Bravo à Pims10 qui a Reviewer plus vite que son ombre ! Voici la suite de l'aventure, le reste arrivera au fur et à mesure.
Chapitre 9: Quand la communication fait défaut
Harry se débrouillait comme un chef sur son petit balais. Mariana l'apportait tous les matins après la demande de Remus. L'enfant ne semblait pas avoir compris le principe de cette communication car pour le moment il n'avait pas tenté de reproduire le mot. Les autres jouets de l'avaient pas intéressé pour le moment. L'hygiène avait posé problème pendant deux jours : le neige avait recouvert la petite cours, la mare qu'utilisait Harry pour faire sa toilette de chat était gelé. Il avait fallu du temps et de nombreuses démonstrations pour que Harry accepte d'utiliser la petite baignoire accolée à sa chambre. Il n'utilisait toujours pas de savon ni de gants de toilette, mais il avait accepté le bain et la serviette moelleuse et chaude à la sortie. Il passait son temps à voler, une fois il avait poussé Remus et lui avait tendu l'objet. Remus avait chevauché le balais tout en courant. Le jouet volait trop bas et il était trop grand et trop lourd pour les pouvoir du joujou. Mais cela avait bien fait rire Harry qui avait tenté de reproduire et qui avait fini par terre après avoir poussé un grand cris de surprise
Affoler Remus accourut de l'autre bout de la salle. Il releva l'enfant et tâta ses membres à la recherche d'une blessure dans son empressement il en oublia sa magie. Il recherchait une blessure au niveau des côtes quand Harry explosa de rire. Le petit était chatouilleux ? Le son cristallin lui fit du bien. Une fois rassuré Remus le prit dans ses bras pour un câlin avant de récupérer le balais qui lévitait un peu plus loin.
Ce n'était pas un câlin mais c'était un truc marrant et qui le faisait rire. Il aimait bien quand le deux quatre pattes lui faisait ça. Il avait envie de recommencer, il eut beau poser les mains de l'Autre sur ses côtés rien n'y fit. Il sorti même son bâton. Harry recula et s'enfui a toute pattes. Lorsqu'il revint, toujours rien, le deux quatre pattes ne voulait pas jouer.
Qu'est-ce qui arrivait au petit ? C'était la deuxième fois qu'il posait les mains de Remus sur son torse. Avait-il mal ? Il voulut faire un sort de diagnostic mais cela effraya sa jeune charge. Il se résolu à aller chercher Ted. Celui-ci utilisa un sort à distance conclu que l'enfant n'avait que des égratignures.
Il voulait jouer ! L'Autre était pas sympa aujourd'hui. Il eut alors une idée s'il recommençait l'autre referait peut être le nouveau jeu ?
Il partit se cacher monta sur son jouet et se laissa tomber en prenant soin d'imiter au mieux les cris des deux pattes sauf qu'il se fit mal en atterrissant sur le sol dure.
C'était la deuxième chute de la journée il était peut-être temps de ranger le petit balais. Pourtant Harry avait semblé si à l'aise il avait même fait quelques acrobaties ! Heureusement il n'en serait quitte que pour un très gros bleu. Un câlin plus tard les quelques larmes de l'enfant était séchée pourtant il était... de mauvaise humeur ? Il tapa Remus de ses petits poings fermé en plein dans son torse. Puis partit bouder à l'autre bout de la pièce.
Il voulait jouer mais l'autre voulait pas il voulait sortir mais il faisait blanc dehors et froid. Il voulait le truc qui vole mais l'autre l'avait rendu à la deux pattes. Il voulait. Il… ça marchait pas ! l'Autre comprenait rien ! C'était simple. Pourquoi il comprenait pas ? Pourquoi ils parlaient pas la même langue ? Pourquoi il arrivait pas à gérer ses émotions ?
Du coin de l'œil Remus vit Harry se déchaîner contre une des chaises du gymnase. Quelque chose n'allait pas mais quoi ? Comment savoir ? L'enfant ne parlait pas, ne dessinait pas, ne communicant casiment rien . Il fut tenté de recourir à la legilimencie mais il avait entendu Rogue dire à Albus que le petit n'avait même pas pensée humaine. Il laissa donc l'enfant déverser sa frustration sur le mobilier. Sauf que la crise ne s'arrêtât pas. L'enfant finit par s'en prendre à lui-même à se taper la tête à la façon d'un elfe de maison, à taper ses petits poings contre le mur. Ça il ne pouvait pas laisser faire. Il ceintura Harry le tint serrer contre lui pour l'empêcher de se faire du mal. L'enfant se débâtit, le cogna, lui fit mal mais il devait le protéger. Peu à peu l'enfant se calma et finit par sangloter doucement dans ses bras. Il fallait accélérer le processus du langage. Et ça allait commencer tout de suite. Remus profita que l'enfant soit collé contre son torse pour prononcer de long aaaa et tenter de faire reproduire le petit
Harry eut du mal à comprendre ce que faisait Remus. L'homme lui prit la main et la plaça sur sa gorge pour que l'enfant sente les vibrations. Puis il déplaça la main de l'enfant sur sa propre gorge. Peut-être qu'en sentant les vibrations… Et l'enfant comprit. Ses bruits étaient très courts, très aigus ou très grave. Mais peu à peu, ils s'approchaient de ceux produits par l'homme. L'exercice se transforma en jeu de voyelle. Harry toujours blottit contre lui peina à différencier le « a » du « o » et le « i » du « u »... mais il produisait des sons pas de cris, pas de grognements. Mais il commençait à fatiguer
Il s'ennuyait le jeu du bruit n'était pas si passionnant. Il voulait celui qui le faisait rire. Peut-être qu'en échangeant les rôles et en faisant rire le deux-quatre pattes?
Il se mit à cherche le point du rire sur l'autre
Et finit par le trouver.
Il avait compris ! Harry voulait jouer aux chatouilles ! Son visage s'éclaira d'un coup quand il trouva le point sensible de Remus
« A non petit gredin » s'esclaffa le plus grand.
Et le jeu continua de plus belle jusqu'au soir. Remus prit soin de faire des pauses car Harry ne pouvait pas dire stop alors il s'arrêtait Souvent attendant que l'enfant redemande.
Les jours suivant furent paisibles. Ils jouaient avec le truc volant, les chatouilles, la balle, les sons. Mais un truc n'allait pas. Harry avait senti que ça recommençait. Son ami redevenait un chien, il le savait. Il allait disparaître à nouveau !
Remus vit bien que Harry s'inquiétait à l'approche de la pleine lune alors il renforça l'usage du calendrier et montra bien la case où il n'y avait pas d'autocollants Remus puis celle d'après où un nouveau stocker avait été fabriqué on y voyait Harry dans les bras de l'homme.
Tout l'équipe tendue. Pourvu que la journée d'absence de Remus se passe bien ! Il y avait des progrès mais nul ne pouvait prédire la réaction de l'enfant en l'absence de son compagnon de jeu.
Le lendemain, Mariana apporta de bon heure le balais à Harry en espérant que le jouet pourrait le distraire. Elle resta présente dans la salle pour pouvoir répondre aux sollicitations de l'enfant. La matinée se passa sans problème. Harry mangea à peine la moitié de sa pomme au déjeuner. La sieste fut compliquée. L'enfant commençait à s'agiter, à tourner en rond. Puis il explosa. Il se tapa la tête contre le calendrier, tenta en vain d'arracher le sticker du lendemain pour le positionner sur le jour même. Mariana partit rapidement chercher la peluche lupin pour apporter du réconfort à son patient. L'enfant commençait à suinter de magie. Il se cramponnait à la peluche, se berçait d'avant en arrière. Marianna comprit qu'elle devrait tenter un contact. Doucement, elle s'assit parterre devant l'enfant et lui ouvrit les bras. Harry vint s'y blottir, secoué de sanglots. Il finit par se calmer et s'endormir lové contre l'infirmière. Les filaments noirs mirent beaucoup de temps à disparaitre. Le soir venu, Mariana proposa à l'enfant deux images : une de lui seul dans son nid, une de lui dans un lit avec Mariana dans le lit voisin. Face à l'absence de réponse du petit, Mariana poussa vers lui l'image avec son nid et se leva pour l'y emmener. Elle allait le déposer quand l'enfant s'enfuit. Elle le pourchassa jusqu'au gymnase où elle le vit déchirer la première image et prendre la deuxième où il n'était pas seul. Immédiatement, elle fit apparaitre deux lits. Harry sursauta puis courut se rouler en boule sur le lit le plus proche. Il regardait l'infirmière de ses grands yeux verts. Elle s'approcha et lui tendit un slip propre. Elle avait aussi un poncho moldu mais celui-ci pourrait attendre. Harry accepta facilement de se changer. Il se laissa faire quand elle lui mit le poncho (à l'envers pour éviter les problèmes de coutures). Et… Harry le garda. Le vêtement était ample et pas trop long. Il ne gênerait pas les mouvements de Harry.
Lorsque Mariana s'éloigna Harry se releva comme une flèche pour venir se pendre à sa jambe afin de l'empêcher de partir. Lentement, pour lui donner la possibilité de se retirer, elle le prit dans ses bras et alla le recoucher. Elle resta près de lui un petit moment avant d'aller se coucher tout habillée dans le lit voisin. Voyant que l'enfant s'endormait paisiblement, elle se laissa tomber dans les bras de morphée. Le lendemain, ce fut un Rémus tout courbaturé de la pleine lune qui réveilla la duo pour prendre la place de Mariana. L'homme s'endormit comme une souche. Il sentit à peine Harry venir se glisser dans son lit avec sa petite peluche.
Remus dormait toujours, Harry assis contre lui jouait avec son petit loup en tournant régulièrement la tête vers son ami.
Aucun des deux n'avait vu le petit scarabée qui s'envola sur le bord de la fenêtre.
