Bonjour à tous et à toutes !

Je vous transmets le chapitre suivant.

Je l'aime beaucoup. Surtout le début, alors n'hésitez pas à me dire si vous avez aimé ou pas ;)

Bonne lecture !

OoOoOoOoOoO

Dans la pénombre de la chambre, éclairée par la lune, on devinait deux lits. L'un était complètement vide, à peine avait t-on poussé les couvertures pour faire croire que l'on y avait dormi. L'autre lit pourtant de la même taille que le premier, paraissait plus imposant.
Il était placé au milieu de la grande pièce, initialement prévue pour six lits, attirant les regards. En rentrant, on savait que celui là était pleinement utilisé.

Deux adolescents étaient dedans. L'un torse nu, l'autre au dessus, surplombant le premier. Il ne portait qu'un mince tee-shirt. Leurs jambes étaient sous la couverture.

Les rayons de la lune, à travers l'eau du lac, arrivaient juste au niveau de l'oreiller, magnifiant les visages des deux garçons. On voyait parfaitement que l'un des deux dormait, le brun, alors que l'autre, le blond, le comtemplait.

Dans le dortoir, on n'entendait rien. Parfois, le bruit aigu d'une chauve souris en chasse ou celui d'un hibou appelant ses congénères provenant du parc de l'école, mais c'était tout.

Le temps était comme suspendu.

Le garçon le plus grand, celui qui ne dormait pas, avait placé sa main sur les côtes du premier. Il avait la tête près du cou de l'endormi, et se maintenait sur un seul coude pour ne pas l'écraser.

Il y avait une fossette de bonheur simple au creux de ses joues et un éclat de presque vénération au cœur de ses yeux. Un observateur attentif de la scène ne pouvait manquer le fait qu'il tenait énormément au brun, et qu'il le chérissait au delà de la compréhension humaine.

Sa main droite se mit à voyager le long des côtes qui étaient sous ses doigts. Il montait et descendait précautionneusement, comme une caresse légère.
Le brun réagit dans son sommeil à ces gestes tendres, et il se décala de lui même pour lui donner plus d'espace à toucher.

Il montait.
Une inspiration.
Il descendait.
Une expiration.

Durant plusieurs minutes, le jeu se poursuivit, et toujours, toujours la respiration du brun était calée sur cette main, elle pouvait ralentir ou accélérer ; la respiration suivait.

Sur un mouvement ascendant, le blond releva sa main ne touchant plus nul part le brun et soudain ce fut comme si l'inspiration était bloquée.

Il attendait.

Puis, doucement, le blond rapprocha son index de la peau qui semblait l'attirer comme un aimant. Au moment où le contact s'effectua, l'expiration se fit.
Comme si le brun était rassuré de savoir ce doigt là, ici, sur sa troisième côte.

Le majeur, ensuite, puis chacun des autres doigts, un par un. Lorsque le blond eut mis la paume complète, il ferma brièvement les yeux, savourant quelques secondes la sensation.

Imperceptiblement les doigts reprirent leur mouvement, mais au lieu de monter et de descendre, cette fois ils allèrent partout :
Du haut des hanches, aux épaules en passant par le nombril.

Ils explorèrent entièrement le torse offert, réalisant de magnifiques arabesques et des dessins compliqués qui n'avaient pas de but sinon de s'approprier la peau en dessous d'eux.

Certainement que le subconscient du brun compris alors qu'il ne fallait plus les suivre en rythme, parce que sa respiration au lieu d'être erratique resta calme et constante.

Posée.
Naturelle.

C'était naturel pensa le blond d'être ici, avec lui, dans ses draps, entre ses jambes, leurs souffles se mélangeant.

Il aurait pu rester indéfiniment ainsi, avec le brun endormi à explorer sa peau, à découvrir quel mouvement de main le faisait frissonner, à sentir son odeur chaude et enivrante.

Son coude commençait à s'enkiloser alors il changea de côté. Et aussitôt comme répondant à un instinct naturel enfoui, le brun se décala aussi.
Lui offrant sur un plateau lunaire son côté droit.

La lumière blanche de celle-ci éclairait la peau pâle du garçon et faisait ressortir la couleur de ses tétons.

Le blond fut curieux de savoir si l'un des deux côtés était plus réceptif que l'autre. Alors, il reprit son manège initial.

Deux de ses doigts montèrent juqu'à l'épaule découverte, comme une promesse, puis redescendirent jusqu'à l'os dépassant du bas du pyjama.

Ils n'eurent le temps d'effectuer le trajet que deux fois, que déjà la respiration du brun s'était de nouveau calquée dessus.

Les lèvres de l'endormi s'entrouvirent comme pour appeler encore à plus de caresse.

Jouant, le blond partit vers la base du cou et remonta vers les oreilles. Le brun, dans son sommeil, mordilla ses lèvres et son cœur eu nettement un raté.

Toute sa gestuelle, inconsciente, disait ; encore, continue, s'il te plaît, ne me lâche pas...

Le blond approcha plus près sa tête et souffla délicatement à la base du cou. Délicieusement, tous les poils du corps sous lui se relevèrent, et amusé, il redescendit ses doigts vers les hanches du brun.

Il les écarta ensuite, prenant le plus de place possible et se fit la réflexion que l'ensemble de ses doigts couvraient quasiment complètement les hanches du brun.
Il savait qu'il serait grand, comme ceux de son espèce, par contre il n'avait pas encore eu le temps de réaliser que le brun était petit. C'était chose faite désormais.

Toute la main bougea pour venir se placer bien au centre, au niveau du nombril, sur le ventre.
Les doigts montaient vers la tête et comme il appuya légèrement cela fit mettre le brun complètement sur le dos, les bras de chaque côté du corps.

Une offrande.
Un cadeau.

Qu'il est beau, comme ça. Détendu. Endormi. Pensa Draco.

Sa main remonta vers le menton, et traça une ligne imaginaire. Il lui entrouvit les lèvres avec son pouce, et l'envie de l'embrasser se fit plus présente.

Prégnante.

Mais, Draco savait que c'était bien trop tôt, beaucoup trop tôt et pour se changer les idées, il reprit son cheminement sur le corps d'Harry.
Une hanche, un bond, puis l'autre.
Une hanche, la ligne de poils noirs, puis l'autre hanche.
Gauche, droite.
Droite, gauche.

Au bout de quelques minutes à observer son doigt bouger, il remonta doucement vers le nombril, puis le long du sternum pour finir sur la clavicule.
De là, il patienta quelques secondes, attentif à son environnement, et redescendit en diagonale, il passa sur le téton droit pour terminer sa course sur la hanche droite.
Doucement, il retourna sur la hanche gauche et remonta, toujours en diagonale vers le téton gauche et s'arrêta à la clavicule.

Le triangle était beau.

Si Harry avait été réveillé, Draco aurait rajouté sa magie à l'équation. Et cela aurait certainement décuplé l'envie, les frissons, les sensations...

Mais Harry n'était pas réveillé, et Draco le voulait encore inconscient.
Il voulait pouvoir profiter.
Savoir patienter, lui avait dit son père, est le plus beau des cadeaux, car alors, lorsque tu arrives à ton but et que tu obtiens ce que tu veux ton bonheur n'en ait que plus immense.

Alors, le blond se contentait de ses doigts, de son souffle chaud et de ses yeux pour savourer tranquillement toute la nuit le torse nu sous ses mains.

C'était nettement mieux que les nuits d'avant. C'était à la fois terriblement tentant et en même temps le plus beau des cadeaux.
L'idée de lui faire retirer son haut était excellente et Draco s'en félicitait !
L'odeur de la peau de l'humain sous lui n'en était que plus exquise.

Depuis le temps qu'il se restreignait, qu'il se retenait de soulever les divers hauts de pygama que le brun portait, de peur de le réveiller...pouvoir ainsi découvrir son torse, c'était...

...

Il n'avait pas de mot. Magique ? Cela le fit rire. Merveilleux ? Sans doute qu'on aurait pu utiliser ce qualificatif, mais son espèce n'avait rien de merveilleuse pour l'espèce d'Harry et il craignait parfois qu'un jour Harry le rejette. C'était une peur un peu latente, un peu honteuse...qu'il taisait. Son père lui dirait que c'était bien impossible, et Vladimir et Natacha venant d'être créés n'auraient pas de réel avis.

C'est d'ailleurs aussi pour cela qu'il prenait tout le temps nécessaire. Certes, ils étaient tous les deux trop jeunes, mais pour Draco cela avait un avantage non négligeable : il pouvait apprivoiser tranquillement la magie et le corps de l'humain.
Il allait le rendre dépendant de lui, de son odeur, de sa magie, des sensations qu'elle pouvait lui procurer et lorsqu'ils auraient tout deux l'âge... Ce sera trop tard.

Il était prévoyant, Draco.
Si le brun n'avait pas peur de lui c'était une chose. Si le brun l'appréciait un peu c'était déjà bien.

Mais l'héritier voulait plus. Tellement plus.
Et ce n'était pas n'importe quel humain qui pouvait de gaieté de cœur tourner le dos à sa propre espèce...
En cajolant l'adolescent brun sous lui, il faisait une pierre deux coups : il s'autorisait un moment de bonheur simple et il créait doucettement un environnement duquel l'humain ne voudrait plus sortir... Ni son corps, ni sa magie,...ni même son esprit ne le voudront.

La lune éclaira son visage et à travers l'eau du lac, un reflet émeraude se positionna sur sa bouche. Il souriait, tranquillement, de toutes ses dents.

OoOoOoOoOoO

Au petit matin, quand Harry se réveilla, il sut avec une certitude confondante que Draco allait lui poser LA question ; avait-il oui ou non mieux dormi sans son haut de pygama ?

Avant cette nuit, Harry avait été certain qu'il se connaissait, et qu'il savait qu'il préférait dormir habillé. Après tout la tante Pétunia l'avait habitué depuis tout petit à porter les vêtements appropriés au moment de la journée et à être ''décent'', comme elle le lui rappelait souvent.

Mais, si il était honnête avec lui même, Harry devait bien s'avouer que finalement il ne se connaissait pas si bien... Il avait bien mieux dormi que toutes les autres nuits, et même si c'était intriguant de penser cela, parce qu'il ne voyait pas comment c'était possible, il supposa qu'effectivement retirer son haut de pyjama avait fait la différence...

Il ne voulait pas répondre au blond ceci dit... Parce qu'alors ce fauteuil idiot allait trouver une utilité, et cela le contrariait.
Depuis le temps qu'il lui disait de le retirer...

Mais Draco ne lui posa pas la question ce matin là, il s'habilla normalement, pris ses affaires de cours et comme la veille il descendit sans l'attendre prendre son petit déjeuner.

C'était fait exprès bien sûr, pour le laisser en confiance et Harry s'en rendit bien compte. Mais ne voyant pas une urgence absolue dans le fait de retirer ou non son pyjama, cela fonctionna.

Au fur et à mesure de la journée, comme effectivement Draco n'en parla pas, il finit par s'avouer de lui même à lui même que ce n'était pas si grave... Après tout si réellement il dormait mieux, pourquoi pas ? Il se laissa le bénéfice du doute et décida de retenter l'expérience au moins sur une semaine complète... Pour voir.

OoO

Parfois, quand le blond était véritablement content ou au contraire très en colère, lorsqu'en fait il avait des émotions fortes, il avait un mal fou à se contrôler. C'était évidemment le cas ce matin là. Sa joie était tangible, presque touchable tellement son aura vibrait de contentement.
Et en présence d'Harry il était, de fait, hors de question qu'il dévoile ses canines ou ses yeux rouges. Il préférait dans ses cas là, avoir cinq minutes où il redevenait complètement lui, sans restriction pour souffler un bon coup, avant qu'Harry n'arrive à son tour.
Les couloirs étaient très utiles dans un moment comme celui là. Les élèves ne restaient pas longtemps en sa présence, puisqu'il ne faisait que les croiser. Et comme ils étaient régulièrement plein de courants d'air, surtout dans les cachots, il lui fallait se concentrer un peu pour les remplir entièrement de son aura.

C'était parfait pour décompresser !
Et le temps d'arriver à la grande salle souvent il s'était calmé, et prêt pour une nouvelle journée. Son père n'en attendait pas moins de lui, il ne fallait absolument pas faire un esclandre.

Comme aujourd'hui.

Il s'installa à table étant le premier à être monté des cachots et les autres serpentards de troisième année, venus avec Harry, arrivèrent après. Mais Draco ne fit pas plus que ça attention à eux ce matin là, il cherchait un élève en particulier : Ronald Bilius Weasley.

L'un des frères aînés de la fille qu'il avait laissé mourir l'année dernière. Il ne lui avait jamais parlé, sauf une fois dans ce compartiment en première année et n'avait pas réitérer l'expérience depuis. Et même Harry, qui était ami avec plein de monde au château, lui avait seulement raconté une ou deux discussions qu'il avait eu avec lui.

C'était juste l'élève qui avait fait le voyage en train avec Harry et les deux garçons se saluaient de temps en temps ou jouaient des matchs amicaux de quidditch. Ils avaient gardé contact comme on dit.

Alors que Draco en était à la fin de son petit déjeuner, justement Ronald arrivait. Apparemment, il était super en colère contre une fille de sa maison aux cheveux bouclés.
Draco n'était pas bien au fait des prénoms des autres élèves de l'école, il avait fait l'effort de retenir ceux de sa maison mais c'était tout.
Le chat n'appelle pas une souris par son prénom avant de la bouffer, pas vrai ?

Et là, par exemple, il n'avait aucune idée de qui pouvait bien être la fille. Mais bon, cela ne l'empêcha pas d'écouter la conversation des deux humains. Il ne retient qu'une chose ; le rat avait disparu et l'enfant roux ne savait pas où il était depuis plusieurs jours.
La chasse pouvait commencer.

OoOoOoOoOoO

Il était terrifié.

Il était apeuré, pris comme un rat dans son trou. L'expression était malvenue mais pourtant terriblement vraie.

Depuis que Peter avait su que le jeune Harry s'était pris d'amitié avec la créature de la nuit, il avait été inquiet.
Inquiet par rapport à ce qu'il avait fait. Participer à la chute des parents d'Harry ne serait pas anodin pour l'adolescent blond. Il s'était méfié.

Il avait pris ses distances avec Ronald Weasley, se préparant mentalement à une possible fuite. Mais rien, rien ne l'avait véritablement préparé à la peur panique qui s'était emparée de son être lorsqu'il avait compris ce qui était véritablement arrivé à Sirius.

Que l'on ai retrouvé son corps chez les harpies, défiguré, était révélateur selon Peter. On ne voulait pas que les humains récupèrent des preuves mais on désirait envoyer un message quand même.

Sirius était du côté d'Harry, il voulait juste venger son filleul. Peter ne voulait pas avoir à imaginer ce qu'on allait lui faire à lui, pour avoir oser lui retirer son enfance.
Sirius avait été proprement mis en charpie pour avoir demandé et espéré l'affection du gamin, lui, il lui avait pris ses parents...son enfance... sa vie...
La possessivité de cette espèce était proprement effrayante et Peter ne dormait plus.

Il ne mangeait plus, non plus. Ne buvait plus.
Il ne prenait pas le temps d'aller faire ses besoins naturels.

Il courait.
Il courait depuis deux jours comme si sa vie en dépendait.
Il courait comme un forcené parce que sa vie en dépendait.

Il avait eu peur du Seigneur des ténèbres. Avant.
Dans une ancienne vie lui semblait-t'il. Voldemort lui était apparu puissant et déterminé et c'est pour cela qu'il l'avait rejoint.

Avant.
Avant ces deux jours d'horreur où elle jouait.
Elle jouait avec lui, le suivant avec dédain.

Elle s'amusait avec sa vie et Peter priait pour que sa mort soit rapide.
Il ne le croyait pas, pourtant. Il l'espérait de toutes ses forces, mais il savait qu'il n'aurait pas cette chance.

La russe était sadique. Machiavélique. Elle jouait avec ses nerfs, avec sa peur et ses jambes. Son cœur avait manqué lâcher un bon nombre de fois déjà et curieusement, toujours, dans ce cas là, elle se retirait.
Peter ne sentait plus sa présence et il avait le temps de récupérer. Un peu.

Puis, elle revenait, le forçait à courir encore et encore pour sa vie. Il dormait en courant. Peut-être. Sûrement. Il ne s'expliquait pas sinon sa soudaine endurance.

Il n'avait pas les mots pour décrire la sueur, l'estomac noué, la crainte et la puanteur qui le suivait comme son ombre.
Il n'avait pas les mots pour expliquer la cavalcade dans la nuit, les cachettes incertaines et tellement dérisoires, le sang qui battait à ses oreilles, le point de côté qui lui prenait tout le diaphragme, les crampes horribles et immenses qui lui constipaient le corps entier.

À quoi cela servirait d'avoir les mots ? Qui l'écouterait ?

Il était une proie.
Traquée.
Aculée.

Et seule.

OoOoOoOoOoO

- Tu as aimé ?

La voix de Vladimir était triste et désabusée. Il avait été mis de côté toute l'année et cela se ressentait.

Elle ne répondit pas, ne fit pas mine de le regarder et passa son chemin la tête altière. Ses cheveux ondulaient dans le couloir venteux du septième étage, et Vladimir eu le goût soudain de la défaite sur la langue. Cette salope se permettait en plus de lui envoyer son aura de victoire triomphante dans la gueule !

- Natacha ! As-tu aimé ?
Il lui agrippa le bras au passage, et la retourna de force. La deuxième née de Draco lui cracha à la figure, la voix remplie de dédain :

- Ce qu'il te demande c'est de nettoyer Vladimir, pas de me suivre... Alors, tu vas être un gentil chien et tu vas aller tranquillement retirer le sang et les os.

Il lui serra plus fortement le bras, mais cela ne sembla pas la déranger plus que cela. Au contraire, elle éclata même de rire, une lueur folle dans le regard ;
- j'ai presque envie de te regarder ranger après mon passage, pour observer ta tête quand tu te rendras compte d'à quel point nous nous sommes éclatés tous les deux hier soir.
L'humain criait, pleurait, suppliant pour sa vie et on était en symbiose totale avec Draco. On a fait ça ensemble tu sais,... pendant qu'il me prenait j'arrachais un doigt, pendant qu'il me mordait j'ouvrais le ventre du rat...

Elle murmurait désormais.

- Tu ne peux pas imaginer à quel point c'était jouissif...
Oh, excuse-moi, l'année dernière, il t'a laissé tout seul t'occuper de l'elfe pas vrai ?
C'est dommage, mais je crains que tu ne connaisses jamais la puissance que cela peut engendrer de vivre un instant pareil avec ton créateur, Vladimir.
Qu'il me préfère à toi, je n'y peux pas grand chose, et toi, tu vas devoir en prendre ton parti.

Elle le laissa planté dans le couloir et son odeur de mépris plana longtemps dans les narines du premier né.

C'était affreux...
Vladimir savait que leur relation à tous les trois n'était pas supposée prendre ce tournant là. Il l'avait vu dans les souvenirs liés au sang, que Draco lui avait transmis.
Mais là, il ne pouvait rien n'y faire et la créature de la nuit qu'il était, hurlait. Elle criait de frustration et de désespoir, parce que son créateur l'emmenait sur un chemin qu'elle ne voulait pas suivre.

Se repliant dans l'ombre d'une armure le premier né de Draco laissa soudain éclater toute sa rage impuissant qu'il était à changer le caractère du blond.

Il l'aimait, pourtant, il l'aimait.
Mais parfois, l'amour ne suffisait pas à obtenir ce que l'on souhaitait...

OoOoOoOoOoO

Alors ? Vous en avez pensé quoi ?