Surprise! L'inspiration étant au rendez-vous, je vous partage plus tôt que prévu le chapitre suivant! J'espère qu'il vous plaira. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez des personnages dans les reviews!

Chapitre 25 :

Dolores Ombrage faisait partie du même type de femme que Rita Skeeter. Son intérêt personnel primait sur celui de ceux qu'elles côtoyaient. Si détruire leur vie leur apportait un intérêt, elles n'avaient aucun scrupule à le faire. Ainsi donc, lorsqu'on proposa à l'ambitieuse Dolores de s'occuper du prestigieux dossier Potter, elle ne put résister. Associé aux écrits de Skeeter et aux dires d'un médicomage présenté comme de renom, elle eut vite l'envie de devenir la troisième « sauveuse » de l'enfant qui avait survécut.

Elle décida donc de se pointer à l'improviste sans même prendre le temps de lire les recommandations que lui avaient fait parvenir son service. A savoir que l'enfant supportait mal les inconnus et les évènements imprévus.

Lorsque la porte s'ouvrit, elle vit devant elle un moldu. Qui eut le culot de refuser de la laisser entrer et de lui présenter le sauveur de la communauté magique. Elle finit rapidement par s'énerver et exigea de voir sur le champ le gosse sans quoi elle préviendrait la piloce, affirma-t-elle avec aplomb.

Bien que passablement agacé par ce bonbon rose, Remus ne put s'empêcher de sourire en voyant la sorcière dont la baguette était fort mal dissimulée, écorcer le mot police. Elle ne s'était pas présentée et Remus s'empressa de de mettre les pieds dans le plat. Sans pour autant la corriger, il était un sorcier mais cela elle n'avait pas besoin de le savoir. Mais le petit bout de femme refusa cette moindre politesse. Il referma donc rapidement la porte, lança un sort de protection supplémentaire autour de la maison et prévint les aurores. Par pur plaisir de maraudeurs, il précisa bien qu'une inconnue, refusant de s'identifier, menaçait le jeune Potter. Il rit sous cape en voyant la tête de cet énergumène peut avenante lorsque les aurores exigèrent qu'elle leur remette sa baguette. Il s'empressa d'ouvrir aux aurores, à qui il se présenta en bonne et due forme. Une fois les salutations faites sous la plus pure forme sorcière, il demanda si Harry était en danger. Une fois rassuré, il dut malheureusement laisser entrer cette Madame Ombrage protecteur des jeunes sorciers en détresse. Il manqua s'étrangler quand elle le menaça après lui avoir annoncé que Harry était chez des amis pour l'après-midi. Il eut beau lui expliquer que Harry avait besoin d'apprendre avec d'autres jeunes, qu'il avait besoin d'un planning stable, rien à faire. La bonne femme alla même jusqu'à le menacer de l'interner pour aliénation d'enfant. Discrètement, Remus envoya un patronus aux Weasley pour expliquer la situation à Harry et à le faire revenir.

Ce fut Charlie qui transplanna avec Harry. Le jeune homme se présenta en bonne forme à la dame avant d'inviter Harry à faire de même. L'enfant intimidé et stressé se cacha rapidement derrière Remus.

Il y avait un étranger en rose. Il venait d'apprendre les couleurs avec Chali et Pill et Gini. Tout rose. Et l'étranger criait beaucoup. Alors il se serra contre Emus. Le deux-quatre patte, non, Emus, s'accroupit à sa hauteur pour lui murmure à l'oreille qui s'était, et ce qu'elle faisait là.

C'était sans compter sur la délicatesse d'Ombrage qui ne connaissant pas le mot d'intimité, envahit sans scrupule l'espace vital de l'enfant et le saisit par le bras. Elle exigea aussitôt de lui parler « loin de tout influence et de toute menace ». Remus et Charlie voyaient bien que Harry n'était pas bien et ils eurent beau argumenter, rien à faire, la bonne femme ne voulait rien entendre !

Omrage l'emmena très vite loin de Emus, elle lui faisait mal. Il eut beau se débattre. Rien à faire.

Il finit par la taper et elle se mit en colère. Si bien qu'il eut rapidement droit à une claque. Choqué le petit resta figé, se laissant entrainer par l'adulte. Elle le mit dans une pièce qu'il connaissait peu et fit boucler la porte. Aussi tôt prit au piège, l'enfant se déchaina contre le bois pour tenter de sortir. Il tapa si fort que ces mains se mirent à saigner. Il eut beau appeler Remus, celui-ci ne vint pas. Alors entre deux sanglots, il murmura, Attegia. Et atterrit dans la chambre de Emus où il trouva l'homme assis sur son lit, la tête dans les mains, Charlie lui tapotant l'épaule. Les deux hommes levèrent la tête à son apparition. Et Remus lui ouvrit grand les bras. Le petit vint s'y blottir alors que Charlie descendait s'occuper du dragon de sorcière.

A le petit ingrat pensa Dolores, lui filler de la sorte entre les doigts ! Elle le savait l'homme avait donné un ordre au gamin. Elle sut qu'elle avait raison quand le jeune ayant ramené le survivant un peu plus tôt arriva dans le salon. Elle exigea aussitôt qu'on lui rende le gosse. Charlie fit tout son possible pour retarder l'arrivée de Harry.

« Je sais que tu as peur Harry, je sais que tu ne veux pas voir cette dame. Mais il faut le faire. Après elle nous laissera tranquille. Après on sera tous les deux et elle repartira. Moi aussi je ne l'aime pas Harry. Mais il faut le faire. Parfois il faut faire des choses qu'on n'aime pas. Tu comprends ? »

Sauf que Harry ne comprenait pas. Il voulait rester avec Emus. Il voulait que l'homme sèche ses larmes et que l'étranger parte. Il savait qu'elle voulait l'emmener. Il avait senti la magie de l'étranger et il n'aimait vraiment pas cette magie.

En voyant l'enfant secouer la tête, Remus fit ce qui fonctionnait le mieux : un gros câlin. Mais cela ne semblait pas apaiser l'enfant. Alors il partit avec Harry dans ses bras jusqu'à la chambre de l'enfant, il trouva rapidement la petite peluche loup garou et la tendit au petit.

« Harry, on va redescendre, tu vas voir Madame Ombrage et après on ira au parc ensemble. Je sais que tu n'en as pas envie mais il faut le faire. Prends Luni avec toi et moi je t'attends juste à côté. »

Sauf qu'il y avait une chose que Remus n'avait pas prévu : c'était qu'Ombrage exigea de voir où Remus avait caché le portoloin sur Harry. Elle alla même jusqu'à pointer sa baguette sur l'enfant pour « vérifier qu'il n'y avait pas d'autre artefact noir ». Bien entendu, Harry n'apprécia pas ce traitement. Il fallut un gros câlin de Remus et le soutient de Charlie qui fit de son mieux pour éloigner l'insupportable travailleuse du ministère qui n'était absolument pas raisonnable.

La femme finit par saisir Harry une nouvelle fois par le bras et le traina dans le bureau, elle s'empressa de dresser moultes barrières de protections.

« Alors petit garçon, il ne faut pas se comporter comme ça. Les vilains enfants sont punis et tu le sais. Est-ce que Monsieur Lupin de puni ? »

Harry resta tendu sur sa chaise. Il la regarda avec des yeux rond.

« Tu sais, tu peux tout me dire. Monsieur Lupin ne le saura pas. Je peux même de te faire partir d'ici si Monsieur Lupin est méchant ».

« Pas pati. Veut Emus ! » cria l'enfant en se levant de sa chaise

« TU RESTES ASSIS ! » s'énerva la bonne femme. Et d'un coup de baguette, elle obligea l'enfant à retourner à son siège.

« Si tu me dis que Monsieur Lupin est méchant, je te libère et tout ira bien »

Harry n'avait pas tout comprit. C'était qui se monsieur Lupin ? Et puis il ne faisait pas confiance à l'étranger. « Tout ira bien ? » pour qui ? Pour lui ou pour elle ? Et puis c'était quoi bien ? Parce qu'elle elle faisait pas bien pour le moment.

« Veut Emus ! » pleurnicha l'enfant qui n'arrivait pas à se lever de sa chaise. L'étranger avait encore mis le bâton sur sa chaise. Il était collé !

« Veut Emus ! »

« On va le retrouver ton Emus, mon chaton, mais d'abord, il faut que tu me dises que Monsieur Lupin est méchant. Je le vois bien qu'il te fait du mal. Il t'a ensorcelé tout à l'heure ».

Dolores n'avait absolument pas compris que Harry ne la supportait pas. Elle avait décidé de faire un câlin pour réconforter l'enfant. Lui, collé à sa chaise, ne pouvait pas s'échapper. Alors il fit la seul chose qu'il pouvait : il lui tira les cheveux, la frappa autant que possible pour la faire reculer.

« Pauvre petit, il t'a privé de tout le méchant Monsieur. Mais ne t'en fais pas. On va t'apprendre à être aimé. On va te sauver. Tout ira bien ».

« Veut Emuuuuuuus ! Attention boom ! ça chatouille boom ! »

« Ne t'en fais pas, on va te protéger des coups du méchant Monsieur Lupin ».

« Parti boom ! », Harry se tortillait de plus en plus, il essayait de partir, de se mettre à l'abri. Il avait envie de la salle de magie que lui avait présenté l'homme à la barbe blanche. Mais l'étranger l'empêchait de partir et en plus, elle ne comprenait rien ! Pourquoi elle le laissait pas voir Emus !

Et ce qui devait arriver, arriva : la magie de Harry explosa. Boom. Tous les livres du bureau se retrouvèrent parterre. Les parchemins, plumes et autres accessoires volaient dans tous les sens.

« Il faut te soigner mon chaton, et t'éloigner de ce monstre. Ensorceler la pièce de la sorte ! » et, sans plus attendre, Ombrage profita d'une faille dans les protections pour transplaner avec Harry. Sauf qu'elle ne s'attendait pas à ce que la tempête magique les suive !

Harry ne savait pas où il était. Il avait senti la magie de la maison disparaitre. Il n'était plus chez Emus. Alors il mit le doigt sur son poignet... LA gourmette ! Elle avait enlevé la gourmette !

« Attegia » murmura l'enfant. Rien ne se passa. « Attegia » répétât-il plus fort. Toujours rien. Et il y avait de nouveau étranger. Alors il essaya de les tenir à distance et un voile rouge vif se mit à scintiller dans l'air. Attegia hurla le petit sans succès. Autour de lui la magie se faisait de plus en plus sauvage. Il voulait rentrer. Mais il avait perdu le bracelet de Emus ! La méchante dame l'avait enlevé ! Il était seul. Les sorciers alentour durent dégainer rapidement leur baguette pour se protéger de l'enfant et de sa magie qui explosait.

« C'est la faute de son gardien. Il a ensorcelé l'enfant pour qu'il ne puisse pas s'éloigner de lui. Il le maintien dans l'ignorance et le maltraite. Je vous laisse le soigner, je pars immédiatement faire mon rapport pour l'enlever à cet énergumène qui ne mérite pas le nom de sorcier. »

Remus et Charlie attendaient anxieux de l'autre côté de la porte. Pourquoi le ministère avait-il confié le dossier sans y joindre les précieuses recommandations de Ted ? N'avaient-ils pas meilleur travailleur pour ce type de situation ?

« Je pense qu'il vaut mieux que Harry reste ici demain. Il aura besoin de rester prêt de toi après cet épisode. »

« Oui, ce sera mieux. Peut-être que Ginny, Bill, et toi pourraient venir ici à la place ? Voir des personnes gentilles lui fera autant de bien. Je ne veux pas qu'il associe sorcier et ombrage. Mais là c'est mal parti. »

Ils restèrent ainsi à attendre silencieusement de longues minutes quand un boom retentissant envahit l'espace. Remus bondit immédiatement de son siège. Harry faisait une crise de magie ! Il fallait l'aider et Ombrage ou pas, il ne le laisserait pas seul ! Le boom fut rapidement suivi d'un pop.

Remus envoya Charlie dans la pièce, lui-même se précipitant à l'étage dans sa chambre. Qu'il trouva vide. Ombrage avait enlevé la gourmette après tout.

En redescendant il vit Charlie ressortir du bureau, seul.

« Où est-il ? » demandèrent-ils d'une même voix.

« Il n'est pas à l'étage », « Ni dans le bureau ».

A grand renfort de sort, ils découvrirent que la maison était belle est bien vide. Où étaient passés Ombrage et Harry ?

Remus commençait à s'inquiété, Harry en crise, seul avec une mégère comme Ombrage, cela risquait de mal tourner… Alors sans plus attendre, il envoya un patronus à Albus, aux Aurores, il prévint l'ordre entier, Weasley inclus, il envoya même son loup au ministre en personne, insistant bien que l'enfant eût disparu en état de crise et qu'il était en danger immédiat à cause d'un travailleur du ministère qui n'avait pas suivi les recommandations des médicomages.

Rapidement, les deux sorciers apprirent qu'Ombrage avait transplanné pour Sainte Mangouste. Alors sans attendre, ils partirent à l'hôpital. Molly avait été prévenue et se rendait au manoir Dumbledore dans la cas rare mais possible où Harry transplannerait pas accident. Il ne devait pas trouver la maison vide.

Sauf qu'à l'accueil de l'établissement, il y avait une queue énorme. Remus ne se gêna pas. Foi de Maraudeurs c'était une urgence ! Quelques inventions de son adolescence plus tard, il était le premier de la file devant l'infirmière d'accueil.

« Non, nous n'avons aucun enfant inscrit du nom de Harry. Personne au nom de Potter non plus. Attendez ? vous cherchez Harry Potter ! Le célèbre Harry Potter ! Bien sûr que je serais au courant si une célébrité était dans nos lits ! »

« Il vient juste d'arrivé, peut-être n'a-t-il pas encore été inscrit sur les registre ? »

« Toute personne qui arrive est inscrite, le contraire est impossible »

« Sauf si on veut éviter la presse et j'en sais quelque chose ! »

L'infirmière était bien gentille, un peu trop enthousiaste à l'idée de croiser le grand Harry Potter mais elle ne lui fut d'aucune utilité.

Alors Remus et Charlie finirent par entrer de force dans la partie hôpital et se mirent à chercher eux même l'enfant.

Une sirène venait de se déclencher : un accident magique dans le service des cas rares. Ted se dépêcha. Cela pouvait mal tourner. Il pouvait y avoir des morts. Alors il se revêtit d'une bulle de protection avant d'entrer dans la salle d'accueil du service fermé des cas rares. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit le plus détesté des protecteur des jeunes sorciers en détresse : Dolores Ombrage. Elle était mêlée à un nombre incalculable d'accident magique chez les jeunes sorciers qu'elle devait « secourir », la preuve, selon ses dires, que ces sorciers étaient en détresse et maltraité par leurs gardiens.

Alors qui était le sorcier « maltraité » ?

Oh, il fut surpris. Harry, c'était le jeune Harry. Il sentit son sang bouillir. L'enfant avait fait d'énorme progrès, il parlait, agissait de plus en plus en humain. Pourquoi le ministère avait-il choisi cette dame ? Tout le département de l'enfance la détestait !

Mais il devait d'abord agir pour Harry. Il se fit rapidement connaitre du chef du service. Il lui explication synthétiquement le fonctionnement de Harry et obtint rapidement de faire sortir tout le monde.

Harry n'en pouvait plus, il se sentait exploser. Et d'un coup, l'étranger sorti, et peut après tous les sorciers en blancs disparurent. Il était seul. Non, pas seul. Il y avait Ted.

« Veut Emus ! » murmura-t-il.

« Oui, on va retrouver Remus. Tu vas retourner avec Remus. Essaie de te concentrer sur ta magie. Tu la calmes et on retrouve Remus ».

Il fallut un bon quart d'heure à Harry pour calmer l'énergie qui pulsait en lui. Ted lui n'avait pas attendu, il avait immédiatement envoyé un patronus à Remus.

Remus fut soulagé en voyant apparaitre le serpent. Il connaissait son propriétaire : Ted. Ted avait retrouvé Remus. Il devait maintenant se rendre à l'étage des cas rares.

Timing parfait, Harry était presque calme lorsque Remus débarqua. Harry se précipitât vers lui.

Remus avait mal au côté tellement Harry le serrait fort. Il eut du mal à l'écarter un peu de lui. Il s'assist par terre et mit l'enfant sur ses genoux. Rapidement, il prit dans sa poche la petite gourmette de l'enfant. Délicatement, il la mit au poignet de Harry. L'enfant parut soulagé de retrouver son précieux bien.

« Je veux que tu restes avec moi aussi longtemps que tu le voudras »

« Harry veut Emus ! »

« Et Remus veut Harry »

L'enfant sourit.

« Je vais cacher ta gourmette, tes yeux ne la verront plus mais elle sera là. On ne pourra plus te l'enlever aussi facilement. »

Il fallut que Remus montre de nombreuses fois à Harry que la gourmette était toujours là avant que l'enfant accepte de ne plus la voir.

Ted profita de la présence de Harry à l'hôpital pour lui faire le bilan prévu avant son entrée à Poudlard. L'homme les guida vers une salle d'examen particulièrement grande. Elle était pourvue d'une grande fenêtre aux vitres teintées, d'une table d'examen, d'un placard rempli d'accessoires pour examiner les patients et d'une petite armoire verrouillée qui renfermait un stock de potion d'urgences. Le plus simple fut de commencer par la vue de Harry. Avec les lunettes c'était facile, un sort, une correction des verres et le tour était joué. Enfin presque, car la petite monture était abimée, Remus aurait besoin de la changer. Ensuite il fallut montrer à Harry les différents accessoires. Au plus grand bonheur du garçon qui ne cessa de répéter les nouveaux mots et s'empressa, guidé par Ted, d'examiner Remus. L'homme se preta au jeu conscient que l'étape suivante serait plus difficile. Harry accepta finalement de se faire ausculter sur les genoux de Remus.

Chez les sorciers aussi avaient des problèmes infectieux. Contrairement aux moldus, ils n'avaient pas recours à des aiguilles pour les vaccins. Mais ils avaient un équivalent des vaccins. Le procédé était plus complexe et il était préférable de le réaliser avant le premier accident de magie des enfants, c'est pourquoi ils n'étaient pas proposés aux né-moldus. Ces derniers vivaient toute l'année avec des sorciers protégés, et l'été, ils ne voyaient du monde qu'au moment d'aller chercher leur fourniture. En plus, les né-moldus étaient rarement informé de l'existence de telles protections. C'était souvent un sujet de conflit entre sang-purs et sang-mêlé. Le problème était plus complexe : une fois la magie développée chez le jeune, il fallait une force magique pour implémenter la protection que cela était douloureux des deux côtés, il fallait aussi que la magie du jeune l'accepte. D'un commun accord, ils avaient décidé de tenter. Si la magie de Harry le refusait, ils arrêteraient. Si Harry pouvait être protégé ce serait mieux.

Une fois le cercle de runes dessiné, il fallut expliquer le processus à Harry, lui expliquer qu'il aurait droit à un câlin juste après et qu'il devait être courageux.

La procédure fut longue et pénible pour Ted, mais Harry semblait l'accepter avec bravoure. Et ce fut un succès ! Remus s'empressa de féliciter l'enfant et de lui proposer une récompense : une glace sur le chemin de traverse ? un nouveau jouet ?

Harry n'avait qu'une envie : rentrer à la maison avec Emus ! Alors la glace et le jouet… Il n'en avait rien à faire. Il leur restait quelques résultats à recevoir avant de pouvoir partir. Alors Remus emmena Harry visiter l'hôpital. Ils montèrent au département pathologies des sortilèges, Remus tomba sur les Londubat. Il ne s'attendait pas à voir Alice et Franck aussi jeune. Pourtant leur sort n'était pas des plus joyeux. Harry fut tout de suite attiré par la jeune femme qui lui souriait sans le reconnaitre.