Bonne année et meilleurs vœux ! Dans les résolutions, il y a « Poster deux chapitres par mois au minimum ».

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Blablabla : pensées ou échanges télépathiques

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« La prochaine fois que je décide quelque chose d'aussi stupide sous le coup de la colère, dis-moi que je suis un crétin. »

Dorea sourit à son époux.

« Compte sur moi. »

Charlus était en train de rattraper son retard monstrueux concernant le monde magique anglais. Dorea s'était fait un malin plaisir de lui fourrer dans les bras un très épais dossier concernant sa famille.

Cela faisait plus d'une décennie qu'elle récupérait les coupures de journaux ! Ça faisait de la lecture.

Dorea jeta les lardons dans la poêle. Le crépitement du gras sur la fonte brûlante était très satisfaisant.

La dernière fois que Charlus avait lu un article de la presse anglaise, il avait appris la mort de son dernier neveux survivant et de toute sa famille. La crise qui avait suivi restait marquée au fer rouge dans l'esprit de la sorcière. Elle avait vu un géant s'effondrer ce jour-là. Elle avait vu son époux sombre au fond du gouffre.

La colère, les regrets, la douleur… La dernière fois que Charlus avait parlé à ses frères ils en étaient quasiment venus aux poings. Il avait suivi, de très loin leurs évolutions respectives, célébrant les mariages et naissances et pleurant les morts. En 91, il ne restait que James, Lily et leurs fils comme Potter en Angleterre. Les perdre tous les quatre…

Après cela Charlus avait brûlé de façon systématique les journaux anglais qui parvenaient jusqu'à eux. Il avait raté de cette façon l'annonce de la survie des jumeaux et l'émergence de la légende du Survivant.

Dorea, plus fine que son époux avait continué de lire les journaux. Elle savait que les enfants de James étaient en vie. Mais elle ne pouvait le dire à Charlus. Ce devait être lui, en faisant son deuil qui devait venir aux informations. Ce que cette tête de mule n'avait pas fait !

Morgane, que les hommes étaient bêtes !

M'enfin. Charlus était enfin en train d'apprendre. Il parcourrait les coupures de journaux et les années, grommelant régulièrement à propos de la bêtise anglaise.

Dorea cassa les œufs dans la poêle avant de mélanger vivement. Ça faisait un moment qu'elle avait envie de manger des œufs brouillés aux lardons.

La seule vraie surprise dans toute cette histoire avait été la seconde lettre, adressée à Dorea qui était arrivée le lendemain de la lettre du nouveau Lord Potter.

Un Nouveau Lord Black avait émergé et l'invitait pour le thé le 23 août (sachant que le port-au-loin international était déjà payé.)

La coïncidence des renouveaux des Familles Potter et Black en simultané avait alerté Dorea. Elle avait mis à profit la ruse de sa maison et les connaissances plus ou moins légale en magies plus ou moins autorisées par le Ministère anglais et elle avait compris.

Ou plus exactement elle avait une théorie solide qu'elle ne pourrait vérifier qu'en Angleterre.

Après tout, la nièce de Dorea avait bien eut un gamin qui avait été le meilleur ami de James Potter et qui était le parrain de Léo… Delà à ce que ce serpent de Walburga choisisse d'utiliser ce lien de parrainage pour faire de Léo l'Héritier des Black… Il n'y avait qu'un pas que Dorea franchissait à pieds joints. Et par ricochets, Harry, le cadet, devait avoir été propulsé Héritier Potter…

Dorea sourit. Les choses allaient être amusantes dans quelques jours ! Et pas uniquement à cause de la Coupe de Quidditch.

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« Vous avez vu les journaux ? » demanda Hermione en entrant dans la cuisine, le dernier exemplaire de la Gazette du Sorcier en main.

Léo jeta à peine un coup d'œil à sa plume à papote (neuve) qui s'agitait sur son calepin. Il était trop pâle pour la saison et avait de grandes cernes sous les yeux. Harry, la tête au fond de son bol de café grogna ce que Hermione choisi de prendre comme un assentiment de sa part. Dudley lui, était le seul du groupe pas complètement dans le coaltar hocha la tête.

« Je suis au courant », dit-il à Hermione, « Vous allez être à la bourre. »

Les jumeaux devinrent encore plus pâles. Léo enfourna sa tartine sans aucune grâce avant de quitter la table en courant, Harry avec son bol dans les mains, sur les talons.

« Pas de vaisselle dans les chambres », rappela Hermione, mais ses propos tombèrent dans les oreilles d'un sourd (littéralement pour l'un des deux…). Elle se tourna ensuite vers Dudley, acceptant d'un hochement de tête une grande tasse de thé.

« C'est aujourd'hui ? »

Dudley confirma d'un hochement de tête. Au moins ça expliquait le niveau de stress des jumeaux.

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Trouver un lieu de rendez-vous pour autant d'individus était compliqué. Rajouter à cela que ce devait être un lieu éloigné des zones moldues pour la discrétion sans en être trop loin de tout.

En fait, le seul lieu disponible était le vaste terrain de Winterfell.

Quelques tonnelles et plusieurs tables avaient été montées. Kreatture était en stand-by, prêt à apporter les plateaux de nourriture et boisson quand nécessaire.

Arpentant les couloirs de pierres brutes d'un pas nerveux, Léo rejoignit son tuteur magique dans la grande salle centrale. La toiture à moitié éventrée laissait passer le chaud soleil d'août. La lumière illuminait la poussière en suspension. C'était beau. ET ce n'était pas hyper salubre. Severus avait les mains posées sur la table centrale. Ronde et neuve, elle avait été achetée pour pas grand-chose dans le monde moldu.

Léo était mort de rire à l'idée d'avoir une réunion aussi importante avec de tels acteurs autour d'une banale table Ikea.

« Quand arrivent tes invités ? »

« Bientôt. »

Et pour confirmer les dires de Léo, il sentit les barrières vibre à la frontière de son esprit, le prévenant de la présence de Sirius.

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Samuelle savait qu'elle fascinait autant repoussait. Les deux n'étaient pas incompatibles.

Et pourtant l'adolescent la regardait sans crainte, balayant sa peau trop colorée pour être anglaise de souche, ses yeux trop clairs pour être humains et les papillons tournoyant autour d'elle comme si c'était complètement insignifiant.

Le pire, c'est que Harry James Potter se foutait complètement qu'elle ne soit pas complètement humaine. Tout ce qu'il voyait était que Sam était une cousine de son père, une Potter qui avait côtoyé James toute son enfance et qui avait des choses à lui apprendre.

« Je ne suis pas humaine. »

« Et ? »

« Cela risque de créer un scandale au Mangemagot. »

Samuelle se souvenait de l'esclandre que sa présence avait déclenché à Poudlard. Une quarteronne de nymphe qui était visiblement pas humaine ?! Quelle horreur !

Ce n'était pas comme si un bon quart des élèves avaient aussi des parents ou grands-parents non humains… mais eux, au moins avaient eut le bon goût d'apparaître complètement humain !

Oui, les années d'études de Sam avaient été une torture et sans la présence de James lorsqu'elle avait atteint sa seconde puis dernière maturation magique, il y aurait eu des morts.

« Je me tamponne l'oreille avec une babouche de ce que pense le Magenmagot. Je serais très prochainement le Patriarche de ma Famille. Qui je décide d'y inclure ne les regarde en rien, d'autant plus premièrement tu n'as jamais été reniée ou bannie, tu fais partie de cette famille et que deuxièmement ce serait de la pure ingérence et que j'ai un excellent avocat que je n'hésiterai à leur envoyer. »

Samuelle sourit.

« Tu ressembles à ton père. Tu as son caractère. Têtu comme une mule et protecteur avec les siens. »

L'Héritier Potter rosit, touché par les mots de la sorcière.

« Qui attendons-nous encore ? » finit-elle avant de prendre un sandwich au concombre.

« La branche américaine de la famille. »

« Sérieux ? Grand-oncle Charlus revient ?! »

« Oui. Et accompagné. Tu l'as déjà rencontré ? »

« Jamais. J'ai seulement vu des photos de lui et de sa femme. J'ai été élevé par Papy Jojo. Charlus était son petit frère et il avait beaucoup de regrets et beaucoup de choses à lui dire. Il n'en a jamais eu l'occasion. Personne n'a réussi à le contacter. On savait qu'il était aux USA mais sans plus de détails. »

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Androméda franchit l'entrée du domaine de Winterfell et frissonna avec violence. La magie des lieux venait de traverser son âme et sa trace la glaçait jusqu'au sang. Elle était une Bannie et les protections Black le savaient. Elle n'aurait jamais dû être ici, elle n'aurait pas même du pouvoir franchir le portail. Seule la lettre de son chef de Famille empêchaient les protections antique de la jeter proprement hors du domaine.

La sorcière avait été sous le choc lorsque la chouette des neiges avait posé une enveloppe vert émeraude scellée du blason des Black devant elle. Andromeda était au courant du décès de sa tante ainsi que du réveil de Sirius, bien qu'elle n'avait eut le temps d'aller voir son cousin favori, leurs agendas respectifs complètement incompatibles. Aussi, elle s'était longuement questionnée sur l'origine de cette missive avant de l'ouvrir.

Ted avait dû lui taper plusieurs fois dans le dos lorsqu'elle manqua de s'étouffer sous le coup de la surprise. Le Nouveau Patriarche Black la conviait, elle, une bannie, à une réunion extraordinaire de l'ensemble de la Famille sur les terres du Château de Winterfell, le 23 août à 11 h tapante. Elle était d'ailleurs libre de venir avec sa famille, mais merci de confirmer le nombre de convives rapidement par retour postal.

Androméda avait bugué un long moment avant que son époux, ce tendre et pragmatique Ted, déclare qu'ils iraient tous les trois et qu'entre un avocat particulièrement renommé et une Auror, personne n'oserait toucher à Andy ! Ce à quoi elle avait répliqué qu'elle pouvait se défendre seule, merci beaucoup !

(Elle avait quand même gagné deux-trois championnats de duel après Poudlard !)

Elle avait confirmé le nombre de convives et avait renvoyé la chouette avant de commencer à ronger son frein. Ne pas savoir QUI était le nouveau dirigeant des Blacks la rendait folle ! Elle savait que ce n'était pas Sirius. Elle l'avait interrogé par cheminette et même s'il avait tenté de l'embrouiller, il avait encore ce tic quand il mentait. Il n'était pas le Patriarche… Par les couilles de Merlin, à qui tante Walburga avait-elle laissé les Blacks ?

Le mystère allait enfin être résolu, songea Androméda en entrant dans les ruines de Winterfell.

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Orion était né en Angleterre et y avait passé une partie de sa petite enfance. Mais le pays ne représentait actuellement plus rien pour lui. Son pays, c'était Hawaï. Avec ses eaux turquoise, ses plages de sable doré, ses surfeurs idiots et ses esprits maléfiques.

Ah, les esprits… Ceux de la jungle étaient les plus vicieux, mais certains protecteurs de ruisseaux n'étaient pas en reste.

Orion était un cracmoll mais aux USA personne n'en avait rien à faire. Il pouvait tracer des runes comme tout le monde et personne n'avait besoin de magie pour faire tourner un restaurant.

« On y va ? »

La famille Potter avait transplané depuis le Ministère anglais où leur port-au-loin international les avait déposés. Orion avait été promené par sa mère tandis que son père transplanait avec Antoine et son épouse. Seuls Charlus et Dorea avaient déjà mis les pieds à Godric's Hollow, le village où était situé la demeure de la branche dynaste des Potter.

Le groupe sorti de la ruelle où ils étaient apparus et prit la direction de la place centrale avec l'église avant de bifurquer plein est. Ils marchèrent dans les petites rues pavées, admirant les vielles pierres. Ici, contrairement à Hawaï, les bâtiments étaient vieux, ils avaient une histoire et un cachet. Sur l'Île, les constructions de plus de 100 ans étaient rares, voire inexistantes. Ici, même les niches des chiens étaient centenaires !

« On y est. »

La demeure était différente des autres. Des travaux avaient été faits récemment. Une partie de la demeure faisait complètement neuve tandis que l'autre était de la même période que les habitations voisines.

Lorsque le père d'Orion posa sa main sur le portillon, l'amulette du cracmoll chauffa contre sa poitrine. Des protections magiques extrêmement puissantes étaient à l'œuvre. Le portillon s'ouvrit sans un bruit et le quintet s'engagea sur l'allée.

La porte d'entrée s'ouvrit dès qu'ils sonnèrent et une femme blonde aux grands yeux bleus leur ouvrit.

« Bonjour, je suis Charlus Potter », se présenta le père d'Orion.

La femme les scanna avec attention et Orion frissonna. Il y avait quelque chose de dérangeant dans son regard. C'était un peu la même chose que ce qu'il avait pu voir dans le regard du Seigneur Liche d'Hawaï.

« Pétunia Granger, régente Potter. Suivez-moi. »

Elle tourna immédiatement les talons, sans se soucier de la grimace de Charlus ou du regard calculateur de Dorea. La femme, une née de moldue probablement vu son nom de famille, ne craignait absolument rien de leur part. Ils étaient des Potter, dans LA demeure Potter. S'ils tentaient quoi que ce soit contre la régente, la magie des lieux les punirait tous.

Pétunia les guida dans un grand salon très lumineux où attendaient déjà plusieurs personnes.

Il y avait une femme à la peau café-au-lait avec des yeux aux iris blancs, un adolescent qui était la copie conforme de Orion à cet age làà (sauf les yeux. Ceux de l'enfant étaient d'un vert émeraude comme Orion n'en avait jamais vu.) et une vieille dame aux longs cheveux blancs habillée d'une robe colorée.

Orion manqua de percuter son père lorsque celui-ci se figea brutalement.

« Iris ?! »

« Bonjour petit-frère. »

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Iola Hitchen, née Black, papillonna des yeux. L'image resta identique. Un gamin qui avait une tête de Potter, la regardait avec un petit sourire en coin tandis que l'un de ses accompagnateurs se bidonnait, emplissant l'espace sonore d'un rire semblable à des aboiements et que l'autre tendait au gamin un billet de 10.

« Pardon ? » demanda la vieille femme, ses mains crispées sur la poignée de sa canne d'ivoire. À ses côtés ses fils étaient prêts à réagir, leurs baguettes déjà entre leurs doigts.

« Je suis Léo Edgard Black, Héritier de la Famille Black. Je suis ravi de faire votre connaissance Lady Hitchen. Nous avons à discuter. Si vous voulez bien me suivre. Par souci de place, trois membres de votre famille peuvent vous accompagner. Les autres peuvent se détendre dans la cour ou visiter les jardins. Un buffet est en train d'y être dressé. Je vous demanderai juste de respecter Buck, l'hippogriffe qui ait le principal résident des lieux. »

Iola scruta le gamin. Dans son champ de vision son arrière-petite-fille hocha la tête. Il disait la vérité. C'était perturbant. Depuis quand un Patriarche Black disait la vérité ?

« Edward, Jonathan, Leslie, avec moi ! » ordonna l'aïeule avant de partir d'un pas vif, à la suite du gamin qui souriait toujours de façon agaçante.

Elle avait peut-être dépassé le siècle depuis plusieurs décades et ses cheveux noirs étaient désormais complètement blancs, mais elle n'était ni gâteuse, ni sénile. Elle allait découvrir ce que ce petit con magouillait !

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Antoine Potter, télékinésiste extraordinaire, hésitait entre la panique et la colère. Depuis le début il sentait très mal cette réunion de famille. Après tout son père était un cracmoll et lui-même était un sorcier-caché. Hors les Européens avaient une haine tenace envers ceux qui n'étaient pas conformes à leurs espérances. (Après tout Antoine avait été rejeté par sa propre mère lorsque celle-ci avait découvert qu'il n'était pas un Elémentaliste et pire encore même pas un sorcier normal.)

Alors oui, Antoine était déjà sur les nerfs avant même de mettre les pieds au Cottage des Étoiles. Mais maintenant, en voyant son stoïque grand-père fondre en larmes, il savait que la situation était VRAIMENT parti en vrille.

« Putain, il se passe quoi ?! »

L'adolescent qui avait bondi de son siège lorsque Charlus avait commencé à pleurer s'approcha d'Antoine et de sa femme.

« Iris est la grande-sœur de Charlus et les retrouvailles sont… humides. J'avais pas imaginé une telle déferlante d'émotions », annonça le gamin.

« Et tu es ? »

« Harry Potter. Héritier Potter de la branche dynaste. Enchanté de faire votre connaissance. »

La main de Kaede dans la sienne permit à Antoine de se recentrer sur lui-même. Il inspira un grand coup avant de répondre.

« Antoine Potter. Petit-fils de Charlus et Dorea. Et voici ma femme, Kaede. »

« Cool. Ça vous dit on s'installe dans le jardin en attendant que Charlus et Iris aient fini ? »

La situation était trop instable pour que le sorcier-caché puisse réagir sereinement. Heureusement sa meilleure moitié était là et prit les choses en mains. Kaede emboîta le pas de l'adolescent, tirant avec elle Antoine qui était concentré à maîtriser sa magie avant qu'elle n'explose.

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Marius éclata de rire. Un rire profond, qui venait des tripes, un rire qui secouait tout son être.

« C'est une blague ? » demanda-t-il lorsqu'il eut réussi à reprendre son souffle.

L'adolescent qui le regardait de l'autre côté de la large table ronde haussa un sourcil sombre. Son regard perçant d'un vert émeraude qui avait des reflets argentés au soleil fixait Marius.

« Pas le moins du monde », répondit-il sérieusement.

Un silence à couper au couteau tomba dans la salle.

« Il est sérieux », murmura la blondinette assise à côté de Marius. « Bordel, il est sérieux. »

La réalité de la situation tomba sur les épaules de Marius qui encaissa un choc.

« Je suis un cracmoll », rappela-t-il avec défiance. « J'ai pas de magie. Je suis une foutue tare dans cette famille. »

« Je ne suis pas Walburga. Ma mère biologique est une Née de Moldus, ma mère adoptive est une moldue. Ma sœur est une Née de Moldus et mon frère un sorcier caché. Autant dire que je me tamponne du statut du sang ou de la magie des individus. Ma famille Black ne sera pas le reflet de celle de Walburga. Sans vouloir manquer de respect à ta mère Sirius. »

L'homme assis à la droite de l'Héritier Black haussa les épaules. Sa ressemblance avec les fils de Marcus était indéniable. Sirius était un Black. Un Black de sang.

« Tu sais, mon respect pour la harpie est limité. Je me suis quand même barré chez ton père. »

« D'ailleurs j'ai été banni pour t'avoir soutenu, sale cafard ! », commenta un homme assis quelques sièges plus loin, Alphard, selon son badge.

« Moi aussi je t'aime. »

« On peut en revenir aux propos fous de l'Héritier Black ?! » coupa Marius avant que la situation ne dégénère.

« Je ne suis pas fou. Je suis très sérieux. »

« Vous voulez vraiment réintégrer les reniés et bannis ainsi que leurs familles respectives dans le Clan Black ? » demanda une femme nommée Androméda.

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Pétunia jeta un dernier regard dans le salon. Charlus continuait de pleurer, évacuant des années de sentiments refoulés. Les histoires de familles pouvaient être sanglantes et vous empoisonner l'esprit. Avec un peu de chance la présence d'Iris permettrait à son petit-frère de vider l'abcès et de débuter son deuil. Cela prendrait du temps et les affecterait tous les deux. Après tout, d'après ce que Pétunia avait compris de la situation, Iris aussi avait des deuils à faire et des regrets à exprimer.

Mais en attendant la situation ici était maîtrisée. Dorea surveillait le frère et la sœur qui pleuraient dans les bras l'un de l'autre.

Pétunia quitta le salon et rejoignit le jardin. Assis dans les sièges en osier sous un grand parasol en sirotant une citronnade, Harry échangeait avec les nouveaux membres de sa famille.

La moldue les rejoignit s'asseyant sans complexe dans le siège de son fils avant d'installer celui-ci sur ses genoux. Bientôt Harry et Léo seraient trop grands pour qu'elle fasse ça. Là, c'était déjà limite.

« Une de mes meilleures amies est Exorciste ! Enfin Apprentie. Mais elle est déjà hyper douée. »

Pétunia sourit en écoutant Harry parler de Su. Peut-être qu'un jour il comprendrait qu'il avait un crush sur son amie.

« Il y a une congrégation en Angleterre ? » s'étonna Kaede.

« Aucune idée. Su travaille avec sa grand-mère. Elle va en Chine chaque été et parfois en hivers aussi. Mais la distance ralentie ses études. »

Kaede hocha la tête.

« Les Congrégations chinoises et japonaises ont des relations tendues. Pour de bonnes et de moins bonnes raisons. Mais je vis aux USA et même si j'y ai fait mes études, je ne suis vraiment considérée comme faisant partie de la Congrégation des Exorcistes japonais. Si ton amie veut me contacter, j'échangerai volontiers avec elle. »

Pétunia applaudit mentalement Kaede. Celle-ci venait de se mettre Harry dans la poche en trois phrases. Si c'était volontaire c'était très bien joué et si c'était involontaire, il fallait vraiment que Kaede joue au loto.

La discussion reprit. Orion s'offusqua que Harry pense que le restaurant de luxe des Potter appartenait à Antoine.

« J'ai fondé cet établissement. Antoine y passe certes beaucoup de temps, mais c'est encore MON resto ! »

Antoine fit une démonstration de ses pouvoirs qui laissèrent Harry, Samuelle et Pétunia bouche-bée. Encouragée par la bizarrerie de ce rassemblement (un cracmoll, une moldue, une exorciste, un télékinésiste et un foutu fourchelangue), Samuelle se lança.

La femme qui avait l'age de Pétunia se leva de son siège. Les papillons multicolores qui s'étaient installés sur l'osier prirent leurs envols. Pétunia n'était qu'une moldue, mais à vivre avec quatre sorciers, elle avait fini par s'habituer à la magie. Et celle de Samuelle était puissante. Elle coulait sur sa peau avec la paresse d'un grand fleuve et la violence d'un torrent. Le jardin prit vie autour d'eux. L'herbe poussa à une vitesse folle, les fleurs des champs s'ouvrirent en un feu d'artifice de couleurs et même le pommier pourtant déjà couvert de fruits devint blanc de fleurs.

« Ah oui, quand même… »

Harry applaudit à tout rompre, Antoine avait un sourire de gamin le jour de Noël, Kaede donnait l'impression d'avoir vu un miracle. Samuelle sourit, heureuse.

Au moins Harry ne va pas s'ennuyer avec une famille comme celle-ci, songea la moldue.

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L'arbre généalogique de la Famille Black avait été ouvert au centre de la table. Les éclats du soleil sur ses feuilles attiraient les regards puis la prouesse technique et magique captivait l'attention.

Léo, un sourire satisfait sur les lèvres, profitant de l'instant pour analyser l'assemblée.

Les 6 « branches » de la famille Black, fondées par autant de membres reniés ou bannis, étaient réunies. Du moins leurs fondateurs avec quelques accompagnateurs, étaient rassemblés.

La doyenne était Iola. Née en 1852, elle avait été bannie suite à son mariage avec un moldu. Pas un né de moldus, non, pire encore, un simple moldu ! Cela avait été un beau scandale à l'époque ! Morte aux yeux des Black, elle avait perdu sa famille, l'accès aux propriétés et aux coffres. Elle n'avait finalement conservé que sa magie, mais cela était bien suffisant pour la réintégrer, elle et ses descendants. Ils avaient tous le Cœur des Blacks.

C'était un peu la même chose pour Phineus. Celui-ci avait voulu aider les moldus lors de la Première Guerre Mondiale et avait été remercié de son avis par un reniement en bonne et due forme. Son épouse avait été une moldue et cela avait permis de conserver les caractéristiques magiques des Blacks dans la famille.

Marius avait été le suivant à disparaître de la Famille. Il n'avait pas de magie et cette tare lui avait valu d'être abandonné dans le monde moldu. Aucun de ses fils ne possédait de magie, mais tous ses petits-enfants étaient des sorciers et possédaient le Cœur des Black. Cet aléa génétique était du, Léo était prêt à le parier, au fait que l'une des belle-filles de Marius était une Née de Moldue et l'autre une sorcière cachée. Leurs centres magiques avaient été transmis à la génération suivante, et les caractéristiques des Blacks, dormantes dans le sang moldus des pères, avaient été réveillées.

Suite à cela venaient les trois personnes chassées par Walburga. La première était sa nièce, pour son mariage avec un Né de Moldu, puis son fils, pour sa fugue et enfin son frère pour son soutient à Sirius.

Tous avaient les caractéristiques magiques des Black et même, dans le cas des filles de Androméda et Alphard, un vieux pouvoir oublié avait été réveillé.

Léo sourit. Le sang des Nés-de-Moldus n'étaient pas lourds de vieux pouvoirs et caractéristiques antiques comme l'étaient celui des Sangs Purs. Mais cela ne signifiait pas pour autant qu'il était faible. Le Sang des Nés de Moldus était pur et vierge et même s'il avait fallu une réincarnation à Léo pour le comprendre, il savait désormais que les Vieilles Familles avaient BESOIN de ce sang neuf pour fleurir à nouveau !

« C'est d'accord pour moi », annonça Phineus, sortant Léo de ses réflexions génétiques. « Moi et ma lignée reprenons notre place dans la Famille Black. »

« Idem pour moi. »

Léo regarda son parrain d'un air blasé. Comme si Sirius avait le choix d'être réintégré !

Marius suite à une concertation rapide avec ses belles-filles accepta à son tour, puis Androméda et Alphard. Ne restait que Iola qui était restée silencieuse. Les regards se tournèrent vers la doyenne.

« Avant de répondre, j'ai une question. »

« Oui ? »

« Il y a une femme, reniée de la famille Black qui n'est pas autour de cette table. Pourquoi Dorea Black est absente ? »

Léo sourit. Il attendait cette question depuis la révélation de l'arbre généalogique.

« Dorea est avec son époux. À la réunion de la Famille Potter. Elle nous rejoindra plus tard. »

Iola hocha la tête.

« Moi Iola Hitchen réclame ici et maintenant une place, pour ma lignée et moi-même, dans la famille qui m'a vu naître et grandir. »

« Moi, Léo Black, entend et accepte ta demande. Bienvenue chez toi, enfant des Black. »

L'air chargé de poussière et de magie pulsa. Un grondement sourd résonna et Léo sentit les barrières s'adapter avec un claquement sec. Les exilés étaient de retour dans le Clan Black. Ils allaient devoir parler des statuts de chacun, de leurs devoirs et responsabilités respectives, mais cela viendrait plus tard. Pour l'instant il était temps de se réjouir. Le nombre de Black était officiellement passé de 1 individu à plus de 80.

« C'est certainement la plus belle revanche que je pouvais prendre sur ma connasse de mère », déclara Marius.

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Anthime Ignatus Carrow n'était pas un homme facilement intimidable. Déjà physiquement il dépassait la majorité de la population d'une bonne tête et plus d'une décennie de rugby lui avait donné une carrure pas ridicule. Ensuite, pour avoir fait ses études à serpentard et surtout pour avoir survécu aux deux tarés lui servant de fratrie, il fallait mettre le paquet pour réussir à le faire flipper.

Et pourtant aujourd'hui Anthime était intimidé.

Il se souvenait très bien de la lettre qui avait déclenché son retour en Angleterre. Ses filles lui avaient parlé de la proposition de l'Héritier Potter. L'idée de pouvoir mettre ses enfants définitivement à l'abri de leur oncle et tant était très intéressante. Et les répercussions pour Anthime n'étaient pas négligeables. Être associé au nom Potter plutôt qu'à celui des Carrow était une avancée véritable. Par contre cela remettait en question la nature même de la branche secondaire qu'il avait fondée…

Julia avait fini par lui taper dessus avec un journal roulé, arguant qu'il réfléchissait trop. Elle avait été un coup de pied au cul salvateur dans cette histoire. Sans elle, Anthime serait certainement encore en train de réfléchir à l'offre de l'Héritier Potter au lieu d'être en train de discuter avec lui.

Ce qui le ramenait à son point de départ, Anthime n'était pas facilement intimidé et pourtant à cet instant, face à un gamin à peine entré dans l'adolescence, il se sentait mal à l'aise. Il n'était pas le prédateur le plus dangereux de la pièce, c'était évident. Bien sur, physiquement il pouvait écraser le mioche, mais magiquement…

Les Carrow n'étaient pas des lecteurs d'Auras comme l'avaient été les Ross, mais ils avaient une certaine capacité à « sentir » la magie. Plus « l'odeur » était forte, plus la personne était puissante. Et Harry Potter était un foutu monstre. Anthime allait avoir besoin d'un paracétamol pour faire passer le mal de crâne qu'il sentait s'installer.

Anthime se présenta, puis présenta Julia, précisant qu'elle n'avait pas de magie (et comme l'avaient dit les filles, le Potter ne broncha absolument pas) avant de présenter les jumelles.

Harry Potter, le foutu Survivant, présenta sa tante/mère adoptive et régente de la famille en attendant la majorité du jeune Poufsouffle, expliquant que Pétunia n'avait pas non plus de magie. Puis il se tourna vers la vieille dame qui attendait tranquillement dans son fauteuil, une tasse de thé dans la main.

« Et voici Iris Carrow, née Potter, votre arrière-grand-mère je crois Mr Carrow. »

« PARDON ? »

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Iris s'était coupée du Monde Sorcier quelques très longues décennies auparavant. Elle avait quitté l'Europe avant même la défaite de Grindelwald, suite au décès de sa fille aînée. Elle avait laissé la régence de la Famille Carrow à son fils et était partie.

Elle avait raté tellement de choses… La naissance de son petit-fils, les mariages de ses frères, les naissances de ses neveux puis le renouveau de ce cercle avec la génération suivante. Elle avait raté aussi les enterrements, les engueulades et les séparations. Elle avait surtout raté l'émergence de Voldemort, son règne de terreur et sa chute violente. Elle avait raté le tournant sombre et mauvais prit par sa famille… George serait si déçu !

Il était temps qu'elle reprenne les choses en main.

« Si vous permettez Héritier Potter », interrompit Iris, s'immisçant dans la conversation de Harry et Anthime.

« Je vous écoute Grand-tante. »

Le terme réchauffa le cœur de Iris. Malgré ses erreurs, sa famille de sang voulait encore d'elle. Il était désormais temps de se rapprocher de la famille qu'elle avait épousée.

« J'ai une alternative à votre proposition. »

Le regard de Anthime se fit calculateur tandis que celui de Harry était curieux. Ah, ce gosse était bien comme son grand-père. Quant à Anthime, il était cent pourcents un Serpentard.

« Vous parlez de placer la branche secondaire de la famille Carrow, branche fondée par Anthime suite à ses désaccords avec sa fratrie sous la protection des Potter. »

« C'est exact », confirma Harry tandis que Anthime maugréait à propos de désaccord, traitant dans sa barbe ses aînés de sales cons racistes.

« Pourquoi ne pas mettre directement l'intégralité de la Famille Carrow sous protectorat Potter ? »

Anthime s'étouffa avec son biscuit tandis que Harry ricanait.

« J'imagine que Alecto et Amycus seront absolument pour ce protectorat. »

Oh, Iris adorait le sarcasme qui coulait comme du miel dans la voix du jeune Héritier Potter.

« Ces jeunes blancs-becs n'ont pas leurs mots à dire sur la question. »

« Amycus », commença Anthime entre deux quintes de toux.

« N'est que le Régent de la Famille Carrow. J'en suis la Matriarche. Mes propos sont lois. »

Le benjamin des deux Mangemorts éclata de rire.

Entre les gloussements hystériques Iris parvint à comprendre quelque chose qui lui glaça le sang. Harry et sa tante/mère adoptive avaient apparemment entendu la même chose au vu des blanchiments de leurs visages.

« Parricides », siffla Iris folle de rage.

Anthime s'arrêta brusquement. Il hocha la tête.

« Je n'ai jamais réussi à trouver de preuves acceptables pour le Mangemagot et je n'avais de toute façon pas les fonds pour pouvoirs les attaquer en justice, mais je sais que Alecto et Amycus ont tué Père, Mère et Grand-père. Celui-ci refusait de s'aligner derrière les idées du Mage Noir, préférant garder la neutralité. »

Iris tremblait de rage. Ces cafards avaient osé ! Elle allait leur faire payer !

« Moi Iris Victoria Carrow, Matriarche de l'Antique Famille Carrow déclare ici et maintenant bannir Alecto Suzanne Carrow et Amycus Aurele Carrow. Je les prive de leurs noms et de leurs familles. Ils ne sont plus les bienvenues en ma demeure et les portes de mes coffres leur sont aujourd'hui et à jamais fermées. »

Anthime jura. Il avait senti la lourde magie familiale chasser ses aînés de leur place et par ricochet, il sentait la magie familiale s'ancrer profondément en lui, l'acceptant comme nouvel Héritier.

« Ils vont te tuer. »

Iris sourit de façon malveillante. Les deux Parricides avaient échappé à Azkaban après leurs années comme Mangemorts en plaidant l'imperium. Les larges coffres Carrow et la corruption galopante du Ministère leur avait permis de s'en tirer. Mais c'était terminé.

« Je les attends », répondit-elle avant de s'exclamer, « Oh, ne faites pas cette tête ! Ces jeunes blancs-bec ne me font pas peur ! »

Après tout Iris n'avait pas peur de se salir les mains. Elle l'avait déjà fait. Après tout c'était au chef de famille d'abattre les chiens enragés qui polluaient leur image. Ce n'était pas plaisant mais c'était leur devoir.

Lorsque Alma avait décidé de semer la terreur et la mort aux côtés de Grindelwald, Iris avait dû agir. Elle avait traqué sa fille aînée et avait mis fin à ses agissements. Alors tuer deux de ses arrières-petits-enfants qui s'étaient rendu coupable du crime de parricides et qui avaient au final fait bien pire en suivant Voldemort… Elle n'hésiterait pas si l'occasion se présentait.

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Léo était tellement fatigué en rentrant de Winterfell, qu'il était monté se coucher quasiment sans manger. Sa mère l'avait obligé à boire un verre de gaspacho histoire de ne pas prendre ses médicaments avec un ventre vide, mais après cela Pétunia avait laissé l'adolescent se coucher.

A peine sa tête s'était-elle posée sur l'oreiller qu'il dormait.

Et sans surprise il rouvrit les yeux dans le Palais mental qu'il partageait avec Harry. Celui-ci l'attendait, installé dans leur canapé, tandis que devant lui la représentation mentale de l'arbre généalogique des Potter ondulait dans un vent inexistant.

« Je suis crevé », annonça Léo, savourant le son de sa propre voix. Il n'y avait qu'ici qu'il l'entendait.

« Idem », répondit Harry, se décalant pour laisser de la place à Léo.

Le Serpentard se laissa couler dans le canapé, se collant sans honte à son frère. Lui qui avait été enfant unique toute sa première vie profitait allègrement du plaisir d'avoir une fratrie. Dudley et Hermione étaient absolument géniaux. Ils avaient aidé Léo à se construire bien plus qu'ils ne l'imaginaient. Et puis il y avait Harry. Sa Némésis et son Jumeau.

Ils étaient identiques. Ils partageaient un lien qui dépassaient leurs ressemblances physiques et magiques. Ce qu'ils avaient… Ce lien que tous les jumeaux magiques possédaient… c'était puissant et enivrant.

« Comment était ta journée ? » demanda Léo.

« Chaotique. Et la tienne ? »

« Bordélique. »

Léo lui parla des multiples branches Black qui étaient à nouveaux une. Il évoqua Marius, le cracmoll revanchard dont les descendants étaient magiques. Il parla de Sirius et de ses retrouvailles avec sa cousine et son oncle, il évoqua aussi les deux Black chassés pour avoir aimé des non-magiques.

« Iola semble avoir un sacré caractère », commenta Harry.

« Tu n'as pas idée. Un véritable dragon. »

Harry lui parla ensuite de sa propre réunion de famille. Il parla de leur cousine au sang de Nymphe et du groupe américain. Il s'attarda surtout sur Iris, leur grand-tante, Matriarche de la Famille Carrow.

Un fou-rire monumental le prit aux tripes lorsque Harry lui apprit que Iris avait banni Alecto et Amycus, avait installé Anthime, un sorcier pro-moldu, comme Héritier et surtout avait placé les Carrow sous protectorat Potter.

«As-tu la moindre idée du pouvoir que tu viens d'acquérir ? », demanda Léo à travers ses larmes.

La grimace de son frère fut une réponse en elle-même. Harry savait et cela le faisait flipper.

« Iris est un génie du mal », maugréa le Survivant.

« Elle me fait penser à Iola. »

« Yeepee… on a deux mamies tueuses sur les bras. Elles ne doivent jamais se rencontrer. »

Léo se mordit les lèvres. Il allait attendre un peu avant de dire à Harry qu'empêcher cette rencontre allait être impossible. Après tout ils étaient tous deux les futurs Lords de deux Familles très puissantes et ils étaient des jumeaux Potter. Leurs familles n'avaient pas fusionné, mais quasiment. Jamais dans leurs Histoires passées et jamais dans leurs Histoires futures les Familles Black et Potter n'auraient l'alliance plus solide.

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Note d'auteur : Et voici l'arc familial clos. Certains OC reviendront et la réintégration des exilés aura un impact politique plus tard, mais pour l'instant c'est fini ! Au prochain chapitre on retourne (enfin) à Poudlard.

Faites-moi signe si vous souhaitez des bonus sur certains Potter et/ou Black. Je ferai des bonus ;)