre.

Giselle ne comprenait rien, le roi lui avait clairement fait comprendre qu'elle n'avait pas toute sa tête selon lui et en punition il lui offrait… une chambre ? Ces elfes étaient décidément des créatures très étranges.

La brune se vit dans le miroir et caressa l'une de ses oreilles de chauve souris. Elles n'étaient pas gênantes en soit, mais elle avait l'impression de ressembler à un monstre, ou d'être déguisé, c'est selon. En tout cas, elle n'était pas elle-même et elle n'aimait pas ça. Le reflet que lui renvoya le miroir la désespérait, son pull était déchiré, elle avait des traces noires sur le visage et quelques petits bleus sur le haut du corps. Elle ne faisait pas le poids face à toute la beauté elfique.

"Sans déconner, même les gars sont plus beaux ici. De quoi j'ai l'air ?"

Une demi-heure plus tard, une autre servante vint avec des serviettes et une robe. Giselle était contente elle allait enfin pouvoir se laver. Mais elle déchanta vite lorsqu'elle comprit que la servante était là pour l'aider à se laver.

– Euh excusez moi. La servante tourna la tête vers elle, son visage sans aucune expression. Je ne veux pas vous offenser mais je suis assez grande pour me laver toute seule, j'ai besoin de personne. Alors vous êtes bien gentille de m'avoir amené le nécessaire mais ça s'arrêtera là, merci beaucoup.

La servante, impassible, continua à préparer le bain.

– Le roi m'en a donné l'ordre, j'exécute les ordres de mon roi. Dit-elle froidement.

– C'est super, vous êtes un bon sujet, vous aurez un bon point, mais moi je suis une invitée, et j'exige de me laver seule.. s'il vous plaît. Essaya-t-elle de se rattraper. Après tout, ce n'était pas la faute de la servante, elle faisait simplement ce qu'on lui disait.

– Bien. La servante lui jeta un regard noir. Comme vous voulez. Cette dernière se leva et sortit sans un mot.

Giselle était soulagée. Il était hors de question que quelqu'un qu'elle ne connaissait pas la voit nue. Et puis, à 25 ans, on sait se laver depuis longtemps, seule et sans personne.


Après s'être lavée, Giselle avait essayé d'enfiler la robe que l'on lui avait apportée. Elle n'était pas particulièrement difficile à enfiler, seulement elle était si légère qu'elle avait l'air fragile. Elle ne souhaitait pas se faire mal voir en déchirant une robe dès le premier jour "déjà que c'était mal partit avec le blondinet".

La jeune femme avait finalement réussi à mettre correctement sa robe sans y faire un seul accro. Elle était très jolie, elle avait l'impression de ne rien porter. D'un bleu très clair, longue jusqu'aux pieds, des manches transparentes et fluides. Elle n'était pas particulièrement fan de la couleur mais aimait qu'elle lui arrive jusqu'aux pieds. Parce que dans son monde elle n'était pas fichue de trouver une robe lui cachant les mollets. Quand on avoisine les 1m80, ce qui est long pour la plupart des gens, n'est pas si long pour nous. Une robe devait être courte, midi ou encore longue jusqu'aux pieds, selon Giselle. "Pas d'entre deux".

Elle fut interrompue dans ses pensées par de petits coups sur la porte.

– Entrez !

– Madame Giselle, fit Edwen, le roi vous demande.

– Edwen, je peux vous demander un service ? Hésita Giselle.

– Dites-moi madame ? Edwen pencha légèrement la tête sur le côté, attendant la réponse de Giselle.

– Est-ce qu'on peut se tutoyer ? Si vous êtes condamnée à me chaperonner, autant faire connaissance. S'enquit Giselle, un franc sourire plaqué sur le visage.

– C'est-à-dire que.. je.. Je n'ai pas vraiment l'habitude de ce genre de familiarité, madame. Bafoua la blonde.

– Et bien il va falloir t'y accoutumer parce que moi tous ces vouvoiements ça me donne mal au crâne. J'ai l'impression d'être dans une pièce de théâtre. Giselle prit une voix dramatique et fit de grands gestes en s'exprimant. Jean ! Jean pauvre gueux allez vous-en et laissez travailler les honnêtes gens, bougre de galapiat !

Edwen ne put s'empêcher de rire.

– Je ne comprends rien à ce que vo.. tu dis, Giselle, mais tu es très divertissante. Gloussa-t-elle.

"Divertissante ? Je suis quoi ? un clown ?"

– Ma dame, si je puis me permettre. Edwen s'avança vers Giselle. Je vais te coiffer, tu ne peux pas aller voir le roi comme cela. Elle tourna Giselle face au miroir et la fit s'asseoir. Edwen ne fit rien de compliqué, étant donné qu'elle ne pouvait pas coiffer les cheveux de Giselle comme la plupart des elleths, tant les siens étaient courts. Elle ne fit qu'une simple torsade d'un côté qu'elle ramena sur le devant et laissa l'autre moitié libre.

Giselle ne se reconnaissait pas. Non pas qu'elle soit négligée d'ordinaire, mais elle ne prenait pas le temps de bien se coiffer ou encore porter des robes digne de galas.

– Merci, souffla chaleureusement Giselle.

– Tu es toute jolie comme ça, et prête pour affronter notre roi.

"Affronter ?" ça promet.

– Oh et une dernière chose, Edwen se retourna vers Giselle avant qu'elle n'ait pu franchir la porte, le roi Thranduil voudrait que tu ramènes ce que tu as là, sur ton lit.

– Mon sac ? Giselle haussa les sourcils. Qu'est-ce qu'il veut bien faire de mon sac ?

– Je ne sais pas, mais il y tient. Insista l'elleth blonde.

Giselle partit chercher son sac et suivit Edwen dans le couloir. Durant le court trajet, elle sentit son estomac se nouer. Que lui voulait le roi ? Et que voulait-il faire avec son sac ?

Les deux elleths arrivèrent devant l'immense porte du souverain.

Des petits coups sur la porte se firent entendre.

– Entrez. Tonna le roi de sa voix grave.

Edwen ouvra la porte et laissa Giselle entrer.

Mon seigneur, je vous ai amené notre invitée, ainsi que ce que vous m'avez demandé. Fit-elle, timide.

Merci Edwen. Tu peux nous laisser. Il hocha légèrement la tête, les yeux fermés.

Edwen referma la porte en sortant. Giselle ne savait ni quoi dire ni quoi faire. Sans edwen elle était perdue, en plus, elle ne comprenait pas un traître mot de ce qu'ils venaient de se dire.

Les iris de glace du souverain se posèrent sur Giselle, il l'examina un instant. Il était fier de voir que la robe lui allait à merveille. Elle était bien plus élégante qu'avec ces vêtements étranges qu'il avait trouvé vulgaire. Ses cheveux sombre étaient magnifique, mais trop courts à son goût.

Il se servit un verre de vin.

– En voulez-vous ? Lui proposa t'il en tendant le verre à la jeune femme.

Elle n'était pas trop alcool mais elle avait peur que son refus soit mal pris, et qui sait, peut-être que l'alcool la décrispera un peu. Elle accepta et prit le verre.

– Venez vous asseoir, je ne vais pas vous manger. Déclara le roi en s'asseyant sur la méridienne.

Elle se joint à ses côtés, ses deux mains crispées sur son verre. Elle avait à peine trempé les lèvres. Elle détestait l'alcool, mais ce vin était assez doux pour ne pas qu'elle fasse la grimace à chaque gorgée.

Thranduil sentait sa crispation et se délectait de l'effet qu'il avait sur les autres et sur les ellith en général.

– Si je vous ai fait venir Giselle, c'est pour vous informer de la place que vous allez prendre au sein de notre royaume. Déclara le roi en buvant une gorgée.

– Quelle est-elle ? S'enquit Giselle.

– Vous parlerez que lorsque je vous y aurez convié. Déclara t-il d'un ton sec.

La jeune femme se pinca les lèvres et baissa les yeux en direction de son verre, empêchant son regard noir de se diriger vers le souverain. Ces histoires de protocoles allaient vite la gonfler. Vivement qu'elle rentre chez elle, c'est ce dont elle souhaitait le plus à l'instant.

– Montrez moi ce que contient ceci. Il fit un signe de tête en direction du sac qu'elle avait sur l'épaule.

Trouvant la situation assez gênante, elle s'exécuta tout de même et attrapa la chose qui avait le plus de valeur pour elle. Son téléphone.

– Qu'est-ce ? Fit Thranduil, les yeux ronds.

La jeune femme ne répondit rien.

– Il me semble vous avoir posé une question. Le souverain fronça légèrement les sourcils.

– Oui mais moi je sais plus quand je dois parler ou non. Quand je prends la parole vous vous offusquez et quand je ne réponds pas vous vous impatientez. Giselle lui envoya un regard de défis "alors, qu'est ce que tu vas répondre à ça monsieur je contrôle tout ?"

Se moquait-elle de lui ? Et cette façon qu'elle a de le défier du regard… aucune elleth ne s'était permis une telle chose. Il ne savait quoi répondre.

– Cessez immédiatement ce petit jeu et répondez à ma question !

– Bien, bien… ça va. C'est un téléphone. Ça fait tout un tas de choses mais ça sert essentiellement à appeler des gens qui sont loins, au lieu de crier à s'en faire perdre la voix, c'est très pratique. Seulement ici je n'ai aucun réseau, il est donc inutile dans ce domaine.

– Que fait-il d'autre ? Le roi s'était légèrement penché vers l'objet.

– Et bien.. on peut prendre des photos, écouter de la musique, se diriger si on est perdu, jouer à des jeux.. dit-elle tout en déverrouillant le téléphone. Thranduil l'interrompit.

– Qui est-ce ? Des proches à vous ? Il designa le fond d'écran de son menton.

Giselle laissa échapper un petit rire. Le fond d'écran était le couple de Spike et Buffy dans 'Buffy contre les vampires'.

– Non, il s'agit d'un couple de fiction. Des personnages qui ne sont pas réels, qui sont interprétés. Mais je ne vais pas approfondir ce sujet je n'ai rien qui puisse étayer mes propos. Vous ne seriez que de plus en plus confus au fur et à mesure de mes explications. C'est une photo, regardez.

Elle sélectionna l'appareil photo et sélectionna la caméra frontale, elle montra le téléphone à Thranduil. Elle crut que ses yeux allaient sortir de leurs orbites, ce qui la fit éclater de rire. Le souverain ne comprenait visiblement pas comment il pouvait se voir dans cet objet qui n'était définitivement pas un miroir. Giselle continuait de rire.

– Il suffit ! Rangez moi cet objet immédiatement, hors de ma vue. Fit-il en détournant la tête.

– D'accord d'accord ! Ne vous énervez pas ce n'est rien. Soupira Giselle. Elle lui montrait ensuite ses clefs, son paquet de mouchoir. Lui expliquait également à quoi servait une carte de crédit. Encore un objet totalement inutile ici, c'était bien sa veine.

– Qu'est ce que ceci ? Designa-t-il du doigt.

– Ça ? Elle sortit sa plaquette de pillule. Alors, c'est assez délicat à expliquer.

– Expliquez moi quand même. Fit-il d'un ton ferme.

– Bien. C'est une pilule que je prends tous les soirs à la même heure. C'est pour éviter que je tombe enceinte. Ses joues commencèrent à rosirent légèrement.

– Comment ? Il haussa un sourcil d'incompréhension.

– Et bien, elle se tritura les mains ne sachant pas quoi faire, quand un homme et une femme.. font… ce que vous savez, et bien si on ne veut pas d'enfants on prend ça, ça empêche une mauvaise surprise, vous voyez.

– Je ne vois pas en quoi un enfant est une mauvaise surprise, Giselle.

Elle nota que c'était la première fois qu'il prononçait son nom. Pourquoi cela avait-il son importance d'ailleurs ? Elle ne saurait dire.

Thranduil lui rendit sa plaquette.

– Un enfant est un cadeau du ciel, je ne vois pas pourquoi vous voulez vous en priver délibérément. Vous aviez dit plus tôt ne pas être une elleth, je commence à vous croire, vous n'avez rien d'une elleth et encore moins d'une personne de ce monde. Les choses que vous venez de me montrer en sont la preuve. Cela nous amène donc à notre discussion initiale. Votre place dans ce royaume.

Il avait fait mouche, il avait toute l'attention de l'elleth, qui elle, paniquait et il s'en délectait. Le souverain espérait que sa nouvelle allait chambouler la jeune femme.

Giselle attendait avec impatience la décision du souverain, qu'allait-il lui faire faire ? Et surtout, serait-elle apte à la tâche ?