Bonjour à tout le monde. J'ai eu le temps de terminer un chapitre durant la 6ieme année d'Harry do'c je poste celui-ci.

J'espère qu'il vous plaira.

C'est un passage très connu des livres et des films donc je l'ai un peu repris à ma sauce pour qu'il '' colle'' avec mon histoire. Ne vous étonnez pas si les dialogues vous disent quelque chose c'est normal : ils ne sont pas de moi.

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Vers décembre cette année là, le professeur Lockart mis en place un club de duel.

Si Harry était enchanté de ne plus avoir mal à la tête en venant aux cours de défense, il avait énormément de difficultés à apprécier leur nouveau professeur.

Tous ses cours tournaient autour de lui-même et de ses actions, et les commentaires perfides de Draco qu'il lui murmurait à voix basse ne l'aidaient pas à se concentrer.

Les garçons de deuxième année de Serpentards s'étaient inscrits à ce club néanmoins, pour voir de quoi il retournait. Ils étaient arrivés en avance, et s'étaient placés juste devant l'estrade.

La démonstration des deux professeurs fut tordante et tous les six s'esclafèrent ensemble lorsque le professeur Lockart fini sur les fesses. Lorsqu'il fallut se mettre deux par deux Draco prit d'autorité Harry avec lui, conscient que de toute façon aucun autre ne voudrait se mettre en binôme avec lui.

Les professeurs n'insistèrent pas non plus pour les séparer alors que tous les autres groupes d'amis se voyaient divisés.

- un... deux... trois...

Draco laissa Harry lui lancer un Tarengatella, mais ensuite il ne lui laissa plus aucune chance.

Le blond voulait bien jouer le jeu, un peu, afin de garder sa couverture intacte, mais il n'était pas question qu'il perde ce duel. En aucune façon. Rapidement, il le fit rigoler de force, puis le mis à terre. Harry, bon joueur, se releva avec le sourire et observa comment les autres binômes s'en sortaient.

Granger était aux prises avec une Serpentard qui lui maintenait le cou, presque jusqu'à l'étouffer.

Londubat était avec la jeune Weasley, et il était en train de gagner le duel lorsque le professeur Snape arrêta les élèves. La belette fille était bizarre cette année de toute façon. Harry avait entendu dire par son frère Ronald, une fois dans un couloir, que ses chauve-furie étaient dangereux. Et apparemment, la jeune fille n'y avait même pas pensé pour gagner contre Londubat...

Lorsque le professeur Lockart demanda des volontaires pour apprendre à se protéger contre les sorts offensifs, Draco lui dit en aparté, rapidement :

-Tu me fais confiance Harry ? Je voudrais tenter quelque chose, un sort dont le résultat peu impressionner fortement lors d'un duel mais qui n'est pas dangereux.

Comme son camarade acquiesça, il leva le doigt pour se porter volontaire. Les deux professeurs hésitèrent, mais ils donnèrent finalement leur accord, et Draco fit signe à Harry de monter sur l'estrade.

Au nombre deux, lorsque la couleuvre sortit de la baguette de Draco, Harry eu un instant de recul. Et lorsqu'elle se dirigea vers les autres élèves, ceux-ci se mirent à crier. Le blond était en train de rigoler sur son estrade comme si il avait fait une bonne blague à tout le monde et il ne regardait pas dans la direction de son serpent.

Alors, Harry sur une impulsion, voyant que son ami ne faisait même plus attention au serpent qu'il avait conjuré, s'avança et lui dit d'un ton péremptoire ;

- Laisse le tranquille !

Justin partit en courant à ses mots, croyant que la couleuvre allait l'attaquer.

Et cela arrêta net le rire de Draco. Il se redressa, regarda Harry et fermement le traîna aussitôt en dehors de la grande salle. À mesure qu'ils avançaient, les autres élèves s'écartaient sur leur passage comme s'ils avaient eu peur d'attraper une maladie.

Harry n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait et Draco ne lui dit pas un mot jusqu'à ce qu'ils aient regagnés la salle commune de Serpentard encore déserte.

Draco poussa alors Harry dans un fauteuil.

— Tu es un Fourchelang, dit-il. Tu ne l'avais jamais dit.

— Je suis un quoi ? s'étonna Harry.

— Un Fourchelang ! répéta Draco. Tu parles le langage des serpents !

— Je sais, dit Harry. C'est la deuxième fois que ça m'arrive. Un jour, au zoo, j'ai fait sortir un boa constrictor de sa cage sans le faire exprès et il a failli attaquer mon cousin Dudley. C'est une longue histoire. Le boa m'a dit qu'il n'avait jamais vu le Brésil et je l'ai libéré sans même m'en rendre compte. À l'époque, je ne savais pas encore que j'étais un sorcier…

— Un boa constrictor t'a dit qu'il n'avait jamais vu le Brésil ? répéta Draco d'une voix faible. Il n'osait imaginer les répercussions que cela aller avoir pour la suite de leur relation.

— Et alors ? dit Harry. Il y a sûrement des tas de gens qui peuvent en faire autant, ici.

— Oh, non, certainement pas, répliqua Draco. Ce n'est pas un don très répandu. Harry, il faut que tu le saches, c'est une très mauvaise chose…

— Qu'est-ce qu'il y a de mauvais là-dedans ? demanda Harry qui commençait à s'énerver. Qu'est-ce qui te prend ? Si je n'avais pas dit à ce serpent de ne pas attaquer Justin…

— C'est ce que tu lui as dit ?

— Bien sûr, tu étais là, tu m'as entendu, non ?

— Je t'ai entendu parler Fourchelang, dit Draco, la langue des serpents. Tu aurais pu raconter n'importe quoi, personne n'y aurait rien compris. Pas étonnant que Justin ait paniqué, on aurait dit que tu encourageais le serpent à l'attaquer...

Harry le regarda bouche bée.

— J'ai parlé une autre langue ? Je ne m'en suis pas rendu compte… Comment pourrais-je parler une autre langue sans m'en apercevoir ? Tu peux m'expliquer ce qu'il y a de mal à empêcher un gros serpent répugnant d'arracher la tête de Justin ? dit-il. Quelle importance que je l'aie fait comme ça ou autrement ? Tu aurais préféré que Justin finisse au club des Chasseurs sans tête ? Et puis, je te signale que c'est toi qui l'a invoqué ce serpent, et que tu ne regardais pas ; tu es bien plus responsable que moi dans toute cette histoire.

- Je suis d'accord pour te concéder ce point là, Harry, j'aurai du regarder ma création au lieu de rigoler, mais c'était une couleuvre et les couleuvres ne sont pas des animaux venimeux. Je t'ai dit que ce serait impressionnant mais pas dangereux... Non, l'important repris Draco d'une voix sourde, c'est que la célébrité de Salazar Serpentard vient du pouvoir qu'il avait de parler aux serpents. C'est pour ça que la maison des Serpentard est symbolisée par un serpent.

Harry resta bouche bée.

— Exactement, dit Draco. Et mainenant, tout le monde va croire que tu es son arrière-arrière-arrière-arrière-petit-fils…

— Mais c'est faux ! protesta Harry, saisi soudain d'un sentiment de panique inexplicable.

— Tu auras du mal à le prouver, rajouta Draco Il a vécu il y a environ mille ans. Pour ce qu'on en sait, tu pourrais très bien être son descendant…mais ne t'inquiète pas, je vais m'arranger pour que l'on te croit lorsque tu dis avoir protéger Justin.

Draco ne rajouta rien de plus, et enchaîna sur leur prochain devoir de sortilège pile au moment où les autres serpentards rentrèrent dans la salle commune.

Rapidement, le brouhaha ambiant devient naturel, et les élèves n'embêtèrent pas Harry.

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Dans un couloir perdu du septième étage, derrière une armure.

- Vladimir ?

-Oui, Draco ?

- Je voudrais que tu fasses quelques recherches pour moi sur les lignées sorcières. Tu as entendu parler de ce qu'il s'est passé au club de duel ?

Hochement de tête, du trentenaire brun.

- À ma connaissance, la famille Potter ne descend pas de Salazard Serpentard.

- Mais, Draco, lui répondit étonné Vladimir, tu as dit qu...

- Je sais ce que je lui ai dit, Vlad, mais c'était pour lui faire prendre conscience de ce que vont croire les élèves à partir de maintenant. Déjà, qu'il est souvent vu avec moi, je ne veux pas que tout le château lui tourne le dos. Non, ce qui m'inquiète, c'est qu'il ne devrait pas pouvoir le parler. Pour de vrai. La famille Potter n'a jamais eu cette capacité. Je veux que tu cherches d'où cela lui vient, depuis combien de temps il l'a et ce que l'on peut faire. Prends plusieurs mois si il le faut, mais fais-le, d'accord ?

- Draco, et pour ce qui est du basilique tu comptes faire quelque chose ? Cela peut-être dangereux non ?

- Je ne pense pas, Vladimir, que cela soit réellement de notre ressort, si les humains sont assez débiles pour placer une créature pareille dans leur propre école cela les regarde, ne crois-tu pas ?

Il posa sa main sur le torse du plus grand.

- Je te rappelle que selon leur propre légende, c'est l'un de leur fondateur qui l'a lui-même mit là... Je comprends pourquoi mon père voulait que je vive parmi eux à temps plein. Plus j'en apprends et plus je les trouve idiots... Murmura sadiquement Draco à l'oreille de son premier né. De parfaits petits bouts de viandes que l'on peut utiliser sans aucun remord...

Vladimir lui sourit, et répondit :

- Je comprends ton point de vue en règle générale, mais en ce qui concerne Harry ? Tu ne veux certainement pas que ce petit bout de viande là soit tué, pas vrai ?

Draco éclata de rire!

Et s'empressa de mordiller l'oreille de son vis à vis, avant de le pousser contre le mur, derrière l'armure.

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Dans la salle commune des Poufsoufles, c'était le grand débat. Certes Harry Potter était souvent vu avec Draco, mais il était tellement gentil et prévenant que cela ne pouvait pas, en plus, être lui celui qui ouvrait la chambre des secrets.

Draco, du couloir ou il était, était mort de rire intérieurement rien qu'à les écouter parler comme si il s'agissait de la plus grande conspiration du siècle.

Il se décida à toquer à la porte.

Et lorsqu'un préfet vient lui ouvrir et qu'aussitôt son visage devient blême, délibérément le blond joua le grand jeu. D'un pas de conquérant, comme si il entrait dans une masure délabrée, il poussa la porte et releva bien haut l'un de ses sourcils. (tellement aristocratique pensa-t'il).

- Je cherche un deuxième année du nom de Justin, est-ce qu'il se trouve ici ?

- Oui... Oui, c'est moi...

Justin essayait de s'enfoncer un maximum dans les coussins du canapé, et il avait parlé d'une minuscule voix idiote. Il puait la peur, et Draco le détesta pour cela.

- Je suis venu te dire que c'était une couleuvre que j'avais invoqué, pas un serpent venimeux qui allait te tuer. Harry ne le savait pas, et il lui a demandé de te laisser tranquille. Apparemment, la couleuvre aurait été surprise qu'un humain lui parle et c'est pour cela qu'elle s'est redressée. Tu me crois, j'espère ?

Il releva la tête vers le Poufsoufle, et la vision qui s'offrit à lui était tellement pathétique qu'il voulu partir au plus vite. Le malheureux était littéralement caché derrière deux énormes coussins, et on ne voyait que ses cheveux... cu l e, pensa Draco. Et, il quitta la salle commune des blaireaux sans attendre une réponse qui ne viendrait sûrement pas.

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Harry resta éveillé des heures entières, cette nuit-là. À travers une fente de son baldaquin, il voyait la neige tomber dans l'eau du lac, et il trouvait ce spectacle reposant. Ses camarades de chambre ne l'avaient pas embêtés avec cette histoire.

Draco avait juste eu à dire :

- ''Le premier d'entre vous qui l'embête avec ça, sera celui que je tuerai cette nuit'', pour que tout le monde lui reparle normalement comme si de rien n'était.

Harry trouvait ça extraordinaire, juste parce que Draco était un sang pur, il n'arrêtait pas de le répéter à qui voulait l'entendre, et qu'il avait la grosse tête, que toute la maison des verts et argents lui obéisse au doigt et à l'oeil. Il trouvait ça tordant mine de rien et il était, en son for intérieur, certain que Draco s'amusait aussi et en jouait souvent.

Néanmoins cette histoire de fourchelang ne lui semblait pas normale, pas naturelle. Draco n'était jamais surpris de rien, et qu'il l'aie été cela laissait à Harry un arrière goût de cendres dans la bouche. Dans sa tête, Harry essaya de dire quelque chose en Fourchelang, mais aucun mot ne lui vint à l'esprit. Il fallait sans doute qu'il se trouve face à un serpent pour pouvoir le faire.

Théodore, et les autres s'étaient couchés depuis longtemps, leur rideaux fermés magiquement, ils étaient encore tous les deux assis à regarder la fenêtre.

- Tu ne dors pas ? Demanda Harry.

- Je t'accompagne, lui répondit Draco, je vois bien que tu réfléchis et cela ne mène jamais à rien de bon de ruminer des pensées sombres dans son coin.

- Tu veux venir avec moi ? On pourrait prendre ma cape d'invisibilité et partir se promener dans le château tous les deux. Je ne l'ai pas encore fait et je trouve que c'est une bonne occasion pour se changer les idées.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les deux garçons se glissèrent sous la cape, ouvrirent la porte de la salle commune, et partirent à l'exploration de château. Durant deux heures, ils découvrirent des passages secrets et des raccourcis. Ils finirent par atterrir en haut de la tour d'astronomie. Ils eurent de la chance ce soir là, le ciel était dégagé et ils virent des étoiles. Le parc était complètement enneigé est le spectacle était fascinant. Ils s'accoudèrent contre la rambarde, l'un à côté de l'autre, leurs capes flottant dans le vent frais. La nuit était belle et ils respirèrent silencieusement pendant un temps.

Draco, habitué à vivre sous terre, avait pourtant l'impression d'être à sa place, ici, parmi les étoiles. Derrière ses lunettes trop grandes et bancales, les yeux d'Harry pétillaient de bonheur.

- Comment tu te sens, vis à vis de toute cette histoire alors ? demanda Draco.

- Mal, je suppose... J'ai peur que les autres ne veuillent plus me parler, je crois murmura l'autre garçon. Heureusement, que tu tiens d'une main de maître les Serpentards, blagua Harry en lui donnant amicalement un grand coup de coude dans les côtes.

- Effectivement, je suis un génie, répondit bien vite Draco en relevant la tête, tu ne seras pas isolé complètement du reste du monde grâce à moi, tu devrais me remercier tu sais.

- Je te remercie. Oh, grand Draco Malfoy sang-pur de ton état ! lui dit Harry avec une courbette et un mouvement de la main assimilable à une révérence mal orchestrée. Je te dois la vie !

Draco trouvait très intéressant cette habitude qu'avait prise le brun de plaisanter sur son statut de sang-pur... Il était évident que tous les deux ne parlaient pas du même sang, mais Harry semblait ne pas s'en être rendu compte encore.

Tournant la tête à droite et à gauche plusieurs fois, le blond enchaîna :

- Tu penses pouvoir dormir maintenant ?

- Oui, je crois lui répondit Harry, en se détournant du spectacle du ciel étoilé, rentrons retrouver nos lits.

Le chemin du retour se fit s'en anicroche, puisque de toute façon Draco avait un flair à toute épreuve et qu'il repérait plus que facilement le concierge, son chat et les préfets faisant leur ronde. La réintégration de leur lit respectifs se fit rapidement, et Draco n'attendait désormais plus qu'une chose : que son camarade s'endorme enfin. Il comptait les secondes, fermant les yeux, espérant pouvoir retourner à son poste d'observation préféré.

Mais, Harry mit du temps, malgré leur petite escapade nocturne, pour trouver le sommeil. Heureusement que le lendemain, il n'y avait pas cours. Le brun n'arrêtait pas de se retourner et Draco ne pouvait pas se lever pour changer subtilement de place.

Au bout de ce qu'il lui sembla une éternité d'anticipation Draco pu s'installer sur sa chaise et miraculeusement, Harry s'était tourné aussitôt vers lui.

L'adolescent sourit.

D'accord, il était déjà quatre heures du matin après tout, mais le blond voulut croire que c'était de bonne augure pour la suite. Cette fois, il avait réussi à se mettre suffisamment proche de lui pour frôler la joue du brun endormi. Il se laissa, pour une fois, aller dans les limbes du sommeil, la journée avait été épuisante et il se donna le droit de récupérer un peu.

Tout en regardant cette petite veine sur ce cou si tentant, doucement, Draco se sentit partir...