Note de l'autrice : pour la rédaction de ce chapitre, j'ai écouté en boucle Luminary de Joel Sunny et franchement, j'ai adoré mon expérience ^w^

Les entrailles de Londres étaient englouties par une tourmente chaotique. Des incantations maléfiques jaillissaient des ténèbres, déchiquetant les édifices et les âmes avec la brutalité d'un ouragan dévastateur. Une alliance démoniaque, brassant la diversité des Moldus et des sorciers, s'était formée dans l'ombre, ourdissant une conspiration sinistre visant à détruire le pilier des flammes. Caché au cœur de la cité magique, ce bastion vital était jalousement préservé par les puissances en place du Ministère de la Magie.

Leur dessein glacial était d'une évidence implacable : anéantir la barrière mystique qui préservait le monde sorcier, exposant ainsi son existence secrète à l'ensemble de l'humanité. Leur ambition ténébreuse déclencherait un cataclysme destiné à remodeler la trame même de la réalité.

Au fil des incantations obscures résonnant dans les ruelles étroites de Londres, la ville se trouvait plongée dans une tempête magique d'une intensité démesurée. Les sortilèges vengeurs déformaient l'horizon, déchirant le tissu de la réalité avec une férocité délibérée. Les acteurs de cette saga sombre, provenant d'horizons variés, se déplaçaient telles des ombres affamées de conquête, déterminées à faire basculer l'équilibre entre les mondes connus et ceux demeurant voilés dans le mystère.

Les flammes destructrices du désir animaient les mercenaires à mesure qu'ils approchaient du cœur névralgique de la cité magique. Leurs intentions perfides semblaient imprégnées d'une malice indicible, une volonté implacable de révéler la magie au grand jour, indifférents aux conséquences et aux secrets gardés par le monde surnaturel.

Ainsi, dans l'obscurité grandissante de cette bataille, l'avenir de la magie reposait sur la fragile résistance de ceux qui osaient se dresser contre la marée dévastatrice des mercenaires, prêts à tout sacrifier pour préserver le voile mystique qui protégeait l'essence même de leur existence.

Harry Potter, le ministre de la Magie, répondit immédiatement à la menace qui pesait sur le monde des sorciers. Il avait tout préparé pour affronter cette tragédie sans précédent. Un SOS magique fut envoyé et une armée incroyable de sorciers et sorcières apparut bientôt, composée des meilleurs guerriers formés par le ministère en seulement sept mois. La bataille faisait rage, les sorts sifflant et se mêlant au vacarme du chaos. Des potions curatives tentaient de calmer la folie destructrice dont tous les combattants étaient victimes, mais elles ne suffisaient pas à contenir l'ampleur de l'hécatombe.

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Pendant ce temps, Draco se précipita en urgence à l'hôpital Sainte-Mangouste avec Ron, dont les eaux avaient rompu. Une tension palpable régnait alors qu'il s'inquiétait non seulement pour la vie de son ami en travail, mais aussi pour la sécurité de leurs compagnons qui se battaient à l'extérieur.

- Ce n'est vraiment pas le moment pour ça ! gémit Ron, se tenant le ventre, son visage marqué par la douleur.

- On ne choisit pas, mais là... soupira Draco en le soutenant.

Il tenta d'attirer l'attention d'une infirmière, mais elles se déplaçaient toutes frénétiquement pour accueillir les blessés. Le son strident des sirènes envahissait l'air, devenant de plus en plus assourdissant à mesure que de nouveaux blessés affluaient vers l'hôpital.

La douleur de Ron s'intensifiait, et chaque gémissement semblait résonner avec les échos de la bataille à l'extérieur. Les couloirs de l'hôpital étaient devenus des voies de chaos, avec des médicomages courant frénétiquement d'une salle à l'autre, essayant de sauver autant de vies que possible dans cette nuit infernale.

Draco tremblait de colère et de frustration, essayant vainement de réprimer ses émotions face à la tragédie personnelle qui s'étalait devant lui. La bataille faisait rage à l'extérieur, et chaque nouveau sort lançait une vague d'angoisse plus forte et une cacophonie de cris déchirants. Le monde semblait trembler autour de Draco, alors que les murs faisaient écho aux bruits des blessés et des sirènes d'urgences, formant une symphonie macabre.

Un cri d'horreur s'élève de la foule qui se précipitait dans l'hôpital. Sous les pieds, le sol était rouge de sang frais tandis que des corps brisés et mutilés furent portés à l'intérieur par des bras désespérés. Les cris déchirants des blessés emplissaient l'air, et partout régnaient le chaos et une terreur aussi puissante que la magie noire qui faisait rage autour du bâtiment.

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À l'extérieur, le ciel était une toile de flammes orange et rouges, les bâtiments engloutis par le feu. Des explosions retentirent, secouant le sol sous eux, forçant patients et personnel à se précipiter vers des abris précaires. L'odeur âcre de la fumée et de la mort s'immisçait partout. Harry se tenait en première ligne, ses ministres à ses côtés.

- Il y a moins de blessés côté sorcière que ce qu'il y paraît. À Sainte-Mangouste, ils parviennent à tenir le rythme, annonça Neville, le ministre de la santé.

- Les dégâts sont essentiellement matériels, confirma Crivey, le ministre du logement et des transports.

- Tant mieux. Tous les civils ont été mis en sécurité ? demanda Harry en se tournant vers Terry Boot.

- Oui, le protocole a été parfaitement respecté.

- Bien, nous pouvons lancer la contre-attaque. N'en laissez aucun s'échapper.

- Oui ! s'exclamèrent les jeunes gens.

Ils se préparèrent alors à lancer la contre-attaque contre les assaillants de la cité. Les sorts fusèrent dans l'air embrasé, créant une danse mortelle de lumières et d'ombres. Les jeunes sorciers, imprégnés de détermination, se jetaient dans la mêlée avec une férocité croissante. La bataille faisait rage, chaque sort lancé portant l'espoir de protéger ce qui restait de la cité autrefois paisible.

Les assaillants, pris au dépourvu par la riposte vigoureuse, furent momentanément repoussés. Cependant, l'air demeurait chargé de tension, la menace planant comme une épée au-dessus de la cité en flammes. Harry, menant la charge avec une détermination sans faille, ressentait le poids écrasant de la responsabilité sur ses épaules. Les ministres et les jeunes sorciers suivaient son exemple, luttant pour repousser les forces obscures qui avaient osé attaquer leur monde.

Chaque éclair de lumière magique était une réponse à l'obscurité qui menaçait de les submerger. La cité, autrefois vibrante de vie, était maintenant le théâtre d'une guerre magique d'une intensité inouïe. Les flammes des sorts éclataient, éclairant la nuit, tandis que la cité résistait avec la dernière force de sa magie.

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La lueur écarlate des sortilèges éclairait les visages déterminés de Pansy, Luna et Cho alors qu'elles se dressaient en rempart protecteur autour de Poudlard. Les ordres de Harry étaient clairs : aucun enfant ne devait être entraîné dans cette guerre qui ne concernait que les adultes. Les élèves de Poudlard avaient été mis en sécurité, confinés dans des lieux sûrs, tandis qu'une équipe d'Aurors, dirigée par Pansy, Luna et Cho, était chargée de la protection de l'école.

Le vent soufflait des murmures de magie dans les airs, créant une atmosphère tendue et électrique. Les trois sorcières se tenaient sur les remparts de Poudlard, scrutant l'obscurité qui enveloppait le château. La responsabilité pesait lourdement sur leurs épaules, car elles étaient les gardiennes ultimes de l'espoir et de l'innocence qui demeuraient à l'intérieur des murs ancestraux.

Les cris lointains de la bataille résonnaient à travers la nuit, une symphonie discordante de sorts et de hurlements. Pansy, Luna et Cho savaient que chaque éclat de lumière dans le ciel étoilé représentait un choix, une décision irréversible dans cette danse mortelle. Leurs baguettes étaient levées, prêtes à dévier chaque malédiction lancée contre Poudlard.

Soudain, une ombre s'avança de l'obscurité, révélant une silhouette familière. C'était Blaise Zabini-Weasley, visage marqué par la détermination et les épreuves de la guerre. Il rejoignit le trio, ajoutant sa force à leur bouclier protecteur.

- Nous ne pouvons pas faiblir maintenant, déclara Pansy d'une voix ferme, ses yeux reflétant la conviction. Poudlard compte sur nous.

Les heures semblaient s'étirer dans un chaos infini. À l'intérieur de l'école, les élèves, bien que mis à l'abri, pouvaient sentir la tension dans l'air, une anxiété palpable mêlée à la magie qui enveloppait Poudlard comme une vieille amie se préparant à une ultime défense.

Le temps était suspendu en attendant la venue des ravageurs, et les trois sorcières se tenaient aux côtés de Blaise Zabini-Weasley sur les remparts du château. Les sorts qu'ils avaient jetés pour renforcer leurs boucliers ne faiblissaient pas face à l'attaque contre eux ; chaque assaut était réussi et chaque coup esquivé.

Malgré cela, il n'y avait aucune trêve entre eux et leurs adversaires, aucun silence entre les tirs au sort qui volaient à travers le ciel nocturne. La bataille faisait rage dans toutes ses horribles splendeurs alors qu'ils tentaient désespérément de protéger Poudlard et ses occupants innocents des forces malveillantes qui cherchaient à briser ses portes.

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Les ombres qui se tordaient et claquaient au-dessus d'eux révélaient le chemin qu'ils devaient prendre. Hermione, Remus et Firenze naviguaient sous la canopée de la forêt interdite, suivant les précieuse indications de Harry. Une brise nocturne soufflait des murmures anciens venant du fond des âges à travers les feuilles comme si elle voulait leur confier les secrets de ces profondeurs mystiques.

Au cœur de cette forêt millénaire, un arbre majestueux s'élevait comme un titan végétal. Cet arbre, aussi vieux que les étoiles, était le gardien sacré, le pilier fondamental qui soutenait la barrière magique du monde sorcier. Sa préservation était cruciale, car sa destruction signifierait la fin inéluctable de la société sorcière telle qu'ils la connaissaient.

Firenze, le centaure sage aux yeux étoilés, avait consenti à permettre à Hermione de monter sur son dos pour hâter leur progression. Dans le même temps, Remus, le visage tendu par la gravité de leur mission, s'était métamorphosé en loup. La transformation avait libéré une énergie sauvage, et ses yeux dorés luisaient d'une féroce détermination.

Guidés par le murmure du vent et la lueur mystique de la lueur des lucioles magiques, ils avançaient avec précaution, évitant les pièges subtils que la forêt interdite déployait pour repousser les intrus. Les bruits étranges des créatures nocturnes semblaient être en conversation avec l'épaisseur de l'obscurité, et chaque pas résonnait comme un écho de leur quête désespérée.

La lueur argentée de la lune filtrait à travers les branches entrelacées, créant un kaléidoscope de lumières et d'ombres dansantes. Les feuilles bruissaient comme des pages d'un livre ancien, dévoilant les secrets enfouis de la forêt interdite. Hermione, assise sur le dos puissant de Firenze, sentait le frisson de la magie millénaire qui imprégnait chaque brin d'herbe, chaque racine entrelacée sous eux.

Chaque moment qui les rapprochait de l'arbre millénaire était un pas de plus vers l'ultime confrontation. Leur quête n'était pas seulement une course contre le temps, mais une danse avec la destinée elle-même, alors qu'ils naviguaient à travers l'inconnu et les énigmes tissées dans les ténèbres de la forêt sacrée.

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Draco avait miraculeusement déniché une salle vacante dans l'hôpital submergé, un havre temporaire pour Ron, qui haletait comme un petit chien, mettant en pratique les techniques apprises en cours d'accouchement. Dans cette pièce, empreinte de l'urgence palpable de la situation, une infirmière fit irruption, son expression crispée trahissant l'intensité de la crise.

- Je vais chercher le gynécomage, je reviens très vite ! annonça-t-elle précipitamment avant de disparaître dans le dédale des couloirs.

Ron, les mains crispées sur son ventre, faisait face à des contractions de plus en plus fortes et fréquentes. Entre chacune d'entre elles, il haletait, la sueur perlant sur son front. Draco s'approcha de lui, frottant doucement son dos, cherchant à apaiser la douleur qui se reflétait dans les yeux de Ron. D'une voix basse et rassurante, il tentait de calmer les craintes qui étreignaient son ami.

- Là, Ron, respire. Tu fais ça incroyablement bien. Le gynécomage sera là bientôt. Tu tiens bon, d'accord ?

Les murs semblaient résonner des échos du combat à l'extérieur, mais dans cette pièce, le monde se réduisait à la lutte acharnée de Ron contre la douleur. Les secondes semblaient s'étirer en une éternité, chaque contraction un nouveau défi à surmonter. Draco, empreint d'une détermination calme, continuait de réconforter Ron, devenant son ancre au milieu de la tempête.

Finalement, l'infirmière revint, accompagnée du gynécomage, son visage portant la gravité de la situation. Les événements se précipitaient, l'urgence devenant plus palpable. Draco s'éloigna légèrement pour laisser place aux professionnels, mais son regard ne quittait pas Ron. Une nouvelle phase de cette bataille inattendue venait de commencer, et dans cette salle, Ron se préparait à accueillir la vie au milieu du chaos qui régnait à l'extérieur.

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Théodore, Severus, Bill Weasley, ainsi qu'une dizaine d'Aurors, avaient quitté le monde magique sur l'ordre de Harry, prêts à prêter main-forte aux Moldus qui subissaient les attaques implacables des mercenaires. Leur destination était le monde des Moldus, où le Premier Ministre Edward Tenant les attendait, débordé par les événements qui s'étaient déroulés.

- Merci d'être venus aussi vite, déclara-t-il, totalement dépassé par la situation. Mon homologue m'a envoyé un... Hibou ? C'est ainsi que vous appelez cela, n'est-ce pas ?

- Oui, répondit Severus d'un ton sec, laissant transparaître sa légendaire impatience.

- Il m'a expliqué la situation. De notre côté, nous avons déployé l'armée, mais elle est inefficace contre les créatures magiques.

Théodore s'avança, confirmant d'un hochement de tête.

- Nous sommes là pour vous assister dans cette épreuve. Les Aurors sont formés pour faire face à ces menaces. Où en est la situation actuellement ?

Tenant fit un geste vers une carte déployée sur la table, indiquant les points stratégiques des attaques.

- Les mercenaires ont frappé plusieurs zones critiques de la ville. Les citoyens sont en état de choc, et nos secours ne suffisent pas.

- Nous allons collaborer avec vos forces, identifier et neutraliser les menaces magiques, déclara Severus d'un ton déterminé.

L'échange entre les deux mondes, autrefois séparés, était le symbole d'une alliance rare mais nécessaire dans ces moments sombres. Théodore observa Bill et les Aurors, prêts à plonger dans l'inconnu pour défendre un monde qui, bien que différent, partageait le même ciel étoilé. La magie s'allierait à la technologie, car l'ennemi ne faisait aucune distinction entre sorciers et Moldus.

Les yeux de Théodore se durcirent, reflétant la détermination.

- Préparez-vous. Nous allons mettre un terme à ces attaques, une bonne fois pour toutes.

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Molly et Narcissa s'étaient infiltrées à l'hôpital dans un éclat de lumière, apparaissant dans les couloirs de Sainte-Mangouste. Molly lança un sort de localisation, et elles trouvèrent rapidement Draco et Ron dans une chambre à l'écart. La scène était chaotique, Ron criait, complètement paniqué par les douleurs de son accouchement.

Dans la pièce, l'air était imprégné d'une tension palpable. Molly se précipita vers Ron, sa baguette magique en main, tandis que Narcissa restait en retrait, observant la scène avec une intensité masquée par son calme apparent. Draco, malgré sa propre anxiété, avait un regard résolu, prêt à soutenir Ron dans cette épreuve.

- Ron, regarde-moi, dit Molly d'une voix forte mais réconfortante. Tu peux le faire. Respire et concentre-toi. Draco, tiens-lui la main. Nous allons traverser ça ensemble.

Les instants semblaient s'étirer à l'infini alors que Ron se débattait avec les vagues de douleur. Les sorts médicaux s'entremêlaient dans l'air, émanant de la baguette des infirmiers, qui dirigeait avec habileté la naissance imminente. Draco, la main serrée autour de celle de Ron, murmurait des encouragements, son regard fixé sur les yeux de son ami.

Soudain, un cri perça l'air, mélange de douleur et de bonheur.

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Remus fut le premier à détecter le départ du feu, son flair de loup surdéveloppé captant les signaux avant même que Firenze et Hermione ne perçoivent le danger. Un grognement rauque s'échappa de sa gorge, une sonnerie d'alarme à peine humaine qui transmettait l'urgence du moment. Les poils de son cou se hérissèrent, et son regard doré se fixa sur l'incendie qui prenait vie à proximité.

Firenze, le centaure sage, perçut l'agitation de Remus et s'immobilisa, les yeux scrutant l'horizon comme s'il pouvait y lire les desseins du destin. Hermione, à ses côtés, se retourna brusquement, les yeux écarquillés par l'horreur qui grandissait devant eux. Baguette en main, elle tenta frénétiquement de jeter des sorts pour éteindre les flammes naissantes, désespérément déterminée à préserver l'arbre sacré au cœur de la forêt millénaire.

Les flammes, voraces et insatiables, s'élevaient avec une intensité terrifiante, dévorant tout sur leur passage. L'air s'emplissait du crépitement sinistre du feu, tandis que la lueur dansante des flammes projetait des ombres déformées sur le sol sacré. Le grognement de Remus se mua en un hurlement désespéré, une symphonie déchirante qui vibrait dans l'air empoisonné.

Hermione, concentrée sur sa tâche, sentait la chaleur des flammes contre son visage, mais elle refusait de détourner le regard. Des larmes brûlantes se mêlaient à la sueur sur son front alors qu'elle continuait de lutter contre les forces déchaînées de la nature, déployant tout son pouvoir magique pour éteindre la menace grandissante.

Firenze, ses yeux emplis de sagesse, se tourna vers Remus, partageant un regard qui en disait plus long que des mots. Ils savaient tous deux que l'arbre millénaire, gardien des mystères anciens, était en danger. Le destin de la magie elle-même semblait suspendu à un fil fragile.

Soudain, une bourrasque de vent souffla à travers la forêt, attisant les flammes avec une force démoniaque. Un rugissement incendiaire retentit, les braises s'élevant comme des étincelles dans une danse infernale. La forêt sacrée était désormais un champ de bataille, où le feu et la magie se livraient une lutte brutale pour la survie de l'essence même de la magie.

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L'instinct de Harry se mit en alerte, une étreinte glaciale étreignant son cœur. Il sentit dans ses os que la forêt interdite, autrefois imprégnée de magie sauvage, flanchait sous le poids des attaques extérieures. Sans perdre un instant, il transplanna, quittant le front de la bataille après avoir averti Terry, et se retrouva au cœur de la forêt. Là, il retrouva Firenze, Hermione, et Remus qui avait retrouvé son apparence humaine, un front de bataille tendu où la magie et le danger se mêlaient dans une danse mortelle.

- Harry ! s'écria Hermione, un soulagement évident dans sa voix.

- Ne vous inquiétez pas, je m'occupe de ce feu.

D'un geste déterminé de sa baguette, il fit onduler les énergies magiques autour de lui. Les flammes, voraces et menaçantes, furent englouties par des tourbillons d'obscurité magique. Les cieux semblaient se plier à sa volonté, obéissant à un maître déterminé à protéger ce qui restait de la magie sauvage.

La forêt interdite retentit des murmures magiques, les arbres semblant gémir sous la pression du danger. Les yeux de Harry, empreints d'une intensité hypnotique, scannaient chaque recoin, chaque fissure dans la réalité enchantée. Il savait que la bataille était bien plus que physique, c'était une lutte pour l'essence même de la magie.

Les mains de Harry, habituées au contact des sorts et des énergies magiques, semblaient danser dans l'air. Une aura de puissance émanait de lui, une force irrésistible qui réduisit les flammes à néant. L'obscurité magique engloutit chaque trace du feu, laissant place à un silence pesant, où même les créatures de la forêt interdite semblaient retenir leur souffle.

Le regard de Harry rencontra celui de ses compagnons, une connexion tacite qui transcendait les mots. La forêt interdite, bien qu'ébranlée, avait résisté à cette attaque, et Harry savait que leur véritable adversaire était encore à l'ombre, attendant le moment opportun pour frapper. La bataille, loin d'être terminée, avait atteint un nouveau sommet d'intensité, où chaque instant pouvait être le dernier souffle de la magie sauvage.

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Severus n'était pas dans les rues de Londres pour combattre, mais son rôle crucial se déroulait dans la cuisine du quartier général de l'état-major. Sous le regard ébahi de Martha Williams, la secrétaire générale du Premier Ministre Tenant, et des assistants, il s'affairait à concocter des potions essentielles à remettre aux médecins moldus pour soigner les blessés. Dans l'effervescence de la bataille, son expertise en potions était un atout précieux pour sauver des vies.

Pendant ce temps, Théodore, Bill, et la capitaine des Aurors, Iris O'Connor, prenaient en charge la mission de neutraliser les créatures magiques qui avaient été lâchées dans les ruelles de la ville. La bataille faisait rage, les échos des sorts résonnaient dans les rues étroites de Londres, créant une symphonie chaotique de magie et de combat. Chaque instant était une danse effrénée avec le danger, mais le camp de la lumière gagnait du terrain, chaque avancée un souffle d'espoir dans la noirceur qui enveloppait la ville.

Les rues étaient le théâtre d'une guerre inégale, où la magie et la technologie se heurtaient dans une confrontation épique. Les créatures magiques, invoquées par les mercenaires, étaient repoussées par l'unité coordonnée de Théodore, Bill, et Iris. Leurs baguettes créaient des éclats de lumière dans l'obscurité, un ballet de sorts défensifs et offensifs qui dessinait des traînées colorées dans le ciel nocturne.

Severus, de son côté, acheva une série de potions médicales, leur éclat vibrant dans la lumière tamisée de la cuisine. Il remit les flacons avec un sérieux implacable à Martha Williams, conscient de l'importance cruciale de chaque goutte de remède dans cette guerre contre l'obscurité.

Le bruit des combats au-dehors continuait à résonner, mais une lueur d'espoir brillait dans les yeux déterminés des combattants du camp de la lumière. Chaque sort lancé, chaque potion administrée, était une étincelle de résistance contre les ténèbres. La bataille n'était pas encore terminée, mais dans chaque geste, dans chaque éclat de magie, l'espoir demeurait vivant, prêt à briser l'emprise de l'ombre sur Londres.

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Les larmes embuaient les yeux de Ron alors qu'il tenait entre ses mains l'un de ses tout premiers bébés. Une petite créature toute gigotante et rouge, empreinte d'une fragilité touchante. Son regard étincelait de bonheur et d'incrédulité. Il ne put s'empêcher de partager ce moment intense avec Draco, son meilleur ami et témoin, le visage illuminé par la joie partagée.

- Draco, regarde !

Draco sourit chaleureusement, le regard empreint de fierté et de bonheur sincère.

- Bravo, Ron. Tu as été incroyablement courageux. Il t'en reste encore un ! Mais regarde, ton petit garçon est en pleine forme.

L'infirmière prit délicatement le nouveau-né des bras de Ron, sous le regard vigilant de Molly qui la suivit de près. L'amour maternel émanait d'elle, une présence réconfortante dans ce moment d'émotion intense.

- Allez, monsieur, il vous reste encore un bébé. Respirez profondément et commencez à pousser, intima le gynécomage, son regard portant à la fois encouragement et tension.

Draco, comprenant l'importance de ce moment, attrapa la main de Ron, prêt à le soutenir à nouveau. Narcissa, restée discrète derrière son fils, lui adressa un regard empli de tendresse et de fierté.

Quelques instants plus tard, un deuxième cri emplit la pièce, une mélodie vibrante de vie naissante. Le deuxième bébé venait de voir le jour. Un soupir collectif de soulagement se mêla aux pleurs du nouveau-né, créant une symphonie d'émotions intenses. Ron, épuisé mais émerveillé, contempla les deux petites vies qui venaient de bouleverser la sienne.

Draco posa une main sur l'épaule de Ron, partageant ce moment d'intimité. Il regretta que Blaise ne put pas être présent auprès de son époux pour partager ce moment. Les yeux des deux amis se rencontrèrent, transmettant des émotions indescriptibles. Un voyage incroyable venait de commencer, avec ces deux nouveaux membres de la famille, et dans la pièce imprégnée d'une atmosphère d'amour et de miracle, l'avenir semblait promettre des moments encore plus riches en émotions malgré le chaos qui régnait à l'extérieur.

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Au milieu de la foule, parmi les visages familiers et inattendus, celui qui se dressa devant Harry fut celui qu'il n'aurait jamais imaginé voir : Astoria Greengrass, l'ancienne fiancée de Draco. C'était une vision qui faisait remonter des souvenirs douloureux, une présence que le temps n'avait fait que rendre plus mystérieuse et dangereuse. Six ans auparavant, elle avait disparu du monde, s'évaporant après avoir été impliquée dans l'empoisonnement de Draco. Les efforts combinés de sorciers et sorcières n'avaient pu la localiser. Ce qui semblait être une histoire close était en réalité une préparation silencieuse pour une vengeance savamment orchestrée.

Le visage d'Astoria était un masque d'impénétrabilité, mais ses yeux trahissaient une détermination froide et implacable. Son retour, à cet instant précis, jetait une ombre sombre sur les retrouvailles tant attendues. La tension dans l'air était palpable, une électricité chargée d'une histoire non résolue.

Leurs regards se croisèrent, un échange silencieux où des éclairs de rancune et de colère semblaient danser dans l'espace entre eux. Astoria était là, debout, une figure énigmatique qui s'était éclipsée du monde pour mieux revenir, prête à faire valoir sa revanche.

Le murmure étouffé de la foule semblait s'estomper, l'atmosphère se figeant comme dans l'anticipation d'une tempête. Les secrets passés se dressaient en avant, se mêlant aux enjeux présents, créant une toile complexe de destinées entrelacées.

C'était comme si le temps lui-même se pliait à la tension de la scène, les secondes s'étirant dans une éternité suspendue. La salle était enveloppée d'une aura de mystère et de danger, Astoria Greengrass incarnant une menace longtemps enfouie qui venait de refaire surface.

Dans ce moment intense, Harry sentit l'étau de l'incertitude se resserrer autour de lui. Les détails passés, les choix faits et les conséquences à venir semblaient suspendus dans l'éther, et le destin semblait prêt à dévoiler ses cartes.

- Salut, Potter.

À suivre