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Lettre
français
bulgare
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Le dortoir des Poufsouffles de quatrième années était l'un des plus grands. C'était également un des plus verdoyants. Harry aimait ce dortoir. Bien plus que celui de Gryffondor. Certes, il n'y avait pas l'impressionnante vue sur le Parc, mais l'ambiance y était tellement plus chaleureuse. Tellement plus sarcastique aussi…
La meilleure preuve était Zach accueillant Harry avec un bruyant « 10/10, drama queen ! » au moment où le survivant avait poussé la porte.
Harry fit une ample révérence, tirant un chapeau imaginaire à ses amis.
C'était une différence majeure avec sa première vie. Même en côtoyant tous les jours Dean et Seamus, Harry ne les avait jamais vraiment connus. Il n'y avait que Ron dont il était proche et un peu Neville avec l'AD… Ici, Harry avait fait l'effort d'aller vers les autres, de créer des liens. Cela n'avait pas été simple. Ils étaient si jeunes…
« Du grand art, vraiment ! » ricana Bruce.
« Je sais, je sais, c'est tout moi ça. »
« Tu t'es dépassé », déclara Ernie.
Harry sourit en s'asseyant sur le lit d'Anthony.
Il était vrai que le Survivant s'était surpassé.
Après avoir quitté la salle où les adultes s'engueulaient, Harry et les trois autres Champions étaient retournés dans la Grande Salle qui était en ébullition. Ça gueulait dans tous les coins et les profs restant n'arrivaient pas à rétablir le calme. ( Le français avec ses lunettes chelous et son manteau en cuir rajoutait même de l'huile sur le feu.)
Le Survivant, en drama queen extraordinaire, avait fait explosé une fusée éclairante au milieu de la salle. Cela avait calmé net les discussions. Harry avait juré à nouveau sur sa magie qu'il n'avait pas foutu son maudit nom dans cette putain de coupe et que le premier qui lui chercherait des noises se prendrait son pied dans la gueule. Oui il était énervé et oui il était vulgaire. Et il s'en battait la rate avec une soupière turque. Le lumos qu'il avait lancé après avoir juré sur son centre magique avait fini de convaincre les derniers réfractaires.
Suite à cela Harry avait mis les voiles, abandonnant les autres champions sur l'estrade. Il s'était réfugié dans la Salle sur Demande où Léo l'avait rejoint. Leur duel avait ravagé les lieux. Heureusement que la salle de Helga Poufsouffle possédait une magie très puissante et qu'elle s'était réparée d'elle-même en quelques minutes.
« Alors, il s'est passé quoi quand tu étais avec les autres champions ? » demanda Bruce en tendant un paquet de bonbons à Harry.
« Pas grand-chose. Les profs étaient en panique. C'était comique », commenta Harry en poussant du bout des doigts la petite figurine de Krum qui arpentait le lit.
« Toi seul trouve le chaos comique », répliqua Zacharia.
Harry lança un regard plein de jugement à son camarade.
« Tu veux vraiment qu'on parle de CE cours de runes ? »
« Groumph ! »
« C'est ce qui me semblait. C'était le bordel et on s'est barré avant que ce soit résolut. Donc j'ai absolument rien à dire. Et d'ailleurs pourquoi vous me questionnez ? Cédric n'a rien expliqué ? »
« Tu es rentré avant Cédric. »
Harry regarda sa montre et hocha la tête, impressionné. Lui-même était revenu tard. Savoir que Mr Préfet Parfais était encore plus à la bourre… Intéressant !
« Bon et tu as pu parler avec Krum ? » demanda Ernie avec des étoiles dans les yeux. « Tu penses que je peux lui demander un autographe ? »
« Par Merlin, mais t'es complètement accro ! » déclara Bruce.
« Mais vous êtes cons, c'est pour Megan qu'il en pince », annonça Justin, tendait que Ernie devenait rouge comme une tomate.
Ravi de voir la conversation dériver vers un sujet beaucoup plus marrant, Harry rajouta un peu d'eau au moulin, commentant les talents de Megan au Quidditch. Ernie au milieu, n'en pouvait plus de rougir, taquiné par ses amis. C'était fun.
Poquant du bout du doigt le mini-Krum (qui finit par répliquer en tapant le doigt de ses petites mains) Harry prit cependant note de garder un œil sur les plaisanteries. Sans faire attention, ce qui étaient de simples blagues pouvaient devenir cruelles et blessantes. Pour l'instant les commentaires sur le crush d'Ernie étaient bons enfants et peu réguliers. Cela devait rester ainsi.
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Percy se souvenait avec précision du jour où ses parents avaient reçu LA lettre. Elle était arrivée le surlendemain de la rentrée des quatre plus jeunes enfants de la fratrie Weasley. Ginny parlait de l'annonce du Tournoi des Trois Sorciers, les jumeaux se lamentaient sur l'annulation de la Coupe de Quidditch et Ron… Ron parlait de Mafalda Weasley répartie à Serpentard qui était une version adolescente et rousse de Grand'Ma Cendrella.
L'ancien Préfet en Chef, ne commençant qu'à 10 h était encore à la maison lorsque son père avait ouvert LA lettre. Il avait vu son père pâlir et sa mère qui lisait par-dessus l'épaule d'Arthur avait lâché une exclamation étouffée, plaquant ses mains contre sa bouche.
Percy avait lu LA lettre dans la soirée, après que ses parents soient partis se coucher. Entre l'apparition de ce mini-clone de Grand'Ma et la réaction de ses parents, il avait compris qu'il se passait quelque chose de très très louche. Alors il avait fait appel à ses contacts au Gouvernement pour en savoir plus sur cette Mafalda Weasley pendant qu'il enquêtait de son coté.
Dans cette optique, il s'était rendu au fin fond de la campagne du Pays de Galles, là ou vivait recluse sa grand-mère depuis la mort de Papy Septimus. Grand'Ma Cendrella avait râlé que ses petits enfants ne venaient jamais la voir avant de gaver Percy de ragoût et de tarte aux pommes.
Le troisième fils Weasley adorait sa grand-mère. S'il n'avait pas été à ce point été poussé par son envie de ressembler à Bill, il aurait accepté la proposition du Choixpeau et serait allé à Serpentard pour faire comme Cendrella. Peut-être y aurait-il été plus heureux.
Percy avait passé la journée avec son aïeule, écoutant avec plaisir ses anecdotes et philosophant sur les lois sorcières durant le repas. Le jeune assistant de Mr Croupton avait surtout profité de la visite pour étudier la tapisserie familiale ornant le mur du salon. L'arbre généalogique était grand et dense. Des générations de Weasley s'y succédaient, les derniers étaient Percy et sa fratrie ainsi que ses cousins paternels.
Percy avait passé des heures devant cette tapisserie. Son père avait deux frères cadets. Bilius, le joyeux fêtard qui était décédé sans descendance, quelques années auparavant, peu après avoir vu un Sinistros et Ector dont les trois garçons étaient scolarisés à domicile. Nulle part le nom de Mafalda n'apparaissait !
N'ayant rien trouvé de son coté, Percy avait du attendre les retours de ses contacts. Cela avait prit un gros mois, mais l'attente en valait la peine. Lorsque les dossiers étaient arrivés, l'assistant de Mr Croupton avait été malade. Une partie entière de son monde s'était effondrée.
Arthur Weasley était l'aîné non pas d'une fratrie de trois enfants, mais de quatre. Garret Hadrian Weasley était né 2 ans après Arthur, un an avant Ector et quatre ans avant Bilius.
Garret avait disparu du monde sorcier peu après ses huit ans lorsqu'il était apparu qu'il n'était pas un sorcier. Abandonné par ses parents, il avait grandi dans un orphelinat moldu sans jamais pouvoir retourner dans le monde magique.
Le problème de cette histoire (outre l'horreur de découvrir que ses grands-parents avaient chassé un de leurs enfants et que son père et ses oncles le savaient!) était que Garret avait été chassé pour une connerie. Garret Hadrian Weasley n'était pas un sorcier comme Percy certes, mais il n'était pas un Cracmoll. Il était ce que les Américains appelaient un « sorcier caché ». Il possédait un centre magique actif, centre qu'il avait transmis à ses enfants, commençant par sa fille aînée, Mafalda.
Mafalda était la cousine de Percy ! Sa petite cousine au sang-mêlé qui avait été répartie à Serpentard. Gardant en son cœur cette colère envers ses parents et grand-parents, Percy s'était fait une promesse. Lorsqu'il irait à Poudlard pour le début du Tournoi des Trois Sorciers, il prendrait le temps de rencontrer cette cousine !
Et aujourd'hui, quelques trois semaines plus tard, il était temps de tenir cette promesse.
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Hégora Lhâna, enseignante de métamorphose à l'Institut de Durmstrang avouait sans peur qu'elle n'aimait pas le Directeur Karkaroff. L'homme était hautain et orgueilleux et surtout, il était raciste et misogyne. Lorsqu'il était arrivé à Durmstrang, dans des conditions plus que suspectes, suite au décès du précédent Directeur, Karkaroff avait évincé Lady Targaryen, qui aurait du devenir Directrice. Depuis lors, ce sale fils de pute tentait par tous les moyens de dégager les femmes de son équipe professorale.
Baba Yaga merci, la Fondatrice de Durmstrang avait anticipé ce genre de problème. Les contrats du personnel de l'Établissement étaient signés avec le sang et seule Durmstrang pouvait les rompre. Karkaroff n'avait absolument pas son mot à dire là-dedans, ce qui l'énervait profondément.
Tout cela pour dire que Hégora avait un avis plus que négatif sur le personnage. Sa dernière idée en date n'avait pas amélioré les choses.
Suite à la révélation d'un deuxième champion pour Poudlard, champion forcé qui possédait un vocabulaire des plus colorés, il avait été décidé (sur proposition de ce quatrième champion) d'ouvrir une place supplémentaire pour chaque école. Ces nouveaux champions ne seraient pas liés par le contrat de la Coupe de Feu, mais par un autre contrat qui était en cours de rédaction.
Karkaroff, dans sa grande sagesse, avait demandé aux étudiants de la délégation de voter pour un second représentant. Ce crétin avait eu l'audace d'être surpris lorsqu'un score parfait de 1 partout avait été atteint. Ils avaient tous voté pour eux-mêmes !
(Sauf les jumeaux qui avaient voté l'un pour l'autre et Krum qui dans sa grande sagesse avait voté blanc).
Hégora n'avait même pas tenté d'expliquer au Directeur pourquoi son idée était vouée à l'échec. Elle avait échangé un regard avec le Professeur Brook et avait envoyé un message à Lady Targaryen. Et la Directrice Adjointe, dans sa grande sagesse, avait organisé un vote efficace. Au lieu de demander à la délégation de choisir, elle avait demandé à tous les autres étudiants.
« Quel est le résultat du vote Raella ? » demanda Hégora
À travers le miroir de communication, la sorcière aux longs cheveux platines sourit. Cela faisait longtemps qu'Hégora ne l'avait pas vue aussi en forme. Comme quoi, ne pas avoir ce couillon de Karkaroff sur le dos toute la sainte journée faisait des miracles.
« Le dépouillement est terminé. On recompte les votes pour éviter tous trucages. »
« Tu as été surprise par les résultats », commenta Hégora.
Elle connaissait Raella depuis longtemps. La Sous-Directrice était troublée par le choix du peuple.
« Mr Poliakoff et Mlle Lada arrivent en tête, ex æquo. »
« C'est effectivement étonnant. Mais tous deux ont un grand potentiel. Puis-je avoir les trois noms suivants ? Nous ferons le second tour avec 5 candidats. »
« Mlle Vulchanova, Mr Mozgókép et Mr Reki. », énonça la sous-directrice.
Hégora sourit. Elle donnait des cours particuliers à Mlle Vulchanova. L'apprentie Mage de Guerre était dangereuse au combat. Il était plaisant que le reste de Durmstrang reconnaisse ses talents.
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Mafalda Rose Denise Weasley aimait la magie. C'est fascinant et fantastique de pouvoir modifier ainsi le monde à l'aide de quelques mots et quelques gestes. Pourtant cela la rendait systématiquement amère. Cette magie, si belle, si pure, lui venait de son père. Et son père était exclu de ce monde merveilleux à cause de traditions et coutumes barbares.
Sa répartition à Serpentard ajoutait encore plus de charge mentale. Elle faisait partie de la Maison Vert et Argent grâce à Léo Potter et y avait même quelques connaissances amicales, mais elle restait tout de même la Traitre-à-son-sang, la fille de Cracmoll, l'intruse.
C'était dur.
Elle se sentait seule.
Apprendre qu'il y avait d'autres nombreux Weasley à Poudlard l'avait excitée, mais elle avait rapidement déchanté. Les autres étaient tous à Gryffondor et les rares fois où elle avait eu le courage de les approcher, ils avaient esquivé la conversation.
Mafalda était terriblement seule et ce n'était pas une situation plaisante. À vrai dire, si elle n'avait pas conscience de la joie de son père à l'idée qu'elle soit une vraie sorcière, elle l'aurait déjà supplié de l'enlever de Poudlard.
Habituée à étudier seule, cachée dans une des petites alcôves de la Bibliothèque, Mafalda fit un bond lorsqu'un « Bonjour » brisa le silence. Le cœur prêt à bondir hors de sa poitrine, elle se tourna vers l'intrus.
Grand, roux, avec des yeux bleus-verts et des lunettes en écailles de tortues. Il était familier.
« C'était un de mes coins favoris pour réviser quand j'étais à Poudlard », déclara-t-il en s'asseyant à côté de Mafalda. « Je suis Perceval Weasley, mais tu peux m'appeler Percy. »
Mafalda fonça les sourcils, suspicieuse de cette approche après tant de temps à être évitée par les autres Weasley. Percy sourit d'une façon triste.
« Ah. Je suppose que les jumeaux ont fait preuve de leur amabilité habituelle envers les Serpentards. »
« Y a un peu de ça », répliqua Mafalda avec sarcasme.
« Malgré toutes leurs qualités, ils peuvent faire preuve d'une ouverture d'esprit limitée. »
« Les Serpentards font peur. Et puis je suis juste la fille du Cracmoll. »
Percy pouffa.
« La haine inter-maison a vraiment diminué. Il y a encore du chemin à faire, mais si tu savais à quel point les choses ont évolué… Quant à ton père… » Percy soupira. « J'ai appris très récemment que le fameux cousin comptable qui était à peine évoqué lors des réunions de famille n'était pas un cousin, mais le frère cadet de mon père. Mais mieux vaut avoir un neveu Cracmoll plutôt qu'un fils, même chez les Traîtres à leur Sang », cracha le rouquin avec colère.
Il secoua la tête, fit craquer ses poignets puis remonta ses lunettes sur son nez.
« Désolé de m'être énervé. Je trouve juste la situation très injuste. »
« T'y es pour rien. »
Percy tapota la main de sa cousine. Elle était si jeune et encore si innocente. Elle était en colère. C'était justifié. Mais elle finirait par se faire dévorer par elle si elle ne parvenait pas à s'en défaire. Percy le savait bien. Il avait été à sa place plus d'une fois, victime innocente d'une situation hors de son contrôle. Mais il avait évolué, il avait grandi.
Il voyait le désemparement dans le regard de sa cousine. Elle était si jeune. Elle ressemblait tellement à Grand'Ma Cendrella que c'en était douloureux.
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Nikifor était sorti sur le pont pour prendre un peu l'air. Cela faisait plus de deux heures qu'il planchait sur son devoir de sortilège et il en avait marre. Il s'accouda au bastingage et laissa son regard dériver sur le paysage. C'était étonnant tout ce vert. À Durmstrang, à cette période, le parc était déjà enneigé. Quant au Lac il n'était pas encore gelé, mais s'en approchait vraiment.
Des sons incongrus finirent par attirer son attention. Quelqu'un parlait une langue étrangère. Ce n'était ni du japonais, ni de l'allemand. Nikifor avait fini par reconnaître les deux langues à force d'étudier avec Yoko et Ingrid.
Nikifor se tourna et marqua un temps d'arrêt brutal en voyant un trio incongru grimper à bord. Deux adolescentes vêtues de l'uniforme de Poudlard suivaient la petiote qui portait le rouge sang de Durmstrang.
« Mallard ! » s'exclama Nikifor en les rejoignant à grands pas.
Il s'arrêta devant la gamine en rouge, les bras croisés.
« Mallard, puis-je savoir pourquoi il y a deux étudiantes de Poudlard à bord ? »
« Je les ai faits monté » expliqua Harmony Mallard, pas repentante pour un sous.
Nikifor la toisa du regard. Cette enfant n'avait aucun respect pour personne, c'était incroyable. En même temps, vu ses capacités, il y avait de quoi.
« Tu sais que le bateau est techniquement un territoire bulgare. Et que donc, en montant à bord tes amies viennent d'entrer en Bulgarie ? Sans aucune autorisation. »
Harmony pencha la tête sur le côté comme un oiseau curieux.
« Et ? »
« C'est illégal. »
« Bah ! », s'exclama Harmony. « On s'en moque. Voici Ginny et Luna. »
Nikifor résista à son envie de lever les yeux au ciel. Catastrophe ambulante cette enfant ! Il préféra observer ses accompagnatrices. Ginny avait une poignée d'années de plus que Harmony. Elle était assez grande avec de longs cheveux roux vif qui faisaient penser à des flammes. Ses grands yeux noisette regardaient tout autour d'elle avec curiosité. Luna était plus petite avec de longs cheveux blonds très pâles. Il y avait quelque chose dans son regard saphir de dérangeant. Elle savait des choses, de nombreuses choses, des choses qu'elle n'aurait pas dû savoir… Était-elle une voyante ? Comme Brynden ?
« Pourquoi sont-elles là ? Vraiment Mallard. Tu sais que si le Directeur les voit, il va péter un câble. »
Le regard de l'enfant voulait absolument tout dire. L'opinion d'Harmony Mallard concernant le Directeur Karkarof était connu de tous à Durmstrang. L'enfant n'avait du tout apprécié les remarques dédaigneuses de l'homme concernant l'absence de magie de ses parents.
« Karkaroff peut aller se faire voir. Sérieux, on s'en cogne de ce connard. »
« Je te dirais bien de le respecter, mais il faudrait déjà que je le fasse moi-même. J'attends toujours l'explication. »
« Luna a une idée géniale à vous proposez ! »
« Vous ? »
« La totalité de la délégation de Durmstrang. »
L'enfant lui adressa un sourire plein de malice. Pour une fois, ce monstre de puissance magique faisait vraiment son âge. C'était un peu rassurant et carrément flippant… Qu'avait-elle prévue ?
« Ok, je mords à l'hameçon », soupira Nikifor en bulgare avant de poursuivre en anglais. « Venez par là »
Les petiotes avaient de la chance. La majorité des élèves étaient en bas, bossant sur ce foutu devoir de sortilège. Une pause leur ferait du bien à tous.
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« C'est soit du génie, soit de la folie », chuchota Morgan.
Stanislas lui adressa un grand sourire.
« Tu serais surpris de voir à quel point les deux vont de pair. »
« N'empêche j'arrive pas à y croire », poursuivi le duelliste
« T'as aucune imagination Morgan », siffla une voix féminine bien connue derrière Stanislas.
Morgan se hérissa soudainement.
« Silence la harpie. »
« Crétin des Alpes ! »
« Sale bête enragée ! »
« LAVANDE ! JOLIVET ! SILENCE ! »
Les étudiants dans la salle sursautèrent. Pris par le spectacle donné par Morgan et Gabrielle, ils n'avaient pas remarqué le Professeur Saquebien. L'homme quitta les ombres et rejoignit l'estrade dans un grand tourbillon de son manteau de cuir.
« Très chère Mlle Lovegood, veuillez finir je vous pris. »
L'étudiante aux longs cheveux blonds s'inclina légèrement devant le professeur avant de finir d'expliquer son idée génialissime.
« On est que quinze », commenta Mathilda, « Ça va être compliqué d'avoir une équipe complète. »
Stanislas observa la délégation française. Ils n'étaient que quinze, certes, mais ! Ils avaient Kevin, espoir du Quidditch français. Ils avaient aussi Morgan et Angélique…
« Ça peut le faire », annonça Stanislas.
Les regards, certains interrogateurs, d'autres excités, se tournèrent vers lui.
« Kevin comme batteur, c'est évident. Angélique a déjà travaillé avec lui… faudra de l'entraînement, mais ça peut être un bon duo. Comme poursuiveurs, Fantasio a de bon réflexe, Morgan est formé comme Duelliste d'Arène, y a moyen de transformer ça en Poursuiveur et moi je suis déjà poursuiveur de base. Gardien, je dirais Marc ou Spirou, voir qui est volontaire et le plus doué. Comme Attrapeur… J'aurais dit Fanny sans ta narcolepsie », dit Stanislas avec un sourire d'excuse.
« T'inquiète la mouette ! »
« Du coup, soit Fleur de Lys, soit Françoise… Retenez que ce n'est qu'une proposition qui ne prend pas en compte le choix du second champion, ni les volontés de chacun. C'est juste une projection qui prouve qu'on PEUT monter une équipe quasi fonctionnelle. »
Mathilda sourit. Fleur applaudit poliment, rapidement reprit plus bruyamment par le reste des Français.
Stanislas était le meilleur stratège de leur promotion, ils le savaient tous. Alors s'il disait que ça pouvait le faire…
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« Mlle Lovegood, puis-je savoir comment vous êtes entrée dans le carrosse ? Il faut avoir son empreinte magique entrée dans les protections pour pouvoir déverrouiller la porte. »
« Les Joncheruines m'ont montré la voie. »
Robert haussa un sourcil.
« Ne me regardez pas, je n'ai fait que la suivre ! » commenta Hemera Malfoy.
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Assise dans un profond fauteuil en cuir noir, Eva regardait le tableau des résultats avec un sourire amusé.
Le choix d'un second champion pour Durmstrang était un cirque impossible. Évidemment tout le monde avait voté pour sa pomme ! Ils s'étaient battus, parfois littéralement pour avoir leur place dans la délégation.
Sans surprise, personne n'avait défié Eva. Sa maîtrise de la Sanguimage et son surnom de vampire la précédaient. Les étudiants, même très ambitieux, n'étaient pas débiles. Affronter Eva Schulz tenait du suicide.
Paun, par exemple n'avait pas eut autant de chance. Il avait été défié une dizaine de fois et avait remporté autant de victoires avant de pouvoir s'inscrire dans la délégation. Alors oui, il avait la rage de vaincre et comptait bien être le second représentant.
Au final, après un premier vote absolument inutile, il avait été proposé que le reste de Durmstrang fasse un premier tri parmi les candidats. 5 noms étaient ressortis.
Eva n'en faisait pas partie.
Elle était un peu déçue. La gloire n'avait pas d'importance. Elle voulait les 1000 gallions (même si une fois convertis, la somme serait moindre). Elle voulait aussi tester ses capacités en situation réelle. Mais le choix avait été fait. Eva s'était fait une raison et avait sorti le pop-corn.
Après tout, le second tour promettait d'être chaotique.
« Une idée de qui tu vas choisir ? » demanda Khâny, installée sur l'accoudoir du fauteuil.
Eva lui tendit le saladier de pop-corn avant de répondre.
Sur le tableau cinq noms étaient écrits. Lada, Mozgókép, Poliakoff, Reki, Vulchanova. Cinq profils très différents mais très intéressants. Le choix n'était pas aisé.
Si Eva voulait être un gremlin chaotique, elle choisirait Mozgókép. Comme ça il y aurait deux Viktor dans la compétition et les Anglais s'arracheraient les cheveux à savoir qui était qui. Mais si elle devait voter sérieusement, elle prendrait Preslava Lada.
De tous, c'était elle qui avait le plus à prouver, celle qui avait le plus la niaque. Dans cette compétition, Eva sentait que outre le talent (qu'ils avaient tous), la motivation serait primordiale.
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Harry n'avait pas souvent l'occasion de faire des soirées avec ses amis. Contrairement à Léo qui avait la majorité de ses meilleurs amis dans la même Maison, Harry s'était débrouillé pour rassembler autour de lui des blaireaux , des aigles et des lions. Résultat, lorsqu'ils voulaient se faire une soirée ils devaient s'organiser bien à l'avance et s'arranger pour que personne ne se fasse chopper par les profs ou les préfets au milieu de la nuit lorsqu'ils rentraient dans leurs dortoirs respectifs.
Mais ils y arrivaient, de temps en temps.
Harry jeta les dés et déplaça son personnage. Ce soir les quatre amis jouaient au Cluedo. Ron, un peu perdu sur la première partie avait comprit la logique du jeu et était en train de mettre la misère aux trois autres. Harry se défendait plutôt bien, mais il savait que le rouquin allait trouver l'assassin, l'arme et les lieux au prochain tour. Lui même avait encore trop d'incertitude sur la salle du meurtre.
« Harry, fais tourner un peu les chips. »
Le Survivant empoigna le saladier et le tendit à Sally-Ann.
La Née de Moldus aux cheveux bleus était une amie de longue date de Harry. Ils avaient assisté ensemble à la naissance de Norberta, ça créait des liens ! Leur amitié avait connu des hauts et des bas, notamment à cause de ce bordel de la Chambre des Secrets. Mais ils avaient recollé les morceaux et Sally avait même passé une semaine avec les Potter à nettoyer le 12 Square Grimmaurd.
(Il fallait être vraiment une très bonne amie pour supporter le Square dans son état initial. Les lieux étaient sacrément pourris.)
« Donne après Sally », réclama Su avant de faire son annonce. Harry regarda dans ses cartes et secoua la tête. Ron a coté de lui fit passer discrètement une de ses propres cartes à la Serdaigle.
L'amitié entre ses deux là était surprenante. Elle était née presque par erreur, apparut petit à petit à force de côtoyer tous les deux Harry. La Serdaigle et le Gryffondor avaient de nombreux point communs. Bien plus que ce qu'ils pensaient initialement. Outres une capacité non négligeable à supporter les excentricités de Harry, ils possédaient un profond amour pour la stratégie.
Ron était un génie aux échecs. Su brillait au xiangqi. Et tous deux ne se débrouillaient pas trop mal dans la discipline de l'autre. (Harry se faisait rouler dessus dès qu'il jouait avec l'un d'eux.) Leur dernière idée en date était de participer à des tournois d'échecs. Dans le monde moldu. Alors qu'ils n'avaient pas d'identités moldues. Ni de moyen de sortir de Poudlard pour y participer. Harry les encourageait de tout son cœur.
(Hermione avait peut-être raison lorsqu'elle traitait le Survivant de gremlin chaotique…)
« J'accuse ! Le colonel moutarde dans le hall avec le chandelier ! » clama Ron lorsque vint son tour.
Et sans aucune surprise, il avait raison.
Lorsque Harry disait que Ronald Weasley possédait un génie stratégique hors compétition, il ne mentait pas. C'était certainement quelque chose qu'il possédait dans sa Première Vie, mais qui avait été effacé par son complexe d'infériorité. Vivre dans l'ombre de cinq frères aînés et de Ginny n'avait définitivement pas aidé. Ici Harry encourageait cette passion. Au dernier tournoi d'échec de Poudlard, Ron était dans le top 3. Le Survivant était certain que son poulain allait tous les exploser la prochaine fois et qu'il ne s'arrêterait pas là.
« On joue à quoi maintenant ? »
« Pas un jeu où faut réfléchir ! » s'exclama Sally. « Je veux gagner aussi de temps en temps ! »
« Jungle Speed ? » proposa Harry.
« Vendu ! »
Su attrapa la boite qui venait d'apparaître par magie au centre de la table. Elle positionna le totem sur le tableau d'acajou avant de distribuer les cartes.
« Vous avez des plans pour les vacances de Noël ? » demanda Sally.
« Je reste à Poudlard. Et je te conseille de faire de même », annonça Su.
« Qu'est-ce que tu sais toi ? » questionna la Poufsouffle.
« Y a le Bal de Noël du Tournoi des Trois Sorciers… Six Sorciers ? »
« Comment ? »
« Serdaigle », répondit Ron en attrapant son tas de cartes.
« Ah… Ça m'arrange pas » grogna Sally.
Harry haussa un sourcil interrogateur. Son amie aux cheveux bleus poursuivit son explication.
« Je voulais aller passer dans plusieurs lycées proches de chez mes parents. »
« Hein ? »
« J'ai décidé de poursuivre mes études dans le monde moldu après Poudlard. Et pour ce faire, je dois avoir suivi une scolarité moldu. »
« Poudlard ne propose pas d'équivalence ? »
« Oh si. Je peux avoir un magnifique faux diplôme qui me permettra d'avoir Oxford. Mais je n'aurais pas suivi les cours pour autant. »
Harry commençait à voir où Sally-Ann voulait en venir. Les Sangs-Purs étaient encore perdus.
« Les maths ? » demanda le Survivant.
« Entre autres. Mais aussi la littérature, les langues étrangères, la bio ! Bon sang, la bio ! Bref. Je veux suivre des cours par correspondances afin d'avoir ces connaissances lorsque j'irai à la fac. »
« Très serdaigle de ta part », déclara Su. « Si tu as besoin d'aide, viens me voir. Maintenant place au jeu ! »
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Ulysse était vieux.
Très vieux.
Dans sa jeunesse les années se comptaient en fonction des règnes des Rois de chaque Cité, pas en fonction de la religion. Il avait participé à une guerre légendaire et ses tribulations pour rentrer chez lui après cela étaient devenue mythiques grâce aux témoignages de l'un de ses soldats. Qui était d'ailleurs bien meilleur conteur et poète que soldat…
Passons, Homère était redevenu poussière depuis longtemps.
Ulysse avait vécu très vieux pour l'époque. Il était mort paisiblement après bien trop de guerre et de violence. Il avait été enterré avec les honneurs dû à un roi et avait été tranquillement oublié avec les siècles.
Poussière il était redevenu et poussière il aurait dû rester.
Mais était venue une petite Nécromancienne qui ne maîtrisait absolument pas sa magie et Ulysse avait été rappelé sur Terre. Il aurait pu en vouloir à Harmony. Elle l'avait arrachée aux limbes où son esprit était enfin en paix. Mais la gosse n'avait aucune maîtrise, ses pouvoirs la maîtrisaient. Elle était largement plus une victime de la situation que lui.
Gabriel Brooks aurait pu renvoyer Ulysse chez Héla, mais le sorcier antique avait accepté l'alternative qui était de lier son existence à celle d'Harmony le temps que la magie de l'enfant se stabilise.
Cela faisait maintenant huit ans et des patates que Ulysse avait quitté les limbes et qu'il foulait à nouveau la Terre. Huit ans qu'il était le protecteur (et le meilleur ami) de la Fille de la Mort. Huit ans de rire et de nostalgie.
Ceux ayant connu la Mort et qui y étaient arrachés contre leurs grès gardaient dans leurs âmes cette nostalgie. Ce regret indéfinissable qui menaçait de les submerger à chaque instant. C'était une douleur à peine perceptible que très peu de chose pouvaient effacer, une peine que Ulysse pouvait voir dans ses yeux lorsqu'il croisait un miroir, une peine qu'il voyait aujourd'hui dans le regard du garde-du-corps de la Championne française.
« Elle peut te libérer », annonça Ulysse en s'appuyant sur les créneaux du chemin de ronde.
Le garde du Corps se tourna vers lui, un sourcil haussé.
« Harmony », précisa le vieux sorcier Pyromage. « Si tu lui demandes, elle peut te renvoyer à Hellheim. »
« J'étais quasiment certain que c'était bien elle que j'avais vu relever les morts. Elle est puissante. Toi qui l'accompagnes, qui es-tu ? »
« Je suis Ulysse. Guerrier Pyromage et Roi d'Ithaque. Mort depuis plusieurs millénaires et ramener à la vie par un bébé nécromancien trop puissant. Et toi ? »
« Lancelot du Lac, meilleur ami de Merlin, chevalier de la Table Ronde, mousquetaire du Roi. Mort depuis des centenaires et ramené depuis quasiment aussi longtemps. »
Ulysse fronça les sourcils. Normalement les revenants ne vivaient pas des siècles après leurs résurrections. Au mieux ils gagnaient quelques décennies par rapport à des humains normaux, mais c'était tout. Il le dit à Lancelot.
« Je pense que la sorcière qui m'a ramené ne savait pas ce qu'elle faisait et qu'elle a planté son sort. Et celui qui devait me permettre de retourner dans les limbes, malgré sa bonne volonté, ne savait pas plus ce qu'il faisait. »
« Leurs sorts ont dû se mélanger et c'est ce qui doit te maintenir en vie. »
« Peut-être. »
Lancelot haussa les épaules. Sa fausse désinvolture cachait mal la douleur que la situation générait. Ulysse avait la chance d'être un véritable revenant. Il était vivant et d'ici quelques décennies, il retournerait à Hellheim. Plus ou moins rapidement selon le moment où Harmony et lui rompraient le lien entre leurs magies. Le Chevalier n'avait pas cette chance.
« Demande à Harmony. Elle pourra au mieux solutionner ton immortalité te permettant ainsi de vivre pleinement ta vie, au pire t'envoyer directement de l'autre côté du voile. »
« Qui est-elle pour que tu sois si certain de ses pouvoirs ? »
Ulysse sourit. Un sourire fier. Le genre de sourire qu'un père avait lorsqu'il parlait de ses enfants. (Harmony avait perdu sa mère biologique à sa naissance, mais entre son père, Héla, Maître Brooks, Ulysse et quelques Seigneurs Liches, elle ne manquait pas de figures parentales.)
« Harmony Mallard Heladottir, Nécromancienne Naturelle et fille de la Mort. Si elle ne parvient pas à résoudre ton problème, elle peut directement demander à sa mère de t'emporter. »
« Pardon ?! Comment ?! »
« Magie », déclara Ulysse pince-sans-rire avant de reprendre avec sérieux « Rares sont ceux ayant connaissance de ce détail. Alors reste discret. »
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Sally-Ann bailla à s'en décrocher la mâchoire. Ils avaient fini leurs parties à pas d'heures et elle n'avait clairement pas assez dormi pour pouvoir être en forme en Potions…
Elle s'étala en grognant sur la table, tapant le bol de café de Hannah.
« Attention ! »
« Désolée… Ah, j'suis claquée… J'vais jamais réussir à faire une potion potable. Snape va m'tuer ! »
Hannah lui tapota la tête.
« Prends du café. »
« J'aime pas… »
« Ça te permettra de rester éveiller et de ne pas, par les couilles de Merlin, Harry a reçu une Beuglante ! »
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DUMBLEDORE !
PUIS-JE SAVOIR POURQUOI MON FILS EST INSCRIT DANS UN TOURNOI MEURTRIER ?! POUDLARD N'EST-IL PAS CENSÉ ÊTRE L'ENDROIT LE PLUS SÛR DE GRANDE-BRETAGNE ?!
VOUS AVEZ ENCORE UNE FOIS MIS MON FILS EN DANGER PAR VOTRE INCOMPÉTENCE ! JE VOUS AVEZ PRÉVENU IL Y A DEUX ANS ! MAIS CELA N'A PAS PÉNÉTRÉ VOTRE CRANE ÉPAIS ! TRÈS FRANCHEMENT SI LES JUMEAUX NE M'AVAIENT PAS SUPPLIE DE LES LAISSER A POUDLARD, ILS SERAIENT EN CE MOMENT MÊME INSTALLÉS SUR LES BANCS DE BEAUXBÂTONS !
HARRY, CHÉRI, MORDRED M'A DIT QUE LE CONTRAT DE LA COUPE DE FEU T'OBLIGEAIT A FAIRE ACTE DE PRÉSENCE AUX ÉPREUVES, MAIS RIEN NE TE FORCE A TE DONNER A FOND. TRÈS FRANCHEMENT, JE SUIS POUR QUE TU DÉCLARES FORFAIT AUSSITÔT QUE POSSIBLE, MAIS JE TE CONNAIS. ALORS BOTTE-LEUR LE CUL A TOUS.
Milicent se tourna vers Léo qui lisait ce qu'écrivait sa plume à papote avec des étoiles dans les yeux. Elle lui tapota le bras, attirant son attention.
**Ta tante est une moldue ?**
** Oui.**
**Comment a-t-elle envoyé une beuglante ?**
Léo haussa les épaules. Sa tante/mère était très débrouillarde. Et vicieuse lorsqu'elle voulait l'être. Elle ne possédait pas de magie, mais elle savait manipuler le monde pour obtenir ce qu'elle voulait. Si elle voulait pourrir le Directeur avec une lettre ensorcelée, elle pouvait le faire.
** Soit notre tuteur magique l'a aidé, soit c'est le vampire qui possède la moitié du bar.**
** Vampire ?! Léo ?! C'est une blague ? Léo ? **
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Bonjour Harry,
Severus m'a appris pour ta nomination comme Champion de Poudlard. J'aimerai dire que c'est une surprise, mais ce serait mentir. Après tout, tu as un don pour générer le chaos autour de toi et enfreindre allègrement le règlement. Oui, je parle du Fourchelangue et de tes virées dans la Foret Interdite.
Je sais que tu n'as pas mis ton nom. Tu n'es pas suffisamment stupide pour le faire. Mais le fait que tu sois quand même inscrit dans ce tournoi révèle un énorme problème. Quelqu'un espère que tu sois blessé ou tué. Tu es plus mature que ton âge, c'est pour cela que j'ose dire les choses telles qu'elles sont. Tu es en danger, en danger de mort.
LA Gazette du Sorcier, sur ordre du Ministère, à noyer le poisson, mais il ne faut pas oublier que Bellatrix et Rabastan Lestrange courent toujours. Tu es le Survivant, tu as détruit leur maître et je ne serais pas surprise qu'ils se servent du Tournoi pour te faire la peau.
Donc, sois PRUDENT. Utilise tous les atouts que tu as, que ce soit les autres champions, ton frère, tes capacités en sortilèges. Sois rusé et malin. Tu es un génie, utilise ton intelligence.
Je vais tout faire pour rassurer tes parents, mais je pense que Tunia est déjà sur le pied de guerre et Marc a déjà dû charger son arme.
Bon courage Harry et n'oublie pas que Severus et moi faisons partie de tes alliés.
Gros Bisous,
Ta marraine adorée,
Alice
