Disclaimer : Les Malheurs de Sophie est l'oeuvre de la Comtesse de Ségur et son adaptation télévisuelle de 1998 à Bernard Beryiès.

Résumé : Mais là, il l'admet, elle a été dure avec Sophie. [Les Malheurs de Sophie]

Note de l'auteur : Cet OS fait suite à « La Soupe au lait »

Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de fandom méconnu (05/50) + Quatre aspects de... l'exposition des enfants de l'impressionnisme : 4/4 Enfants : Écrire sur l'enfant d'une personne connue ou une scène qui ne comporte que des mineurs + Prénom 380 : Sophie

Ce qui est injuste

Paul aime sa tante, il l'adore, elle est pour lui une deuxième maman qui, paradoxalement, prend le rôle de la première puisque la première démissionne volontairement de son rôle. Mais là, il l'admet, elle a été dure avec Sophie.

Sophie a fait de vrais progrès en français.

Elle a fait de gros efforts. Des très gros efforts. Il sait que l'étude est moins facile pour sa cousine : elle a du mal à rester concentrée, tout l'ennuie assez vite. Elle avait été si fière de lui annoncer sa petite victoire, tout ça pour se voir snobée parce que les progrès sont tardifs. Puis, sa tante a été élogieuse envers lui pour son problème de mathématiques. Rien d'étonnant que Sophie ait été blessée. Et elle a été envoyée dans sa chambre, traitée de soupe au lait, par sa mère. Il l'a rejoint peu après. Sa chambre est un carnage.

-Sophie…

-Maman me déteste, Paul. Tu l'as bien vu !

-Le professeur lui parlera peut-être.

-Pour lui dire quoi ? Ce qu'elle voudra entendre, elle le paye ! Maman me déteste !

L'enfant est en larmes. Le garçonnet s'assoit à ses côtés et la prend dans ses bras.

-Ce n'est pas vrai.

-Si c'est vrai ! Je suis certaine qu'elle aurait préféré que ce soit moi sa nièce et toi son fils. Elle pourrait se vanter auprès de ses amies ! Ce serait normal ! Tu es beau, sage, gentil, intelligent et moi je suis nulle, bête, stupide et méchante !

-Moi, si j'avais un enfant, j'aimerais bien qu'elle soit comme toi. Vive, créative, qui se fait des amis facilement. La vie n'est pas que les livres et les bonnes notes.

Il lui embrasse la joue, sèche ses larmes.

-Allons, rangeons, sinon, là, tu vas réellement être punie.

FIN