Chapitre 4

- Je lui ai répondu que ce n'était pas parce qu'il avait une haute opinion de sa petite personne et de sa petite bite que je devais en faire autant.

Isobel ouvrit des yeux grands comme des soucoupes et cracha sa gorgée de thé sur Belby, assis face à elle.

- Tu as vraiment dit ça à Blaise Zabini ? s'étrangla-t-elle, mi-impressionnée, mi-réprobatrice. Oh pardon, Marcus !

Elle dévisageait Hermione tout en tentant d'éponger Marcus Belby à petits coups de baguette inattentifs.

- Oui, pourquoi ?

Hermione eut un sourire en coin et but une lampée de son thé, puis balaya la Grande Salle des yeux. La table des Serdaigle était clairsemée, tout comme les trois autres, et celle des professeurs n'était pas plus garnie. Seuls les professeurs Sinistra et Rogue, qui détourna le regard quand elle posa ses yeux sur lui, étaient présents. Le dimanche matin n'était pas propices aux levers aux aurores et les deux sorcières avaient décidé de descendre tôt pour le petit déjeuner. Hermione, pour compenser sa très grasse matinée de la veille, Isobel, car elle ne se levait tout simplement jamais au-delà de sept heures.

- Hermione, Zabini connait tout le monde, il va complètement griller ta réputation, chuchota-t-elle.

Dans une autre vie, elle aurait trouvé cet argument totalement vain, à la limite de l'enfantillage. Mais ici…

- Ah ouais ? Moi aussi, je connais tout le monde. Et puis, il était tellement sûr de lui, si tu l'avais vu !

Hermione laissa remonter les quelques souvenirs qui se présentaient à sa mémoire. La fête de fin de sixième année à Pré-au-Lard, un peu trop de Bièraubeurre, la bouche bien trop sexy de Blaise Zabini et puis… tout dérape. Elle rougit un peu. La veille, au sortir de la salle de potions, elle avait littéralement foncé dans Zabini qui tenait sa plume à la main. Il l'avait couverte d'encre et de reproches, et l'avait traitée comme une pauvre petite traînée ne sachant pas la fleur qu'il lui faisait en daignant lui accorder ses faveurs. Bien mal lui en avait pris, Hermione sortait furieuse de son heure de colle et ne s'était pas retenue pour lui balancer au visage quelques grands principes basiques sur les notions de respect et de consentement. Malefoy, qui rejoignait la salle commune des serpentards, n'avait même pas tenté de venir en aide à son comparse et s'était faufilé discrètement pour passer inaperçu.

À présent, la Grande Salle se remplissait peu à peu. Le professeur Chourave s'attabla aux côtés du professeur Rogue qui afficha un air bien moins sinistre que celui qu'elle lui connaissait. Hermione le regarda saluer quelques étudiants, échanger avec le professeur Vector. En fait, pensa-t-elle, elle était bien la seule avec laquelle il demeurait si autoritaire, et même d'une injustice plutôt crasse. Padma Patil prit place face à elle. Elle était accompagnée d'une Serdaigle plutôt massive, aux cheveux d'un brun soutenu, les yeux noirs comme ceux d'un corbeau, arborant un regard courroucé :

"Faucett. La capitaine de l'équipe de Quidditch de Serdaigle qui a remplacé Roger Davies"

- Granger, louper les sélections de début d'année ne va pas te rendre plus cool, s'exclama-t-elle en la pointant du doigt. Ce n'est pas comme si on avait trois postes à remplacer cette saison, dont Chang qui était quand même l'un de nos atouts principaux…

- Tu n'y es pas du tout ! couina Hermione. J'étais coincée avec le professeur Rogue, il…

Du coin de l'œil, Hermione vit qu'il avait tourné le visage vers elle. Peut-être suivait-il leur conversation.

- Oui tiens, d'ailleurs, parlons-en. Débrouille-toi pour ne pas nous faire perdre trop de points cette année. Tu as beau être une excellente batteuse, mais pense un peu aux autres. Tu es peut-être indispensable, mais cela ne veut pas dire que tu peux tout te permettre, la tança Faucett, une main ouverte au ciel, garnissant son assiette d'un nombre impressionnant de saucisses. J'espère qu'à neuf heures tout à l'heure, tu ne nous feras pas faux bond !

- Tu as raison Jessy, je vous dois des excuses.

Ladite Jessy stoppa sa cuillère dans les airs, et une lampée de porridge éclaboussa la table.

- Tu es sûre que tu vas bien ?

Hermione esquissa un sourire. Ce rôle commençait à lui plaire : qui sait, peut-être qu'en étant un peu elle-même, et un peu cette-Hermione-insupportable-mais-populaire, elle pourrait réussir à composer dans ce monde… et composer lui serait nécessaire pour trouver un antidote et rejoindre le sien. Enfin, rien n'était pressé.

- Quoi qu'il en soit, on s'est très bien débrouillés sans toi.

Hermione hocha la tête et mordit dans une tartine. Le professeur Chourave quitta la pièce, les mains chargées d'une belle quantité de toasts empaquetés dans des serviettes, et la porte de la salle des professeurs lui fit ouverte par…

- Bordel.

Hermione eut l'impression d'avaler un strangulot, et toussa un long moment.

- Quoi ? sursauta Isobel.

Elle suivit son regard.

- C'est… c'est…

Cet homme, brun. C'était…

- C'est le professeur Black, oui, comme d'habitude. Enfin Hermione, est-ce que tu es sûre que ça va ?

Elle détailla Sirius. Tout comme Rogue, il paraissait bien plus jovial, bien plus jeune aussi, que le Sirius repris de justice qu'elle avait toujours connu. Padma Patil la dévisageait, un sourcil levé, une cuillère de jelly suspendu devant ses lèvres.

- Tu es très bizarre, Hermione, articula-t-elle.

Mais celle-ci ne prit pas garde à la remarque et suivit des yeux "le professeur Black", qui s'avança pour serrer la main d'un homme qu'Hermione n'avait pas remarqué. Plutôt petit, les cheveux en bataille. Rogue lui asséna l'un de ses regards les plus désabusés et disparut derrière un grand mug. De dos, ce type ressemblait à…

"C'est James Potter", pensa-t-elle. Et au fond d'elle-même, elle le savait. Elle avait toujours connu Black au poste de garde-chasse et de professeur aux Soins des Créatures Magiques, tout comme James Potter avait toujours enseigné la Défense Contre les Forces du Mal et occupé la tête de la maison Gryffondor. Les souvenirs l'assaillaient au compte-goutte, réveillés par une vision, une pensée, un son. Elle croisa subrepticement les yeux intrigués de Rogue qui les détourna immédiatement.

- Où est McGonagall ? s'inquiéta-t-elle brutalement.

Pourtant, elle connaissait la réponse.

- Je suis là… Hermione. Tu me fais peur. Tu es sûre que tu n'as pas abusé des pilules de Mme Pomfresh ?

Isobel McGonagall, bien évidemment. La fille du… frère de Minerva, qui n'avait pas été assassiné par les Mangemorts, car il n'y avait pas de Mangemort, ici. Tout simplement parce qu'il n'y avait aucun…

- Voldemort, souffla Hermione à voix basse, le regard vague.

- Vol de quoi ?

Un individu de très grande taille, vêtu d'une longue cape vert sapin, apparut derrière la table des professeurs. En prenant place dans le siège du Directeur, il croisa le regard d'Hermione. Les traits de son visage étaient durs mais à la beauté fascinante, ses cheveux aux tons poivres étaient coiffés en une brosse parfaite, son nez tombait droit sur des lèvres imperceptibles et ses yeux… ses yeux étaient d'une couleur acajou aussi fascinante que terrifique. Le directeur de ce Poudlard n'était pas Albus Dumbledore, ni même Minerva McGonagall, c'était… Tom Jedusor.

- Granger !

La voix de Rogue, puissante, résonna plus fort qu'elle ne l'avait jamais entendue. Hermione s'y raccrocha, ainsi qu'à la table, qu'elle agrippa du bout des doigts. Sa vision déjà brouillée redevint claire et elle vit tour-à-tour le visage effrayé d'Isobel qui s'était élancée vers elle, la mine interrogative de Padma Patil et Rogue, debout, qui s'avançait vers le directeur. Ce dernier ne l'avait pas quittée des yeux. Il écoutait à présent le maître des potions, qui chuchotait à son oreille, sans perdre Hermione du regard. Immédiatement, elle sut qu'il l'avait percée à jour. Rogue et Voldemort n'étaient-ils pas de très bons Legilimens ? Elle ne parvint pas à réfréner le flot de haine qui traversa ses méninges, suivi d'images mentales de combats, de guerre. Elle revit la destruction de la coupe d'Helga Poufsouffle, la scène de la Cabane Hurlante, la chasse aux cadavres. Soudainement, elle parvint à couper le contact.

- Ça va, lança-t-elle à Isobel en croisant son regard ahuri.

Fallait-il lui parler ? Se confier ? Elle se leva et, sans plus d'explication, se dirigea vers la sortie de la Grande Salle : pour fuir. Mais où fuir ? Elle ne se retourna pas et pourtant, elle sut que Rogue très sûrement, Jedusor peut-être, la suivraient. Devait-elle utiliser sa baguette ? Les attaquer ? L'idée lui paraissait très imprudente et pourtant, elle n'en avait pas d'autre. Elle piqua vers la salle des professeurs en espérant rejoindre le passage secret qui menait à l'aile de l'infirmerie. Alors qu'elle baissait les yeux pour fouiller la poche intérieure de sa robe, elle heurta de plein fouet quelque chose - ou quelqu'un - qui venait de surgir à sa gauche.

Un "aïe" étouffé s'échappa de la masse de cheveux roux qui masquait totalement une personne grossièrement penchée en avant.

Quelques gouttes écarlates tombèrent au sol. Hermione frotta son front d'une main et se saisit de sa baguette de l'autre, toute haletante de la course poursuite qu'elle avait engagée et du choc qu'elle venait de subir. La jeune fille face à elle se tenait le visage et son nez paraissait en assez mauvais état, si l'on en croyait la quantité considérable de sang qui glissait entre ses doigts.

- Granger, mais c'est pas possible…

A sa voix, bien que nasillarde, à ses cheveux, à sa robe, Hermione la reconnut :

- Oh mince, Ginny. Désolée… Attends, je vais arranger ça !

Elle jeta un coup d'œil en arrière pour constater que le professeur Rogue approchait à grands pas. Elle ne lui échapperait pas, de toute manière, autant venir en aide à son amie.

- Non, surtout pas, je vais aller à l'infirmerie tout de suite, l'arrêta-t-elle, une paume luisante et cramoisie tendue vers elle.

- Episkey ! lança Hermione, sans attendre.

Ginny se figea, puis toucha le bout de son nez, maladroitement, comme pour s'assurer qu'il était bien là. Le regard qu'elle lui lança ensuite fut partagé entre la colère et l'incrédulité.

- Comment peux-tu...

- Granger, c'était à la fois une très mauvaise manœuvre et un sortilège de soin plutôt correct. Un paradoxe comme vous seule en avez récemment découvert le secret, en somme...

La voix du professeur Rogue s'était élevée derrière elle et Hermione ne se retourna pas. Elle lança à Ginny un regard inquiet, comme pour chercher son aide. Manifestement, elle n'était ni habituée ni prête à la lui offrir. Elle leva un sourcil et arracha ses yeux des siens.

- Allez, à bientôt sur le terrain, Granger. Contente que tu maîtrises ce sort, ça te permettra de réparer les dégâts que tu causes.

- Et par Morgane, vous en causez, siffla le professeur Rogue entre ses dents.

D'un geste autoritaire, il l'attira à l'écart, derrière la statue d'un grand homme en haillons.

- Par Merlin, Granger, qu'est-ce qui vous prend ? s'exclama-t-il à voix basse, plus affolé qu'accusateur.

Il semblait réellement attendre une réponse à cette question. Hermione le considéra longuement, tentant par la même de reprendre son souffle et de retrouver un peu de contenance. Il était si proche d'elle qu'elle pouvait sentir les odeurs de pain et de café mêlées qui sourdaient d'entre ses lèvres. Elle parvenait même aisément à discerner de minuscules rides inquiètes aux coins de ses yeux. Elle tendit une main tremblante devant elle et la passa dans ses cheveux. Elle ne pouvait rien lui dire. Il ne fallait absolument rien dire. Elle serait prise pour folle, ici aussi. Elle devait partir, revenir dans son monde, c'était nécessaire. Elle n'avait pas sa place dans une école de sorcellerie régie par le plus grand mage noir de tous les temps. Ses yeux fuyant le regard inquisiteur du maître des potions qui ne cessait de pourchasser le sien, elle lança :

- Vous aviez peut-être raison. Il se pourrait bien que j'ai pris... des choses… des potions.

Ce n'était pas faux, après tout. Rogue leva un sourcil.

- Vous mentez.

Ses yeux s'agrippèrent à ceux d'Hermione et elle revit soudain les mêmes images que celles réveillées par les iris acajou de Jédusor : la guerre, le sang, la mort.

- Granger ? questionna-t-il, incrédule.

- Des angoisse, se justifia-t-elle, soutenant son regard.

Bon Dieu mais pourquoi fallait-il qu'elle soit une si piètre occlumens ? Les lèvres de Rogue s'entrouvrirent.

- Salut Granger !

Elle tourna le visage vers le bout du couloir, d'où le professeur Rogue n'était sûrement pas visible pour celui qui venait de l'apostropher. C'était le même garçon courtaud qui l'avait saluée deux jours auparavant, dans le grand escalier, alors qu'elle venait de quitter l'infirmerie pour rallier sa salle commune. Il portait une robe aux liserés bleus, la même qu'Hermione. Cela lui revenait, à présent...

- Londubat, croassa le professeur Rogue.

Peter Londubat sursauta et bafouilla un salut. Peter Londubat, oui : le petit frère de Neville, qui était né car ses parents n'avaient pas été torturés jusqu'à la folie par Bellatrix Lestrange. Logique... Hermione sentit une sueur froide perler sur sa nuque. Au loin s'avançait Jessy Faucett, la capitaine de l'équipe de Quidditch de Serdaigle, accompagnée de Janice Bradley, poursuiveuse. Elle n'avait pas oublié qu'elle était attendue de pied-ferme au terrain un peu plus tard dans la matinée. À cette pensée, sa gorge se serra davantage.

- Salut Peter, lança Hermione, déglutissant avec difficulté comme pour ravaler son malaise.

- Mes félicitations pour votre admission au poste d'attrapeur, se radoucit le maître des potions.

Hermione lui lança un regard de biais : ainsi, ce professeur Rogue-ci savait être respectueux, presque... agréable ?

- Ah Granger, Londubat. Ça tombe bien, commença Faucett d'une voix puissante. Professeur, je vous emprunte ces deux-là, si vous permettez. Premier entraînement ce matin avec une équipe au complet. Nous avons besoin de nous remettre du départ de Cho Chang.

Le professeur Rogue sembla pris de court.

- Heureusement, il me reste quelques bons éléments sous le coude. Il ne faudrait pas que Granger m'échappe encore une fois, compléta la capitaine avec un sourire moqueur.

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Hermione, autrefois terrorisée à la simple vue d'un balai, Hermione, dont Ron ne se gênait pas, à l'époque, de claironner qu'elle ne comprendrait jamais rien au Quidditch, vécut ce matin-là l'une des expériences les plus satisfaisantes de sa vie. Voler, étudier le jeu, user de stratégie, encourager, tenir sa batte d'une poigne ferme, localiser les cognards, savourer le toucher tiède du soleil mêlé au vent piquant du matin, l'odeur d'herbe fraîchement coupée : tout cela lui fit presque oublier la présence de Jedusor à la tête de Poudlard. Elle comprit enfin Harry, enivré par le vol, l'enjeu, le sport, et fusionna avec cette Hermione Granger qu'elle ne connaissait pas, et en même temps si bien au fond, tout au fond d'elle. Elle était cette Hermione, et elle était l'autre. Durant les semaines qui suivirent, elle ne retint ni les éclairs de génie de la première, ni les éclats de voix de la seconde. Elle maintint son abonnement à Balai-Magazine, mais ne tarda pas à souscrire à la Gazette du Sorcier ainsi qu'au Mensuel des Potions. Le professeur Flitwick fut comblé qu'elle utilise enfin pleinement toutes ses capacités en cours de sortilèges, et le professeur Rogue ne cessa plus de la soupçonner, tant ses résultats grimpèrent en flèche. On la considérait, pour certains avec un étonnement amusé, pour d'autres avec une jalousie pleine de défiance. Enfin, une minorité était complètement à côté de la plaque : Blaise Zabini, aussi vert de jalousie que le blason de son uniforme, n'avait trouvé aucune autre explication à ce changement radical que celle qui consistait à croire Hermione follement amoureuse, de quelqu'un qui n'était pas lui. Ainsi, des rumeurs plus ou moins crédibles circulèrent à son sujet, allant de la potion d'intelligence concoctée par son grand-oncle à la prise quotidienne de Félix Felicis. Pourtant, il n'en était rien de tout cela, et la vérité était bien plus sordide. Mais Hermione ne souhaitait pas se la remémorer, tout comme elle aimait éviter de penser au fait que Jedusor avait pu lire dans ses souvenirs. Elle ne fut pas ramenée de force dans son monde pendant plusieurs semaines et oublia presque que, tôt ou tard, la réalité lui reviendrait en pleine face.

Ce matin-là, Hermione venait de dérouler sa Gazette du Sorcier, qui arborait en pleine première page le portrait d'un sorcier qu'elle ne connaissait pas, aux yeux clairs et cheveux bien peignés, arborant l'air du politicien parfait. Il lançait en diagonale des regards courroucés vers Tom Jedusor, dont le portrait tenait dans un petit encart rond. La une titrait : « Le Ministère durcit les conditions d'étude de la Magie Noire. Page 13 ». Grignotant négligemment son toast, Hermione sauta jusqu'à la treizième page. Elle commençait à peine l'article, quand une enveloppe fine et blanche fut parachutée devant ses yeux et manqua de plonger dans son thé. Elle écarta son quotidien, intriguée par ce courrier. Le recto portait deux timbres moldus et pourtant, l'adresse était bien celle d'Hermione dans le monde magique : « Hermione Granger, Grande Salle de Poudlard ». Elle l'ouvrit du pouce et laissa courir son regard sur les lettres rondes, avec un peu trop de hâte : « Ma chérie, ton père et moi n'avons pas prévu de parti pour Noël, cette année. Aussi, si tu ne croules pas sous les révisions, et même si c'est le cas d'ailleurs, tu peux sans souci passer les vacances à la maison. Le… »

Hermione suspendit dans le vide un regard affolé d'émotion. Ses parents. Merlin. Ses parents, ici, ne l'avaient pas oubliée.

Cette fois-ci, la voix du professeur Rogue ne vint pas à son secours pour l'empêcher de partir, et le noir prit brutalement possession de son esprit.