Hello tout le monde ! On va continuer notre petite aventure avec Nàmo ? On a un chien qui nous attend ^^
Reviews :
Lala : Et Oui ! On félicite Hermione. Elle aurait pu faire.
lesaccrosdelamerceri : C'est une gryffondor. Bien sûr qu'elle allait sortir des griffes. Et elle pourrait recommencer.
Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !
/langue/ : Nordien
langue : Anglais
~langue~ : Hen Llingue
~~langue~~ : Fourchelangue
N'oubliez pas la petite Reviews pour l'auteur. Bonne lecture.
Chapitre 24 : La cabane hurlante
Nàmo soupira, terminant de reposer sa plume pour les examens de l'année et se redressa pour apporter sa copie. Il devait être dans les premiers avec Hermione. Celle-ci avait abandonné plusieurs de ses matières en trop. Il faut dire que Coën avait émis son inquiétude pour la santé de la jeune Gryffondor et surtout, son stress.
Mais, Nàmo se demandait comment encore elle pouvait être à la fois en Arithmancie et en soins en créature magique en même temps. Les deux cours se passaient exactement à la même heure. Heureusement, elle avait arrêté la divination ainsi que l'étude des moldus, sinon, elle serait tombée de fatigue. Ça lui laissait quand même d'autres matières importantes.
Il sortit de la salle d'examen, étirant ses membres. Il regarda l'heure. C'était le dernier examen de la journée et le ciel était bien clair.
Il avança vers la sortie. Il avait donné rendez-vous aux autres dans la cour pavée. Hagrid leur avait proposé de venir voir les petits Hippogriffes qui venaient d'éclore. Hugin apparut au-dessus de sa tête, sur une des gargouilles de pierres. L'elfe tendit la main et l'oiseau s'y posa avec une carte dans le bec. Nàmo fut surpris et attrapa celle-ci.
Tu as toutes les chances de réussir tes examens. Tu es comme ta mère.
Il regarda l'objet avec surprise et la retourna pour vérifier. Non, rien. On n'avait pas signé. Et il ne reconnaissait pas l'écriture. Ce n'était pas celle des elfes de maisons. Pensant à ses derniers, il y avait beaucoup plus d'elfes, à présent, dans le même cas que Pax et Sif. Salazar Serpentard était un génie. Il devait certainement chercher un moyen de lutter contre la malédiction depuis des années et il lui manquait deux éléments contraires : le venin d'un basilic qui aurait pour effet de détruire le mal par le mal. Et les flammes ou larmes d'un phénix pour le renouveau.
Les doigts de l'elfe jouèrent avec le pendentif autour de son cou. Il ne fallut pas longtemps avant que Blaise n'arrive avec Draco.
- Alors, balafré ? On sort en avance ?
- Les examens étaient simples si on a travaillé.
- Bien d'accord. Et toi Blaise ?
- À part l'envie de dormir à présent, je vais.
Cela fit rire les deux autres. Il ne fallut pas attendre longtemps avant que Hermione n'arrive avec l'air plus calme qu'avant les examens. Néanmoins, elle s'effondra sur les trois, pleurant qu'elle avait échoué lamentablement. Nàmo lui tapota le dos avant de lui proposer d'aller voir les hippogriffes. Draco déclina, indiquant qu'il avait prévu d'aller voir un truc avec Nott et travailler sur quelque chose. Ce qui termina par être Nàmo, Hermione et Blaise qui descendirent vers la cabane de Hagrid.
Il ne manquait plus qu'un Serdaigle à leur petit groupe lorsqu'on les regardait. Bien que les trois auraient pu prétendre à la maison du savoir en fait.
Plusieurs petits coups contre la porte de Hagrid et ce dernier leur ouvrit avec le sourire, proposant même un thé. Néanmoins, plusieurs minutes plus tard, Ron frappa à la porte. Le roux fut surpris de les voir alors que Hagrid souriait.
- Te voilà, mon garçon. Viens, rentre, rentre !
- Salut Weasley, dirent les trois.
- Qu'est ce que vous faites là ?
- Hagrid nous a proposé d'aller voir les hippogriffes, indiqua Hermione. Tu viens aussi pour …
- Non. Hagrid m'a envoyé un message.
Le garde-chasse hocha la tête en se dirigeant vers l'un de ses pots en terre cuite. On entendit des bruits de grattement dedans et le géant sortit alors un rat de l'un d'eux. Et ce dernier se débattait avec violence. Il semblait maigre, mal en point, pelé par endroit.
- CROÛTARD !
Le roux se précipita vers l'animal, l'attrapant des mains du professeur de soin en créature magique. Nàmo se tourna vers Hermione, demandant une explication.
- Croûtard a disparu et Ron était désespéré.
- Du calme, Croûtard, continua le garçon. Il n'y a pas de chats ici, ni rien d'autre de dangereux.
- Hermione si.
- Nàmo, toi aussi tu es dans la catégorie carnivore.
L'elfe leva les mains, concédant qu'il était un animal carnivore. Ron les regarda avec horreur à leur sous-entendu et le rat semblait faire une syncope. Blaise explosa de rire en voyant l'animal se tendre comme s'il avait été frappé par la foudre.
- Oh ? Je pense que vous devriez remonter à l'école. Le directeur arrive avec le ministre.
Chacun regarda par la fenêtre pour voir les deux personnes descendre vers la cabane.
- Mais qu'est ce qu'ils fichent ici ? Grogna Nàmo avec l'étrange impression d'être suivi par Dumbledore à chaque fois.
- Ils discutent sur la présence des détraqueurs. Je pensais qu'ils passeraient plus tard. Allez, passez par l'arrière. Je vous amènerais demain aux bébés hippogriffes.
L'ensemble grogna, à part Ron qui tentait vainement de tenir son rat entre ses mains. Le petit groupe contourna le directeur. Hermione ne comprenait pas l'aversion malgré tout de Nàmo envers le directeur. Ce dernier n'était pas sûr non plus mais, dans les histoires de sa mère, elle crachait souvent contre le directeur.
Les derniers rayons du soleil commencèrent à disparaître et la fraîcheur de la soirée monta. Nàmo regarda étrangement le Rat qui se débattait dans les mains de son maître alors qu'il avait vu le même rat se prélasser contre Ron un bon nombre de fois.
- Ton rat commence à me casser les oreilles, sache le, Weasley.
- C'est pas ma faute, il se débat.
Un miaulement résonna et chacun se tourna vers Pattenrond, le chat de Hermione. Celui-ci était présent, les yeux rivés vers le rat. Ce dernier redoubla ses cris, entre les mains de Ron, comme si on l'amenait à sa mort.
Le garçon tomba lorsque le chat tenta d'atteindre le Rat. Le rongeur fut mis dans la poche par le roux qui repoussa le chat plus loin. Hermione l'attrapa alors que Nàmo alternait le regard entre les deux animaux.
- C'est comme si ce chat avait une dent contre ce rat. Des choses à avouer, Croûtard ? Déconna Nàmo.
Un grondement fit dresser l'ensemble et tous tournèrent la tête vers la pénombre. Quelque chose émergea alors des bois, noir, hirsute. L'elfe reconnut alors le chien qui accompagnait le pénitent. Ce n'était pas une bonne nouvelle. Il dressa la tête, cherchant frénétiquement la créature, mais ce fut l'erreur.
Le chien attrapa à cet instant le roux, le trainant alors avec puissance loin d'eux. Hermione tenta de le rattraper mais le chien fila vers le saule cogneur. Blaise jura, tentant d'arrêter le chien immense qui tirait alors Ron vers les racines. Mais, le Serpentard se prit une branche en cours de route, l'envoyant alors plus loin. La dernière chose qu'ils virent fut le pied de Ron qui disparut dans un trou.
- Putain de bordel de putain de merde de ventre bleu, jura Nàmo.
Et il était compliqué d'aller sauter dans le trou avec un arbre qui tentait de vous tordre la tête à coup de branche. Blaise s'était redressé, serrant les dents en tenant sa poitrine.
- Il faut prévenir les professeurs !
- Pas le temps ! Jura Nàmo. C'est le chien du pénitent. Et c'est pas bon ! Pas bon du tout ! /Il va se faire tuer avant que quiconque n'arrive !/
- Il a pas tort.
- Je n'ai pas compris la fin, paniqua Hermione. Qu'est-ce que l'on fait ?
Nàmo regarda l'arbre qui n'attendait qu'une seule chose, que l'un d'entre eux approche. Il ferma les yeux.
- Si le chien est passé avec Ron. On pourra aussi. On se change. Si je réussis, vous me suivez ?
- T'es un malade.
La branche tomba non loin d'eux, les rameaux resserrés comme un poing. Un coup et ils étaient bon pour un petit séjour entre les mains de Pomfresh. Cependant, le chat de Hermione prit la tête et fila entre les branches comme un serpent entre les herbes hautes. Nàmo se changea, profitant alors de sa taille pour suivre le chat. Et ce dernier semblait parfaitement savoir où aller.
Les pattes du félin se stoppèrent nette sur un nœud entre les racines alors que Nàmo était sûr qu'il allait prendre le coup de sa vie. L'arbre se stoppa net. Hermione ne perdit pas un instant malgré sa panique et se changea à son tour pour rejoindre rapidement alors que Blaise vola pour se laisser tomber dans le trou.
C'était un tunnel. Un tunnel creuser dans la terre et vu l'orientation, il se dirigeait vers Pré au Lard. Nàmo tapota le mur puis regarda le sol. Il retrouva la trace des passages. Le chien passait souvent. Un miaulement lui fit redresser la tête et le chat sembla comme les inviter à le suivre. Il regarda Hermione en terminant de tirer des ombres des armes.
- Bon, la baguette, c'est bien joli, mais la perdre est une possibilité. Hermione, on ne sait pas sur quoi on va tomber. Prends ça.
- C'est une arme, Nàmo. C'est … c'est dangereux. Et puis, on…
- Tu prends cette arme ou tu restes là pendant qu'on monte avec Blaise.
- Mais… bon, c'est juste au cas où. Je ne l'utiliserais pas.
Nàmo avait plusieurs exemples où Hermione serait certainement amené à utiliser une arme. Il tira à son tour ses dagues et en garda une en main en plus de sa baguette. Cependant, Hermione nota que Blaise n'eut rien et se contentait d'avancer.
- Pourquoi tu m'obliges à prendre une arme et pas Blaise.
- Pour des raisons simples que lui a autre chose. Moins de question, plus de silence.
Ils débouchèrent dans une pièce délabrée, des morceaux de meubles casser et beaucoup de poussières. Hermione paniqua à cet instant et Blaise gémit.
- … je crois que l'on vient d'atterrir dans la cabane hurlante.
- Vos fantômes ne cassent pas de chaise.
L'elfe releva alors une des chaises en morceau dont un des pieds manquait, comme arraché. Il regarda autours et continua à lire les traces sur le sol. Les pattes de chien continuaient puis, à un moment, elles changèrent.
Il siffla avec agacement. C'était quelque chose qu'il aurait dû voir.
- Blaise. Je pense que le chien est un animagus. Et je le pense depuis l'attaque de la Grosse Dame.
Le Serpentard grimaça, se concentrant encore plus sur ce qui pouvait apparaître ou non des recoins de la cabane.
- Bon, on passe aux sorts plus vicieux donc. Hermione ? Tu connais les sorts de types offensifs violent ?
- … Je peux me débrouiller, marmonna la Gryffondor tendue.
- C'est le moment de prouver cela.
Nàmo prit la tête, commençant à avancer dans la cabane. Les traces montaient au premier étage. Plusieurs tâches de sangs frais indiquèrent aussi que Ron avait été blessé dans sa capture par le chien.
Les pas allaient et venaient dans la demeure et Nàmo nota des restes de journaux ainsi que des sachets de nourriture. La personne qui vivait là rangeant quand même, mettant bien les détritus dans un sac. Mais elle ne sortait pas sous sa forme humaine. Non.
L'elfe regarda la porte de la pièce avec ses deux camarades derrière. C'était clairement un piège ou une invitation très maladroite. Néanmoins, il n'y avait pas de traces du pénitent, ce qui était une bonne chose pour l'instant.
Pattenrond rentra dans la seule pièce de l'étage dont la porte était entrouverte. L'elfe soupira faisant signe aux autres de garder leur baguettes prêtes. Il passa le pas, suivi par Hermione et Blaise.
Là, ils trouvèrent Ron, recroquevillé contre un grand lit baldaquin poussiéreux. Le chat était installé sur ce dernier comme si c'était chez lui. Il miaula vers eux, reprenant alors son ronronnement. Ron semblait indemne mais terrifié. Enfin, indemne, il avait quand même clairement mal à la jambe. Les racines du saule cogneur l'avaient donc bien attrapé un instant lorsque il se faisait traîner par le chien.
Il les vit et paniqua encore plus. Il siffla de douleurs mais leur dit alors qu'ils approchaient de lui.
- C'est… c'est un piège. Ces pas un chien. C'est un animagus.
Le grincement de la porte résonna derrière eux et une voix rauque quelque peu enjouée lança un sort.
- Experlliamus.
Les baguettes et les dagues volèrent hors de leur main pour être récupéré par le sorcier qui avait la baguette de Ron entre les doigts. Néanmoins, Nàmo sentit que la dague cachée à sa ceinture s'y trouvait encore.
Face à eux se tenait quelqu'un. Certes, les cheveux noir emmêlés qui aurait besoin d'un shampooing, la peau un peu cireuse mais qui commençait à prendre de la couleur. La personne portait une tenue un peu trop grande pour lui mais la maigreur des membres était là preuve d'une ancienne captivité.
Nàmo siffla comme un chat en colère, reconnaissant la personne de l'avis de recherche du prisonnier le plus recherché d'Angleterre, Sirius Black.
Ce dernier avança, terminant de pousser la porte pour la fermer. Blaise commença à descendre son centre de gravité, comme pour lui sauter dessus. L'elfe retint son camarade discrètement car il n'était pas sur si le réflexe de l'ancien serait un impardonnable.
- Allons, Nàmo. Certes, le courage, c'est bien mais quand même. Chercher un professeur aurait été plus intelligent pour venir récupérer ton camarade de classe, non ? Bien que ton père était un peu pareil. Toujours à sauter dans les ennuis pour moi.
L'elfe cligna les yeux. Il savait, par Lupin, que les détraqueurs rendaient presque fou. Mais, Sirius semblait plus fatigué ou agacé que fou. Et puis, comment pouvait-il savoir que son nom, à présent, était Nàmo ? Beaucoup de personnes, la première fois qu'il le rencontrait, l'appelait Harry. Ce qui l'agaçait quelque peu. Et là, l'homme venait un, de lui dire qu'il avait été stupide pour être venu sans contacter un professeur et deux utiliser son prénom. C'est là qu'il repéra un détail.
- Mais c'est les affaires de mon cousin !
- Oh ? Ah, bah j'ai sa taille à peu près. Enfin, pour la veste. Elle est bien agréable.
Hermione se mit devant lui, en protection.
- Vous ne le toucherez pas.
- Ton amie devrait ne pas se transformer ici. Ça pourrait l'agacer.
Les jeunes adolescents ne comprirent pas. Ron tremblait toujours derrière eux et Nàmo décida alors d'avoir une vérité par l'un des protagonistes de cette nuit tragique.
- Ça fait un moment que j'avais envie de vous parler, monsieur Black. Des réponses que je n'ai pas et que l'on me sort les salades continuelles que vous êtes le bras droit de Voldemort. Alors, faisons simple, je ne vous fais pas de mal et vous répondez à mes questions.
- Nàmo, tu es un adolescent et lui un adulte pratiquant la magie noire, paniqua Hermione. Il veut te tuer.
- Alors, Objection, coupa Sirius. Un, c'est pas parce qu'il est un adolescent que Bambi n'est pas dangereux. N'est-ce pas ? Et je parle bien de ta magie qui est derrière ma tête.
Les trois adolescents virent enfin les ombres solides derrière l'adulte, prêtes à frapper. Nàmo ouvrit la bouche mais un claquement de doigts résonna. Nàmo sentit alors comme l'annulation de sa magie. Il tourna la tête vers une seconde personne de la pièce.
- Vous voulez vraiment faire avoir une attaque cardiaque au pauvre Pax, c'est ça ? Vous êtes pire qu'à l'adolescence.
- Hey ! C'est pas vrai !
- Monsieur Sirius. Le jour où vous serez sérieux, la communauté sorcière élira un gobelin ou une autre créature magique à la présidence de chaque pays du monde.
Hermione et Blaise ainsi que Ron fixaient cela sans comprendre. Et d'un autre côté, Nàmo se sentit comme trahis par l'ancien. Cependant, Sirius tourna la tête vers la porte, comme entendant quelqu'un ou prévenu par un sort.
Celle-ci s'ouvrit sur Lupin qui, avant même de pouvoir utiliser un sort de désarmement, se retrouva désarmé par Pax. L'elfe avait la baguette dans la main, clairement inquiet de regarder Nàmo.
- Sirius.
- Salut Lunard ! Juste à temps. Nàmo a des questions et toi aussi, non ? Et Pax me surveille.
- Pax … ? L'elfe des Potter ? Mais tu les as…
Il ne put terminer que Sirius poussa un grondement.
- J'aurais préféré mourir que les trahir. Regarde mes bras ! Vous aussi les gamins.
Et le sorcier tira ses manches jusqu'au-dessus du coude. Nàmo savait une chose particulière sur les mangemorts. Ils portaient une marque sur le bras. Et les bras de Sirius étaient vierge de toutes marques. Hermione siffla alors avec colère.
- On peut cacher par un sort. Et si vous étiez innocent, le procès aurait donné votre acquittement. Alors, si vous pensez pouvoir approcher…
- Il n'a pas eu de procès, dit alors le fils de Iorveth. Sirius Black a été envoyé à Azkaban sans procès.
Sirius regarda Nàmo avec un autre regard et Remus soupira, se faisant alors rendre la baguette par Pax. Même si apprendre qu'un sorcier avait terminé sans procès à l'une des pires prisons des sorciers, Blaise et Hermione n'étaient pas convaincu.
- C'est donc vous qui avez fait rentrer Sirius dans Poudlard ?! Nàmo, c'est un…
- Loup garou, je le sais. Coën m'a fait travailler sur les signes. Et puis, si on regarde les jours où il a été malade, ça correspondait au cycle Lunaire.
Lupin était surpris et soupira.
- Depuis quand l'avez-vous respectivement deviné ?
- Depuis le cours du professeur Rogue, grinça Hermione.
- Après la première pleine lune.
- Premier cours, dit alors Blaise.
L'ensemble le regarda étrangement et le Serpentard pointa son nez.
- Odeur de chien mouillé. Bien qu'on aurait pu croire à ce que ce soit un animal de compagnie.
Sirius se pencha légèrement sur le côté pour cacher son rire moqueur contre Remus qui parut passablement agacé.
- Bien. Répondez à présent. Vous étiez bien le gardien du secret des Potter oui ou merde ?
- Oui.
Les adolescents se tendirent à la réponse de l'adulte qui n'avait pas hésité. Nàmo sentit la colère monter qui lui disait de transpercer par les ombres le responsable de la mort de ses parents en vendant un secret.
- Mais seulement les premiers jours. J'étais un leurre pour protéger le vrai gardien. Mais bon, comment on aurait pu savoir que ce rat était la putain de taupe. Et c'est comme si j'avais, moi-même, vendu Jamessie et Lily à Voldy. Pax avait raison en disant que les elfes auraient pu mieux les défendre.
Le concerné hocha la tête, bien triste. Et Nàmo croyait mieux le récit qu'on lui donnait. Surtout que Pax avait été protecteur comme s'il craignait de le voir disparaître. Et même s'il aidait Sirius Black, il ne semblait vraiment pas vouloir qu'il lui arrive quoique ce soit.
- Animagus, dit alors Sirius. La réponse que vous cherchez est animagus. Chacun a appris cela pour Remus et ne pas le laisser seul.
- Peter, James et Sirius. Respectivement un rat, un cerf et un chien, dit alors Lupin.
Et ce dernier tira de la porte un article de journal. C'était celui de la famille Weasley en voyage en Egypte. La porte s'ouvrit violemment à nouveau et Rogue apparut à l'entrée, désarmement l'ensemble des personnes.
- Black.
- Salut Rogue. Et ton copain derrière aussi. Ta veste est super chaude.
Vernon rentra avec son arbalète mais haussa un sourcil à l'ancien. Mais Nàmo regarda la photo puis se tourna vers le rat derrière lui. Un rat à qui il manquait un doigt. Et un doigt que l'on avait retrouvé sur la rue détruite.
- … Un rat, ça se faufile partout, c'est intelligent et traître.
- Monsieur Cerbin, écartez-vous.
L'elfe n'écouta le prof de potion et se tourna pour chopper le rat des mains de Ron pour le jeter au centre de la pièce. Les ombres le saisirent dès que la créature toucha le sol.
Il redressa la tête vers Rogue qui venait de dire à Sirius qu'il allait être content de le voir se faire embrasser par les détraqueurs.
- Le sort pour révéler un animagus, professeur.
- Vous n'allez pas croire un fou…
- Il est sorti plusieurs jours après l'article. Alors, soit il dit la vérité soit c'est un mensonge. Et ce rat en est la preuve. S'il vous plaît.
Le professeur de potion grogna un instant, regardant l'ensemble et nota avec surprise que Sirius s'était mis en position d'attente, comme acceptant. Il n'avait pas gueulé ni grogner, ni clamer son innocence. La baguette tourna alors que le rat se débattait des liens sombre qui se resserraient un peu plus à chaque fois.
Le corps changea alors sous les yeux de l'ensemble. Un homme apparut, sale, à peine plus grand que les adolescents, le crâne quasiment chauve. Il avait la peau sale et terne et des traits de rats encore présent sur le visage.
Rogue faillit presque lâcher la baguette alors que Remus gronda, ayant récupéré la sienne.
- Bonjour Peter. Ça faisait longtemps.
L'homme se tourna vers l'adulte et tenta de paraître le plus innocent possible malgré ses tremblements. La voix couinant résonna.
- Sirius… Remus… mes amis… Mes vieux amis.
Il tenta alors de partir mais déjà il se fit attraper par les deux. Nàmo grimaça en voyant alors un regard flamboyant apparaître dans les yeux de Vernon. Il recula même par réflexe.
- Nous allons avoir une petite conversation sur la nuit de la mort de Lily et James, sourit sombrement Sirius. En particulier sur tes petits cris dans ta fuite.
Peter tremblait encore plus, s'accrochant alors à Remus, le regardant avec supplique.
- Tu ne vas pas le croire, il a voulu me tuer.
- Personne ne te tuera tant que l'on n'a pas éclairci quelques points.
- Il est coupable. Pax a vu le changement de gardien. Mais personne ne croit un elfe de maison. Après tout, ce n'est qu'un être invisible et stupide.
Peter regarda la troisième personne qui était Rogue mais savait qu'il n'allait pas avoir d'aide de la part du maître des potions. Il se tourna alors vers les autres personnes présentes dans la pièce. Mais surtout, Nàmo ne loupa pas les regards vers les portes et les vitres. Puis, il se tourna vers chacun à nouveau.
- Je ne pouvais pas sortir. Il allait me trouver et me tuer.
- Qui ?
- Sirius ! Il connaît des procédés noirs. Il pouvait sortir d'Azkaban.
- Tu savais qu'il pouvait sortir d'Azkaban alors que personne n'avait pu avant.
- Oui ! Il a appris du seigneur des…
Un choc violent et le bruit d'un os que l'on brise résonna. Tout le monde regarda Vernon Roche, sifflant d'une colère incompréhensible puisqu'il n'avait pas vraiment de main dans l'affaire. Et Peter était à présent au sol, serrant la mâchoire qui avait certainement été à moitié fissurée voir brisée. Nàmo comprit alors et grimaça.
- Je l'aime bien, lui, dit Sirius.
- Il est plus efficace que Rusard pour débusquer les élèves, rétorqua Rogue. Et plus retors.
Peter tenta de se redresser mais le soldat le redressa pour frapper alors violemment l'un des genoux. Nàmo attrapa Vernon avant qu'il ne soit plus violent.
- /Hey ! Calme Bleidd. On va peut-être en avoir besoin. /
- Dans le lit d'un gosse pendant douze ans. Et qui a trahi tes vieux alors qu'ils lui faisaient confiance…
- J'avais pas capté ça, commenta Sirius. Je me demande dans quel état madame Weasley le mettrait si elle apprenait cela. Surtout qu'il y a la dernière.
Ron ouvrit les yeux et regarda très sombrement l'homme, mélanger un peu avec de l'horreur. Hermione, pour sa part, était à deux doigts de crier au pédophile. Vernon recula, après clairement avoir réduit en morceau le genou d'un sorcier d'un seul coup. Et encore, Nàmo l'avait arrêté. Peter se tourna vers lui.
- Il faut pas les écouter, Harry ! Ils veulent me tuer. Ce sont des suiveurs de Voldemort. J'avais peur et je me suis caché. Ton père ne me ferait pas de mal. Je ne t'ai pas fait de mal, c'est une preuve non ?
Il était vrai que le sorcier aurait pu agir ces deux dernières années mais non, il ne l'avait pas fait.
- Tu n'as jamais rien tenté, c'est vrai, commenta Sirius. Mais tu n'as jamais rien fait pour personne tant que tu n'étais pas sûr que ça te rapporterait quelque chose. Voldemort s'est caché pendant douze ans, on dit qu'il est à demi mort. Tu n'allais tout de même pas commettre un meurtre sous le nez d'Albus Dumbledore pour le compte d'un sorcier moribond qui avait perdu tous ses pouvoirs ? Avant de te remettre à son service, tu voulais être sûr qu'il soit à nouveau le plus fort. Et c'est pour cette raison que tu t'es fait adopter par une famille de sorciers, comme ça, tu étais au courant des dernières nouvelles, n'est-ce pas, Peter ? Au cas où ton ancien protecteur aurait retrouvé sa puissance et qu'il redevienne avantageux de le rejoindre... Et puis, si tu l'avais fait, le gardien aurait très certainement fait ta peau.
- Heu... Mr Black... Sirius ? dit Hermione timidement.
Black sursauta et fixa Hermione d'un air stupéfait. C'était comme s'il avait oublié qu'on puisse s'adresser à lui poliment.
- Si je peux vous poser la question... Comment... comment avez-vous fait pour vous évader d'Azkaban si vous n'avez pas eu recours à la magie noire ?
Sirius eut un sourire montant jusqu'aux oreilles et on sentit comme un amusement autour. Nàmo plissa les lèvres, comprenant que le sorcier n'était pas sorti comme ça, tout seul. Non, il avait bien eu de l'aide.
Queudver utilisa cela pour continuer sa pitoyable plaidoirie de son innocence mais personne dans la pièce ne le croyait.
- On va dire que j'ai eu un coup de patte.
- Vous voyez ! Il a été aidé par le seigneur des ténèbres.
- Nàmo, dit alors Sirius.
L'elfe redressa la tête, puisque, à la fin, c'était la partie la plus lésée et celui qui prenait la décision. Il avait les bras croisés, attendant. Mais déjà, il avait son idée en tête.
- Crois-moi, je n'ai jamais trahi James et Lily. J'aurais préféré mourir plutôt que de les trahir. Et puis, ta mère ou ton père seraient venu me hanter.
Le soupire de l'elfe agacé fit presque sourire Blaise et le professeur Rogue tenait toujours l'ensemble en joue pour autant.
- Qu'on l'emmène. On aura la vérité d'une façon ou d'une autre.
- Non !
Pettigrow était tombé à genoux, comme si on annonçait sa propre condamnation à mort. Il s'avança en traînant les genoux sur le plancher et se prosterna, les mains jointes devant lui comme en prière.
- Sirius... C'est moi... C'est Peter... Ton ami... tu ne vas quand même pas...
Black le regarda avec une telle rage que le plaidant recula rapidement pour aller voir quelqu'un d'autre qui fut Remus.
- Remus ! Couina Pettigrow en se tournant vers Lupin. Tu ne vas pas croire tout ça... Sirius te l'aurait dit s'ils avaient changé de Gardien du Secret...
- Il ne me l'aurait pas dit s'il avait pensé que c'était moi, l'espion, fit remarquer Lupin. C'est bien pour cette raison que tu ne m'as rien dit, Sirius ? Demanda-t-il.
- Pardonne-moi, répondit Black.
- Bien sûr, Patmol, mon vieil ami, dit Lupin qui était en train de relever ses manches. Et toi, tu me pardonnes d'avoir cru que c'était toi, l'espion ?
- Évidemment, répondit Black.
- Que s'est rempli de mièvrerie, Black.
Rogue avait ce rictus agacé et dégoûté. Sirius le regarda alors.
- Faut que je m'excuse à genoux pour avoir été un con ou que je fasse un article en gros dans le journal ? Aller, Rogue. J'ai passé douze ans à Azkaban avec comme voisine Bellatrix. De la pitié, tu en as ?
- Non.
- J'aurais tenté. Mais ça m'empêchera pas de recommencer.
- Ne rentre plus dans mon bureau pour poser des mots d'excuses, coupa le professeur. Et je reconsidérerais lorsque j'aurai entendu tes aveux sous veritaserum.
- Ça me va. Surtout si c'est toi qui le fais.
Peter se tourna alors vers les jeunes de la pièce, voyant que les adultes ne plaideraient pas en sa faveur. Il ne compta pas Vernon puisque celui-ci pourrait lui faire le second genou vu la colère qu'on pouvait ressentir. Il arriva vers Hermione mais la Gryffondor changea directement pour la forme d'un Lynx lorsque l'homme tenta de lui attraper la jupe pour gronder. Le sorcier recula, terrifié en voyant les crocs. Et avant qu'il n'approche Ron, Blaise venait de serrer les doigts autours de la chaise qui vola en éclat à la surprise de ceux qui ignoraient la vérité sur lui. Nàmo ricana alors que le Serpentard fixait avec un regard plat l'homme.
- Je pense parler sans me tromper pour Weasley qu'il te livrerait à sa mère avant les détraqueurs.
- Il restera plus rien si le cousin de Cerbin aide ma mère, commenta Ron. Et il a dormi dans mon lit... j'ai le droit de hurler ?
- Tu as le droit... par contre, j'ai un commentaire, commença Sirius. On a quand même eu un lycan qui s'est excité pendant des années contre les meubles et ils avaient encore la possibilité de servir. Là, c'est des éclats. Faudra que tu me donnes ta soupe, Zabini.
- C'est pas dans ce qu'il mange qu'il faudra chercher, ricana Nàmo.
Peter se tourna vers la dernière personne possible qui pourrait l'aider. Qui pourrait le sauver d'une rencontre avec les détraqueurs. Il posa les mains contre la robe de Nàmo, toujours à genou puisqu'il ne pouvait plus marcher avec ce qu'avait fait Vernon.
- Harry, murmura Pettigrow. Harry, James n'aurait pas voulu qu'on me tue. James aurait compris, Harry. Il aurait eu pitié de moi.
- Je te déconseille de dire cela, dit alors Sirius. Mon camarade n'apprécie pas les mensonges et les traîtres. Ça le rend quelque peu... tatillons. Je vous dis pas dans les grands escaliers, sa colère contre la Grosse Dame qui voulait pas me laisser passer.
Personne ne comprit jusqu'à ce que l'on entende alors le cri de douleur de Peter alors qu'une épée venait de se planter dans sa main. Nàmo se tendit, sentant un bras terminer de se poser sur ses épaules, protecteur. Le pénitent était là. Il avait toujours été présent. Les sorciers commencèrent à paniquer, à part Sirius qui avança.
- Jamessie ! Vraiment ? T'as toujours eu le sens du spectacle mais là... faudra que tu m'expliques comment tu as pu rester "sage" aussi longtemps sans lui sauter à la gorge.
Nàmo eut presque un sursaut pour regarder le spectre. Ce dernier sembla changer. La robe qui lui donnait l'impression d'être un détraqueur devint moins déchirée. La seconde main lâcha le manche de la lame et approcha alors du linceul devant le visage pour le tirer. Les traits monstrueux changèrent pour celui d'un visage éthéré en colère.
- Bonjour Peter.
- Ja... Ja... James ?!
Peter recula promptement mais tomba. Les autres regardèrent le spectre qui flottait, tenant Nàmo avec protection. Et ce dernier était statufié. Sirius s'appuya alors sur Peter, prenant le ton d'un colporteur présentant sa dernière offre.
- Alors, tu as décidé de faire valoir le code promos du jour. Tu as le package complet. Chançard. Le père, le cousin, et le parrain. Je ne te parle pas de l'elfe de maison qui est en bonus, pas vrai Pax ?
Tout le monde revint vers l'elfe qui soupira, clairement en train de boire une flasque d'alcool. Il releva la tête vers l'ensemble.
- Pax est fidèle à la maison Potter. Et Pax n'avait pas menti en disant que Nàmo est le dernier membre vivant Potter. Mais Pax aide aussi monsieur James depuis qu'il est venu le voir, après cette nuit tragique. Mais ces deux-là ont décidé de faire de rendre Pax cardiaque ! Déjà pendant leur scolarité, ils faisaient perdre les cheveux inexistants de Pax. Maintenant qu'il en a, il va les perdre ! Alors. On amène le traître au ministère, on amène monsieur Sirius à l'hôpital car les détraqueurs sont mal, on envoie le traître là où il doit finir et Pax pourra se reposer sans avoir peur que Monsieur James se fasse exorciser avant d'avoir détruit le seigneur des carpettes !
Le spectre émit un rire et Nàmo était à présent sûr. Son père avait subi la même chose que sa mère. Si elle était devenue un spectre de minuit, son père était devenu un pénitent et le protégeait, coincé dans l'autre monde.
Et voilà ^^
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