Stiles déposa un gros sac de sport dans la petite pièce du fond. L'idée ne lui plaisait pas vraiment, mais il n'était pas sûr d'avoir le choix. Le gros bémol de cette situation était que son père allait sans doute continuer d'aller travailler. Il allait simplement poser quelques jours pour se faire oublier et reprendre, ce que Stiles trouvait complètement idiot. Tant qu'à se cacher, autant le faire complètement.

Fatigué de sa situation, Stiles se laissa tomber sur le lit de camp qu'il occuperait durant ces prochaines nuits. Ce n'était pas des plus confortables, mais ça suffirait. Il sortit son téléphone portable de sa poche et alla le consulter. Il avait plusieurs messages de Scott, Lydia, Liam, Jackson et même… Derek ? Surprenant. Curieux, l'hyperactif n'attendit pas pour les consulter.

De : Scotty.

Bro, tu ne m'as pas répondu, mais j'imagine que tu as tes raisons. Réponds quand même quand tu peux, ça me rassurera. N'oublie pas, si tu as un problème, je suis là.

Stiles sourit faiblement. Scott était tout simplement adorable, un vrai frère. Il le connaissait bien lorsqu'il ne répondait pas, il était inutile de le harceler mais un message de ce style faisait toujours plaisir. Il se mordit la lèvre, son visage se crispant légèrement. Voilà pourquoi lui mentir depuis tant d'années lui faisait mal : Scott était le meilleur ami qu'on rêvait tous d'avoir. Il savait qu'il ne le jugerait pas et pourtant… Il se devait de faire semblant et se comporter en humain inutile et encombrant. Encore une fois, ses doigts le démangeaient, si bien qu'il dut faire appel à toute sa volonté pour s'empêcher de tout révéler à son frère de cœur. Pour éviter qu'il ne s'inquiète trop longtemps, Stiles lui envoya trois petits mots qui devraient le tranquilliser : « Tout va bien. »

De : Lydia la belle.

Stiles, tu vas bien ?

Un sucre, cette fille. Stiles avait été le premier à la voir telle qu'elle était réellement, en cherchant le joyau derrière ce masque de niaiserie feinte. Lydia savait elle aussi faire semblant, mais il était tout de même aisé de passer au travers de ses mensonges. À vrai dire, il ne lui en voulait même pas de ne pas l'avoir trouvé, lui. Lydia était très intelligente, Stiles aussi. Sans l'être plus, il avait néanmoins une plus grande expérience que la jeune femme dans ce domaine. Des années à fuir et se cacher, c'était un sacré bon enseignement. Stiles lui répondit également par la positive de manière à ce qu'elle ne se ronge pas les sangs à son sujet.

De : P'tit louveteau.

Coucou Stiles, j'espère que tu vas mieux, reviens-nous en forme.

Stiles eut un rictus doux. Liam était un garçon adorable qui avait du mal à manier les mots et les émotions. Pour Stiles, qui les maîtrisait assez bien, d'une certaine manière, c'était assez drôle de voir ça. Encore une fois, s'il avait utilisé ses talents, Liam cèderait beaucoup moins à sa colère aujourd'hui. Bien qu'il la contrôlait un peu mieux depuis qu'il faisait partie de la meute, son problème était toujours là. Bien sûr, il le serait toujours, mais dans une moindre mesure si Stiles l'aidait avec l'une de ses capacités. L'hyperactif songea avec regret que cela n'arriverait sans doute pas. En plus de ne pas pouvoir révéler la vérité à ses amis pour un moment encore, Stiles ne vivrait pas longtemps. Enfin ça, c'était une autre histoire à laquelle il préférait ne pas penser. L'hyperactif répondit chaleureusement au louveteau, qu'il trouvait trop mignon dans son comportement. Derrière cette apparence dure et bourrine se cachait un garçon sensible et d'une grande gentillesse. Le genre de personnes que Stiles appréciait beaucoup et voulait protéger des dangers de la vie.

De : Kanimerde.

Hey petit froussard, ramène tes fesses quand tu pourras. Et cette fois, essaie de ne pas avoir peur ou bien ça va être compliqué pour toi, quand on fêtera Halloween.

Stiles pouffa. Toujours le même ce Jackson. Au fil du temps, l'hyperactif avait fini par apprécier ce merdeux et c'était réciproque. Ils se cherchaient souvent, s'emmerdaient, se lançaient des piques, sans jamais être méchants. Ils avaient fini par se pardonner leurs erreurs passées et accepter leurs différences. Aujourd'hui, Stiles pouvait affirmer avec fierté qu'il était ami avec Jackson. Il aimait bien son humour et ses railleries, qui lui rappelaient un peu son propre sarcasme. Bien sûr qu'il aurait peur, pour Halloween. Les films d'horreur, ce n'était clairement son truc, surtout quand ses amis les loups-garous s'amusaient à augmenter sa peur en sortant leurs griffes d'un seul coup, en surgissant de nulle part… Et une nouvelle réponse, cette fois-ci pleine de sarcasme, fut rédigée et envoyée par l'hyperactif.

De : Sourwolf.

Il y avait autre chose, pas vrai ?

Stiles perdit instantanément le peu de bonne humeur qu'il avait réussi à glaner grâce à tous ces messages. Saleté de Derek, qui avait un don certain pour casser l'ambiance. Assurément, ne pas avoir de copine le rendait aigri, névrosé, Stiles ne voyait pas d'autre explication à sa mauvaise humeur constante. En y repensant, sa relation avec Derek était un peu spéciale, mais sans plus. Ils s'appréciaient sans doute un peu, assez pour sauver la vie de l'autre quand c'était nécessaire et avec les moyens du bord, concernant Stiles. Assez pour se faire confiance car c'était le cas ils étaient capables de se fier l'un à l'autre avec une facilité assez déconcertante.

En tous les cas, Stiles n'aimait pas cette tendance du bêta à casser l'ambiance. Il lui répondit de manière concise qu'il n'y avait rien d'autre et que la mort de sa voisine l'avait juste complètement chamboulé. Sans être vraiment concis finalement, il ajouta, pour gagner en crédibilité, qu'il avait eu peur que son père soit ciblé. Ensuite, il lâcha son téléphone, appréciant toutefois le fait qu'un peu de réseau passe dans cet abri souterrain. Au moins, il pourrait traîner sur les réseaux le temps de ces quelques jours ici.

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Déjà trois jours que Stiles dormait dans ce lit de camp et il commençait sérieusement à envisager la possibilité de mettre une couette sur le matelas pour en atténuer sa dureté. Il dormait mal, se réveillait souvent, s'abîmait le dos. Néanmoins, il ne se plaignit pas, tout comme son père. Au moins, ils avaient droit à un semblant de sécurité pendant un moment et c'était tout ce qui comptait. Peut-être n'avaient-ils pas retrouvé la trace des Stilinski à Beacon Hills, après tout. Ils savaient pour Virginie, mais sans doute pas pour eux. Cependant, dans ce genre de situation, il était nécessaire de prendre des précautions.

Par avance, Stiles avait envoyé un message à Scott pour justifier son absence et faire en sorte que son ami ne se pose pas de questions, lui disant simplement que son père et lui avaient eu peur et avaient décidé de prendre quelques jours de vacances pour se changer les idées. Quelles vacances… Stiles soupira. Il commençait sérieusement à s'ennuyer, à force de toujours faire les mêmes choses car oui, une routine s'était déjà installée et chacun se répartissait les taches. Deaton ne devait venir les voir que tous les trois jours, pour limiter le risque qu'on le suive. De plus, il empruntait toujours un itinéraire différent.

Tout ça, c'était bien beau, mais l'hyperactif commençait sérieusement à étouffer ici et pas parce que l'endroit était petit, car c'était tout le contraire c'était grand, spacieux, de quoi contenir l'équivalent d'une meute, à condition que celle-ci ne soit pas vorace. Le stock de nourriture actuel était prévu pour deux à trois personnes. Pour un hyperactif, ce n'était pas l'endroit idéal, d'autant plus que cet hyperactif était le berceau d'un pouvoir qui pouvait s'avérer destructeur s'il ne se purgeait pas régulièrement. Et c'était bien là le problème. Pour se purger, Stiles devait se trouver en extérieur, dans un endroit discret et sec, sans verdure à proximité et des endroits comme ça, il n'y en avait pas beaucoup à Beacon Hills. Tourner en rond dans un endroit fermé allait finir par le rendre malade, surtout qu'il passait une partie de ses nuits à faire assez régulièrement des scans télépathiques. Savoir que la chasse aux E continuait après toute ces années lui faisaient peur. Pas pour lui précisément, plutôt pour son père. Encore, Stiles pouvait plutôt facilement se défendre, mais le problème était qu'il ne devait pas montrer son autre nature, de peur d'être poursuivi pour un autre motif qui ne mènerait pas à sa mort, mais à quelque chose de pire encore. Ce n'était à faire qu'en dernier recours, si son père était en danger, par exemple.

Stiles regardait le plafond de cette chambre, qu'il partageait avec son père, qui était en train de préparer le repas. Il en avait déjà marre. Lui qui, d'ordinaire, retirait ses lentilles le soir pour dormir, ne le faisait plus et ça se ressentait. L'hyperactif avait beaucoup trop peur de perdre le contrôle dans cet endroit, d'où il ne pouvait pas sortir facilement, contrairement à chez lui. Brûler son père par accident n'était pas son but dans la vie, étonnamment. Alors, il était obligé de garder ses lentilles restrictives en quasi permanence et autant dire que ça ne lui faisait pas du bien, car leur effet commençait à s'atténuer, comme si sa puissance intérieure était en train de devenir trop difficile à contenir pour un simple gadget d'affaiblissement. Ses yeux le brûlaient assez souvent, si bien qu'il mourait d'envie de les retirer mais se retenait.

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Au bout de cinq jours, Stiles bouillonnait sur place et batailla longuement avec son père pour que celui-ci accepte qu'il sorte un peu. L'hyperactif avait besoin de se purger, ça en devenait urgent et ses sessions de purge se rapprochant, il savait ce que ça voulait dire. Il devenait alors d'autant plus important qu'il arrête de reporter ou bien il imploserait d'ici peu.

Noah fut obligé d'accepter, d'autant plus que lui devait aller faire des courses. Père et fils eurent alors un appel en visio avec Deaton pour établir un plan. Le tout était d'être discret et séparés.

Et voilà maintenant Stiles au volant de sa Jeep, seul. Son père avait droit à une vieille voiture que lui avait prêté Deaton.

L'hyperactif roulait, lentilles retirées, lunettes de soleil sur le nez. Nous étions en fin de matinée et normalement, il y avait peu de risques de croiser Scott ou un autre membre de la meute. Tout le monde était occupé et le pensait en vacances avec son père ce qui, en soi, l'arrangeait. Maintenant, il ne fallait pas qu'il se fasse prendre ou bien on lui demanderait des comptes et ça rendrait les choses compliquées. Franchement, Stiles n'avait pas besoin d'autres complications dans sa vie actuellement, tout était déjà bien difficile à gérer.

Stiles quitta finalement Beacon Hills et activa l'application du GPS sur son téléphone. Tout en gardant un œil sur la route, il rentra les coordonnées d'un endroit qu'il avait repéré la veille et continua sa route, sans se douter que deux yeux bleus avaient remarqué sa voiture au sortir d'une épicerie.

Les yeux de Jackson Whittemore.

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Stiles avait roulé deux bonnes heures avant d'arriver à l'endroit désiré, une espèce de petit désert non loin de la frontière Mexicaine. Un endroit aride et hostile à la présence humaine. Sa purge, elle, n'avait duré que cinq petites minutes mais lui avait fait le plus grand bien, même si elle l'avait lessivé, comme toujours. C'était tel, qu'il avait eu du mal à se rhabiller avant de s'effondrer dans sa voiture. Il devait rentrer se mettre à l'abri au bunker avec son père, mais il était trop fatigué et conduire dans cet état serait dangereux. Le mieux serait de faire une petite sieste dans sa voiture avant de reprendre la route. Néanmoins, il se devait de prévenir son père, qui devait déjà être rentré depuis belle lurette. Pour ce faire, Stiles s'installa comme il put sur la banquette arrière et sortit son téléphone de la poche arrière de son pantalon. Il fronça les sourcils en voyant un message de son père et d'une autre personne, à laquelle il ne s'attendait pas du tout.

Jackson.

Stiles eut un violent frisson alors que ses yeux tricolores fixaient le nom du kanima. Avant de céder à son angoisse, l'hyperactif décida de prioriser son père et respecter ses engagements. Il le prévint qu'il allait devoir se reposer un peu avant de reprendre la route et qu'il reviendrait sans doute en fin de journée. Vint ensuite le moment fatidique d'appuyer sur la petite icône de la tête de Jackson.

De : Kanimerde.

Tu peux m'expliquer ce que tu fous ? T'es pas censé être en vacances avec ton père ?

Stiles comprit bien vite qu'il avait été repéré en ville mais ce n'était pas le moment de se laisser attraper par le désespoir et, même s'il était épuisé, décida de répondre au blondinet pour le détromper.

À : Kanimerde.

Bah j'y suis, qu'est-ce que tu me racontes ?

Il fallait que Stiles paraisse sûr de lui dans ses réponses, ou bien le blond comprendrait trop vite qu'il mentait et l'essentiel était de gagner du temps.

La réponse de Jackson fut presque immédiate.

De : Kanimerde.

Fous-toi de ma gueule. J'ai vu ta voiture ce matin. Tu étais à Beacon Hills.

Stiles ne se laissa pas démonter ni gagner par l'angoisse qui menaçait de prendre le dessus.

À : Kanimerde.

T'as rêvé mec. Actuellement, on est dans une espèce de désert proche du Mexique. Tu veux une photo ?

Devant la réponse positive qui lui arriva quasiment instantanément, Stiles soupira. Il avait donné sa position qui était assez loin de Beacon Hills car il serait plus facile de fournir des preuves de sa localisation. Dans un mouvement lent qui lui coûta beaucoup, Stiles se leva et remit ses lunettes de soleil sur son nez. Impossible de remettre ses lentilles pour le moment, il avait rangé leur boîte dans un sac qui se trouvait dans le coffre de sa voiture. Il en sortit, fit quelques pas et ne se fatigua pas pour prendre la photo, qu'il envoya tout de suite à Jackson. Elle montrait des espèces de dunes avec sa main qui faisait un doigt d'honneur sur le côté. Ça, c'était le petit côté taquin et sarcastique de Stiles.

Stiles retourna directement s'allonger sur la banquette arrière, essoufflé par ces quelques pas. Il était littéralement épuisé, ce n'était pas le moment de l'user encore plus. Sans attendre la réponse de Jackson, l'hyperactif retira ses lunettes de soleil, qu'il posa un peu n'importe où et ferma les yeux. Il fallait qu'il dorme, vraiment, s'il voulait rentrer entier au bunker.

Il devait simplement faire une sieste, d'une petite demi-heure maximum.

À la place, Stiles émergea au bout de cinq bonnes heures d'un sommeil plus ou moins réparateur et partit en trombe lorsqu'il regarda l'heure. Il appela son père et l'informa de sa sieste à rallonge, qu'il n'avait pas réussi à écourter. Noah le pria de faire attention et de se faire discret et Stiles le lui promit. Il raccrocha et ne regarda même pas sa conversation avec Jackson, qui lui avait répondu plusieurs heures plus tôt. Il roula, roula, roula, malgré un fond de fatigue toujours présent. Au bout d'une heure, il fut cependant forcé de faire une pause, ses yeux se fermant tous seuls. Stiles pesta il aurait dû attendre un autre jour et y aller avec son père, mais Deaton leur avait conseillé de faire leurs affaires séparément et de ne pas rester ensemble à l'extérieur.

Lorsqu'il s'arrêta, Stiles consulta son téléphone pour regarder les actualités. S'il se rendormait, il ne se réveillerait pas avant un moment, comme l'avait prouvée sa précédente sieste. Alors, mieux valait qu'il se repose tranquillement en surfant sur le net. À ce moment-là, Stiles reçut un message de Deaton qui, tout d'abord, le surprit, avant de faire monter son angoisse à un niveau exponentiel.

De : Véto qui sait tout.

Stiles, on a un problème. Des Psis contrôlent les arrivées à Beacon Hills. Ils sont en chasse, sous couvert d'un uniforme policier et d'un faux motif de contrôle. Fais très attention.

Stiles prit sa tête dans ses mains. Pouvait-on faire plus compliqué comme situation ? Quand sa vie allait-elle se simplifier ?

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Stiles avait arrêté sa voiture à un kilomètre de Beacon Hills, au bord d'un champ et faisait désormais le reste du chemin à pied. C'était plus sûr on le verrait moins facilement arriver mais lui, pourrait plus facilement anticiper les obstacles qui pourraient se mettre en travers de sa route. Lorsqu'il eut le panneau de la ville en vue, Stiles rabattit sa capuche sur sa tête. La nuit était tombée depuis un moment et l'hyperactif avait dû s'arrêter à de nombreuses reprises à cause de sa fatigue qui le faisait somnoler au volant. Il était tard, pour lui qui devait rentrer dans la journée.

Au bout d'un moment, Stiles s'accroupit derrière un buisson. Il les voyait, ces enfoirés, déguisés en policiers. Ils chassaient, encore et toujours. Connards. Souvent, l'adolescent se demandait si son espèce serait un jour tolérante envers les E. E qui étaient d'ailleurs essentiels à leur survie, mais passons. Stiles rédigea un court message à son père, lui expliquant sa situation. Il lui aurait bien envoyé un message télépathique, mais la poudre de sorbier du bunker les bloquait. Impossible de le contacter par ce biais-là.

Passer et rentrer en ville n'allait pas être une mince affaire. L'entrée du bunker se trouvait dissimulée dans un bâtiment désaffecté en plein milieu de la ville et Stiles était prêt à parier que ces Psis étaient postés à toutes les entrées et sorties de Beacon Hills.

Stiles n'avait qu'une seule idée pour passer ce barrage sans avoir à se présenter devant ces gens. C'était risqué et menaçait de faire quelques menus dégâts, mais il n'avait pas le choix.

Sa main gauche s'embrasa faiblement mais assez pour être capable de brûler de la végétation. Et Stiles la posa contre un arbre et attendit quelques secondes que le feu prenne avant de s'écarter et contourner discrètement le barrage.

Bien vite, la lueur des flammes, d'une couleur tout à fait banale, attira les regards des « gardiens » de la ville, qui quittèrent peu à peu leur poste pour aller voir ce qui se passait. Stiles se retint de sourire et se concentra. Le feu grandit un peu, Stiles tenait à ce qu'il tienne un peu pour avoir le temps de passer. Lorsqu'il se fut assuré que chaque Psi était concentré sur ce midi incendie que certains tentaient déjà d'éteindre, Stiles courut et passa dans l'ombre, avant de s'enfoncer dans certaines rues étroites.

Ses sens bridés par ses lentilles restrictives, il ne remarqua pas que l'un des Psis qui gardaient la ville le suivait à pas de loups. Et le sang coula au détour d'une ruelle.