Bonsoir,

Je me suis rendue compte de mon erreur sur le chapitre 8...une histoire de docx à la place de doc et j'ai choisi le mauvais document... Bref bref.

Normalement c'est remit mais surtout s'il vous plaît dites moi si je refais une erreur comme celle là ! La présentation était immonde, et vous avez eu le droit au brouillon... J'ai honte.

Vraiment honte.

Merci encore de me suivre ! (surtout après une erreur pareille)

OoOoOoOoOoO

Draco venait de terminer d'écrire son devoir de vacances, et si il trouvait curieux de s'abaisser à ce comportement humain chez lui, dans sa chambre, son père y tenait. Il fallait faire bonne impression, tenir ses engagements,...

Il avait mal aux épaules et aux poignets. Il était resté sur son devoir toute la journée.

C'était une question typiquement humaine, la crémation des sorcières au moyen âge, son espèce n'avait pas eu ce type de problème dans leur histoire et l'adolescent avait dû se renseigner dans plusieurs livres avant de pouvoir commencer à écrire.

Il fit quelques mouvements d'épaules pour essayer de les détendre lorsque des mains se posèrent dessus. Les reconnaissant aussitôt comme celles de son premier né, Draco n'hésita pas et s'appuya immédiatement contre le torse de Vladimir.

Le Russe était dans sa chambre depuis quelques minutes, déjà mais il n'avait pas voulu s'approcher tant que son géniteur n'avait pas terminé d'écrire.

Il l'observait souvent, et Vladimir s'était encore une fois fait la réflexion que ses pensées, ses désirs et ses besoins étaient complètement différents de ceux qu'il pouvait avoir lorsqu'il était encore humain.

Toutes ses envies ne tournaient pas autour de Draco mais presque en fait. Très souvent, en tout cas, il souhaitait le voir, lui faire plaisir, s'occuper de lui...

L'année dernière, ils avaient eu peur tous les deux que leur lien soit trop fort, trop puissant, qu'ils ne puissent plus se décoller l'un de l'autre. Mais finalement leur lien était parfait. Véritablement parfait.

Le trentenaire obéissait complètement au blond, sur tous les sujets. Et la créature qu'il était devenu était contente de cet état.

C'était normal et légitime.

Il pouvait tuer pour lui, et torturer pour lui.

C'était des instincts nouveaux, qu'il n'avait eu pas en tant qu'humain, évidemment. Mais que Draco savait manier, qu'il savait modérer et utiliser selon sa volonté.

Vladimir, sans l'adolescent, serait certainement devenu incontrôlable tuant et décortiquant les humains sans merci.

Le fait d'être à ses côtés tempérait cette bestialité.

Il ne le faisait que lorsque le blond le lui ordonnait.

Le blond pouvait se montrer très dominateur aussi ; sur le sexe. Au départ, les premiers jours de sa nouvelle condition, Vladimir, avait eu quelques réserves. Il avait trente ans, pas douze et Draco n'avait même pas fini sa croissance...

Mais aujourd'hui ces dernières bribes d'humanité avaient depuis longtemps disparues. Elles avaient largement et avantageusement, selon Draco, laissé la place à la lubricité et à la dépravation qui caractérisaient leur espèce.

Vladimir, désormais, venait chercher lui même ses moments divins où le blond le dominait. C'était sauvage, brutal mais tous les deux n'en avaient que faire. Ils raffolaient tous les deux, de ces instants où ils étaient en sueur, leur sang pulsant dans leurs veines et où leur sexe était érigé. Draco pouvait tout lui demander lors de ses épisodes, de le prendre en bouche, de le griffer et de le mordre. Vladimir gémissait, grognait, hurlait parfois.

Ils l'avaient fait partout dans cette pièce, la chambre de l'héritier, sur chacune des marches composant la chambre, sur toutes les niches intercalées le long du mur, contre la porte, dans le lit, sur la table etsur les chaises,...

Partout...

Draco avait fini par en discuter avec son père, tellement leur envie pouvait être prenante parfois. Et leur roi leur avait rappelé que leur espèce était conçue ainsi : lubrique, volage et violente. Que ce n'était pour eux qu'un moyen de décompresser, de profiter. L'important leur avait-il dit c'est qu'ils devaient réussir à vivre en n'étant pas constamment à côté. Si ils arrivaient à cela, alors c'est que le lien avait correctement était effectué. Et comme c'était le cas, Vladimir et Draco avaient cessé de s'en faire. Ils jouissaient (littéralement) l'un de l'autre et c'était très bien ainsi.

- Plus haut, Vladimir, lui demanda Draco, profitant sans vergogne du massage impromptu. Voilà, encore un peu à droite... . Ils avaient migré sur le lit du blond, mais n'était ce pas devenu leur lit désormais ?

Et le trentenaire faisait un massage du dos complet au plus jeune. La peau était douce sous ses doigts, divine. Et c'était un plaisir de s'occuper de lui.

- Après, je t'en ferai un aussi si tu veux, murmura Draco. Et puis je te détaillerai tout ce que je vais te faire une fois le massage fini, n'est ce pas ?

La voix de Draco était espiègle, taquine.

Je te le mumurerai à l'oreille, comme tu aimes bien, tout en mordillant ton cou offert...

Les mains de Vladimir s'arrétèrent, il avait déjà envie.

Rien qu'à l'écouter parler, avec ce ton si désirable qui lui envoyait son sang tout en bas, il savait déjà qu'il se laisserait faire...

- Imagine, Vladimir, toi couché sur le ventre, et moi derrière, mes mains se baladant sur ton dos, et tes fesses...

Le brun ferma les yeux.

Il sentait ses canines augmenter de volume... Son sang bouillir et sa respiration devenir plus rapide. Il l'imaginait très, très bien, en effet ; c'est ce qu'ils avaient fait le matin même. Draco s'était complètement redressé et l'une de ses mains entreprenait déjà de retirer la chemise du russe. De l'autre, il lui touchait le cou, doucement, d'une caresse aérienne.

- Pense à comment tu vas me supplier de te prendre,... Comment tu vas en redemander...

Le murmure c'était fait plus pressant, et Draco était déjà prêt à lui pétrir les pectoraux, lorsqu'une personne toqua à la porte.

S'arrêtant en plein élan, le blond prit une grande inspiration et compris, rien qu'à l'odeur, qu'il était demandé dans la grande salle.

Tout à son désir, il n'avait pas senti avant le message que le garde lui apportait. Il ne savait pas trop depuis combien de temps celui-ci attendait qu'on lui ouvre mais il ne voulut pas prendre de risque. Le roi n'était pas excessivement connu pour sa patience. Même avec son fils.

Laissant là son premier né, qui eu des difficultés à reprendre contenance aussi rapidement que l'héritier, il quitta leur chambre et s'aventura dans ce gruyère de galeries immenses que constituait son chez lui. Il arriva diligemment dans la grande salle, ou effectivement son père était présent. Celui-ci renifla excessivement,-d'habitude il savait être moins transparent que ça-, et sourit perfidement.

- Tu étais occupé, il me semble Draco ? Je suis navré de t'avoir dérangé mais il m'est apparu qu'une affaire devait t'être révélée.

Son père n'avait pas l'air navré pour deux sous, plus taquin qu'autre chose, mais la curiosité de Draco était piquée alors il laissa passer.

- De quoi s'agit il ? Demanda t'il.

- En vérité, mon fils, tu sais que j'aime bien me tenir informé des activités de la surface. Auparavant j'avais des messagers, mais depuis que tu vas dans cette école, j'ai rajouté un apport d'informations supplémentaire. Toutes les semaines, je reçois le journal des sorciers anglais. Ce qui est bien plus rapide que les différents émissaires dont je peux disposer. Tu devrais le lire, il est très instructif.

Draco s'approcha de la table. En première page s'étalait la photo de Sirius Black. « Les autorités précisent que Black est armé et très dangereux. Un numéro vert a été spécialement mis en place pour permettre à toute personne qui apercevrait le fugitif de le signaler immédiatement. » Draco lut l'article complet mais à la fin, il ne voyait pas en quoi l'évasion d'un sorcier humain pouvait l'intéresser.

Il se tourna vers son père :

- Je ne vois pas bien, mon roi, en quoi cet article de journal me concerne. Si vous voulez bien m'éclairer...

- Ce que le journaliste ne dit pas ici, c'est pourquoi cet humain a été emprisonné à la base.

Abraxas sourit, imaginant déjà la réaction de son fils.

- Ce serait lui qui aurait vendu les Potter au mage noir des sorciers à l'époque...

Son père, avec son air de ne pas y toucher et de s'intéresser à autre chose, puisqu'il faisait mine de lire un message sur son bureau, l'observait par dessous ses lunettes qu'il n'avait d'ailleurs pas. (Les expressions sont idiotes parfois ^^) C'est cette certitude d'être observé, qui empêcha Draco de laisser libre court à sa rage! Il éprouva soudain le besoin de tout casser dans ce bureau et ce fut Vladimir, arrivé à temps, qui le connaissait plus que bien, qui intervient au bon moment.

- Pour le moment, lui rappela son premier né, ce ne sont que des élucubrations d'un journal et nous ne sommes pas certains que ce Sirius Black l'ai effectivement fait. Je te rappelle Draco, que les humains ne correspondent pas entre eux de la manière dont nous le faisons. Ils ne se ressentent pas les uns les autres, et leurs jugements sont pour beaucoup basés sur l'image extérieure que les individus renvoient. Rien, ne te dis, avec certitude, qu'il l'a fait ni même qu'il va l'attaquer. Nos deux espèces sont régit entre elles par des traités ; sans preuves tangibles tu t'exposes à des répercussions très mauvaises...

Abraxas n'intervient pas ; parce qu'il n'aurait pas dit mieux.

Oui, Draco avait très bien choisit son premier né.

Vladimir enchaîna :

- Je te conseille d'attendre et de voir cette année si ce sorcier cherche à toucher le jeune Potter, si il ne fait rien, alors il faudra peut-être te dire que les humains se sont trompés lors de leur premier jugement et puis tu m'avais annoncé que nous irions la chercher et cela, à mon humble avis, ne doit pas être remis à plus tard.

Le brun prenait un risque en exposant ainsi ses idées. Draco, comme tout sang pur, n'aimait pas être pris en défaut. Le blond ne suivrait pas forcément son avis et si il le faisait quand-même il lui ferait comprendre qu'il n'avait pas aimé le ton sur lequel Vladimir lui avait parlé. Mais Vladimir pensait réellement que le devoir d'un premier né était aussi de guider et d'épauler son géniteur. Alors, la punition à venir, qui de toute façon allait lui faire plaisir, ne lui faisait pas peur. La frustration sexuelle, le trentenaire pouvait la gérer... C'était si bien après... Même si elle risquait de durer plusieurs jours dans le cas présent. Le blond pouvait être rancunier parfois...

Vladimir pensait sincèrement que partir chercher la deuxième née de Draco était important. Ils étaient partis début Juillet en Russie, sous la ville de Samara, pour régler un problème entre deux voisins dont le roi avait entendu parler. Et Draco avait voulu faire un tour en surface. Vladimir l'avait suivi, curieux de savoir ce que devenait son ancien pays et tous les deux avaient senti une fragance magnifique.

Natacha.

Ils l'avaient suivis, et ils avaient ainsi appris comment l'humaine s'appelait : Natacha. Draco aurait voulu pouvoir la faire sienne directement, mais créer un an seulement après Vladimir sa deuxième née, lui avait fait peur. Il fallait pouvoir les contrôler ceux de la première génération... Ce n'était pas facile.

Et,... Et bien, le blond se savait encore jeune.

Il avait préféré rebrousser chemin, rentrer chez lui et demander l'autorisation à son père. Abraxas avait mûrement réfléchit, il avait étudié la relation qu'il y avait entre son fils et son premier né. Il avait consulté son sang, regardant les souvenirs que ses ancêtres lui avaient laissés. Et finalement, il avait donné son accord.

Sentant que l'adolescent allait partir, refusant d'écouter Vladimir parce qu'il était en colère d'avoir était pris en flagrant déli de non réflexion, Abraxas intervient d'ailleurs à ce moment.

- Je crois que ton premier a raison Draco, retourner à Samara va te prendre plus d'une semaine, de même que le trajet retour. Il faut encore qu'elle s'acclimate à sa nouvelle condition et le mois d'août est déjà entamé. Même si je suis toujours d'accord pour vous laisser repartir à trois à Poudlard comme je te l'ai dit hier, et que vous aurez donc du temps pour vous apprivoiser au milieu des humains, je te conseille de ne pas trop tarder tout de même à aller la chercher. Sirius Black n'était qu'une information que je te donnais pour l'année à venir, pas un accord pour de la torture séance tenante, comprends-tu ?

OoOoOoOoOoO

Vladimir avait eu raison.

Draco lui en avait voulu.

longtemps.

En réalité, durant tout le trajet pour aller chercher Natacha, puis le temps qu'il leur avait fallu pour la retrouver (trois jours), ainsi que pendant qu'ils revenaient l'adolescent ne l'avait pas touché. Mais quand Vladimir dit pas touché c'est que ce n'est pas touché... Pas un frôlement, même pour prendre le pichet d'eau, pas une caresse, ils n'avaient même pas dormi dans la même pièce... Rien.

Comme si,... le blond voulait le remplacer.

Comme si,... Draco était passé à autre chose, un autre amusement. Cela avait été difficile moralement pour le trentenaire, parce qu'il ne savait pas alors la place que prendrait Natacha...

Et qu'il avait été mis de côté, durablement, pour un mois entier !

Mais finalement, alors qu'on était déjà fin août, Draco venait de congédier Natacha, qui elle recevait des caresses, qui elle hurlait tous les soirs dans leur chambre, qui elle pouvait le toucher à loisir et Vladimir était content. Parce qu'ils allaient enfin parler, en discuter et qu'il espérait vraiment que l'orage était passé. Il avait cru que la frustration il pouvait gérer.

Il s'était lamentablement trompé...

Ce manque d'attention avait failli le tuer ! Et Draco le savait vu comment il le regardait s'avancer. Grondant presque, canines sorties le Blond lui dit :

- Je ne veux plus que tu me parles sur ce ton là. Je ne veux plus que tu oses me contredire devant qui que ce soit. Est-ce que tu m'as compris, Vladimir ?

Le brun ouvrit la bouche mais la referma aussitôt. Il avait eu raison de lui parler de ses doutes concernant Sirius Black, même leur roi était d'accord. Il ne pouvait pas accepter ces conditions là. Parce qu'alors Draco le quantonait à un rôle de subalterne, parce qu'il ne pourrait pas remplir diligemment ses missions si il ne pouvait même pas donner son avis. D'ailleurs, l'adolescent du sentir sa réticence, parce qu'il rajouta, plus doucement :

- Je veux bien de tes conseils, Vlad, mais entre nous, plus devant les autres, d'accord...

L'adolescent s'approcha du plus âgé.

- Je ne veux pas que mon autorité soit remise en question, je suis d'accord avec le fait que je peux me tromper, c'est une réalité à près tout : tout le monde peut faire des erreurs, mais je ne dois pas le montrer.

Le blond leva ses doigts, et toucha gentiment la joue, puis les lèvres dévoilant ainsi les canines de son premier né.

- Non, je ne t'ai pas remplacé. Je ne peux pas te remplacer, Vlad, mais j'aimerai vraiment que tu me dises que ce genre de situation ne se reproduira plus. Tu peux me dire tout ce que tu veux, d'accord ? Mais en privé.

S'il te plaît, en privé...

Et Vladimir abdiqua, fermant les yeux, il hocha doucement la tête, murmura qu'il avait compris et pu enfin, (enfin !) se laisser guider. Ce soir là, ce fut lui qui cria et non pas Natacha.