« Oy Hattori ne te prend pas la tête pour ça. » Le faux-enfant mit une main sur l'épaule de son ami avec un petit sourire. Cependant, il n'obtint aucunes réponses de la part de ce dernier. Le garçon avait toujours une mine déprimée. « Ecoute j'imagine que tu penses que ce rêve doit avoir une signification particulière, par rapport au rêve que tu avais fait me concernant…et c'est vrai que j'avais bien faillit me faire poignarder par ce Numabuchi Ki'ichiro…mais si ça se trouve, cette fois ton rêve ne se réalisera pas forcément. Tu sors depuis peu avec Kazuha-chan, vous êtes plus proches que jamais maintenant. C'est peut-être pour ça qu'inconsciemment, tu crains encore plus qui lui arrive quelque chose de mal. »
« Ouais t'as peut-être raison. » dit-il après un énième soupir.
« Ne te rends pas malade pour ce rêve. Je suis sûr que rien grave n'arrivera à ta chère et tendre. » lui dit-il d'un ton taquin.
« C-Ce n'est pas ma… » commença-t-il plus par réflexe étant donné sa relation récente avec sa petite-amie.
« Ah bon ? Pourtant vous êtes bien en couple non ? » poursuit Conan en riant.
« Aho ! Arrête de m'embêter Kudô ! Tu sais que tout ça est récent pour moi ! » fit l'osakien l'air agacé et en rougissant.
« Au moins j'ai réussi à faire disparaître ta mine désespérée. » remarqua-t-il avec un air satisfait.
« Ouais pas faux… » Il gratta sa nuque en souriant légèrement.
« On ferait mieux d'aller se recoucher, on a une longue journée demain. Surtout que ces demoiselles ont prévue d'acheter leur robe pour le spectacle… »
« C'est vrai ça m'était sorti de la tête, surtout que j'ai promis à Kazuha que je lui offrirai la robe de son choix. » se rappela soudainement l'adolescent en mettant une main sur son front.
« Quel romantique. » constata le détective rétréci. « En tout cas, on ferait mieux d'y aller. » termina-t-il en étant sur le point de quitter le balcon.
« Kudô ? » appela Heiji.
« Ouais ? » Il se retourna.
« Merci de m'avoir écouté. » sourit-il chaleureusement.
« T'en fait pas pour ça ! »
Les deux amis rejoignirent ainsi la chambre de Kogoro, le quarantenaire ronflait toujours. Ils ricanèrent de l'homme et allèrent ensuite se coucher.
Cette fois-ci le garçon à la peau mate ne fit pas de cauchemar, il dormit plutôt bien. La discussion avec son meilleur ami l'avait vraisemblablement apaisé. Le lendemain matin, ce fut Ran qui toqua à la porte de la chambre pour le réveiller. Les deux autres occupants étant levés depuis un moment, il était seul dans la pièce.
« Hattori-kun ? » appela-t-elle plusieurs fois en frappant à la porte.
« Hmm…N-Neechan ? » fit-il encore à moitié endormi tout en commençant à ouvrir les yeux.
« Tu es réveillé ? » demanda la fille toujours à travers la porte.
« Ouais. » Il frotta ses yeux puis s'étira. « Quelle heure est-il ? »
« Il est 9h30. Otōsan est déjà parti et nous avons déjà pris le petit-déjeuner, on t'a laissé un peu de riz avec de la soupe de miso et du poisson. »
« Merci ! Je me prépare vite et je viens manger. » annonça-t-il en cherchant ses vêtements de rechanges dans son sac.
« D'accord. » répondit la tokyoïte avant de partir.
« C'est bizarre pourquoi ce n'est pas Kazuha qui est venue me réveiller ? La connaissant elle aurait saisi l'occasion pour venir frapper à la porte, comme une forcenée. » pensa-t-il amusé.
Il rassembla ses affaires et se dirigea vers la salle de bain pour prendre sa douche. Il se sentait bien mieux que la veille et avait hâte de voir sa petite-amie, afin de lui montrer qu'il était bien plus en forme que la veille. Il était conscient de l'avoir inquiété avec sa fatigue, mais grâce à la conversation qu'il avait eue avec Kudô, tout allait bien. Maintenant, il voulait profiter de son week-end à Tokyo avec la fille qu'il aimait.
Une fois douché, il se dirigea vers le salon, ses deux amis Tokyoïtes ainsi que Kazuha s'y trouvaient. Conan était en train de bouquiner sur une chaise, tandis que les deux jeunes filles étaient assises sur un canapé et feuilletaient un magazine.
« Ah ma marmotte préférée est enfin sorti du lit ! » dit l'osakienne en souriant en voyant le garçon entrer dans la pièce. Elle était surtout heureuse de le voir avec une meilleure mine.
« Eh ouais ! Que veux-tu j'aime bien dormir. » sourit l'autre fièrement.
« Installe-toi Hattori-kun ! Je vais te servir. » déclara l'autre fille aux cheveux long en se levant.
« Merci Neechan ! »
« Non Ran-chan, ne te dérange pas, je vais le servir moi-même. » refusa poliment l'autre adolescente en se levant à son tour.
« Si tu y tiens. » accepta la karatéka.
« Heiji, je suppose que tu veux une grosse portion de riz ? » demanda Kazuha d'un ton taquin.
« Tu me connais bien ! » répondit-il avec un air amusé.
L'adolescente à la queue de cheval fila rapidement en cuisine, tandis que le détective de l'Ouest alla s'installer. Conan et Ran l'observèrent, ils étaient tous deux soulagés de voir le garçon en meilleur état que la veille. Ils retournèrent tout de suite après à leur lecture, quand soudain, ils entendirent le bruit d'un verre qui se brisait.
« Kazuha ?! » fit Hattori en se levant brusquement. Il courut vers la cuisine, suivit de près par les deux autres.
Une fois arrivés à la cuisine, ils virent Kazuha accroupi, sur le point de ramasser des morceaux de verres. Il semblait que l'objet qui avait été brisé, était un bol de riz sur lequel y était représenté une baleine. Ils firent tous soulagés en constatant que la jeune fille n'avait rien.
« Fais attention ! Tu vas te blesser aho ! » gronda Heiji, en voyant ce qu'elle était en train de faire.
« Heiji ?! » dit-elle en sursautant et levant ses yeux. « Ran-chan ? Conan-kun ? » Elle était étonnée de voir tout le monde dans la cuisine. « Vous avez eu peur en entendant le bruit c'est ça ? »
« Oui. » confirma la fille aux long cheveux.
« Enfin c'est plus Hattori qui a paniqué… » pensa le détective rétréci l'air ennuyé.
« Gomen, je ne voulais pas… » s'excusa-t-elle l'air embarrassé tout en se relevant. « C'est juste que je voulais prendre un bol dans le vaisselier et j'ai fait tomber celui-ci. » Elle regarda ce qui restait du bol avec un air peiné.
« Ce n'est rien Kazuha-chan… » tenta de rassurer Ran alors qu'elle se baissait pour ramasser les bouts de verres. Mais l'osakienne remarqua rapidement le visage peiné de son amie.
« C'était un bol précieux pour toi ?! » questionna-t-elle l'air inquiet.
« Non enfin…c'est juste un bol que Shinichi avait gagné pour moi à une fête du collège. » Elle regarda les restes de l'objet avec peine et nostalgie.
« Ran… » se dit le faux-enfant en regardant la jeune fille tristement.
« C'était ton bol ?! » L'adolescente écarquilla les yeux et mit ses mains devant sa bouche. « Je suis vraiment désolée… »
« Ce n'est rien vraiment. » Elle s'efforça de sourire. « Ne t'inquiète pas, je vais nettoyer tout ça.
« M-Mais ça peut signifier un mauvais présage pour toi… » répondit Kazuha avec un air paniqué.
« Aho ! Me dis pas que tu crois à ce genre de superstition. » soupira Heiji avec un air ennuyé et les mains dans les poches.
« Dit le mec qui avait du mal a trouvé le sommeil, car il pensait que ses cauchemars pouvaient se réaliser… » se dit Conan en dévisageant l'osakien.
« Evidemment que j'y crois ! » rétorqua sèchement la fille à la queue de cheval en jetant un regard noir au garçon.
« Allons calmez-vous… » fit l'autre adolescente d'une voix calme, en levant ses mains pour apaiser les tourtereaux.
Heiji n'avait pas vraiment envie de se chamailler avec Kazuha, il l'avait suffisamment inquiété la veille, il ne voulait pas en rajouter.
« Dé-Désolé, je ne voulais pas me moquer… » s'excusa-t-il en grattant sa joue, en rougissant et en regardant ailleurs.
« Hmm… » Sa petite amie croisa les bras avec un air toujours en colère. « Pour te faire pardonner, tu m'accompagneras ce soir demander un autographe à Todô Hiroto, après le spectacle. » dit-elle en souriant malicieusement.
« Pff d'accord. » accepta-t-il en levant les yeux au ciel.
« Bien maintenant que tout est réglé, on va reprendre où on en était, Hattori-kun va te mettre à table, Kazuha-chan va te servir. Pendant ce temps, je vais ramasser les morceaux de verres et après on ira tous en ville. » déclara la fille aux cheveux long avec entrain. Tous acquiescèrent et chacun vaqua à sa tâche.
Une fois que le détective de l'Est finit de manger et que Ran eut terminé de nettoyer la cuisine, les quatre amis purent enfin partir pour le centre-ville pour faire leur shopping.
Cette fin de matinée se déroula très bien, du moins pour les deux adolescentes qui avaient pu essayer une montagne de robe, dans au moins cinq magasins. En revanche, cela avait fortement déplu et fatigué les deux détectives, qui étaient là surtout pour les accompagner. Au bout de la cinquième boutique, les jeunes filles trouvèrent enfin les tenues et les bijoux, qu'elles porteraient pour le théâtre.
Ran porterait une longue robe bordeaux à bretelle fine, avec un léger décolleté et pour Kazuha ce serait une longue robe bleu nuit bustier. Elles avaient toutes deux essayer ces robes en même temps. Et quand elles étaient sorties des cabines d'essayage, cela avait fait rougir Heiji et Conan. Bien qu'ils avaient été agacés de les voir essayer différentes tenues, cette fois-ci ce dernier essayage les avaient laisser sans voix. Voir leurs petites-amies respectives ainsi vêtues était un plaisir pour les yeux. Cependant, les deux amies n'avaient pas vraiment remarqué les regards de leurs accompagnants, elles riaient et se complimentaient entre-elles.
« Oy Kudô ! Heureusement que neechan est plus concentré sur sa robe et sur Kazuha plutôt que sur nous, parce qu'elle aurait vraiment trouvé sa louche de voir un gamin de sept ans pratiquement en train de bavé en la regardant. » chuchota Hattori d'un ton taquin. Il avait remarqué que l'expression qu'il avait eu en regardant sa copine, se reflétait sur le visage de son meilleur ami.
« Baka ! » jura le tokyoïte en lui jetant un regard noir alors qu'il rougissait toujours.
L'osakien se contenta de sourire malicieusement, alors que les filles étaient retournées dans les cabines pour se changer. Quand elles eurent terminé, elles passèrent en caisse. Comme le détective de l'Ouest l'avait promis la veille, il paya la robe de sa petite-amie, au grand bonheur de cette dernière. Ran baissa tristement la tête en voyant le jeune couple, elle ne voulait pas le montrer, mais au fond, elle les enviait. Conan remarqua son visage peiné, il avait deviné la raison…Il se sentait mal, surtout que c'était la deuxième fois que la jeune fille affichait cette expression dans la journée. Et il était parfaitement conscient, que cette mine était par rapport à Kudô Shinichi…lui…
« Ran comme j'aimerais t'offrir ta robe moi aussi… » pensa-t-il en soupirant et en regardant le couple d'osakien qui semblait plus amoureux que jamais.
« Bon maintenant que vous avez enfin fini votre shopping. On devrait aller manger non ? Il est déjà plus de midi et j'ai faim ! » déclara Hattori une fois qu'ils sortirent du magasin, après que Ran eut réglé ses achats.
« Oooh quel goinfre tu fais. » commenta Kazuha en mettant ses mains sur sa taille et avec un sourire en coin.
« Que veux-tu il faut bien que le grand Hattori Heiji mange pour mener ses enquêtes. » dit-il fièrement.
« On va rentrer à la maison et je vais nous préparer de bon steak ! » annonça joyeusement la fille aux cheveux long.
« Un steak ?! Merci Neechan ! » lui sourit Heiji à pleine dent.
« Mais d'abord, nous allons passer dans une pâtisserie pour aller chercher le dessert. Ce n'est pas loin d'ici et ça fait un moment que je n'y suis pas allée. »
« Tu parles de la pâtisserie de Fujiwara-san ? » questionna le faux-enfant.
« Oui. » confirma-t-elle d'un hochement de tête. « Nous ne l'avons pas revu depuis les funérailles…et nous avions promis de venir le voir plus souvent. » ajouta-t-elle avec un visage amer.
« C'est vrai… » répondit le détective rétréci en baissant la tête.
« Euh il y a un problème avec ce pâtissier ? » se décida à demander l'osakien en voyant les mine décomposées de ses amis.
« Ah non non… » fit Ran. « Je connais Fujiwara-san depuis que je suis petite, avec mes parents on allait acheter un gâteau chez lui chaque semaine. Mais avec le divorce et en grandissant, j'y allais moins souvent, mais il y a deux mois, il a perdu sa femme dans un braquage qui a mal tourné. On s'est rendu aux funérailles avec Otōsan et Conan-kun, et on lui a promis qu'on viendrait le voir plus souvent…Seulement avec les cours, j'oublie d'y aller. » culpabilisa-t-elle.
« Je vois. » dit simplement Heiji. « Eh bien allons-y, mon estomac peut bien attendre. » ajouta-t-il avec entrain, comprenant la position de ses amis.
Les quatre jeunes marchèrent donc en direction de la pâtisserie qui se trouvait qu'à quelques minute à pied de là où ils se trouvaient. Ils finirent par arriver devant la devanture, le local était plutôt traditionnel, la porte d'entrée était un shōji. Au moment, où ils allaient entrer, l'osakien s'arrêta devant le tableau des spécialités du jour, qui était exposé près de la porte.
« Regarde Kazuha, ils proposent pas mal de gâteaux. » dit-il en appelant l'adolescente tandis que les deux tokyoïtes, rentrèrent à l'intérieur.
« Irasshaimase ! » salua un homme avec un tablier qui se trouvait derrière le comptoir. Il était de taille moyenne, avait des lunettes rectangulaire et arborait une expression triste qui semblait être constante. Il n'avait pas vu qui venait de rentrer, car il était en train de compter les billets de sa caisse enregistreuse.
« Ohayo Fujiwara-san ! » salua Ran à son tour.
« Ohayo ! » imita le petit détective.
Dès que l'homme entendit les voix il leva les yeux.
« Oh Ran-chan ! Tu es venue me voir ! » dit Fujiwara avec enthousiasme. Malgré un léger sourire, le visage de l'homme était marqué de toute la souffrance psychologique qu'il avait enduré depuis le décès tragique de sa femme. On pouvait tout de suite lire de par son expression, qu'il n'était pas un homme heureux. Cela peinait beaucoup l'adolescente, vu qu'elle avait toujours connu le cinquantenaire comme étant gai et plein d'énergie, quand elle était enfant, c'était vraiment dur pour elle.
« Oui ! Je suis désolée de ne pas avoir pu venir plus tôt. » s'excusa-t-elle en s'inclinant.
« Oh ce n'est rien. » Il écarta les mains, pour souligner qu'il ne lui en voulait pas. « Et tu es le petit garçon qui vit chez les Mouri ? C'est ça ? » questionna-t-il en se tournant vers le faux enfant.
« C'est ça. » confirma Conan avec sa voix enfantine.
« Alors qu'est-ce que je vous sers aujourd'hui ? » demanda-t-il toujours avec son léger sourire.
« Hmm…Nous avons des amis d'Osaka qui sont venus nous rendre visite, d'ailleurs je pense qu'ils ne devraient pas tarder à rentrer. » Elle regarda les gâteau qui était exposé dans la vitrine réfrigéré. « Mais connaissant Hattori-kun, je pense qu'il prendrait un… »
« Un fraisier ! » apparu Heiji en criant après avoir ouvert le shoji. Tout le monde se retourna stupéfait de l'apparition soudaine du jeune homme.
« Non mais aho ! Ça va pas de crier comme ça ! Je sais que t'as faim, mais ce n'est pas la peine de hurler que tu veux un fraisier ! » gronda Kazuha qui apparut à son tour dans l'encadrement de la porte.
« Ah ah désolée, mais quand j'ai vu qu'il y avait des fraisiers, j'ai pas réfléchi. » rit-il avec un air embarrassé et en grattant sa tête.
« Et lui qui disait que son estomac pouvait attendre… » pensa le détective de l'est en roulant les yeux.
Soudainement, l'osakien se rappela la raison pour laquelle ils étaient venu dans cette pâtisserie. La raison principale était surtout, pour aller voir le propriétaire qui avait récemment perdue sa femme.
« Merde… » se dit-il en réalisant sa maladresse. Il se tourna vers le comptoir afin de pouvoir saluer le propriétaire et de s'excuser pour son entrée brutale, mais ce qu'il vit l'étonna. En effet, Fujiwara avait les yeux écarquillés et semblait le fixer lui et Kazuha, il était également très pâle. « Ojisan ça va ? » demanda-t-il inquiet alors qu'il remarquait que l'homme commençait à respirer rapidement. Suite à la question du détective de l'Ouest, tout le monde tourna sa tête en direction du comptoir pour constater qu'effectivement, le cinquantenaire ne paraissait pas très bien.
« Mikoto… » haleta-t-il alors que son regard était toujours fixé vers les osakiens. « Mikoto… » répéta-t-il, il tremblait et sa respiration s'accélérait de plus en plus.
« Fujiwara-san qu'avez-vous ? » fit maintenant Ran inquiète.
Heiji et Conan décidèrent en même temps de se précipiter derrière le comptoir pour venir en aide à l'homme. En s'approchant, l'adolescent à la peau mate pu constater que le cinquantenaire suait et commençait à frissonner.
« Kazuha appelle une ambulance ! » ordonna-t-il. « Il est en train de faire une crise de panique. »
« Quoi ? Euh oui tout de suite ! » dit la fille à la queue de cheval en sortant son téléphone et en essayant de ne pas paniquer face à cette situation. Pendant ce temps, le petit détective avait apporté une chaise afin qu'il puisse s'asseoir. Les garçons aidèrent l'homme à s'installer.
« Fujiwara-san, regardez-moi, vous êtes en sécurité calmez-vous. » dit le faux-enfant d'une voix apaisante.
« Mikoto…Mikoto… » répéta-t-il pas vraiment apaisé, il n'était pas conscient du monde qui l'entourait, il se sentait étourdi et sa tête battait fort. Il mit ses mains sur sa tête, alors qu'il avait à présent un regard vide.
Les deux détectives virent qu'il commençait à chanceler, Heiji dû le tenir afin qu'il ne tombe pas en avant. Malgré le fait que Conan continuait de parler à l'homme, ce dernier finit par perdre connaissance dans les bras de l'osakien.
Le week-end tranquille, qu'ils avaient tous imaginé avait décidément très mal commencé.
Irasshaimase est une expression pour accueillir les clients dans un magasins.
