Bonjour à tous et à toutes !

Je suis très contente de vous retrouver pour un nouveau chapitre. Dans celui-ci, pour ceux et celles qui adorent les personnages des livres je m'excuse d'avance.

Je suis navrée de ne pas poster plus souvent que cela, mais je n'ai pas le temps hormis pendant les vacances scolaires. Croyez bien que cela me désole.

Sur ce : bonne lecture !

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Le lendemain matin, lorsque Harry se réveilla il se frotta les yeux d'un air ensommeillé, puis les joues et le front et le nez, surtout le nez. Il avait l'impression que des tas de petits lutins lui avaient marché dessus durant la nuit, comme des bonhommes minuscules qui avaient joués au toboggan sur ses pommettes et ses sourcils.
Des playmobils décida Harry, des playmobils avaient pris l'arête de son nez pour toboggan !
Et c'était super bizarre comme sensation !

- Tu as la gale, Potter ? Draco lui avait balancé cette phrase en levant son sourcil aristocratique depuis son lit, et Harry ne pouvait pas lui en vouloir. Il devait avoir l'air idiot à se frotter le visage comme ça partout.

Sans répondre à cette question qui n'en était pas vraiment une. Que voulez-vous qu'il réponde de toute façon ? Des playmobils ne pouvaient pas avoir élu domicile dans son lit, n'est-ce pas ? Il haussa les épaules et demanda plutôt quel jour on était.

- Dimanche, lui dit Draco.

- Dimanche ? Murmura Harry paniqué, comme dans dimanche matin le jour où j'avais promis à Théo et Blaize de les accompagner sur le terrain de Quidditch, pour mettre une raclée aux Weasley ? La fin de sa phrase finit sur une note super aiguë ; Harry était un peu affolé, le quidditch c'était sacré !

Hochant la tête, Draco pris le livre sur sa table de chevet ;
- Tu m'excuseras de ne pas vous accompagner mais il pleut dehors... Et je préfère rester ici.

Il avait dit cela comme si le fait qu'il pleuve était une injure personnelle. Draco détestait la pluie.

N'écoutant plus vraiment de toute façon, Harry sortit du lit en quatrième vitesse, fonça dans la salle de bain pour en ressortir deux minutes plus tard, apprêté comme les jours de matchs.
Il dévala les escaliers quatre à quatre ; il était en retard ! Terriblement en retard et ses amis lui en voudraient sûrement.

Sûrement un peu... Sûrement beaucoup ! C'était une catastrophe !

OoO

Après cinq heures de combat aérien acharné dans les airs, l'équipe des Weasley (Fred, George et Ronald) fut battu par l'équipe des serpentards (Blaize, Théodore et Harry).
Les garçons très contents de leur match en trois/trois plaisantant gaiement sur le chemin du retour au château.

Ils n'avaient pas pu manger sur le temps du midi, et espéraient que le repas du soir n'arriverait pas trop tard.

Plus tard, lorsqu'il fallut aller se coucher, Théodore et Blaize racontaient encore à Gregory et Vincent leurs plus belles passes de l'après midi.

OoO

Au moment de se mettre en pyjama, Draco hésitait encore ; allait-il aller voir Black ce soir ou le laissait-il encore une journée aux bons soins de Natacha ?
Harry se frottant le visage partout au réveil était très mignon, et il se demandait si il n'allait pas encore rester avec lui.

Puis, Harry lui dit qu'il allait laisser la lumière, il devait réviser pour le devoir de potion du lendemain et avec le match, il n'avait pas trouvé le temps de le faire.
Et Draco su avec certitude qu'il ne lui faudrait pas plus d'un quart d'heure avant de s'endormir ; il n'avait jamais su réviser les potions le soir, c'était trop soporifique.

Effectivement, alors que Natacha entrait dans la chambre pour venir le chercher, il venait tout juste de s'endormir. Draco n'avait même pas eu le temps de sortir de son propre lit.

- Natacha ?
- Oui, Draco. Sa voix était toute douce, comme si elle savait.

- Pourquoi es-tu déjà là ?
Il grondait légèrement, contrarié de n'avoir pas pu toucher Harry encore.

Souriante, sa deuxième née lui expliqua :
- Je me doutais que vous ne me suivriez pas si j'arrivai après que vous vous soyez installé... Alors je suis venue tôt, Draco, Black est un humain et si vous voulez l'interroger il vous faut le voir tant qu'il n'est pas mort de déshydratation...

C'était pour des remarques comme celles-ci que Draco savait : Il avait bien choisit Vladimir, il avait aussi bien choisit Natacha.

Qu'est ce qu'elle le connaissait bien ! Elle savait, comprenait ses réactions et ses envies. Elle était capable de se retirer gentiment comme la veille au soir, mais aussi de le secouer un peu pour qu'il se bouge comme aujourd'hui...

Hochant la tête parce qu'elle avait raison, et qu'il n'avait rien à lui dire, il s'habilla d'une lourde cape à capuche (il pleuvait toujours dehors) et la suivi.
Cette nuit là, il ne fut pas auprès d'Harry ni ne le toucha.

La grotte où Natacha avait ligoté le sorcier, était située au bout du village de Pré au lard, vers les montagnes, au détour d'un chemin de terre serpentant dans la campagne.

Au moment où les deux créatures de la nuit arrivèrent Sirius n'eut qu'une envie celle de s'enfuir à toute jambe. Malheureusement, il ne le pouvait pas saucissonné comme il l'était...

La journée qui venait de passer avait été atroce. La femelle avait passé son temps à le scruter, et Sirius même si il avait peur, s'était efforcé de se calmer. Toute la journée, il avait respiré calmement et profondément, il était un Black, un Gryffondor et si Azkaban ne l'avait pas fait plier, ce n'était pas juste une journée attaché qui allait le faire.

Mais, en voyant arriver l'adolescent blond, qu'il avait aperçu le jour de la rentrée sur le quai, il ne put contrôler le frisson de peur qui le parcouru.

Si elle, elle ne lui avait rien fait, c'était parce que lui le lui avait demandé... Les choses sérieuses allaient commencer et Sirius avait un très, très mauvais pressentiment.

- Tu pues, l'humain lui dit le sang-pur en guise de bonsoir. Tu pues la crainte et c'est une odeur que je n'aime pas.

Draco s'installa à un mètre de Sirius, sur une sorte de gros rocher qui gardait l'entrée de la grotte. Tout dans son allure, montrait l'aristocratie : le maintien, les gestes lents et précis, le dos droit.

- Je vais mourir... pensa Sirius.
Il aurait préféré le baiser des detraqueurs somme toute, au moins c'était une mort rapide... Là, il n'était pas certain que les deux créatures de la nuit fassent ça vite.

- Harry Potter, ça te dit quelque chose ?
La voix trainante de Draco raisonna dans l'air de la nuit. Il ne le regardait même pas, constata Sirius, le blond préférait regarder la campagne environnante et lui montrait son si l'animagus était quantité négligeable, comme pour bien lui montrer qu'il n'avait absolument pas peur de ses pouvoirs magiques, comme pour lui dire reste à mes pieds, là où est ta véritable place...

- Oui... Pourquoi ?

La réponse claqua dans l'air, froide et tranchante.

-Casse lui un doigt Natacha.

Puis alors que la femelle s'approchait, le blond se tourna, ses yeux étaient rouges sang et il lui dit méchamment ;
- Tu apprendras, l'humain, qu'ici c'est moi qui pose les questions. Moi, et éventuellement Natacha. Toi ton rôle c'est de te taire et de seulement ouvrir ta bouche pour répondre précisément à ce que je te demande.

Alors qu'elle lui tenait la main, serrant déjà son doigt, Sirius hurla ;
- Pitié, pitié, je ne savais pas,...je ne savais pas.

Cette fois ci, Draco sourit. Il se leva, lui prit le menton et le força à le regarder. Une fois qu'il était bien certain d'avoir toute son attention, il dit :
- Casse lui un deuxième doigt Natacha. Tu apprendras l'humain que les protestations ou les contestations de mes ordres sont aussi des manquements aux règles.

Puis, alors que Sirius ouvrait la bouche horrifié, les yeux écarquillés, il lui rejeta la tête en arrière et se détourna. Alors que Draco se rasseyait sur son rocher devant la grotte, il entendit le premier cri. Il prit le temps de bien remettre sa cape qui le gênait, et il entendit le second cri.

Le blond attendit encore une minute, que la respiration de l'humain se calme un peu. Il fallait qu'il puisse comprendre les questions quand même si il voulait obtenir une réponse...

- Harry Potter, qu'est ce que tu lui veux ?

- Je... Je...
La voix de Sirius était enrouée, et il était tellement terrifié qu'il avait du mal à former une phrase cohérente. Cela avait été tellement brutal, tellement rapide qu'il ne se rendait pas encore véritablement compte...

Alors que Draco allait se lever, il hurla paniqué ;
- Attendez, attendez, je vais vous répondre,... C'est... C'est juste que c'est compliqué.

- C'est compliqué ?
Développe.

- Harry, c'est... C'est mon filleul dit dans un souffle Sirius.
Il avait mal partout. Il était courbaturé : cela faisait une journée qu'il était attaché sur le sol après tout. Il avait envie d'aller aux toilettes et remerciait le ciel, d'avoir encore assez de muscle pour ne pas se faire dessus. Et surtout il avait mal aux doigts... Merlin, ses doigts...

- Ton filleul ?
Pour une fois, la voix de Draco était étonnée. Et Sirius sentit que les deux créatures étaient intéressées. La femelle s'était redressée et le sang pur le regardait.

Alors, il détailla :
Oui,... Mon filleul. C'est... Ce sont ses parents qui m'ont nommés responsable de lui si il leur arrivaient un malheur. Sauf que j'ai été injustement emprisonné et que je n'ai pas pu m'en occuper toutes ses années. C'est le fait de le savoir en vie qui m'aidait à tenir dans la prison.

En disant cette phrase, Sirius ne le sut pas, mais il signa son arrêt de mort.
Draco vit soudain rouge.
Comment ça ce pâle petit humain s'aidait de l'idée de l'affection qu'Harry pourrait lui porter pour garder la tête hors de l'eau en prison ?

Harry était à lui, à lui ! Harry n'avait pas à porter son affection sur quelqu'un d'autre ; jamais !

Il allait déchiqueter Sirius à mains nues lorsque Natacha l'arrêta. Son aura était menaçante mais ce n'était pas grave, pas pour elle.

Elle posa une main sur le torse de l'adolescent, le forçant a se rappeler que ce n'était pas le bon moment, pas encore et interrogea Sirius :
- Tu ne veux pas le tuer, alors ? Comment ça injustement emprisonné ?

Elle s'était déplacée vite et son mouvement brusque ajouté au regard inquisiteur qu'elle lui lançait fit peur à Sirius.
Il se mit à suer.
Réaction instinctive de la souris devant le chat, du puceron devant la coccinelle.
Mais cela eu pour mérite de faire reculer Draco : il puait la peur et la crainte et le blond n'aimait pas ça.

Et puis, il voulait le tuer, d'accord, mais les questions de Natacha attendaient effectivement des réponses. La mort de l'humain pouvait bien attendre quelques minutes,... Ou quelques heures...

Harry était à lui !

Le blond regarda en direction de l'humain pathétique qui gémissait sur le sol et cela suffit pour débloquer la langue du sorcier.

- Non,... Non je ne veux pas le tuer. C'est Peter Petigrow qui était le gardien du secret de James et Lilly. Je me suis enfui d'Azkaban parce que j'ai retrouvé sa trace dans un journal...

Sirius raconta toute l'histoire, expliquant le doigt coupé, le rat et Ronald Weasley et finit par :
- Je ne peux pas tuer Harry, c'est toute ma vie ce gamin.

Les deux créatures ne l'avaient pas interrompu durant toute son explication. Elles étaient restées devant l'entrée de la grotte à le regarder.
Après quelques secondes de silence, comme pour attendre si il avait encore quelque chose à rajouter, Draco parla.

Il ne s'adressa pas à Sirius prostré par terre. Et ne le regarda plus, non plus.
- Bien, Natacha, il va y avoir du sang partout et je ne veux pas que tu en boives. Tu es de la première génération ; tu es donc capable de tenir cinq ans sans en boire une goutte, alors il n'est pas question que tu y goutes avant. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?

Elle aussi se désintéressa totalement de l'humain à leurs pieds et répondit à son géniteur :
- Mais, vous m'aviez dit que je pourrais...

Le blond la coupa :
- Tu peux participer, oui, je veux bien te montrer même, mais écoute moi Natacha.
Il lui mit presque tendrement la main sur les lèvres, ;
- Un première génération qui boit du sang à quatre ans et demi de son existence c'est un première génération qui sera moins fort, moins endurant qu'un première génération qui aura attendu les cinq ans réglementaires.
Toi et Vladimir vous n'en boirez que lorsque je vous le dirai. Vous entrerez en frénésie avant d'en boire la première fois car je veux que vous sachiez ce que cela fait. Si jamais je te vois prendre une goutte, maintenant je te promets que je te tue !
Je ne veux pas d'une deuxième née faible et dépendante. Je veux bien t'attacher si tu ne te sens pas capable de te contrôler, mais tu n'en boiras pas, est-ce que tu m'as compris ?

Ils se collaient désormais, leur deux corps se fondaient totalement. Et Natacha, même si elle était encore plus grande que Draco, il n'avait que treize ans après tout, senti aussi son aura. C'était l'héritier, le futur roi. Elle ne pouvait pas lutter contre ça.

Elle lui aggripa avec ses dents le lobe de l'oreille, et murmura suffisamment bas pour que Sirius n'entende pas :
- Vous voulez du sang et des cris, Draco ? Laissez moi faire, je vais lui faire payer à cet humain l'affection qu'il porte à Harry.

Féline, elle s'accrochait à lui, entourant de ses deux bras le cou du blond. C'était leur instinct qui parlait : du sexe, du sang, et une envie.

Draco sourit, dévoilant ses canines, il l'embrassa et se tourna vers la larve à leurs pieds.

Il s'accroupit, lui releva la tête et lui dit ;
- Si tu hurles assez fort, et qu'on s'amuse assez je te promets que lorsque je donnerai ton corps aux harpies tu seras déjà mort. Sinon, l'humain, tant pis pour toi, elles adorent manger encore vivant les presque cadavres, tu le sais ça ?
Elle t'adoreront...

Sirius pleura et finalement se fit dessus.
Ses mots là, accompagnés de l'aura menaçante de la créature c'était trop...

Le blond retourna s'asseoir sur son rocher et laissa faire Natacha. La russe s'en donna à cœur joie. Enfin, elle pouvait se laisser guider par cette bestialité qui grondait en elle depuis qu'elle avait été transformée !
Parfois, au cours de la nuit, Draco lui expliquait à l'oral comment mettre ses ongles pour trancher plus facilement les poumons à travers les côtes ou comment arracher les dents sans que l'humain ne s'évanouisse de douleur. Mais globalement, elle s'en sortit très bien et le spectacle était réjouissant.

Au petit matin, alors que le soleil se levait et que les cris s'étaient tarris depuis longtemps, Vladimir les découvrit tous les deux couverts de sang, enlacés sur le sol de la grotte, nus.

Le premier né de Draco eu l'impression de recevoir un coup en plein cœur, il avait besoin de l'attention du sang pur.
Comme complètement déconnecté de la réalité, Draco lui dit juste en partant que Natacha avait une mission pour lui et que lui-même partait en cours.
Elle regarda Vladimir d'un air triomphant et sortit elle aussi, le laissant avec le corps. Ce fut Vladimir qui l'amena à la forêt interdite, près du nid des Harpies.

Et ce fut lui qui se chargea de nettoyer les traces dans la grotte. Lorsqu'il s'était occupé du petit elfe l'année dernière, Draco n'était même pas venu jouer avec lui... Et c'était juste horrible pour le russe que de constater que là aussi, elle était plus en avance que lui.

En revenant à l'école, Draco conseilla juste à Natacha d'aller prendre un bain avant de rentrer dans le château. Toute contente, et ne laissant pointer qu'une canine, elle se déshabilla, aguicheuse, directement sur le ponton du lac...

Elle n'en avait pas bu une goutte, se sentait plus forte qu'avant et elle venait de passer la nuit la plus belle de sa vie !
Laissant son géniteur rentrer tout seul, elle fit la planche, ses cheveux roux ondulant autour d'elle comme une auréole. Son créateur pouvait être fière d'elle elle deviendrait puissante, elle en était certaine !

OoO

Lorsqu'Harry émergea de son sommeil, Draco était de retour dans son lit, lavé et en pygama. Rien, absolument rien ne laissait penser qu'il avait passé la nuit ailleurs.

Harry en se levant, grogna et se prit la tête entre les mains. Il avait passé une nuit épouvantable ! Et s'était tourné et retourné sur son lit un nombre incalculables de fois.

Draco fit mine, comme tous les matins, de se réveiller et l'observa avec attention.

- Quelque chose ne va pas, Harry ?

- Hum, fit celui-ci, j'ai cauchemardé toute la nuit...

Draco releva la tête tout content, et Harry fronça les sourcils.

- Je te dis que j'ai mal dormi et tu te marres, tu te moque de moi, Draco ? Ce n'est pas drôle !

Il sortit de son lit, se massant les tempes-un mal de tête pointait le bout de son nez- et pris la direction des escaliers.

- Tu sors de la chambre en pyjama ? Intéressant se moqua le blond.

Confus, Harry lui jeta un regard noir, et entreprit laborieusement de s'habiller. Le blond finit plus vite que lui et sans l'attendre descendit prendre son petit déjeuner.

Draco était radieux ; la nuit s'était magnifiquement bien passée et voir Harry au matin qui ressentait les premiers effets du manque c'était juste génial !

Les autres élèves sur son passage se détournaient de lui, son aura resplendissait et cela se ressentait dans les couloirs.
Lorsqu'il arriva dans la grande salle et qu'il s'assit avec les autres garçons de son année, tous ressentir un frisson.

-hum, hum, fit Vincent.
Il regarda à gauche et à droite pour vérifier que Draco était bien tout seul et qu'Harry n'entendrait pas. Le sang pur avait été diablement clair là dessus, Harry ne devait de douter de rien.

- Draco ?
Le blond le regarda, jamais Vincent ne lui avait directement adressé la parole, cela devait être important.
- Est-ce-que tu pourrais,... éventuellement,... Hum... si cela ne te dérange pas trop,... et que tu le veux bien, hum... diminuer ta magie,... s'il te plaît ? Souffla-t'il doucement, regardant ses mains.

Vincent, ce héros qui s'ignore !
Un courageux dans l'âme !
Un hardi combattant !
Un valeureux guerrier !

Draco haussa un sourcil, et ne daigna pas lui répondre.
Mais son aura était toujours là, voire était plus consistante, et l'ensemble de la tablée se mit mentalement à prier Merlin pour qu'Harry arrive vite !

Draco en était à son deuxième thé et les autres avaient suspendu leur repas depuis cinq minutes que justement le brun à lunettes apparu.
Il était toujours renfrogné, et murmurait dans sa barbe inexistante qu'il allait merder son contrôle puisqu'il était crevé...

En arrivant à la table silencieuse, il regarda à tour de rôle chacun de ses amis présents et s'assit en face du blond. Il le foudroya du regard parce que celui-ci souriait toujours.

- Tu as fini de te moquer de moi ? Ce n'est pas drôle Draco, lui asséna t-il.

- Mais je n'ai rien dit ! se réécria l'autre adolescent.

- Qu'est ce qui ce passe, Harry ? demanda Gregory.

- Je n'ai pas bien dormi cette nuit, et cela amuse Draco qui se moque de moi depuis que je me suis levé.

- Ah, fit Théodore... C'est pour ça qu'...

-... Il a l'air si content de lui ? Oui ! fit Harry.

Autour de la table il y eu un blanc... Les autres avaient plutôt pensé à des adjectifs comme terrifiant ou cauchemardesque.

Mais pas à content...

Ce fut (encore) Vincent (ce héros qui s'ignore,...) qui sauva la situation :
- Qui veut de la marmelade d'orange ?

Trois mains se levèrent en même temps toutes heureuses d'échapper à l'ambiance pesante.

OoOoOoOoOoO

Le soir même, alors qu'Harry bougonnait encore, parce qu'il avait raté son devoir, Draco eu une idée. Une idée au demeurant toute simple et toute bête mais qui se révéla extrêmement fructueuse par la suite.

- Dis, Harry, si tu as mal dormi la nuit dernière, c'est peut être parce tu avais trop chaud non ?

- On est en janvier Draco ! Je ne peux pas avoir eu trop chaud la nuit dernière... Harry lui avait répondu comme si il était particulièrement demeuré...

- Peut-être que oui, peut être que non. À mon avis, affirma avec conviction le blond, tu ne pourras pas en être certain avant d'avoir essayé...

- Tu veux que je retire mon pyjama ? lui demanda, pour être sûr d'avoir compris, Harry.

- C'est une expérience scientifique affirma, sans la moindre ironie aucune, Draco.

- Qu'est ce que tu n'as pas compris dans le mot Janvier ? C'est encore une de tes blagues idiotes et je ne suis pas d'humeur à cela ce soir merci.

-... Écoute, Harry, qu'est-ce que tu as à perdre à essayer ? Au pire, ça te fait une utilisation pour le fauteuil près de ton lit dont tu me rabats les oreilles depuis le début de l'année.

- Une utilisation ? Répéta Harry sans bien comprendre.

- Oui, tu n'as qu'à poser ton haut de pyjama dessus, c'est juste à côté...

- Ça te ferait trop plaisir fît Harry, secouant la tête négativement, de trouver une utilité réelle à ce fauteuil à part celle de m'embêter...

- Oh, aller... S'il te plaît... minauda Draco battant des cils très rapidement, juste pour une nuit.

Devant la tête que faisait son ami, souriant et sachant pertinemment qu'il venait de tomber dans son piège, Harry capitula :
- D'accord, juste cette nuit alors. Draco était vraiment trop drôle comme ça.

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Harry ne sut jamais qu'il avait eu un parrain près à tout pour lui. Et lorsque ce qui restait du corps fut retrouvé par Hagrid près du nid des harpies quelques jours plus tard et qu'il fut finalement authentifié, le monde sorcier se réjouit unanimement que le criminel Sirius Black ait trouvé une fin si atroce.

Les aurors furent contents de quitter Poudlard. L'enquête conclue que le fugitif avait bien mal choisit son refuge et cela s'arrêta là.

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Alors qu'en avez vous pensé ?

J'ai déjà eu 4 600 vues ! Je pourrais être très contente ! Mais sur les 4600, malheureusement je n'ai pas beaucoup de commentaires ni de personne qui me mettent en favoris. (Merci merci merci merci d'ailleurs à celles et ceux qui l'ont fait ça me motive ! )

Alors en fait, je ne sais pas si ce sont des personnes de passage, si elles vont revenir, si elles ont détesté... . S'il vous plaît même si vous n'aimez pas dites le moi. Que au moins je le sache et que je puisse m'améliorer.

Je trouve le principe de ce site plutôt génial, un auteur peut construire son histoire en partenariat avec ses lecteurs : c'est juste quelque chose de fantastique !

Mais pour cela, il faut que vous participiez... S'il vous plaît. Dites moi si c'était trop. Ou pas assez. Dites moi ce que vous avez ressenti, le plus aimé... Dites moi ce que vous voulez pour la suite...

J'espère mettre un prochain chapitre rapidement (sûrement avant la fin de la semaine).