Finding Love
Genre : Slash, Mpreg et Cross-dressing.
Disclaimer : Tout m'appartient sauf les personnages.
Univers : Saint Seiya / Batman's Univers
Couples : Bruce x Shun
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Bonne Lecture !
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Récapitulatif des âges :
-Bruce Wayne : 32
-Richard "Dick" Grayson : 13
-Jason Todd/Red Hood : 11
-Tim (Timothy) Drake/Red Robin : 9
-Alfred Pennyworth
-Shun : 20 (13 ans : Galaxian Wars + Sanctuaire / 14 ans : Asgard + Poséidon / 15 ans : Hadès + Soul of Gold (retour vie des chevaliers d'or))
Chapitre 8
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La ville était dans un véritable chaos. De grandes vignes s'enroulaient autour des bâtiments et détruisaient le béton.
« Arrête ce que tu fais, Poison Ivy », ordonna Batman, sa cape volant au vent.
« Pourquoi le devrais-je ? », répondit-elle, un sourire sinistre aux lèvres. « Je libère cette ville de la prison de béton qui l'étouffe depuis trop longtemps. »
Les yeux de Batman se rétrécirent.
« Vous ne pouvez pas tout détruire sur votre passage. »
« Mes plantes ont besoin d'espace », répliqua Poison Ivy en secouant la tête. « Mais tu ne comprendras jamais la vraie beauté de la nature. Ne t'inquiète pas, bientôt mes plantes se répandront et pousseront à la place de la ville, et les humains verront l'erreur de leurs manières. »
Batman prit une position de combat, prêt à affronter Poison Ivy et ses plantes mortelles. Une bataille féroce s'enclencha, plante contre technologies. Chacun évitait les attaques de l'autre, mais se déchainait à la moindre ouverture. Puis Poison Ivy créa une forêt de fleurs géantes dont les spores s'échappèrent dans les environs. Batman se protégea le visage, mais pas assez vite pour éviter l'abondance de germes issus des plantes. Il esquiva les vignes avec de plus en plus de lenteur. Son esprit commença à s'égarer.
« Je me demande si elle aime les fleurs », se mit-il à penser en se rappelant avoir vu Shun s'arrêter devant un fleuriste pendant qu'ils étaient au centre commercial. « Peut-être aurais-je dû lui demander si elle en voulait ? »
Soudain, il fut ramené à la réalité lorsqu'une vigne le claqua brutalement au visage et qu'il fit un vol plané jusqu'au mur d'un immeuble.
« Tu ne fais pas attention, Batman », se moqua Poison Ivy. « Qu'est-ce qui te distrait ? »
« Rien », grogna Batman.
Serrant les dents, il se redressa, prêt à reprendre le combat.
Alors que Batman et Poison Ivy s'engagèrent dans une bataille féroce, les vignes créées continuèrent de pousser et de se propager, s'enroulant autour des bâtiments et les écrasant. Il devenait de plus en plus compliqué pour Batman de manœuvre autour des vignes afin d'essayer de trouver une ouverture pour atteindre Poison Ivy.
« Tu ne peux pas m'arrêter, Batman. Les plantes vont récupérer cette ville », déclara Poison Ivy, les yeux brillants de joie.
Batman ne répondit pas, se concentrant sur la tâche à accomplir. Il esquiva une vigne et donna un coup de poing sur le visage de Poison Ivy -vengeance !-, la faisant trébucher. Mais avant qu'il ne puisse poursuivre avec une autre attaque, une vigne s'enroula autour de sa cheville et le tira au sol.
« Tu n'es pas à la hauteur de mes plantes, Batman. Elles sont plus fortes que de vulgaires humains, et elles le seront toujours », ricana Poison Ivy en voyant que Batman peinait à se libérer.
Une autre vigne allait s'écraser sur le héros masqué lorsqu'une voix retentit :
« Chaud devant ! »
Batman leva les yeux pour voir le Batwing, piloté par Robin, ouvrir le feu sur les vignes, les détruisant et dégageant un chemin pour lui.
Avec une détermination renouvelée, Batman chargea Poison Ivy, le poing levé et prêt à en découdre. Elle essaya de le repousser avec de nouvelles vignes, mais Batman fut plus rapide. Il les esquiva et porta un coup puissant sur le visage de la scientifique, l'assommant directement.
Batman regarda la forme inconsciente de Poison Ivy puis le Batwing qui s'éloigna. Gotham était en sécurité.
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Dès qu'ils entrèrent dans la Batcave et que les moteurs de la Batmobile et du Batwing furent éteints, Batman envoya Dick se changer. Une fois le garçon hors de sa vue, Bruce enleva son masque et se mit à soupirer.
Alfred, qui était resté en retrait depuis leur retour, l'examina avec une inquiétude gravée sur son visage.
« Maitre Bruce, que s'est-il passé ? » demanda-t-il en voyant l'ecchymose qui marquait une partie du visage de Bruce.
« Je vais bien, Alfred. Juste un petit accrochage avec Poison Ivy », répond ce dernier, essayant de minimiser la situation.
« Un petit accrochage ? Ça ressemble à une ecchymose assez importante. Peut-être avez-vous été distrait pendant le combat ? »
Bruce se força à rester stoïque et silencieux, ne voulant ni confirmer ni nier les propos d'Alfred.
Mais comme d'habitude, cela ne gêna pas Alfred qui continua :
« Ah, je vois la vérité dans votre silence. Je suppose que même le Chevalier Noir ne peut pas résister à l'attrait d'un joli visage. »
Les yeux de Bruce s'écarquillèrent. Il ne se ressaisit que lorsqu'il remarqua qu'Alfred regardait l'écran montrant Poison Ivy.
« Ce n'est pas le moment, Alfred », grogna Bruce avant de changer de sujet. « Est-ce que les autres enfants dorment ? »
« Pas encore, maitre Bruce. »
« Bien. Convoque-les dans la bibliothèque. Il est temps que je fasse le point avec eux. »
« Il était temps, en effet », déclara Alfred en hocha calmement la tête.
Puis il se tourna pour revenir dans les étages supérieurs afin d'aller chercher les jeunes maitres.
Quand Bruce, débarrassé de son costume et soigné (du moins maquillé pour cacher l'ecchymose), arriva à la bibliothèque, ses trois enfants l'attendent confortablement tandis qu'Alfred les surveillait en faisant semblant de nettoyer les livres.
« Miss Nebula, dors dans sa chambre à l'étage. Il semble que la journée shopping l'ait épuisée. »
Bruce remercia Alfred d'un signe de tête pour cette information. Richard et Tim s'étaient sagement assis sur le canapé en cuir, Jason, à l'inverse était allongé en travers d'un fauteuil. Seul le haussement de sourcil d'Alfred avait retenu Jason de mettre ses pieds chaussés sur l'autre fauteuil. Avec un semblant de calme, Bruce s'installa sur le fauteuil libre et fronça les sourcils face à la position désinvolte qu'avait pris Jason. Il se retint de le gronder, cela ne marche jamais avec Jason de toute façon, et prit la parole :
« Merci à tous d'être venus. Comme vous le savez, nous avons une nouvelle invitée dans la maison qui devra s'occuper de vous. »
« On dirait que nous avons une nouvelle 'gouvernante' pour nous gouverner ! » se moqua Dick.
Jason jeta un regard noir à son frère, nullement amusé.
« Mais et si elle est dangereuse ? », intervint Tim.
Bruce se pencha et posa une main rassurante sur l'épaule du plus jeune garçon.
« Je me suis assuré qu'elle ne présente pas de danger immédiat », l'informa Bruce en échangeant un regard avec Alfred. « Elle sera toujours sous surveillance ici. »
« Elle a besoin de notre aide, pas de nos soupçons », bougonna Jason dans son coin.
Malheureusement pour lui, Bruce était trop habitué à ses jérémiades pour ne pas l'entendre.
« Jason, as-tu quelque chose à dire ? »
Depuis le début de la discussion, les pensées de Jason s'emballèrent. Shun avait pris soin de lui lorsqu'il était perdu et seul dans la rue. Ils avaient partagé des histoires et des rires ensemble, et elle était devenue une amie. Il lui faisait confiance. Mais les autres en parlaient comme-ci elle allait s'attaquer à eux. Non, la seule chose qu'il y avait à craindre était que Shun change à cause de tout l'argent et du luxe du manoir.
« Shun n'est pas dangereuse. Je la connais et jamais elle ne me ferait du mal. »
Dick regarda Jason avec un mélange de compréhension et de curiosité. Il se rappelait très bien que Shun l'avait accueilli et soigné après la dernière mission désastreuse de la Young Justice. Mais depuis Jason avait continuellement évité de répondre à ses questions la concernant.
« Et comment tu la connais ? »
Jason haussa les épaules.
« C'est mon amie », bougonna Jason sans répondre.
« Ça ne change pas le problème. Et si elle travaillait pour des méchants ? », renchérit Tim, l'inquiétude gravée sur son visage.
Dick repris la parole, reprenant un sourire insouciant pour rassurer Tim.
« Ne t'inquiète pas, petit frère. Nous garderons un œil sur elle. Et si elle sort du rang, Batman s'occupera d'elle ! »
Les yeux de Jason s'écarquillèrent d'alarme.
« Non ! Ce n'est pas drôle, Dick. Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose de mal et elle est enceinte ! »
« Du calme ! », les coupa Bruce. « Je vais m'assurer que Miss Nebula est en sécurité, mais surtout qu'elle est digne de notre confiance. Je garderais tout le temps un œil sur elle. »
Alfred s'éclaircit la gorge, attirant l'attention de tout le monde sur lui.
« Si je peux intervenir, Maitre Bruce, je crois que vous gardiez déjà un œil très attentif sur cette nouvelle gouvernante. Certains pourraient appeler cela une obsession. »
« Alfred, je ne suis pas obsédé », s'insurgea Bruce, essayant de contrôler sa frustration. « Je suis juste prudent. Nous ne savons rien d'elle, et elle porte un enfant. Je dois m'assurer que rien de suspect ne l'accompagne, et c'est pourquoi j'ai besoin de votre aide. »
Dick haussa un sourcil.
« De quel genre d'aide as-tu besoin, Bruce ? »
« J'ai besoin que vous gardiez également un œil sur elle et que vous me signaliez tout ce qui est suspect », répondit Bruce. « Je ne veux prendre aucun risque en ce qui concerne la sécurité de notre famille. »
« Et si, comme je le répète, c'est juste une personne normale ? » ajouta Jason
« Alors il n'y a rien à craindre », l'assura Bruce.
Les enfants ont tous regardé Bruce avec diverses expressions d'inquiétude, de confusion ou d'agacement. Ils étaient habitués à la vie secrète de leur père en tant que Batman, mais cela semblait différent. C'était comme s'il ramenait son travail chez lui.
La réunion de famille se termina avec une certaine appréhension toujours présente, mais Bruce espérait que cela ne causerait pas de problème le futur.
Seul le temps le dira.
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Le lendemain matin, Shun se réveilla horriblement tôt. Le soleil n'était pas encore levé et il se recroquevilla désespérément autour de son oreiller pour tenter de rattraper quelques heures de sommeil en plus. Après plusieurs minutes sans réussir à se rendormir, Shun se leva et s'habilla avec lenteur.
Il tenta de se motiver en se disant qu'il pourrait profiter du temps supplémentaire pour se familiariser avec son nouvel environnement, mais ce ne fut qu'après avoir passé plusieurs fois son visage sous l'eau froide que Shun se sentit enfin assez réveillé pour pouvoir sortir de sa chambre.
Tout était calme tandis qu'il erra dans le manoir. Descendant au rez-de-chaussée, Shun explora toutes les pièces qui n'étaient pas verrouillées. À sa grande surprise, il découvrit un escalier menant au niveau inférieur et entendit du bruit. Suivant le son en se tenant à la balustrade, Shun arriva devant une véritable salle de gymnastique où Richard planait dans les airs sur un trapèze.
Silencieusement, Shun le regarda attentivement virevolter avec une souplesse et une agilité qui feraient pâlir des professionnels.
Puis Richard le remarqua et arrêta rapidement sa routine.
Shun patienta quand il devint clair que le garçon descendait pour le rejoindre.
« Je suis désolé que tu aies dû voir ça », s'excusa-t-il immédiatement avec embarras. « Mais il y avait un filet donc je ne risque rien. »
Shun leva un sourcil surpris par cette réaction. Il avait l'habitude de voir des jeunes prendre plus de risques avec les entrainements pour devenir des chevaliers, donc voir Richard sauter de trapèze en trapèze ne l'alarmait nullement. Sans compter qu'il se rappelait que le garçon avait vécu dans un cirque.
« Tu n'as pas à t'excuser, c'était incroyable ! Tu es très doué. »
Richard se mit à rougir.
« Merci. C'est juste quelque chose que j'aime faire pour rester en forme ».
Shun regarda autour de lui, prenant en compte les nombreux accessoires et matériels se trouvant dans la pièce. Cela allait de la gymnastique sur poutre, puis de la gymnastique à la barre pour finir avec les trapèzes en hauteur. Sur le côté opposé de la salle, il pouvait même voir des machines de musculation. C'était une vraie salle de gym.
« C'est un super espace. Mais pourquoi venir si tôt ? »
« C'est le seul moment que j'ai trouvé qui ne gêne pas mon emploi du temps. »
Shun se fit une note de vérifier l'emploi du temps de Richard. Ce ne pouvait pas être possible qu'un enfant ait un planning aussi chargé ?
« Je n'ai jamais fait du trapèze auparavant, mais quand j'étais garde du corps j'ai dû suivre un programme sportif assez élaboré. Si cela ne te dérange pas, je pourrais t'offrir quelques conseils ? »
Les yeux de Dick s'illuminèrent. Il cherchait toujours à s'améliorer et était intrigué par ce que pourrait lui dire la gouvernante. Peut-être serait-ce utile, peut-être pas, mais au moins il pourrait vérifier si elle mentait pour se rapprocher de lui. On ne rigolait pas avec ses compétences acrobatiques.
« Vraiment ? Je veux bien », demanda-t-il avec intérêt et suspicion.
« Je n'ai rien à dire sur ta technique, c'était vraiment excellent. Cependant, j'ai remarqué que tu pouvais encore améliorer ta souplesse et rendre tes mouvements plus fluides. Cela te permettra également d'exécuter des manœuvres plus complexes avec plus de facilité. »
Dick écoutait attentivement, sa curiosité totalement piquée.
« Comment puis-je faire cela ? »
Shun lui fit signe de rejoindre une natte à proximité. Quand Richard s'y installa, Shun le suivit et lui montra quelques exercices d'étirement et des mouvements dynamiques. Cela lui prit cependant un temps fou et Shun regarda avec embêtement son ventre gonflé. Il savait qu'il s'était relâché entre sa grossesse et ses multiples jobs, mais il ne pensait pas que c'était à ce point. La troisième fois qu'il n'arriva pas à toucher ses pieds lors d'un exercice, il se jura de se remettre progressivement au sport.
« Ces exercices t'aideront à améliorer ton contrôle corporel et à augmenter l'amplitude de tes mouvements », commença-t-il à expliquer le souffle court. « Concentre-toi sur l'étirement de tes muscles, en particulier tes ischio-jambiers, tes épaules et ton troc. Progressivement, il faudra ajouter des mouvements dynamiques qui imitent les actions que tu veux effectuer sur le trapèze afin d'habituer ton corps à repousser ses limites. »
Richard hocha solennellement la tête à chaque explication avant de parcourir la série d'exercices qu'il venait d'avoir.
Shun le corrigea et fourni certain commentaire lorsqu'il y en avait besoin. Mais dans l'ensemble l'ex-chevalier fut grandement impressionné par la capacité d'adaptation rapide de Richard ainsi que sa volonté d'apprendre.
« C'est l'heure du petit-déjeuner », l'informa Richard quand une sonnerie retentit dans la salle.
Sans que ce lui soit demandé, il aida Shun à se relever et lui tint la main jusqu'à ce qu'ils quittent les escaliers menant à la salle de gym. Shun regarda Richard avec un sourire en remarquant que ce dernier se trémoussait légèrement d'excitation. Visiblement, il devait avoir apprécié leur moment d'entrainement. Shun garda son sourire jusqu'à ce que Tim croise leur chemin vers la petite salle à manger.
Le regard noir que Tim lança à la gouvernante s'accentua lorsqu'il vit que Dick lui tenait la main.
« Nous n'avons pas besoin d'une baby-sitter », énonça-t-il avec irritation avant de les dépasser.
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Shun se sentit nerveux durant toute la journée, craignant que quelque chose se passe mal avec les enfants, et en particulier avec Tim. Cependant tout se déroula avec tranquillité : Dick passa la majorité de son temps dans le gymnase, Tim s'enferma dans sa chambre pour l'éviter et Jason passa tout l'après-midi à lui montrer le jardin.
À la surprise de Shun, ce fut le diner qui fut beaucoup plus éreintant. L'ambiance était tellement formelle que Shun se sentit pris de malaise. Pas étonnant que Jason déteste cette ambiance. Peu avant vingt heures, Shun avait vu les trois enfants abandonner leurs tâches pour se mettre en route vers une autre salle à manger plus grande, où le maitre des lieux les attendait déjà installer en bout de table.
« Asseyez-vous tous », les invita Bruce Wayne dès que vingt heures pile sonna.
Les enfants s'installèrent par ordre d'âge d'un côté de la table, laissant un unique siège vide face à eux juste à côté de leur père.
Tout le diner reste guindé. Personne ne parlant à moins que ce ne soit pour répondre à une question de monsieur Wayne.
Ce fut avec un grand soulagement que Shun quitta la table à manger avec les enfants. Ces derniers le dépassèrent dans les escaliers en courant et le temps que Shun arrive à l'étage abritant les chambres, les trois garçons étaient déjà en train de se préparer pour la nuit.
Shun frappa à la porte de Dick qui vint lui ouvrir avant de lui souhaiter une bonne nuit ainsi qu'une promesse pour ne pas dormir trop tard. Même s'il n'était resté qu'à l'entrée de la chambre, Shun avait parfaitement vu les livres et les feuilles de devoirs qui se trouvaient sur le lit de l'ainé de la fratrie.
Dire bonne nuit à Tim avait été plus compliqué. Le jeune garçon se montrant froid et lui claquant presque la porte au nez.
Shun secoua la tête face à ce comportement puis se dirigea vers la porte de la chambre de Jason. Le sourire de Jason quand il le vit apaisa le cœur de Shun, ainsi que la façon dont il lui demanda timidement s'ils pouvaient avoir leur séance de commentaire télé ce soir.
Entrant dans la chambre, Jason le conduisit jusqu'à un petit coin salon, où la télé était déjà allumée.
« Tiens, assieds-toi », dit-il en désignant le canapé. « Qu'est-ce que tu voudrais regarder ? »
« Je n'ai jamais vraiment regardé la télé. Il vaut mieux que tu choisisses, Jason. »
Jason a fait défiler les chaînes jusqu'à ce qu'il trouve une émission de téléréalité.
« D'accord, celui-ci est hilarant », dit-il en s'installant à côté de Shun.
Durant toute l'émission, Jason rit et fit des commentaires sarcastiques. Shun n'en resta pas en reste, à l'appréciation de Jason qui se mit à sourire d'une oreille à l'autre.
« Pouvons-nous recommencer ? », demanda Jason à la fin de la séance.
« Absolument. »
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La fin du week-end marqua le retour des enfants à l'école. Le manoir devint extrêmement calme, surtout que Jason, Dick et Tim participaient tous à des activités parascolaires. Shun ne les voyait pratiquement qu'au petit-déjeuner, durant le diner et avant qu'ils n'aillent au lit. Résultat, les journées devinrent rapidement lentes et ennuyantes.
Shun résista trois jours avant de vagabonder comme une âme en peine dans les couloirs du manoir. Mais là aussi, cela devint particulièrement lassant dès qu'il eut finalement retenu la cartographie de la demeure. C'est pourquoi Shun se retrouva à frapper à la porte de la cuisine avec nervosité.
Lorsque la porte s'ouvrit, Alfred l'accueillit avec un sourire chaleureux.
« Bonjour, Miss. Comment puis-je vous aider ? » Demanda-t-il gentiment.
« En fait, je me demandais si je pouvais vous aider dans la cuisine. »
L'expression d'Alfred se plissa à ses mots.
« Vous n'avez pas à vous inquiéter pour ça. Je peux très bien me débrouiller tout seul. »
Shun ressentit une pointe de tristesse, visiblement il devrait trouver une autre solution pour occuper son temps.
« Je suis désolé de vous avoir dérangé, Alfred. J'ai juste l'impression que je n'en fais pas assez pour justifier mon travail ici. »
Alfred s'arrêta un instant pour considérer la demande, puis ouvrit plus largement la porte de la cuisine.
« Eh bien, je suppose que j'aurais peut-être besoin d'un peu d'aide pour éplucher les légumes. »
C'était le plus simple pour s'assurer que la gouvernante n'ajoutera rien de malsain ou d'empoisonné au repas.
« Ce sera toujours mieux que d'attendre tristement que les enfants reviennent de l'école », dit Shun avec gratitude.
Alfred gloussa.
« Je peux parfaitement l'imaginer. Eh bien, commençons alors. »
Tranquillement, Alfred lui indique un plan de travail ainsi qu'une chaise pour qu'elle puisse s'installer et ne pas trop se fatiguer avec sa grossesse.
Dès que Shun commença à éplucher les légumes, Alfred remarqua ses mouvements rapides et précis. Il haussa un sourcil de surprise et dit :
« Vous êtes assez doué pour cela. Avez-vous déjà travaillé dans des cuisines ? »
Shun lui adressa un sourire contrit.
« Plus ou moins. Dans ma communauté, nous avions l'habitude de faire de grands repas collectifs, et j'aidais souvent à la préparation. Éplucher des légumes pour une centaine de personnes n'était pas une mince affaire. »
Alfred nota soigneusement l'information. Il ne devait pas y avoir autant de communautés avec au moins cent personnes.
Alors qu'ils travaillaient ensemble dans la cuisine, Shun ressentit un sentiment de satisfaction. Il avait tellement l'habitude de travailler continuellement qu'il ressentait le besoin de savoir qu'il contribuait à quelque chose, même si ce n'était qu'une petite tâche. Il avait besoin d'avoir l'impression que ses journées étaient productives.
« Merci de m'avoir laissé vous aider », remercia-t-il Alfred alors qu'ils terminaient le repas.
« Tout le plaisir était pour moi, Miss Nebula », répondit Alfred avec un sourire. « J'espère que vous pourrez m'assister pour d'autres repas. »
« J'espère aussi », souffla Shun avec un sourire éblouissant.
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Installé dans l'un des salons du manoir, Shun regarda avec amusement le comportement des enfants. Une semaine après son arrivée au manoir Wayne, il ne pouvait faire qu'un constat : les enfants Wayne réagissaient comme des chats.
Cette pensée le fit sourire.
Jason s'était assis contre le siège de Shun et lisait tranquillement une bande dessinée tout en lui jetant de temps en temps un coup d'œil. Tim, quant à lui, jouait à un jeu vidéo avec un air renfrogné. Si Shun s'approchait de lui ou lui parlait, Tim se hérissait littéralement. Richard, Dick se corrigea Shun, était assis un peu plus loin, faisant semblant de ne pas se soucier de lui, mais lui souriant chaque fois que leurs regards se croisaient.
Shun secoua la tête face à leurs agissements. Il avait l'impression d'être entouré d'adorables chatons, chacun avec sa propre personnalité : l'un vient pour des câlins quand personne ne le regarde, l'autre fait semblant de ne pas s'occuper de lui, mais ronronne à la moindre attention, et le dernier regarde le tout avec envie, mais se hérisse si l'on s'approche. Discrètement, Shun tendit la main et caressa les cheveux de Jason, qui se blottit encore plus près et laissa échapper un soupir de contentement quand il fut sûr que ses frères ne le regardaient pas.
Si les enfants étaient faciles à comprendre, ce n'était pas le cas du maitre des lieux. L'homme était aussi insaisissable qu'énigmatique. Contrairement à ce que prétendaient les tabloïds, Shun n'avait jamais vu Bruce Wayne rentrer chez lui avec petite-amie. Au lieu de cela, il travaillait toujours tard, s'enfermant dans son bureau et ne revenait que très tardivement dans sa chambre. Shun avait découvert ce fait par hasard en n'arrivant pas à dormir. Le pire était que dès les premières lueurs de l'aube, quand Shun en profitait pour se repérer dans le manoir, Bruce Wayne était déjà penché sur des dossiers ou au téléphone, plongé dans ses pensées. À croire que cet homme ne faisait jamais une pause.
Shun se demanda à quoi ressemblait Bruce Wayne en dehors de son personnage d'homme d'affaires et du peu d'interaction qu'ils avaient aux repas. Il était si différent des autres riches que Shun avait rencontrés, si concentré sur son travail et apparemment indifférent aux choses frivoles. Shun ne pouvait s'empêcher de se demander à quoi ressemblait le vrai Bruce Wayne.
Mais bon, ce n'était pas à lui de spéculer, Shun avait des choses plus importantes sur lesquelles se concentrer, comme s'occuper des enfants et aider Alfred à la maison.
« Pardonnez-moi, Miss Nebula, mais Monsieur Wayne aimerait vous voir. »
Shun sursaute légèrement alors que la voix d'Alfred le sort de ses pensées. C'était comme si penser au majordome l'avait fait apparaitre.
« Pourquoi ? »
« Bien loin de moi l'idée de savoir ce qui passe par la tête de Monsieur Wayne. Et heureusement, je tiens aux quelques cheveux noirs qu'il me reste », répliqua Alfred, pince-sans-rire.
Shun se leva avec un sourire face à la raillerie du majordome qui gardait néanmoins un comportement imperturbable.
« Alfred, où m'attend Monsieur Wayne ? »
« Dans la bibliothèque. »
Shun fronça les sourcils. Oui, il se rappelait avoir vu une bibliothèque, mais où ?
« Je vais vous y conduire », proposa Alfred en comprenant facilement le problème.
Avec soulagement, Shun suivit Alfred à travers le hall. Ils montèrent à l'étage et prirent le chemin de l'aile EST avant qu'Alfred ne s'arrête devant une double porte.
« C'est ici », l'informa-t-il en ouvrant la porte. « Miss Nebula est ici, Monsieur Wayne. »
« Merci Alfred. Entrer Miss Nebula. »
Shun entra dans la pièce et repéra rapidement Monsieur Wayne qui était installé dans l'espace salon de la bibliothèque.
« Vous pouvez vous asseoir », lui dit Monsieur Wayne en tendant la main vers le fauteuil face à lui.
Prenant une profonde inspiration, Shun se dirigea vers le siège le plus proche, prenant à peine le temps d'observer les étagères allant du sol au plafond remplies de livres en tout genre. Il y avait une immense cheminée, entourée par deux grandes fenêtres près du canapé et des sièges de l'espace salon.
« Vous vouliez me voir ? » demanda avec curiosité Shun dès qu'il fut installé.
« J'ai quelque chose à vous annoncer. J'ai l'intention de vous planifier un rendez-vous prénatal », déclara Bruce d'un ton neutre.
« Quoi ? »
« D'après les informations que m'a laissées Batman, vous n'en avez jamais eu. Nous devons nous assurer que votre grossesse se déroule bien. »
Les yeux de Shun s'agrandirent de panique et il posa ses mains de manière défensive sur son ventre.
« Je ne veux pas aller à l'hôpital ! », s'écria-t-il avec effroi.
« Pourquoi pas ? » Demanda Bruce, inquiet.
« Parce que... parce que... » balbutia Shun, la voix tremblante.
« Parce que quoi ? » le pressa Bruce, les sourcils froncés.
Mais avant que Shun ne puisse dire quoi que ce soit, il commença à hyperventiler. Il ne pouvait pas aller se faire examiner ! Tout le monde allait découvrir la vérité et le juger. Le Sanctuaire allait le retrouver. Non, non, non ! Shun sentit son cœur battre la chamade. Il avait de plus en plus l'impression que les murs se refermaient sur lui.
Voyant l'état préoccupant de la gouvernante, Bruce quitta le canapé pour s'agenouiller rapidement à côté de Shun.
« Hé, hé. Vous n'avez pas besoin d'aller à l'hôpital si vous ne le voulez pas. On peut trouver autre chose », tenta-t-il de l'apaiser en posant sa main sur le dos de Shun pour l'ancrer.
La réaction de la jeune femme l'intriguait. Il savait que Shun lui cachait quelque chose et visiblement cela avait quelque chose à voir avec son corps ou sa grossesse. Cela le démangeait de découvrir ce mystère. Mais d'abord, il devait s'assurer que Shun ne s'enfuirait pas ni ne succombait à une crise de panique.
Il fallut un long moment avant que Shun n'arrive à se calmer. Mais une question restait dans son esprit.
« Trouver autre chose ? » demanda-t-il en essayant de calmer sa respiration.
Rassuré en voyant que Shun reprenait contenance, Bruce s'éloigna et prit le temps de la réflexion.
« Je vais organiser un rendez-vous privé avec un médecin de confiance. Vous n'aurez pas du tout besoin d'aller à l'hôpital. »
Shun serra les poings. Il n'était pas rassuré, mais pour le moment il ne voyait pas d'autre option. Il acquiesça de la tête, respirant profondément.
« Bien. Je m'occuperai de tout, Miss Nebula. Vous devrez revenir à votre chambre pour vous reposer un peu », l'informa Bruce en signalant la fin de la discussion.
Shun ne s'en plaignit pas. Il se sentait tellement épuisé par sa crise de panique qu'il voulait juste se rouler en boule sous la couette de son lit jusqu'au lendemain. Fébrile, Shun se leva et tenta de partir sous le regard intense du maitre des lieux. Malheureusement, ignorer ses jambes tremblotantes fut une erreur tactique. Avant d'avoir pu faire son troisième pas, sa vision se brouilla et Shun sentit ses jambes céder sous lui.
Bruce s'avança rapidement, la rattrapant par le bras avant que Shun ne puisse toucher le sol.
« Doucement. Je crois qu'il vaudrait mieux que je vous raccompagne », dit Bruce, sa voix remplie d'inquiétude.
Shun hocha faiblement la tête, trop épuisé physiquement et émotionnellement et juste reconnaissant pour les réflexes rapides de son employeur. Lentement, ils quittèrent la pièce. Bruce les guida doucement vers la chambre de Shun en le soutenant pendant qu'ils marchaient.
« Je - je m'excuse », murmura Shun quand ils entrèrent dans sa chambre et que son patron l'aida à s'asseoir sur le bord du lit.
« Il n'y a pas de quoi s'excuser. Avez-vous besoin de quelque chose ? »
Shun secoua la tête, sa voix à peine au-dessus d'un murmure.
« Non, merci. J'ai juste besoin de repos. »
Bruce hocha la tête avec compréhension.
« Bien sûr. Alfred préviendra les enfants de votre indisposition. Reposez-vous bien, Miss Nebula. »
Sur ce, Bruce quitta la pièce, non sans jeter un regard mi-songeur mi-inquiet à la gouvernante.
Enfin seul, Shun soupira et s'appuya contre les oreillers. Son corps se sentait lourd. Il ferma les yeux, se concentrant sur les respirations profondes et la chaleur des couvertures sous lesquels il se blottit. Pourquoi la vie devait-elle être si difficile ?
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La pièce était remplie de tension alors que Saori, Seiya, Hyoga, Shiryu et l'ensemble des Chevaliers d'Ors s'étaient réunis pour discuter de la situation.
« Je pense qu'il est temps que nous trouvions une solution à ce problème », déclara Saori avec un profond soupir. « Shun a disparu depuis trop longtemps, et nous ne pouvons pas nous contenter d'attendre qu'il apparaisse comme par magie. Nous devons le retrouver et le ramener avant qu'Ikki ne fasse quelque chose de pire. »
Tous hochèrent la tête en signe d'accord, se rappelant sans peine de l'incendie du temple du Lion.
Aiolia, de son côté, en avait encore des frissons. Il avait cru être découvert lorsque son temple avait subi la colère du Phénix, mais le peu d'accrochages qu'il avait eu par la suite avec Ikki lui prouvait que l'incendie avait été fortuit. De même aucun de ses collègues ne lui avait reproché quoique ce soit vu qu'il était officiellement en couple avec Marine. Malgré les circonstances, Aiolia se sentait soulagé d'avoir toujours pris soin de garder sa relation avec Shun secrète. Ikki l'aurait déjà transformé en méchoui sinon. Cependant, ces derniers temps, Aiolia s'interrogeait de plus en plus. Il savait qu'il était le père du bébé de Shun -pas qu'il pourrait l'admettre à qui que ce soit – mais ce qui le surprenait le plus était que Shun soit tombé enceint si facilement alors que Marine et lui essayaient d'avoir un enfant depuis plusieurs mois sans succès.
« Nous l'avons cherché partout, et nous n'avons toujours aucune piste sur sa localisation. Shun a disparu sans laisser de trace. »
Saori se tourna vers Shura qui venait de parler et fronça les sourcils.
« Je sais, mais nous ne pouvons pas abandonner tout de suite. Nous devons continuer à le chercher. Utiliser toutes nos ressources et vos contacts. »
« Et en attendant, qu'en est-il d'Ikki ? Il est hors de contrôle, et nous ne pouvons pas le garder longtemps comme ça. Nous devons trouver un moyen de le calmer », souleva Aphrodite qui craignait de perdre ses roses à cause d'une prochaine crise du Phénix.
« Nous devons le garder sous contrôle en trouvant un moyen de le distraire. Lui donner quelque chose sur quoi se concentrer pendant que nous continuons à chercher Shun », accepta Saori.
Le groupe continua à discuter et à réfléchir à différentes idées jusqu'à ce qu'ils arrivent enfin à un plan. Ils garderaient Ikki occupé avec d'autres missions et tâches pendant qu'ils continuaient à chercher le Chevalier d'Andromède. À peine cela fut décidé que Saori convoqua Ikki dans la salle du trône où ils étaient.
« Ikki, j'ai une mission urgence dont tu es le seul à pouvoir accomplir », déclara Saori dès qu'il entra dans la pièce. « Tu devras voyager en Europe pour gérer une affaire sensible. »
« Non. »
Saori resta interloqué par cette réponse.
« Comment ça, non ? C'est une mission importante. »
« Je ne peux pas participer à cette mission », affirma Ikki en croisant les bras.
Il savait très bien ce que signifiait cette mission : le garder éloigner pendant des mois, voire des années. Ils craignaient plus pour leurs temples que pour le bien-être de Shun puisque personne ne savait s'il était en sécurité.
« Ikki, si c'est pour Shun, nous avons déjà des équipes qui se relaient pour le retrouver. Mais tu as un autre travail à faire », lui expliqua Saori avec un brin de condescendance, comme si elle parlait à un enfant boudeur.
« Je comprends cela », dit Ikki, sa voix devenant plus forte. « Mais ma décision est toujours : non. Maintenant si c'est tout, j'ai autre chose à faire. »
Sans plus perdre de temps, Ikki opéra un demi-tour et sortit en jetant un regard noir à tous les chevaliers qui firent mine de vouloir l'arrêter. La brusque montée de température fit également renoncer les plus vaillants.
Saori regarda son départ avec un mélange de surprise et de frustration. Elle s'était attendue à un peu de contestation, mais n'avait pas anticipé une réaction aussi calme et affirmée de la part d'Ikki. Son expression se durcit.
« C'est inacceptable », dit-elle fermement en serrant son sceptre. « Comment peut-il avoir un tel manque de respect envers moi et envers notre ordre ? »
Les autres chevaliers hochèrent la tête en signe d'accord, partageant clairement ses préoccupations.
« Mais comment pouvons-nous le convaincre ? » Demanda Aldébaran en fixant la porte comme si Ikki allait réapparaitre. « Un combat contre quelqu'un qui ne peut pas véritablement mourir est assez problématique. »
Saori prit une profonde inspiration, considérant ses options.
« Il faut trouver un moyen de lui faire entendre raison », dit-elle enfin. « Ou nous devrons trouver un moyen de le sceller lui ou son cosmos. »
Alors que les autres s'emballèrent autour des possibilités pour neutraliser le Phénix, Hyoga quitta discrètement la pièce après avoir échangé un regard complice avec Shiryu. Quand Seiya remarqua le départ de son ami, il ouvrit la bouche pour le signaler, mais s'arrêta lorsque Shiryu lui fait comprendre de se taire d'un signe sec de la main. Ce n'était pas le moment d'en parler.
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OoOoO
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Le pas rageur, Ikki fulminait depuis qu'il avait quitté la salle du trône du temple principal. Il n'arrivait pas à croire au culot de Saori. Comment pouvait-elle supposer qu'il allait lui obéir après les derniers événements ? Surtout si c'était pour l'écarter des recherches pour retrouver Shun ?
Voilà pourquoi, il terminait de faire son sac pour quitter le Sanctuaire. Il se foutait des vêtements, mais les quelques photos qu'il avait accumulées au fil du temps étaient importantes. C'était Shun qui avait tenu à avoir des photographies d'eux maintenant que le Sanctuaire vivait une longue période de paix.
Soudain, Ikki entendit des pas se rapprocher de sa chambre. Se mettant sur ses gardes, il se trouva fort surpris en voyant Hyoga entrer en douce.
« Qu'est-ce que tu veux ? » grogna Ikki en poussant fortement Hyoga, qui bloquait le passage, pour quitter la pièce.
« Je ne suis pas ici au nom de Saori ou d'Athéna. Je viens t'aider », lui dit Hyoga, levant les mains dans un geste de paix.
Ikki plissa les yeux, suspicieux.
« Qu'est-ce qui te fait penser que j'ai besoin de ton aide ? »
« Seiya est assez fort pour détourner l'attention de Saori à propos de bricoles. Et Shiryu m'a promis qu'il trouvera un moyen de me tenir au courant si jamais le Sanctuaire trouve des informations sur Shun. Même si nous sommes limités, nous pouvons t'aider. »
Ikki considéra les mots du chevalier du Cygne. Il était désespéré de retrouver Shun et il savait que cela lui prendrait plus de temps s'il le cherchait en solo. De plus l'idée que le Sanctuaire le devance dans sa recherche ne le plaisait absolument pas.
« D'accord, mais pourquoi tu fais ça ? »
« Je veux m'assurer que Shun va bien. Et je crois en toi, Ikki. Et je sais que si quelqu'un peut retrouver Shun, c'est toi. »
Regardant Hyoga un moment, Ikki essaya de décider s'il pouvait lui faire confiance ou non.
« Allons-y », décida-t-il finalement.
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A suivre !
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Petit (long) chapitre pour tout mettre en place et distiller plein de petits indices sur les problématiques des prochains chapitres. Certaines sont évidentes, d'autres non. Mais promis, ça bougera plus dans le chapitre suivant *w*
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Côté reviews anonymes
Merci à AliNoro (encore des nouvelles du Sanctuaire et plus d'interaction entre chaque protagoniste. Contente ?) et à Maryn (j'espère que toi aussi tu profite des beaux jours et rien que pour toi, j'ai accentué la partie sur Ikki).
A bientôt !
