Mardi 17 décembre 2019
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"Noël est comme un bonbon. il fond lentement dans la bouche, adoucissant tous les papilles gustatives, vous faisant souhaiter que cela dure pour toujours."
Richelle Goodrich
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Narcissa, Damian et les enfants étaient venu le chercher après le travail, direction le marché de Noël.
Ce jour-là étaient prévus différents spectacles : patinage artistique, création d'œuvres sur glace et cracheurs de feu. Janus avait été particulièrement charmé par les jongleries enflammées, criant à qui voulait l'entendre que, plus tard, ce serait son métier. Que Merlin le préserve, Drago n'était pas préparé à ce petit Gryffondor en herbe.
Narcissa semblait particulièrement affectée par cette sortie. Elle était pâle, fatiguée, et n'avait rien voulu avaler. Aussitôt rentrée, elle avait annoncé qu'elle allait se coucher et n'était pas redescendue pour le repas en famille.
Drago était alors monté la rejoindre sitôt le repas terminé. Il réveilla sa mère avec un bol de potage au potiron, sa préférée. Elle était ronde en bouche, un véritable réconfort par temps froids.
"Maman, je vous ai apporté de la soupe", lui dit-il avec douceur.
"Je n'ai pas faim", marmonna sa mère d'une petite voix endormie.
"Il va pourtant falloir que vous mangiez quelque chose", insista Drago.
Narcissa secoua la tête, gardant de sa fierté malgré sa vulnérabilité.
"C'est la soupe ou Sainte-Mangouste, c'est vous qui choisissez", lui imposa-t-il.
Elle abdiqua finalement, non sans mal. Elle ne semblait vraiment pas en forme, et l'inquiétude de Drago revint en flèche. Elle lui paraissait malade, mais était-ce un simple rhume passager, s'affaiblissant davantage du fait de son âge ? Ou bien une affection plus grave, qui traînait depuis des mois ?
Narcissa posa sa paume sur sa main, avec un léger sourire réconfortant. Il se revit, enfant, tombé de son balais-jouet. Il avait mal, son père le regardait d'un air mauvais après avoir l'avoir sommé de se relever sur le champ. Mais sa mère, elle, attendait qu'il soit prêt à se relever. Lorsqu'il le fut, il retira sa main de sous la sienne et se releva.
Aujourd'hui encore, sa mère apaisait ses craintes.
