"Je dois partir. Je dois me rendre à Kumamoto... De façon assez urgente. Je ne sais pas pour combien de temps, où ce qui va s'y passer exactement, mais je dois y aller."
L'annonce tomba comme une pierre dans l'eau, faisant stopper net dans son geste Yuji qui s'apprêtait à ingurgiter une nouvelle énorme bouchée de ramen brulants, le laissant bouche bée. Les nouilles fumantes retombèrent d'entre ses baguettes jusqu'à son bol dans un bruit sourd d'éclaboussure, le salissant un peu.
"Itadori, tu t'en es mis partout..." commenta Megumi qui haussa un sourcil un rien dubitatif, ne comprenant pas pourquoi la nouvelle le chamboulait autant. Au fond, ils ne connaissaient l'hybride que depuis si peu de temps...
"Ah... merde !" murmura ce dernier en se saisissant d'une serviette en papier trainant sur la table, penaud, essuyant avec maladresse l'épais bouillon s'étalant en gouttelettes sur son uniforme sombre.
Kali laissa échapper un léger soupire, un rien écartelée. Elle ne savait toujours pas si elle avait bien fait d'inviter la troupe d'exorciste à ce déjeuner pour leur parler de son projet...
Il y avait quelques jours de cela, alors qu'elle était en train de discuter tardivement avec Sukuna, elle avait reçu une information qui était, il fallait l'admettre, sa première piste vraiment sérieuse concernant sa moitié perdue d'orbe démoniaque... Elle guettait depuis un moment déjà, sous les conseils experts de Prasad ayant longtemps côtoyé le milieu, les ventes clandestines d'objets occultes à travers le monde. Mais depuis peu, depuis le réveil du Roi des Fléaux, les choses semblaient s'être emballées dans le monde obscure des adeptes fléautiques... Les reliques refaisaient brutalement surface comme des champignons, affolant les enchères souterraines qui florissaient de toute part aux quatre coins du globe. Le petit monde des maîtres de fléau richissimes était en effervescence, cherchant à tout prix à mettre la main sur les artefacts les plus puissants et rares, dans l'idée de tomber sur un des doigts du maître des poisons partiellement ressuscité... Surement dans le vain espoir de le lui offrir en échange d'une faveur...
Cependant, ce bouillonnement frénétique d'échanges internationaux avait ses avantages... En effet, d'après les contacts de son protecteur, un objet en particulier avait refait surface et serait bientôt mise en vente au Japon, épicentre de toute cette agitation occulte. La relique était soi-disant reliée aux flammes ténébreuses, portant un pouvoir perdu depuis des siècles, issue d'un démon au nom oublié ayant péri à l'aurore de l'ère libre des non chamans... Tout collait...
C'était même presque trop beau pour y croire, songea la demi démone, pensive, faisant tourner du bout de ses baguettes dans son bol ses nouilles épaisses refroidissant... Ces ventes étaient très souvent des attrapes nigauds pour idiots dépourvus de pouvoir, ou de jugeotte, mais issus d'illustres et anciennes familles aux moyens casis illimités, jouant aux apprentis chamans en acquérant des reliques soi-disant toujours plus puissantes et tentant de les éveiller par divers moyens plus que discutables...
Elle détestait tellement cela... Les incantations puériles dans des caves, enroulés dans des capes sombres et baragouinant de faux sortilèges sans aucun sens... Les sacrifices inutiles d'innocents sans pouvoirs, d'hommes, de femmes, d'enfants, de fléaux sans défense... Tout ça pour combler les fantasmes débiles de personnes à l'égo terriblement plus développé que leur capacité...
C'était ... horripilant...
Mais c'était également... un peu hypocrite de sa part de juger ces humains-là, elle le savait...
Même si la famille de Prasad avait récupéré son 'œuf' il y avait de cela des siècles, décidant de l'ériger en tant qu'ultime trésor de leur dynastie nomade, elle se doutait que d'innombrables rituels aussi détestables que ceux qu'elle abominait présentement avaient dû prendre place aux pieds de son estrade au cours des années écoulées. Le vieil indou qui la traitait comme la reine de l'univers, avait lui-même certainement dû faire couler sur les parois impénétrables de sa prison des quantités de sang inutile qu'elle n'osait estimer...
Cependant, elle ne parvenait pas à en vouloir à Prasad... C'était tellement plus facile de fermer les yeux quand les choses étaient plus personnelles...
Deux poids, deux mesures, hein ? Elle n'appréciait que partiellement le concept, elle qui tentait inconsciemment de percevoir ce monde lui étant nouveau d'une façon brutalement juste et équitable, que se fut au niveau humain ou occulte... Mais bon, personne n'était parfait...
"Kali-sempai... tout va bien ? Pourquoi devez-vous aller à l'autre bout de l'archipel si brusquement ?" demandé finalement Yuji qui était parvenu à se nettoyer, plongeant ses prunelles noisette dans celles d'or de sa vis-à-vis, l'extirpant de ses pensées.
C'était la première fois que l'hybride revoyait le jeune homme depuis sa discussion avec son invité millénaire, et cela la perturbait un rien, pour ne pas arranger sa situation. Jusqu'à présent, elle n'avait jamais vu Sukuna autrement que dans une matérialisation lointaine et un rien incongru d'une bouche moqueuse et d'un œil couleur sang sur le corps de l'adolescent. Mais depuis qu'ils avaient parlé ensemble par le biais du portable d'Itadori... ou, plutôt... qu'ils avaient flirté ensemble... Elle ne parvenait plus trop faire la part des choses entre Yuji et Ryomen dans leur enveloppe commune. Elle était partagée entre la douceur innocente de l'hôte et l'être narquois et joueur qu'il hébergeait en son sein, toujours aux aguets...
Kali se sentait inexorablement attirée vers le futur exorciste depuis qu'elle l'avait rencontré, comme aimantée. Elle cherchait sa compagnie physique ou simplement sa conversation, s'enivrait de son aura si particulière comme une droguée. Pour être honnête, il l'obsédait un peu... Mais depuis qu'elle avait parlé avec Sukuna, elle se sentait un peu déstabilisée... Il était le premier fléau avec qui elle échangeait aussi naturellement, Kyu ne pouvant pas compter comme tel vu son incapacité à user du langage articulé... En une conversation elle avait pu se faire une idée de son tempérament et de la réalité des rumeurs concernant son incommensurable égo. Pourtant... Elle avait vraiment apprécié ce moment clandestin... Lui aussi était une malédiction. Lui aussi connaissait la soif de sang qui la traversait quand elle retirait ses scellés et se laisser aller à sa vraie nature. Lui aussi était piégé dans une situation horripilante... Le roi millénaire était prisonnier du corps de Yuji sur lequel il n'avait pas de prise... Et elle, la crevette, dans un corps hybride qui souffrait chaque jour un peu plus de cet état incomplet, la bridant dans la moindre de ses actions...
C'était peut-être, surement, enfantin de sa part, mais une partie d'elle-même se sentait instinctivement en empathie avec le démon sanguinaire. Qu'elle ironie quand on y pensait…
Et Yuji… Se doutait il seulement de leur conversation ?
Après avoir raccroché suite à leur échange nocturne, le roi des fléaux lui avait renvoyé quelques messages périlleux lui demandant d'effacer les preuves de leur discussion commune, ce à quoi elle lui avait répondu en lui expliquant comment supprimer l'intégralité de la conversation numérique qu'elle avait eu avec Itadori, ainsi que le moyen de l'appeler directement à l'avenir.
A cette idée, l'européenne sentit son cœur se serrer un rien, coupable. A ce moment de la 'discussion' (le démon ne tapant toujours que des messages monosyllabes assez difficilement compréhensibles, ayant visiblement du mal avec le clavier numérique) Kali était également en ligne avec son contact dans le milieu clandestin, complètement focalisé sur l'idée de retrouver le reste de son orbe. Elle avait répondu au tac au tac, sans réfléchir, au démon millénaire, l'esprit ailleurs, ne se doutant pas des répercussions que cela pourrait avoir...
Aurait-elle du dire à l'adorable jeune homme en face d'elle ce qui s'était passé au cours de cette nuit ? Toujours trop focalisée sur la vente clandestine et perdue dans ses débats intérieurs, elle était incapable d'en juger...
Prendre un peu de distance ne lui ferait peut-être pas de mal finalement.
"Vous deux" commença-t-elle à l'intention d'Itadori et de Megumi. "Vous l'ignorez surement, mais il existe tout un commerce sous terrain de reliques à travers le monde depuis des siècles. Le Japon, dieu seul sait pourquoi, a toujours été l'épicentre de la puissance occulte. Plus on s'en éloigne géographiquement, plus la présence occulte diminue... De ce fait, presque toutes les reliques de classe 1 et S viennent de votre pays, et cela depuis des siècles."
La jeune femme vint boire une gorgée de la bière qu'elle avait commandé plus tôt, savourant sur sa langue le pétillement un rien amer de la boisson fraiche. Elle avait peut-être quelques mois mais donnait visiblement l'impression d'être assurément majeure aux yeux des gens, lui facilitant grandement la vie… Elle glissa un regard vers Gojo qu'elle avait également convié par le biais de son protégé, le réceptacle de Sukuna, le voyant acquiescer à ses propos. Bien entendu lui était au courant de tout cela...
"Ma propre relique" reprit Kali d'une voix posée, désireuse d'être honnête avec les trois hommes. " vient, d'après Prasad, directement d'ici et date de plusieurs centaines d'années. C'est pour ça que je suis venue au Japon à la base, vu que, visiblement, c'est d'ici dont je viens même si je n'en ai aucun souvenir."
Les deux adolescents, ainsi que l'exorciste de classe S, écoutaient, attentifs, les révélations de la jeune hybride.
"La famille de Prasad est richissime, très ancienne et très influente, il a des contacts partout, notamment dans les milieux souterrains des enchères occultes. Il y a quelques jours, j'ai reçu une information me donnant une piste sérieuse pour la moitié manquante de mon orbe. Cette relique sera mise aux enchères d'ici quelques jours, quelque part à Kumamoto et je compte bien m'y rendre et la remporter..."
"pourquoi nous avoir fait venir pour nous le dire ?" intervint enfin l'exorciste aux cheveux de neige, s'accoudant à la table tout en posant son menton sur ses mains jointes, un peu perplexe.
La jeune femme soupira, glissant un regard doré vers l'adolescent à l'âme double.
" Parce que, quoi qu'il advienne de moi dans les prochains jours à Kumamoto, je veux rester en contact avec Yuji." lâcha-t-elle finalement en reportant son attention sur le professeur. A ces mots, le futur exorciste rougit un rien, touché par ses paroles, alors que son ainé détaillait éhontément leur interlocutrice, cherchant à la percer à jour.
"Et que je sais que si j'essaie de te la faire à l'envers » enchaina-t-elle en se laissant aller contre le dossier de sa chaise, croisant les bras sous sa poitrine. « Tu ne me mettras des bâtons dans les roues. Alors je joue cartes sur tables. Je vais me rendre là-bas. Remporter cette enchère. Et peut-être, si la nature de la relique est bien celle que j'espère, achever ma transformation. Il est donc possible que je revienne ici… différente. Je préfère prendre les devants et vous prévenir. »
Était-elle vraiment aussi honnête ? Était-ce possible ? Pourquoi voulait elle demeurer proche de Yuji si elle parvenait à obtenir la finalisation de son cercle d'encrage ? Satoru la dévisageait, légèrement dubitatif. Il y avait quelque chose-là qui lui échappait, il le sentait...
"Qu'attends-tu de moi au final, Kali ? " finit par demander, à son tour sans détour, Gojo.
"Rien." Fit elle tomber, le décontenançant un peu plus. "Ou si… la paix. Fait ce que tu veux de cette information, Gojo, mais au moins tu ne pourras pas dire que tu n'étais pas prévenu si je reviens en tant que fléau à part entière… Je pars demain soir. Ensuite… Advienne que pourra »
"Et comment comptez-vous obtenir cette relique ?" lâcha Megumi, aussi intrigué que son ainé porteur du 6eme œil.
La jeune femme se tourna vers lui, sans voix, avant d'éclater d'un rire innocent les prenant tous les trois de court.
"Comment ?" s'amusa la demi fléau en s'essuyant le coin de yeux, reprenant son souffle. "Mais voyons, Fushiguro... Par les deux biais ayant toujours régit l'humanité... L'argent ou la violence ! "
"Vous tueriez pour cette relique ?" intervint brusquement Yuji, sentant brusquement une sensation glacée couler le long de son dos.
L'intéressée braqua son regard d'or dans le sien, le défiant de la juger, le prenant profondément de court, électrisant un rien Sukuna qui observait tout, ressentant et comprenant plus que quiconque la détermination farouche de l'hybride de se libérer de sa fragile condition insatisfaisante.
"Je tue quand je trouve ça juste, Yuji." Lui répondit-elle d'une voix implacable. "Je tue pour de multiples raisons. Par égoïsme ou colère parfois. Par conviction, par besoin ou par faim souvent. Mais toutes les convictions ne sont-elles pas égoïstes à la base, vu qu'elles naissent d'un jugement personnel et partial ? Sans le reste de ma relique, je mourrais. Penses-tu que ma survie vaut moins que la lubie d'un millionnaire sans pouvoir occulte et voulant juste jouer à la Barbie avec une relique dont il ne sait et ne fera jamais rien ? Quelle existence, entre la sienne et la mienne, a le plus de valeur d'après toi ? "
Le futur exorciste se tut, mouché, incapable de répondre à cette tirade, plongeant son regard vers on bol à présent froid de ramen. Kali lui montrait une nouvelle fois qu'elle était à la fois terriblement jeune, innocente, adorable et d'autre part affreusement désabusée et un peu cruelle, implacable, totalement écartelée par sa double nature. Comment répondre à cela ? Ses problèmes étaient encore d'une autre trempe que ceux auxquels il avait à faire face...
"C'est d'un garde-fou dont tu as besoin, Kali." finit par dire Gojo, prenant de court les trois autres de la table.
"Pardon ? Un garde-fou ?" répéta l'intéressée, dubitative.
"Exactement. Le marché entre nous était clair. Tu ne dois pas tuer d'humains. Je comprends et conçois ce que tu dis, même si tu ne me crois pas... Tu sembles avoir été recueillie après ton éveil par une personne d'une grande intelligence...Et qui t'a permis d'obtenir énormément de savoir et de concepts en très peu de temps. Trop peu de temps surement... Tu restes une gamine à peine âgée de quelques mois qui gère la complexité du monde avec des œillères qui l'arrangent bien... Ce n'est pas forcément un jugement, sache-le. Bien des personnes avec des dizaines et des dizaines d'années d'expériences de plus que toi continuent de fonctionner de la sorte. Mais toi, ma grande, avec ta puissance potentielle, surtout si tu récupère le reste de ta relique, je ne peux pas te laisser faire. C'est bien trop dangereux. "
Sukuna écouta la tirade de son ennemi du haut de son trône de crânes, une moue peu convaincue aux lèvres. Qu'est-ce que c'était que ce charabia ? Elle pouvait tuait si elle en avait envie, seule la réalisation immédiate des besoins et désirs pouvait combler et distraire momentanément le vide de l'existence, il ne le savait que trop bien... Il avait justement tellement hâte de tuer ce Satoru dès qu'il aurait le contrôle de son corps... La crevette n'avait absolument pas besoin d'un garde-fou... D'un maitre pour lui apprendre sa place, ça par contre, c'était sur...
"Alors quoi, Gojo?" reprit Kali sur un ton incrédule. "Tu vas quoi ? … Me suivre ? Pour me tenir la main et voir si je traverse bien aux passages protégés ?"
"Et pourquoi pas ?" laissa tomber l'homme aux yeux d'infini, un large sourire aux lèvres, exaspérant immédiatement son interlocutrice.
"Hors de question ! J'ai pas besoin d'un chaperon, grande perche ! Si je t'ai parlé de la situation, c'était juste à titre informatif, pas pour que tu viennes me coller aux basques!" s'exclama-t-elle e, se relevant d'un bond, voyant son désir d'honnêteté lui revenir en plein visage, l'irritant complètement.
"Si je décide que tu en as besoin, tu en as besoin, ma petite... Je préfère avoir un œil sur toi si tu dois assimiler le reste de ton orbe. Qui sait ce que tu vas devenir... J'ai assez à gérer avec Sukuna pour permettre à un autre fléau assoiffé de sang se balader librement." susurra Gojo, l'exaspérant au maximum.
Mais pourquoi, POURQUOI, avait-elle voulu faire ce déjeuner au final ? Quelle idée de MERDE elle avait eu !
"VA AU DIABLE, GOJO!" s'écria-t-elle, mécontente, en partant du restaurant telle une tornade, folle de rage, abandonnant là un Yuji et un Megumi pantois face à la tournure inattendue des évènements.
« On ira ensemble du coup, Kali-chan ! » lui répondit avec humour le classe S dans son dos, terminant de la mettre hors d'elle.
Sur ce coup-là, elle s'était vraiment foirée dans les grandes largeurs…
Le professeur d'exorcisme adressa un sourire amusé à ses deux élèves, venant récupérer ses baguettes pour reprendre son repas là où il l'avait arrêté, comme si de rien n'était.
« Ce qui est bien avec vous, les jeunes, c'est qu'on ne s'ennuie jamais ! » conclut-il finalement, désinvolte, ne prêtant pas plus d'attention que cela à tous les regards des autres clients tournés vers eux après le départ en fracas de l'hybride ni ceux de ses deux élèves encore visiblement sous le choc.
Un petit voyage au nord de l'archipel l'attendait à présent… Quelles spécialités pourrait-il bien trouver par là-bas ?
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Mot de l'auteur :
M : Helloooooo every Body ! C'est jeudi, on approche du WK ! Yatta ! J'espère que vous allez tous bien, merci de nous suivre pour cette histoire !
Un petit chapitre qui met les choses en places, Kali a donc enfin une piste pour compléter son cercle d'encrage ! Contente choupinette ?
Kali, toujours hyper énervée par la décision de Gojo, boude dans son coin.
Gojo, subtil comme un 36 tonnes, va se coller à elle : Alleeeeeez, Kali chan ! Tu vas voir on va s'amuser comme des petits fous ! On va devenir les meilleurs amis du MONDE !
Kali, le foudroyant du regard : Dans tes rêves, la grande perche…
Gojo, qui ne se laisse pas démonter pour si peu : Et puis regarde ce que je t'ai trouvé !
Il sort un harnais qu'on enfile parfois aux enfants trop turbulents afin de les tenir en laisse, faisant immédiatement se dresser les cheveux sur la tête de l'hybride.
Kali, s'éloignant d'un bond, outrée : N'y. Pense. Même. Pas.
Gojo : Allez, fait pas ton boudin, viens par là que je te l'enfile, ça va super bien t'aller en plus…
Sukuna qui dresse d'un coup l'oreille : Attendez… Qui enfile qui ? J'ai pas suivis…
Kali qui fait quelques pas en arrière avant de se retrouver acculer à un mur (désolée Kali, je l'ai mis là pour les besoins scénaristiques XD) : Ne m'approche pas, taré !
Gojo qui lui bondit dessus d'un coup : A l'attaque ! Viens dans les bras de papa, Kali chan !
Sukuna qui envoie un crane de buffle de toutes ses forces directement dans la tête de Gojo, l'expédiant au loin : Dans tes rêves, l'albinos. La crevette, c'est chasse gardée.
Kali, toujours collée au mur, un rien partagée : Euh… merci, Sukuna-san… (Ce dernier s'approche d'elle, une lueur carnacière dans les yeux lui donnant un peu la chair de poule) Je… suppose ?
M qui jette un seau d'eau glacée sur Sukuna, Kali en profitant pour aller se cacher derrière elle : Tout doux, Tigrouna ! La crevette, pour le moment, t'y touche pas ! Ou alors c'est à toi que je mets le harnais !
Sukuna, vexé : Impertinente ! Essaie pour vo…
Gojo qui saute alors sur Sukuna avec l'objet du délit, visiblement un rien chafouin d'avoir été expédié comme ça de l'autre côté de la pièce : BANZAI !
M : Bon allez on va les laisser jouer encore… Encore merci pour votre lecture ! Je vous dis à très bientôt pour la suite, où Sukuna nous fera d'ailleurs un petit cadeau.
Sukuna, se battant avec Gojo qui essayait toujours de lui enfiler le harnais : JE FAIS JAMAIS DE CADEAU !
M : On verra ça ! Allez à bientôt !
