Bonjour à tous voici un chapitre. Désolé pour la présentation mais Fanfiction fait son rebelle puissance mille ! impossible d'ouvrir l'application sur téléphone. Impossible de présenter correctement sur ordi… Impossible de lire les statistiques des chapitres. Bref tout part à volo !
Chapitre 7 : PermissionHarry aimait bien aider Thibault quand il travaillait, il aimait bien faire les exercices avec Rosalie, l'école ça allait, il n'y avait pas Dudley et les adultes invitaient tout le monde à être ami !
Harry avait pris du retard dans ses apprentissages scolaires, Jeanne diminua le plus rapidement possible les traitements mais se heurtât au refus de certains soignant telle que Erwan : hors de question de laisser le petit sans sa dose de cheval. Elle dû lui rappeler sa place.
Rosalie nota très rapidement l'amélioration dans l'état de Harry : l'enfant arrivait à écrire de nouveau, sa marche était plus stable. L'enfant semblait toujours aussi mal à l'aise avec son corps sauf lorsqu'il s'agissait de faire un lit, ou de passer le balais. C'était étrange. Le petit raffolait aussi de l'atelier cuisine même si les adultes ne le laissaient pas toucher les couteaux ou la plaque de cuisson malgré ses demandes « mais je sais faire ! ». Bien entendu sa tante ne confirma pas… Et Erwan reprocha à l'enfant son mensonge alors que Thibault les observait de loin.
Un jour Harry était en train de changer les draps des lits de l'unité avec Thibault, c'était une activité qu'il aimait bien. Il n'avait pas pu la faire pendant un bon bout de temps à cause de ses traitements. Mais là c'était son petit moment de plaisir, au calme avec l'adulte pour lui tout seul.
-Thibault ? Est-ce que tu es un papa ?
L'adulte, surprit, s'arrêta dans sa tâche et regarda la gamin.
-Non, Harry je suis pas Papa, ma femme et moi n'avons pas encore d'enfant, on s'est marié i peine deux ans !
-Oh ! s'exclama le petit qui semblait déçu.
Il n'y avait que dans ses moments de calmes que l'enfant osait poser des questions. Mais pas à tous les adultes. Thibault le plus souvent, Rosalie parfois, Jeanne de temps à autre ou encore à sa maitresse d'école.
-Pourquoi tu demandes ça Harry ?
-Parce que si tu es Papa, peut-être que tu pourrais être mon papa. Mais c'est pas grave. S'empressa-t-il d'ajouter.
Thibault resta bouche-bé. Ça il ne l'avait pas vu venir. Le gamin était-il en train de lui demander de l'adopter ?
Ne sachant pas trop quoi ajouter il préféra laisser le silence s'installer et offrir à l'enfant la possibilité d'en dire plus. Mais la confidence s'arrêta là.
Le soir même Thibault nota dans son carnet la question de l'enfant. Il était impératif que Harry parle de ce sujet avec un adulte. Soit Jeanne évoquait le sujet en entretien, soit il reprendrait la conversation avec le petit. Harry avait visiblement besoin de se confier sur ses véritables parents, sur le manque qu'il ressentait et sur … la situation à « la maison ».
Harry n'aimait pas les matins sans Thibault, c'était souvent le week-end que l'homme était absent et le balais des soignants remplaçants énervait facilement Harry. Eux ne le connaissaient pas. Eux ne le comprenaient pas. Pas comme Thibault. Alors les week-end se passaient mal. Surtout lorsqu'il devait rentrer chez Tante Pétunia et oncle Vernon en prime.
Ce matin-là, Erwan était très remonté contre Harry. Un autre enfant l'avait mis en colère et le soignant déversait sa frustration sur Harry. Il avait même pas erreur administré deux fois son traitement à l'enfant malgré l'affirmation de ce dernier « tu me l'as déjà donné ! ». Malheureusement, le système informatique en panne, l'adulte ne put vérifier les dire du gosse. En conséquence, Harry était particulièrement ralenti ce matin-là. Sauf que, en sous-effectif pour le week-end, l'adulte ne lui laissa pas le temps nécessaire pour se préparer. Erwan le poussa rapidement sous la douche et alluma l'eau froide.
-Ce matin c'est eau froide, ça va te réveiller ! dit-il face au gamin qui glapit alors que le jet glacé lui fouettait la peau.
Cela ne fut cependant pas assez efficace pour « remettre l'enfant dans son corps » d'après les dires du soignants.
L'adulte s'énerva encore lorsque la tante du petit se présenta avec une demi-heure de retard pour récupérer Harry. Ce n'était nullement la faute de l'enfant mais le soignant le puni tout comme.
Harry ne savait pas trop sur quel pied danser une fois « à la maison ». Sa tante lui demanda s'il souhaitait faire ses corvées. Il ne savait pas quoi répondre. Peu importe ce qu'il dirait ce serait pas bon. Finalement il évita une punition de justesse promis moultes fois de rien dire à l'hôpital et obtint sa liste de ménage. C'était moins sympa qu'a l'unité avec Thibault. C'était cool le ménage à deux en discutant ou en chantant. Avec du matériel en bon état et sans Dudley qui détruisait son œuvre durement obtenue ! A l'heure du déjeuner il n'avait pas eu la droit à manger car sa tante le trouvait trop gros et trop lent dans ses corvées. Un comble quand on le comparait à Dudley. C'était vrai qu'avec les bons repas équilibrés de l'unité il avait pris du poids mais bon pas au point de le qualifier de « gros » !
Le soir, à bout de force, Harry avait eu la mauvaise idée de renverser son seau d'eau et s'était vivement fait reprendre par Vernon il avait oser souffler dans sa barbe « règles de l'unité » et avait fini dans son placard sans diner. Vernon avait alors passé un bon moment devant la porte fermement verrouillé à le menacer. S'il continuait comme cela il finirait en chambre d'isolement à son retour à l'hôpital ou pire, à l'orphelinat ! Clama l'homme obèse de l'autre côté du panneau de bois. Harry terrorisé à cette idée n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Le matin fut difficile au manque de sommeil s'ajouta les traitements qu'il devait encore prendre. Pétunia prit les boites n'importe comment sans regarder les étiquettes tout en lisant en diagonale l'ordonnance du docteur. Harry repéra tout de suite que c'était pas les bons comprimés et ne tarda pas à le faire remarquer. "C'est tous les mêmes, arrête avec tes caprices" s'exclama aussitôt Pétunia en lui forçant un verre d'eau dans la main. Le résultat fut désastreux. Même huit heures plus tard les effets du cocktails chimique se faisait encore ressentir.
Au retour, Harry et sa famille furent accueillis par Jeanne. La jeune médecin insistât pour faire un entretien familial. Dudley avait eu la mauvaise idée de demander à aller au cinéma et la médecin avait aperçu toute la petite famille dans la voiture. Dudley se montra particulièrement mécontent de se contre-temps. Vernon finit par se fâcher et mit fin de façon très grossière à l'entretien.
Jeanne était atterrée par le cadre dans lequel Harry vivait. Maintenant c'était sûr, le problème de Harry c'était sa famille. Personne n'avait pris soin de lui donner les bons traitements. Elle avait eu beau rappeler les consignes du traitement, elle avait senti que ces conseils étaient rentrés dans l'oreille d'un sourd. Harry était renfrogné. Il refusait de parler. Le week-end s'était clairement mal passé. Elle prit conseil avec le directeur du service et ensemble décidèrent d'arrêter les permissions à domicile et de demander des permissions « placements ».
Harry s'était couché très triste et le ventre en miette. Pétunia avait affirmé qu'il avait diner avant de revenir à l'hôpital. Il n'avait pas contredit, on l'aurait traité de menteur. Thibault n'était pas là et l'infirmier certes très gentils et compétent n'avait pas la confiance du petit garçon.
Harry avait mal dormi et était encore très fatigué au réveil le lundi matin. Thibault s'était vite aperçu que l'enfant était épuisé alors il l'avait bordé avant de lui souffler de se rendormir. Ce n'est que vers 11h que l'homme avait réveillé l'enfant.
Le petit avait prit une bonne douche bien chaude avant de s'enrouler dans la grande serviette que lui tendait son infirmier préféré. Un peu surpris l'enfant se laissa porter jusqu'à sa chambre. Il enfila sans un mot les vêtements que lui donna le soignant.
-Tu n'es pas bavard aujourd'hui…
Seule le silence répondit à Thibault
-Harry, sais-tu ce qu'est un internat ?
-Non murmura l'enfant tête baissée
-C'est une école où les enfants dorment à l'école. Un peu comme à l'unité mais sans les soins.
-C'est pas un orphelinat ? souffla Harry
-Non parce que si tu veux rentrer à la maison tu n'as qu'à le dire.
-Et si je veux pas rentrer ?
-Bah tu restes à l'école et il y aura un surveillant qui prendra soin de toi.
-C'est quoi un surveillant ?
-C'est comme Monsieur Eric qui surveille la cours. Il regarde que tu vas bien, il t'aide si tu as besoin, il prend soin de toi…
L'homme prit soin de ne pas dire « comme un papa ou comme une maman » car il savait que le référentiel de l'enfant était biaisé.
Le jour même, Jeanne prit en entretien Harry qui se montra intéressé par l'idée de l'internat mais demanda rapidement s'il pourrait y rester même pendant les permissions. Jeanne prit soin de lui rappeler que se serait adapté pour lui et qu'elle continuerait de le voir ainsi que Thibault. Elle prit surtout le temps de lui expliquer qu'il pouvait refuser. Qu'ils allaient tous visiter un internat et que Harry pourrait lui dire si l'endroit lui plaisait. Jeanne alla même jusqu'à préciser à l'enfant que l'internat ne couterait rien à son oncle et sa tante. Le petit hochement de tête de l'enfant fut pour elle l'équivalent d'un oui retentissant.
A vos reviews !
