Bien que Noma soit rentrée seine et sauve de cette matinée pluvieuse, l'embarras en était à son comble. Jade n'avait à peine déposé un pied sur la terrasse du manoir qu'elle tomba nez à nez avec la brigade de la police magique. Visiblement, l'heure accordée était écoulée.

Au nombre de cinq, ils avaient l'air d'une humeur aussi massacrante que la météo elle-même, tenants d'une laisse magnétique d'énormes chats noirs aux yeux bleus, qui contrairement à eux, avaient l'air plutôt docile.

- Police magique, annonça froidement l'un d'entre eux en s'approchant. Je suppose que c'est Noma Macnair sur tes épaules? Comment une gamine de cette espèce a-t-elle bien pu se retrouver sans surveillance? Ou était-elle et que faisait-elle?

- Nous reparlerons de tout cela en privé, répondit Jade avec la même intonation, descendant la jeune fille de ses épaules. Ce n'est qu'une simple fugue, qui n'en a jamais fait?

Ce policier avait un ventre rond qui sortait de son uniforme noir et une calvitie. Noma avait le visage fermé, elle était tout à fait en âge de comprendre la méchanceté de certains adultes.

- Ramène là tout de suite à ses cours, aboya-t-il. Ensuite, je préférerais m'adresser directement à ton directeur. C'est bien de vouloir respecter la loi en signalant une disparition, mais il nous invite même pas à rentrer, on est planté là depuis dix minutes. Donc tu seras aimable de me conduire à lui!

Elle avait complètement oublié que le manoir était muni de puissants sortilèges de protections : Comme à Poudlard, il était impossible de transplaner à l'intérieur du bâtiment. Seules les personnes autorisées pouvaient franchir les portes comme bon leur semblaient. Les éventuels intrus se retrouvaient comme face à un mur transparent, seuls les fantômes avaient la capacité de passer. De nature tête en l'air, son égard à ce sujet n'avait rien d'étonnant. Toutefois, ce détail n'avait cependant pas dû échapper à Rogue, qui avait naturellement fait exprès de les laisser poireauter sous la pluie. Le temps passant, elle commençait à connaître l'artiste.

- J'autorise ces personnes à rentrer dans ce manoir, dit Jade en s'adressant aux portes ensorcelées.

Elles s'ouvrirent directement à son grand soulagement. Tous allèrent s'abriter d'un pas rapide. Les gros chats noirs reniflaient les odeurs du couloir.

- Oh regardez mademoiselle Stis! Ce sont des chats Matagots! Je peux les caresser avant de retourner en cours? S'exclama Noma qui avait enfin arrêté de regarder ses pieds.

- J'ai dit tout de suite, qu'est ce qui n'a pas été compris? Je n'aime pas qu'on me fasse déplacer pour rien! Et vous autres là, dit-il en s'adressant à ses collègues, transplanez jusqu'à Londres pour avertir le ministère que la gamine de Walden Macnair a été retrouvée. J'ai vraiment le tournis à force de me rendre dans les quatre coins de l'Angleterre à chaque fois qu'une mineure fugue. Je préférerais passer mes journées à sauver des crapauds domestiques.

- Monsieur, coupa sèchement Jade qui sentait que ce policier était sur le point d'aller trop loin dans ses propos, nous parlerons de tout cela en privé. Veuillez me suivre.

Il se baissa à la hauteur de Noma. Il avait le regard mauvais et calculateur.

Elle était trempée de pluie de la tête aux pieds. Son jean bleu ciel s'était teinté en marine tant il était mouillé et ses chaussures en tissu avaient manifestement rendu l'arme à gauche. Le policier ouvrit la bouche pour lui parler. Jade boucha les oreilles de la fillette mais elle se débattit pour entendre ce que l'homme avait à lui dire.

-Oh petite, et tant que j'ai cette chance de t'avoir en face de moi, dit-il sans tenir compte de la demande de son interlocutrice, savais-tu que ton cher père tuait des Hippogriffes? Ce n'est pas très gentil ça voyons, je me ferais toute petite si j'étais toi.

Noma resta bouche bée, comme paralysé l'espace d'un instant.

S'en était de trop, la jeune éducatrice prit Noma de force par le bras et là guida dans sa salle de classe le plus rapidement possible tout en ignorant totalement le policier qui la suivait.

La jeune éducatrice ne voulait plus que Noma entende le moindre mot venant de lui. Il était véritablement malveillant.

La météo et l'accueil inexistant de Rogue n'y étaient pour rien.

La porte de la classe était encore grande ouverte, les autres élèves venaient d'arriver et commençaient à disposer leurs plumes et leurs encres sur les bancs dans un brouhaha collectif. Lorsque le professeur Mussie vit Noma, elle déposa sa main sur son cœur en marque de soulagement.

- Tu n'as que deux minutes de retard, demandes un coup de baguette magique pour te sécher. Tu peux dire que tu es allée chercher des citrouilles avec moi ou dire la vérité à tes camarades. Reste bien attentif aux cours de la matinée, ordonna Jade en parlant sans marquer de pause. J'attends ta lettre d'excuses pour le professeur Hagrid le plus tôt possible.

Une fois la jeune fille rentrée en classe, Jade se retourna brusquement sur l'homme à langue de vipère, énervée comme elle ne l'avait jamais été.

- N'usez pas votre salive, soupira-t-elle. Votre pathétique intervention n'impressionne que les enfants. Vos paroles vous tournent au ridicule et vous le savez, n'est-ce pas ? Dans le cas contraire, vous n'auriez pas pris le soin d'attente que vos de collègues soient partis avant de l'ouvrir devant une fillette de huit ans qui de toute façon ne pourrait vous tenir tête.

- Tout doux ma petite dame, c'est drôle quand tu te fâches tu fais la même tête que cet alcoolique de Dorkus, un gars qui tient un bar assez mal fréquenté. Tu connais ce type?

- Dorkus est mon ami et c'est une personne plus fréquentable que vous. Maintenant plus un mot sur lui, Noma, ou qui que ce soit d'autres.

- Eh bien vous faites la paire. Miss Macnair a le droit de savoir quel genre de pourriture était son père, non? Savais-tu que selon les statistiques du ministère de la magie, quatre-vingts pourcents des enfants issus de mangemorts suivent les traces de leurs parents? Crois-en ma vieille expérience!

Jade leva les yeux au ciel pour simple réponse, continuant de monter les escaliers.

- Je veux dire, comme Drago Malefoy, commença à citer le policier sur les doigts de sa main. Ensuite il y a ses deux acolytes, ça fait déjà trois et heu par exemple... Ah ben je n'ai qu'eux en tête. Mais ça ne veut pas dire que les chiffres de nos études à ce sujet sont faux!

Une nouvelle fois, elle ne répondit pas, préférant simplement marcher jusqu'au bureau du directeur dans un silence absolu. Elle savait pertinemment bien que lui seul était capable de fermer le clapet de n'importe qui sur cette planète.

- Dragée surprise, ordonna-t-elle aux portes en bois de chêne.

Lorsqu'ils arrivèrent dans le bureau de Rogue, il était assis sur sa chaise, rédigeant simultanément plusieurs parchemins le plus rapidement possible. Sa plume principale dans une main, un verre d'hydromel dans l'autre. Deux autres plumes copiaient les écrit de la première plume, telles des photocopieuses. Comme à son habitude, il ne prit même pas la peine de saluer qui que ce soit et fronça les sourcils, il n'aimait pas être dérangé.

- Alfredus, murmura Severus Rogue en se caressant la joue avec sa plume. Quel... déplaisir.

Les deux sorciers se devisagèrent. Sans doutes étaient-ils des ennemis de longue date. Pour réponse, le policier du ministère de la magie fit l'inspection de la pièce, faisant le tour des murs recouverts de bibliothèques.

- Ah Severus, salut mon vieux. Il me semble que la dernière fois que je t'ai vu, c'était à ton procès. Je vois que le rôle de directeur te va à merveille, déjà une disparition...Que vois-je, observa-t-il en tournant d'un pas lent. Une pensine, très certainement celle d'Albus Dumbledore. Tu lui as dérobé avant ou après sa mort?

- Je ne suis pas un voleur, répondit Rogue d'une voix neutre, le suivant du regard dans sa chaise.

- Un beau manoir du huitième siècle, des tableaux pour te tenir compagnie, poursuivit Alfredus. Tu as l'air de bien t'en sortir, toi qui n'as même pas cherché à porter secours à la charmante Charity Burbage alors que tu connaissais la marche à suivre pour la sortir de la cave du manoir des Malefoy. J'aimerais en citer d'autres, mais je ne veux pas effrayer ta jeune employée.

Rogue se leva d'une traite, avec ses parchemins soulevés dans les airs. Ils se glissèrent d'eux-mêmes dans une enveloppe collée à la cire rouge. Au même instant, un petit hibou roux venait de poser ses fines griffes sur le rebord de la fenêtre que le potionniste ouvrit avec délicatesse. Il tendit ses lettres vers le volatile et quelques instants plus tard, il s'envola avec le bec à présent rempli. Jade en déduit qu'elles étaient destinées à plusieurs sorciers et sorcières haut placé du ministère.

- En parlant d'injustices, Alfredus, répondit enfin Rogue avec une voix doucereuse, c'est fou à quel point vous avez bien enquêté sur l'affaire Sirius Black, il faisait le coupable idéal, ne trouvez-vous pas? Issus d'une famille ne jurent que par la pureté du sang, une cousine détraquée...Cela s'entend que ça ne pouvait n'être que lui. C'est ce que vous avez réussis à nous faire croire toutes ces années, alors qu'une seule goutte de veritaserum aurait suffi à prouver son innocence.

Rogue lança un sortilège d'accio et déposa sur son bureau un ancien numéro de la gazette du sorcier concernant Sirius Black. Il le fit atterrir du côté de son ennemi, de façon à ce qu'il puisse le lire.

" Deux moldus cruellement assassinés en pleine rue. Le coupable, Sirius Black, incarcéré à vie à la prison d'Azkaban. Tout comme sa cousine, Bellatrix Lestrange. "

Il y avait une photo illustrée en dessous du titre, montrant un homme aux cheveux noirs bouclés avec une pancarte de prisonnier dans ses mains menottées.

Il criait, hurlait.

Jade connaissait cet ancien fait divers, il datait de son enfance. Elle avait pris connaissance de l'innocence du prisonnier il y a un an, la Gazette lui avait rendu hommage.

- Mais ça.. ça c'est...c'était une sombre affaire, bégaya Alfredus après un long silence.

Le policier était paniqué, il tremblait.

- Aussi sombre que votre conscience, répondit lentement Rogue, la voix plus basse qu'un murmure. Enfin, faudrait-il encore que vous en ayez une.

- Je n'avais pas le droit d'avoir recours à des potions, ce n'est pas dans la façon de travailler du ministère. Surtout du veritaserum... Si la potion est mal préparée, elle peut rendre fou, c'était trop risqué. Il s'est de toute façon échappé. D'après la rumeur, il résistait aux Détraqueurs. Je ne crois pas qu'il ait souffert... Ça ne sert à rien de rester bloqué sur une histoire qui date de vingt ans, passe à autre chose.

Il eût un silence, le représentant de la loi d'un naturel si confiant avait perdu ses moyens. Il ne savait où se mettre ni où regarder dans ce bureau trop étroit pour trois personnes.

- À l'évidence, vous octroyez cette potion à qui vous arrange, dit froidement Rogue. Votre ministère de salaud a menti aux journalistes. Non, mon innocence n'a pas été prouvée grâce à l'exploitation de mes souvenirs, si vous voyez là où je veux en venir.

Alfredus ne savait quoi répondre, il regardait Jade en espérant qu'elle dise quelque chose. Ensuite, il bloqua sa vue

sur un point fixe de la pièce pour éviter de croiser le regard du directeur. Puis, il essaya de façon non-verbale d'en revenir à Noma. En un claquement de doigts, il fit apparaître un article de loi et commença sa lecture.

- "Article trente-trois bis du nouveau code des mineurs ( sorciers et sorcières ayant moins de dix-sept ans)

Toutes disparitions d'un enfant né de parents mangemorts ayant été placé en orphelinat doit être signalé après soixante minutes de l'heure supposée de la disparition. Passé ce délai, si l'enfant n'a toujours pas été retrouvé, l'institution sera le sujet d'une enquête approfondie quant à la sécurité des lieux. Les sanctions peuvent aller de cinq cents Gallions d'or d'amende jusqu'à fermeture de l'institut. Le but étant de limiter les délits occasionnés par ces enfants mentalement déséquilibrés.

Jade n'en croyait pas ses oreilles. Comment pouvait-ils considérer ces enfants comme des délinquants? Ils sont si jeune, si fragiles. Sa mère avait raison, la magie avait ses facettes sombres. Cette fois-ci, elle ne pouvait plus se taire.

-Vous voulez que je sécurise les lieux comme dans une prison? Suggéra Jade le plus ironiquement possible. Pas plus tard qu'hier, j'ai surpris Owen en train de fouiller dans une poubelle pour récupérer un emballage de chocogrenouille, dois-je l'accuser de vol? Par Merlin, Titouan a mangé trop de tarte et il a tout vomi sur le canapé. Il s'agit d'une dégradation! Pensez-vous qu'il faut l'enfermer à Azkaban ?

- Préférez-vous que j'enferme mes prisonniers dans la cave ou dans le grenier? Continua Severus Rogue qui pour une fois, avait l'air amusé.

Ainsi, vous serez certains qu'ils ne sortiront plus, monsieur l'inspecteur.

Les deux habitants du Phénix se regardèrent. Jade riait et elle aurait juré que Rogue lui avait souri avec les yeux l'espace d'un instant, mais il reprit vite son visage neutre et inexpressif.

- L'inspection aura lieu d'ici un mois, cracha Alfredus qui n'aimait pas leurs humours. Vous recevez toutes les modalités par hiboux. Je vois que tu as déjà rédigé et envoyé ta propre version des faits alors que...

- Vous savez où est la sortie, coupa simplement Rogue.

-Tu me laisses finir, Sevrilus! Tu n'as même pas demandé à ton employé

une once d'explication quant à la manière dont la gamine a été retrouvée. Au lieu de la chercher aux côtés de tes employés, tu étais assis à ton bureau bien à l'abri de la pluie. Comme quoi, tu es et resteras toujours le même! Un maudit Serpentard, un grand malade! Si tu donnais encore cours, je promet devant Godric Gryffondor que mon fils n'aurait pas été à Poudlard!

- Votre braguette est ouverte, observa Rogue avec tout son sérieux.

C'était vrai, elle était grande ouverte.

L'inspecteur parût déconcerté et profondément mal alaise. Il plaça sa longue écharpe entre ses jambes pour cacher son intimité tout en remontant sa braguette avec ses mains. Jade, quant à elle, aurait aimé avoir une barbe pour pouvoir rire dedans tellement qu'elle était amusée. Rogue n'avait même pas relevé ce qu'Alfredus avait déblatéré juste avant. Ça lui était égal et il ne cherchait même pas à s'en défendre.

- Un jour tu regretteras et ce jour il sera trop tard pour demander pardon, dit l'inspecteur en quittant le bureau

Une fois qu'ils étaient justes tous les deux dans le petit bureau, le directeur s'était déjà tourné pour regarder vers la fenêtre et Jade lisait entièrement l'article concernant Black.

- Je fouillais le dortoir des filles lorsque le tableau de la duchesse de Palatine m'a informée que vous aviez retrouvé Miss Noma, ne pensez pas que cela signifie que je vais oublier votre négligence et votre manque de professionnalisme, dit Rogue. Vous rendez-vous seulement compte de la gravité de vos actes?

Soudainement, ils entendirent quelqu'un s'approcher en courant. Tous deux se retournèrent en reconnaissant la voix enfantine de Noma qui venait de rentrer en trombe.

- Monsieur le directeur, j'ai...

Rogue parut soudainement très furieux.

- Alors, le règlement ne s'applique-t-il pas pour vous Miss je-me-crois-tout-permis? S'énerva-t-il en lui coupant la parole. Vous êtes trop bien pour ça? Tâchez d'y réfléchir dans votre dortoir, immédiatement.

- Je...venais juste vous déposer ma lettre d'excuses pour le maître du dragon... Répondit-elle en tremblant, ses yeux en amande aux bord des larmes.

La petite fille posa son parchemin sur le bureau et partit le plus vite possible.

Dans le silence, Jade l'ouvrit et commença à lire son contenu. L'encre était humide par endroits, les mots semblaient avoir été noyées dans les larmes.

Elle sentit Rogue s'approcher d'elle, se plaçant juste derrière son dos pour lire la lettre en même temps qu'elle. Il était si près que je la jeune femme pouvait sentir son parfum aux notes douces et boisée, son souffle effleurait sa nuque et elle ne savait dire si ça lui plaisait ou non. Le faisait-il exprès ou était-ce juste de la maladresse? Il était plus probable que ce ne soit en effet qu'une simple maladresse. Le concerné recula rapidement de plusieurs centimètres, lui aussi avait ressenti cette proximité inconvenante. Tous deux se mirent à lire dans leur tête, à distance raisonnable l'un de l'autre.

" Salut Hagrid, moi c'est Noma j'ai huit ans et demi et j'habite à Glasgow au manoir du Phénix. C'est pas loin de la cathédrale Saint-Mungo, je le sais parce que notre passage secret vers notre monde c'est justement à l'intérieur il faut aller tout en haut près de la cloche mais faut pas avoir le vertige.

J'ai trouvé votre dragon de compagnie dans le champ à côté du manoir il y a trois mois et comme il n'avait pas de collier je croyais qu'il était seul donc tous les jours après mon cours d'initiation à l'astrophysique je me suis occupée de lui. Sauf qu'en fait je n'avais que du jambon de la cuisine pour le nourrir, je croyais que ça lui redonnerai des forces mais Mademoiselle Stis ( c'est mon éduc') m'a dit qu'il avait besoin de soins urgent et qu'il était désorienté.

Je tenais à vous présenter mes excuses les plus sincères, je sais que j'aurais dû directement prévenir un adulte pour qu'il soit directement ramené à Poudlard auprès de vous mais je croyais pouvoir l'aider toute seule, c'était mon nouvel ami en plus!

Je ne suis pas triste, quand j'aurais onze ans j'irais à Poudlard pour le rejoindre. Vous avez dû étudier beaucoup pour être prof de soins aux créatures magiques quand même.

La bise "

Rogue ne semblait pas effrayé du penchant que la fillette éprouvait pour les grosses bêtes. Rien n'étonnait cet homme, tout lui était prévisible. Il était cependant évident qu'il venait de comprendre que ce n'était pas la première fois qu'elle fuguait, ce qui accentuait son regard noir de colère.

- Monsieur le directeur, ne pensez-vous pas qu'on devrait modifier un peu cette lettre avec un langage... Plus soutenu ? C'est délicat d'envoyer un texte si familier à un professeur de Poudlard, surtout qu'elle dévoile un des passages pour arriver ici.

- Non. Laissez comme ça. Retournez travailler et je ne veux plus le moindre pas de travers dans ce manoir.

- j'y veillerai, à bientôt, répondit Jade étonnée par sa réponse.

Inévitablement, il avait l'air de vouloir gérer un nouveau problème seul et elle n'avait aucune idée de la façon dont il allait s'y prendre pour gérer cette inspection. Elle se promit d'en parler à Nertila, sa seule collègue de confiance aveugle. Après tout, ils avaient l'air de se connaître. Et avec la chance de son côté, on pourrait imaginer qu'il accepterait son aide.