(passe sa tête à travers le cadre de la porte)
Héhé.. Bonjour...

On est fin septembre, et je vous présente le chapitre 9. Selon mes calculs, ça faisait neuf mois que je n'avais pas updaté cette fic. Oops.

Bon alors, j'ai continué à écrire hein, j'ai quelques chapitres d'avance (pas trop faut pas rêver), donc j'essaierai de faire en sorte que les prochains ne tardent pas trop. Ca fait maintenant plus de deux ans que j'ai commencé cette fic et j'avoue commencer à en avoir un peu marre, parce que c'était censé être un petit truc sans prétention mais que j'arrive pas à la finir bon sang !
Ca fait deux ans que je prends comme résolution de finir cette fic, et on est en septembre et j'ai toujours pas fini arrrrrg... Mais presque ! J'ai commencé la rédaction de l'avant-dernier bal !

Les choses avancent ! Ce sera peut être pas fini pour Noël (j'aimerai bien), mais je finirai cette fic ! Et l'idéal ce serait de poster le chapitre final à l'époque de l'année où il se passera (Juin/Juillet, la fin de l'année scolaire quoi). Je croise les doigts.

Je me demande si y a des gens qui suivent ? Franchement je dirais pas non à un peu de soutien là ;u; ...

Bref, bonne lecture.


IX

Caron se tenait droit comme un I, c'était sa posture habituelle. Il toisait les adolescent avec un regard indéchiffrable. Fierté ? Affection ? Sévérité ? Déception ? Dur à dire. Comme tous les Vendredis soirs depuis leur grosse bagarre, Lance et Keith étaient en retenue avec le doyen des surveillants, Caron, soi-disant surnommé « moustache de feu». Une main élégamment gantée vint recourber ladite moustache plus par habitude que par nécessité, et les adolescent purent distinguer l'esquisse d'un sourire sous les poils roux, les rassurant de concert. Caron prit enfin la parole : « Nous sommes le premier Vendredi de l'année, et j'aime à penser que vous avez tous les deux progressé, tant dans les matières qui vous posaient respectivement problème en début d'année, que dans la relation que vous entretenez. Avec le Nouvel An vient la Nouvelle Chance, et comme vous m'avez tous les deux prouvé que vous savez vous entendre quand vous le voulez bien, je lève désormais la colle du Vendredi. ».

Keith et Lance se tournèrent l'un vers l'autre simultanément, n'en revenant pas. Il y avait eu comme un froid, comme une gêne, cette semaine entre eux. Apparemment, le surveillant n'en avait rien remarqué et c'était tant mieux pour eux. Caron termina son petit discours : « Vous pouvez partir, je vais vous ouvrir le portail. Plus de bagarres, c'est compris ? Sinon je peux vous garantir que vous passerez le reste de votre scolarité - ce qui inclut ce que vous voulez faire après le bac - dans cette salle de réunions ! Suis-je clair ? » Tout le monde confirma, et moins de cinq minutes plus tard, ils étaient sortis, et la Colle du Vendredi n'était plus qu'un souvenir. Un souvenir heureux ou malheureux ? Ils n'auraient su le dire, en tous cas c'était du passé.

Devant les portes du Lycée, les bras ballants et les sacs à leurs pieds, deux adolescents n'en revenaient toujours pas. C'était le premier week-end de l'année, et il commençait merveilleusement. La suite leur appartenait. Ils étaient assez tendus, et le regard de Lance en particulier était très fuyant. Alors que Keith s'apprêtait à lui demander ce qu'il avait, le cubain prit la tangente, s'en allant l'air de rien mais l'esprit tourmenté.

...

Chez les nageurs on vit tout de suite que Lance était ailleurs. En premier lieu, on fut ravi de le voir arriver si tôt, et on se réjouit pour lui d'apprendre que la Colle du Vendredi n'avait plus sa place dans le Nouvel Agenda. Même si avec le bac blanc qui approchait, Lance n'aurait probablement pas énormément de temps pour la natation. On proposa de fêter tout ça au bar, et le Roi de la Fête accepta sans y réfléchir, plus par automatisme que par enthousiasme. Quelque chose n'allait pas. Une fois de plus, Lance passa la soirée perdu dans ses pensées. Etait-ce quelque chose d'important, ou un simple problème de mathématiques non résolu ? Personne ne sut.

Finalement dans la vieille camionnette bleue, alors qu'un Lance qui avait à peine touché son verre reconduisait une Plaxum plutôt pompette chez elle, il se confia : « Je crois que je sais qui est le Samouraï. ». Plaxum, ravie de l'entendre, demanda plus d'informations croustillantes. « Je crois que c'est quelqu'un que je connais, bien. J'ose pas en parler au Samouraï parce qu'il risque de se vexer, c'était lui qui voulait qu'on reste anonymes. Mais je veux pas non plus en parler avec le gars que je soupçonne parce que j'aurais vraiment l'air d'un con si c'est pas lui et... » Lance ne finit jamais sa phrase, elle n'avait de toutes façons probablement aucune fin. Plaxum mit un petit moment avant de répondre, son cerveau, embrumé par les quelques mojitos qu'elle avait engloutis, ayant un peu de mal à suivre une cadence trop soutenue.

« Mais, est-ce que tu voudrais que le gars que tu crois que c'est lui, est-ce que t'as envie que ce soit lui le Samouraï ? ». Lance réfléchit un moment. C'était assez compliqué de se poser sincèrement la question tout en restant concentré sur la route, alors il prit lui aussi bien plus de temps qu'il ne l'aurait voulu avant d'admettre : « ... Je ne sais pas. ». Tout ça pour ça, pensa Plaxum en soupirant.

...

Au garage, Keith avait repris ses anciens horaires, qui arrangeaient tout le monde. Ezor lui posait tout un tas de questions sur Lance, et bien souvent, Keith ne savait que répondre.

« Du coup, comment tu le prends ? Ca doit faire bizarre, pas vrai ? Avoue, en vrai t'avais pas envie que ça s'arrête hein ? Il est charmant quand même, ce Lance. Tu trouves pas ? Je l'ai rencontré qu'une fois ou deux, mais même sans être attirée par les gars je le trouve plutôt mignon. Il ressemble un peu à ton Prince aussi non ? En tous cas, la description que tu m'en as faite, les yeux bleus, le teint hâlé, ce genre de trucs qui font craquer n'importe qui, tu sais ? »

Keith ne l'écoutait que d'une oreille. Lance le traitait bizarrement depuis la rentrée. Il y avait une sorte de tension bizarre entre eux, c'était étonnant que Caron n'ait rien remarqué. Quand il lui demanda, le Lundi suivant, la réponse du vieil homme fut plus claire :

« Oui, j'ai senti entre vous une tension anormale. Il a dû se passer quelque chose pendant les vacances, mais je ne suis pas là pour gérer les petites querelles de couple. Mon rôle, c'était de faire en sorte que vous vous supportiez. Est-ce que vous vous supportez ?

― Euh, ouais. On est même devenus amis, je crois.

― Alors mon travail avec vous est terminé. »

Avec un sourire satisfait, Caron recourba sa moustache soyeuse, se désintéressant de l'adolescent ennuyeux pour retourner à ses papiers encore plus ennuyeux.

Tout le long de la semaine, Lance évita Keith. Il le remarqua à peine, mais son Prince répondait avec moins d'entrain à ses messages. Keith était assez préoccupé par son ami pour ne pas y prêter trop d'attention.

Mardi matin, Hunk lui avait proposé de l'accompagner à la piscine pour aller chercher leur ami nageur. Keith était venu. Ils avaient attendu que Lance se sèche parfaitement et se rhabille avec l'élégance à laquelle ils étaient tous habitués. C'était le mois de Janvier quand même, le vent qui soufflait ne faisait pas de cadeau. Quand Lance était sorti des vestiaires, il avait sauté dans les bras de Hunk, fait une bise à Plaxum, puis il s'était tourné vers Keith comme s'il venait de le remarquer. Un ange passa. Ce fut gênant pour tout le monde dans la piscine. Les deux adolescent tentèrent une sorte de check maladroit, Lance rigola un coup avant de leur proposer de les conduire tous au Lycée à bord de Blue. En apparences tout était normal, mais Keith le sentait, il y avait un truc bizarre.

Les trois garçons entrèrent dans la vieille voiture bleue, qui râla un peu avant de s'élancer sur la route du lycée. Le voyage fut silencieux, coupé parfois par le présentateur à la radio et ses blagues qui ne faisaient pas rire les gens hors du studio. Lance adorait les Mardis d'habitude, impossible de le faire taire lui et sa bonne humeur de toute la journée. Mais ce Mardi là, il resta étrangement silencieux, en inquiétant plus d'un.

Mercredi, Keith ne croisa même pas Lance. Ils n'avaient pas de cours en commun, et tout le monde fut sorti dès que la cloche de midi quinze eut sonné. Keith envoya plutôt un texto à son prince, pour se changer les idées. Il se fit bousculer et son téléphone finit dans la fontaine.

« Oh, je suis désolé ! Merde, j'espère qu'il marche encore. »

L'élève s'était confondu en excuses mais été bien vite reparti, pressé comme il l'était. Et Keith dut se charger tout seul de récupérer son portable, devenu hors d'usage. Tant pis pour les textos.

Jeudi, la malchance semblait s'être évanouie, mais pas la gêne bizarre qui flottait dans l'air comme toujours depuis le début de l'année autour de Keith. Le professeur avait quelqu'un à interroger aujourd'hui, et c'était bien sûr tombé sur Keith, qui heureusement connaissait sa leçon. Mais c'était embarrassant de passer comme ça devant tous ses camarades. Particulièrement, le regard perçant de Lance qui semblait le scruter pour plus que les mots de la leçon ou les réponses de l'exercice.

Ils s'installèrent ensemble à la cantine, avec Hunk, Pidge, Keith et Lance, et deux ou trois autres élèves de leur classe dont Keith avait oublié le nom. La purée était très fade, et peut-être par hasard, peut-être parce que c'était le destin, Keith tendit le bras vers la même salière que Lance, au même exact moment. Des mois auparavant, ils se seraient peut être foudroyés du regard, peut-être insultés, peut-être un peu battus, pour savoir qui allait se servir en premier. Leurs doigts s'effleurèrent à peine que leurs regard respectifs remontaient dans les yeux de l'autre.
Plusieurs choses : Premièrement, ils s'étaient transmis mutuellement un petit coup de jus qui les avait pétrifiés ; Deuxièmement, personne n'avait encore touché la salière, elle était tranquillement abritée dans la cage de doigts bruns et blancs qui n'osaient bouger ; Troisièmement, ils se regardaient comme des duellistes ou des amants, le reste du monde semblant avoir ralenti hors de leur bulle, mais il continuait bien de tourner. Personne ne s'intéressait particulièrement au duel de regard qui opposait les opposés autour de la salière. Ils auraient dû se sentir cons, à se fixer comme ça, la bouche entrouverte comme s'ils s'étaient coupés au milieu d'une phrase ; et ils se sentaient très con. Mais ils étaient comme hypnotisés l'un par l'autre, refusant de se lâcher du regard ou de relâcher un muscle. Ce fut l'alarme incendie et les cris du concierge qui les sortit de leur transe.

Ils ne se reparlèrent pas de l'après-midi.

Vendredi, Keith attendait toujours le téléphone qu'il avait commandé avec ses petites économies. Il tenta un rapprochement auprès de Lance, pendant le cours de sport. Ils étaient doués, tous les deux, au badminton. Mais Keith était meilleur que Lance, et lorsqu'ils s'affrontèrent, les scores étaient assez serrés pour que Keith ne décidât au dernier moment de laisser gagner son ami. Ils avaient deux minutes de pause avant le prochain match.

« Bien joué, tu progresses ! »

Lance l'ignora, alors Keith tira un peu plus fort sur ses jambes engourdies et sa respiration un peu peinée pour ratrapper le cubain.

« Hé, Lance ! T'es sûr que ça va ?

― Ouais, ouais.

― Non, non ça va pas. T'es bizarre depuis la rentrée. Qu'est-ce que t'as à la fin ?

― C'est pas tes oignons, fiche-moi la paix un peu ! »

Lance avait brusquement poussé la main que Keith avait posé sur son épaule en geste de support. C'était un peu blessant, nota-t-il. Le geste était brusque, certes, mais ça lui fit plus mal au cœur qu'au bras. Alors, Keith s'énerva, parce que c'était l'émotion avec laquelle il était le plus à l'aise pour gérer les peines de cœur.

« C'est pas mes oignons ? Alors pourquoi y a qu'avec moi que t'es bizarre, si ça me concerne pas ?!

― ...

― Bordel, Lance ! Je pensais qu'on était devenus amis ! Tu peux me dire, si y a un truc qui va pas...

― Non, on est pas amis ! Tu te souviens de Caron ? On se supporte, voilà ce qu'on est. Je sais que tu m'as laissé gagner, c'est pas cool. Je sais pas pour qui tu me prends. Maintenant retourne voir ta petite amie et fiche moi la paix, j'ai juste besoin de réfléchir. »

Et Lance avait filé vers les vestiaires, probablement pour réfléchir, sous le vieux robinet d'eau glacée à disposition des élèves. Keith n'essaya pas de le retenir d'avantage, confus et blessé, il retourna vers les filets pour attendre son prochain match.

Le cubain sortit sa tête de l'eau, rafraîchi. Peut-être un peu trop pour sa santé d'ailleurs, mais il était trop tard pour faire demi-tour maintenant que c'était fait. Quand il sortit des vestiaires et se retrouva à nouveau dans le gymnase principal, il chercha la silhouette de Keith parmi les filets, instinctivement. Peut-être qu'il s'inquiétait un peu, peut-être qu'il s'en voulait aussi d'avoir été si dur. Peu importe. Keith était là, il s'entraînait avec un autre élève, et jouait dos à Lance. Comme lors du match qu'ils avaient joué l'un contre l'autre, le texan sautait d'un bout de son terrain à l'autre, revoyant avec force le volant. Les muscles de ses bras étaient couverts par un pull en début de séance, mais lors de son combat contre Lance, il l'avait quitté. Déjà à ce moment, Lance s'était permis d'y laisser traîner son regard, avant de se reconcentrer vers son objectif du moment.

A présent, il n'avait plus rien à gagner ou perdre, et ses yeux s'étaient sentis libres de vagabonder où bon leur semblait ; ce qui revenait à suivre une goutte de sueur qui glissait sur l'épaule de porcelaine de Keith. Elle semblait particulièrement tenace, résistant à la vivacité des mouvements du corps qui la portait, et auquel elle restait fermement accroché. Elle continuait tranquillement sa lente descente le long du biceps qui se contractait et se détendait au fil des mouvements d'une surprenante fluidité ; elle se coinça un instant dans le pli du coude, avant de reprendre le long de l'avant-bras et de se coincer dans les doigts blancs de la main qui tenait avec détermination la raquette qui volait et frappait sans cesse. Comme si de rien n'était. Puis, elle prit son envol après un coup particulièrement puissant dans le volant, qui fit marquer un point pour Keith, et qui réveilla Lance de sa transe.

Tant mieux parce que le professeur s'approchait, inquiet de voir un élève planté devant les terrains. Lance s'excusa rapidement et repartit au pas de course vers le terrain où on l'attendait. Il pria silencieusement à tous les dieux de ne pas retomber sur Keith dans un autre match, mais ses prières furent ignorées comme les chewing-gums collés sous les bureaux, et les deux garçons s'affrontèrent encore au moins trois fois dans l'heure avant que la sonnerie ne retentît. Lance aurait dit que Keith lui en voulait, et quelque part c'était un peu tant mieux parce qu'il ne se sentait pas vraiment de lui parler pour le moment. Ils combattirent avec une rage dont ils ne se croyaient même pas capables, lance perdit essentiellement mais gagna le dernier match, se disant que c'était celui qui comptait de toutes façons.

Lance avait essayé d'envoyer des messages au Samouraï ou même de l'appeler, mais il n'avait jamais répondu cette semaine, ce qui inquiétait le cubain encore plus.

...

Les garçons ne communiquèrent par téléphone qu'à partir de début février, quand Keith reçut enfin son nouvel appareil. Apparemment, il y avait eu quelques problèmes pendant le trajet, mais ce qui comptait était que maintenant, il avait un nouveau téléphone qui devrait fonctionner. La première chose qu'il fit fut de lire les messages qu'il avait reçu, certains de son frère, qu'il avait pu prévenir par l'intermédiaire de Pidge, puis surtout ceux du Capitaine Paillettes. Il n'y en avait pas beaucoup, mais il semblait s'inquiéter sincèrement. Il lui répondit et lui expliqua tout ce qu'il s'était passé le mois dernier et l'avait empêché de répondre. Son petit ami fut plutôt long à répondre, mais très vite, ils retrouvèrent l'alchimie qui les liait d'habitude. Ca avait toujours quelque chose de plus facile, de communiquer par écrit. Quand ils étaient face à face, le courant passait déjà tout seul alors à l'écrit, Keith parlait à son Prince avec une aise déconcertante. Lui qui était d'ordinaire plutôt renfermé sur lui-même, il se confiait et il blaguait comme si c'était la seule chose qu'il pouvait faire dans ce monde, avec ce garçon qu'il ne connaissait pas mais dont il savait tout.

Keith décida au détour d'une conversation de parler de sa récente dispute avec Lance. Il considérait le cubain comme un de ses meilleurs amis, bien qu'il ne l'avouerait à personne ; le fait que soudain ils fussent retournés à leur point de départ le chagrinait. « J'ai un ami qui à l'air ailleurs en ce moment, mais quand je lui demande il se braque tout de suite et il s'énerve contre moi. C'est con mais ça me travaille. Pourtant je lui ai rien fait ? » avait-il raconté. Keith pensait que son Prince allait balayer le sujet d'une blague ou lui sortir une phrase bidon du style "il mérite pas que tu t'en soucies", mais à son étonnement il semblait y réfléchir sérieusement. Il vit son correspondant retaper plusieurs fois le message avant de recevoir une réponse :

« Tu sais tu peux pas forcément être là pour tout le monde. Tu devrais pas t'en inquiéter, c'est pas parce qu'il se met en colère ou qu'il veut pas te parler de sa vie qu'il t'aime pas en soi. Moi-même en ce moment, je... Je crois que j'ai deviné qui tu étais, sous ton masque. Enfin, j'ai sûrement tord en vrai... Ca me frustre énormément de pas savoir tu vois et dès que je croise une personne qui te ressemble ça devient hyper gênant parce que je sais pas trop comment agir ? Après je sais que t'es mal à l'aise avec ça je te forcerai pas hein. Mais du coup ça me met juste un peu les nerfs à vifs et je sais juste pas trop quoi en penser. Mais du coup les gens autour de moi payent les frais de ma mauvaise humeur et j'ose pas en parler avec eux. Tout ça pour dire, ouais ça arrive d'être désagréable même avec les personnes qu'on préfère dans l'univers. Il faut pas trop t'inquiéter mon chou ! »

Le message avait été coupé en plusieurs parties et était ponctués d'émoticônes en tous genre qui firent sourire tendrement Keith. Ils s'échangèrent quelques cœurs avant d'aller dormir.

...

Est-ce que Lance venait de sous-entendre par texto auprès de son petit-ami-mystère que Keith Kogane, la personne qu'il soupçonnait être ledit petit-ami-mystère, était une des personnes qu'il préférait dans l'univers ? Oui probablement. Il se jura mentalement que jamais personne ne le saurait, mais il le savait lui et c'était déjà assez pour faire travailler ses méninges sur des question débiles.

Est-ce qu'il allait bien ? Lance espérait ne pas l'avoir trop blessé, quand même, avec son comportement agressif. Il était assez remonté tantôt mais sa conversation avec le Samouraï l'avait efficacement calmé, et maintenant il était rongé par la culpabilité. Est-ce que Keith lui en voulait ? Au final, étaient-ils vraiment devenus amis ? Est-ce qu'il considérait vraiment Keith comme un ami ? Est-ce que Keith le considérait comme un ami ? Plus que ça ? Moins que ça ? Et est-ce que Keith était vraiment son Samouraï ? Mais pourtant, Keith avait une petite amie ! Et ce n'était pas lui. Il mènerait une double vie ? Bon, c'était déjà un peu le principe de leur relation, mais Keith sortirait avec deux personnes à la fois ? C'était assez invraisemblable, il ne semblait pas du genre à faire ça. Keith était plutôt fonceur tête de mule, qui agit sans réfléchir et qui s'en mord les doigts après. Mais surtout, Keith était plus un Chérubin qu'un Don Juan, en ce qui regarde l'amour. Et puis même. C'aurait vraiment été dégueulasse de la part de son Samouraï s'il avait déjà eu une copine d'accepter ses avances. Lance avait déjà été déçu en amour, et il avait vu assez de comédies romantiques pour savoir que ça pourrait être bien pire, mais quand même...

Il y avait plus de chance pour que Keith ne soit pas le Samouraï que le contraire, mais les deux se ressemblaient beaucoup. Lance espérait qu'il ne projetait pas l'image du Samouraï sur celle de Keith inconsciemment, parce que là les choses commenceraient à devenir vraiment gênantes.


J'espère que ça vous a plu !

N'oubliez pas de laisser une petite review si ça vous plait, ou si ça vous plait pas, et parce que ça m'aiderait vraiment à boucler cette petite histoire ;w;

J'espère que vous avez passé une bonne rentrée et que vous êtes pas trop malades, à bientôt !