Bonjour,

J'aime énormément ce chapitre ! J'ai du y passer une dizaines de soirées pour l'écrire comme je le voulais et j'espère vraiment, vraiment, vraiment avoir un retour positif dessus.

Si il y a un endroit où vous mettez un commentaire c'est sur celui là ! J'espère que vous allez l'aimer autant que moi ^^

Merci encore à tous ceux et toutes celles qui me suivent, qui me laissent un mot, qui mettent l'histoire en favoris ! Cela me touche énormément !

OoOoOoOoOoO

Voilà ma tente, dit le blond.

Ils avaient marché durant quelques temps dans le camping, parce que la tente de Draco n'était pas à proprement parlé à l'intérieur de celui-ci. Elle était excentrée, un peu comme si le blond n'avait pas voulu se mêler à la populace.

D'extérieur elle apparaissait déjà très grande et ayant plusieurs compartiments. Et lorsque Draco poussa la première toile, et qu'Harry regarda à l'intérieur, il fut conquis.

Il adorait la magie !

L'intérieur avait du recevoir un sortilège d'agrandissement, parce qu'il y avait dans cette tente tout ce dont on pouvait avoir besoin ; une cuisine, une pièce pour manger, un coin d'eau et plusieurs chambres. Une vraie petite maison transportable et démontable à souhait !

Draco lui fit visiter les pièces les unes après les autres et Harry était émerveillé de constater que la magie était à l'œuvre dans chacune d'elle. Il n'y avait pas de plomberie apparante par exemple, mais de l'eau coulait quand même du robinet.

- Tu te l'ais procuré quand exactement, tu ne m'avais pas encore montré que tu aimais faire du camping ? ... Demanda Harry.

Il trouvait surprenant, en effet que le blond toujours tiré à quatre épingles puisse vouloir aller de lui même dormir dans un endroit aussi... commun. Quoique à bien y réfléchir, la tente avait dû lui coûter très cher. Faire du camping dans ses conditions, ce n'était plus du camping.

- Sur le chemin de traverse, un jour avant que la coupe du monde ne commence. Les sorciers étaient quasiment tous déjà partit ici et avaient acheté leur matériel, le commerçant la bradait. Je l'ai eu pour un très bon prix.

- Au dernier moment, alors murmura Harry.

Draco s'approcha et lui dit en le regardant droit dans les yeux,

- Oui, quand j'ai su avec certitude que toi aussi tu ferais le déplacement,...

Le blond laissa sa phrase non terminée, et elle resta un instant suspendue dans l'air, entre eux deux. Harry avait très bien compris qu'il était venu pour lui... Il ne savait pas trop quoi rajouter, parce qu'en plus il était véritablement crevé mais au moment où il allait le remercier d'un sourire, Draco enchaîna de lui-même semblant comprendre où allaient ses pensées.

- Si tu veux dormir tout de suite, surtout ne t'en fait pas pour moi, tu n'as qu'à te déchausser et y aller.

Il lui avait dit cela d'un ton très doux, presque tendre. Et il lui indiqua, d'un mouvement de tête l'une des chambres que comportait la tente.

Le blond voyait très bien que sa présence et son odeur agissaient déjà sur le petit brun. Lorsqu'ils regardaient le match, ils avaient été au milieu de la tribune, entouré d'autres personnes. Et puis il y avait eu l'excitation quand à savoir qui gagnerait. Mais à présent qu'ils n'étaient plus que tous les deux, sans personne pour les déranger, dans un environnement clos, le corps d'Harry se laissait aller.

Draco n'était pas certain que le petit brun en avait conscience, mais il était sûr que ce n'était plus qu'une question de minutes avant que celui-ci ne s'endorme.

Harry acquiesça d'un hochement de tête, tout en levant sa main droite pour se frotter les yeux. Il lui répéta ce qu'il lui avait déjà dit avant le début du match.

- C'est vrai que je suis vanné, je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai quasiment pas dormi de toutes les vacances... Je vais aller aux toilettes et puis tu as raison j'irai me coucher. Mon cerveau a l'air de vouloir enfin me permettre de dormir, je vais en profiter, sourit le brun.

Draco était convaincu qu'Harry n'avait même pas ressentit les trois bâillements qu'il venait de faire.

Lorsqu'il ressortit des toilettes, Harry n'avait plus qu'une envie : celle de se laisser aller dans les limbes du sommeil. Sa tête était tellement fatiguée qu'il n'eut pas la présence d'esprit de s'interroger sur le pourquoi, maintenant, il avait envie de dormir alors que durant des jours et des jours..et des jours... son cerveau le lui avait refusé.

Il s'installa de manière automatique sur une chaise et entreprit de retirer ses chaussures. Mais, il n'y arrivait pas, sans doute parce qu'il voulait aller trop vite.

Dormir lui avait vraiment manqué...

Draco fut rapidement auprès de lui et l'aida à défaire ses lacets. Puis, il l'accompagna, mais sans le toucher, jusqu'à son lit où Harry s'allongea.

Or, avant de se coucher, une chape de plomb lui tombait sur les épaules mais une fois qu'il fut allongé, progressivement, elle disparut. Et Harry ne ressentit plus cette fatigue immense. Dépité, il dit au bout de quelques secondes à Draco ; -

Tu vois, même là, alors que je suis épuisé je n'arrive pas à dormir...

- Cela fait deux secondes que tu es au lit Potter, tu ne crois pas que tu exagères un petit peu ? Demanda amusé Draco.

- Non je t'assure. C'est partit fit Harry défaitiste. Il leva les épaules. Il était déjà prêt à se redresser, l'habitude des nuits blanches bien ancrées.

- Ferme les yeux, et tu verras cela va revenir tout seul,rassura l'autre adolescent.

Mais Draco pensait aussi que ce phénomène était curieux. Il était convaincu que sa présence manquait au petit brun, et comme il était là, il ne voyait pas pourquoi le corps d'Harry l'empêchait de dormir. Après quelques minutes d'essai infructueux, Harry secoua la tête sur l'oreiller et fit le constat que cela ne fonctionnait pas.

- Tu vas me prendre pour un idiot, si je te le dit Draco, mais je pense en vrai que j'ai envie de savoir comment se sont passées tes vacances. Cela va bientôt faire deux mois qu'on ne s'est pas vu, et j'ai...envie de ne pas m'endormir tout de suite, pour...être avec toi, je crois...

La fin de la phrase du brun avait à peine été murmurée comme un secret, mais Draco l'entendit quand même.

Avec la nuit qui était tombée, Harry ne pu voir son sourire, ils n'avaient pas allumé les lampes en rentrant, et c'était heureux pensa Draco. Le brun aurait cru qu'il se moquait de lui alors que c'était un sourire affectueux.

Finalement c'était bien cela : il lui manquait. Seulement, il avait été privé de Draco tellement longtemps que son organisme voulait s'assurer qu'il soit bien là, qu'il n'était pas un mirage. Jamais le blond n'avait raconté ses vacances à Harry. Et ce n'est pas maintenant qu'il allait commencer. Il ne pouvait de toute façon pas le faire...

Le brun lui avait sûrement sorti la première excuse qui lui été passée par la tête pour lui dire en fait ; j'ai besoin de toi à mes côtés, ne me laisse pas seul dans la chambre.

Même si Draco, en étant tout à fait honnête, pensait plus que c'était inconscient. Harry n'était pas encore assez lucide sur leur relation pour avoir été suffisamment clairvoyant en ce qui concernait son envie de l'avoir près de lui ce soir. Il décida de biaiser... Un peu.

- Écoute moi Harry, tu es déjà très fatigué. On ne va pas se lancer dans des explications longues et fastidieuses sur nos vacances, cela va nous prendre plusieurs heures et tu as des cernes à faire peur.

Harry allait le renvoyer vertement, mécontent et triste aussi d'avoir était repoussé mais Draco rajouta presque aussitôt :

- Je connais par contre un moyen qui te fera dormir, Harry. Il faut que tu me fasses confiance, tu veux bien ?

Il ne l'avait encore jamais fait alors qu'Harry était réveillé. Mais l'humain paraissait sur le point de tomber comme une brindille soufflée par le vent, et Draco se dit qu'il fallait bien qu'il commence à le faire un jour.

Pourquoi pas maintenant?

Cela semblait être le bon moment, Harry en avait besoin, ils ne seraient pas dérangé et cela leur permettraient d'avancer dans leur relation.

- Quel moyen ? demanda Harry suspicieux, les sourcils froncés. Si c'est me donner un coup sur la tête pour m'assomer ; je t'annonce tout de suite, c'est non !

Le blond rigola franchement et répondit ;

- Rien d'aussi dramatique, rassure toi. Il faut juste que tu te rallonges et que tu respires.

- Tu te moques de moi, fit Harry encore plus méfiant, les sourcils froncés, c'est ce que je viens de faire durant cinq minutes, si c'est une blague elle n'est pas très drôle Draco...

- Non, non, je t'assure que ce n'est pas cela,... Démentit l'adolescent. Tu sais quoi ? Au pire fais-le, ton honneur sera sauf, puisque je suis conscient que tu savais que c'était une blague, tu viens de me le dire. Et, au mieux, cela fonctionne parce que je suis un génie, tu dors et tu n'auras plus qu'à me remercier demain matin, sourit le blond.

Gromelant tout de même pour la forme, Harry se ralongea et même pas cinq secondes après rala que cela n'avait pas fonctionné.

Draco, souriant intérieurement devant le caprice d'enfant, lui expliqua calmement qu'il lui fallait du temps pour se concentrer. Et qu'Harry n'en ressentira it sans doute pas les effets avant au moins dix minutes et lui demanda d'être patient et de se recoucher.

Harry le fit, même si son visage montrait qu'il était clairement septique.

Au début, le brun ne vit pas de différence.

Aucune.

Rien.

Nada.

Mais il avait confiance en Draco.

Alors, il attendit quand même.

Seulement lorsqu'au bout d'une dizaines de minutes à attendre et durant lesquelles il avait vraiment l'impression que le blond se foutait de sa gueule (finalement), il voulut se plaindre envers Draco et il voulut le regarder,...

Sauf que son cou ne fut absolument pas coopératif ; Il n'avait soudain plus envie de le bouger.

Comprenant que peut-être effectivement, un truc bizarre et curieux était en train de se passer, Harry se tut, ferma brièvement les paupières et écouta les sensations que lui renvoyait son corps. Il voyait les tentures de la tente au dessus de lui qui bougeaient, se gondolant avec le vent. Les bruits lointains provenant du camping étaient assourdis, et il ne savait pas ce qu'il pourrait arriver pour rompre le moment. Ils étaient tous les deux et Harry se rendit compte que rien ne viendrait les déranger.

Il ne savait pas quel sortilège avait lancé le blond.

Mais petit à petit à force de chercher une quelquonque sensation inhabituelle, il remarqua que les battements de son cœur ralentissaient. Ce n'est pas comme si ils avaient freiné brutalement, non, c'était plus long, plus lent...plus doux.

Draco quant à lui, ronronnait presque de contentement. Savoir que sa présence devenait essentielle à Harry lui faisait un bien fou. Il prenait son temps effectivement, parce que ce que voulait le corps d'Harry c'était justement renouer avec ses sensations si particulières des nuits de leur troisième année.

À force d'attendre, finalement les battements du cœur d'Harry finirent par se stabiliser. On était déjà loin des dix minutes promises mais les deux garçons, chacun à leur manière étaient bien comme cela. Qu'importe que cette situation dure plus longtemps, ce qu'ils voulaient tous deux c'était se retrouver.

Et c'était exactement ce qu'il se passait.

Les respirations d'Harry avaient suivi son rythme cardiaque et s'étaient elles aussi faites plus lentes et le petit brun était calme. Il ne pensait plus à gronder Draco, il savait que le ''truc/sortilège'' qu'il lui avait fait fonctionnerait. Il était juste heureux de pouvoir enfin dormir.

Un murmure doux lui parvient.

- Ferme les yeux, Harry...

Un murmure doux et hypnotique.

D'une voix qu'il connaissait si bien.

D'une voix en laquelle il avait confiance.

Sans penser une seule seconde à s'y soustraire, il le fit.

Dans sa nuit désormais, il était terriblement conscient du matelas dans son dos, des draps qu'il sentait bouger à chaqu'une de ses respirations et de cette voix. De cette voix surtout, dont l'écho dans les méandres de son esprit ne le lâchait pas.

- Respire, Harry.

...

- Respire, encore.

...

- Plus lentement, plus doucement. Prend ton temps lui murmura gentiment le blond.

Draco s'était placé sur une chaise à côté du lit, sa place préférée vraiment, ces quelques derniers mois. Il surveillait attentivement l'endormissement d'Harry. Il voulait le faire sans heurt, sans à coup, le plus naturellement possible mais aussi le plus inéluctablement possible. Il ne souhaitait pas qu'Harry lutte contre lui. Il voulait le voir juste rendre les armes, et abdiquer.

C'était, de sa part, une revendication réelle et non négociable du corps d'Harry. Le fait que le petit brun ne cherche même pas à le contredire, ou à résister, c'était grisant pour la créature de la nuit que Draco était !

Harry avait l'impression que cette bouche était tout près de son oreille. Il voulu se gratter parce que cela le chatouillait, mais il se rendit compte à ce moment là que son bras pesait une tonne sous le drap. Il arriva à peine à le bouger qu'il abandonna l'idee.

Un sourire fantôme sur l'oreille du brun Draco lui murmura ;

- Ouvre les lèvres, Harry, pour respirer, tu seras mieux.

C'était une injonction déguisée en conseil.

C'était un ordre maquillé en instruction.

C'était tout simplement obligatoire.

Et Harry, entrouvit les lèvres, doucement, délicatement.

L'écho de cette voix s'ensinuait dans son oreille, remontait le long de cou pour finir par se perdre dans la colonne vertébrale. Il prit une respiration comme ça, les lèvres entrouvertes, et vraiment cela ne fit pas de différence. Mais à l'inspiration suivante, il sentit un petit goût sur le bout de sa langue. Un goût qu'il n'arrivait pas vraiment à resituer, mais qu'il était pourtant certain de connaître.

Harry fronça légèrement les sourcils, parce qu'il cherchait où, déjà, il avait pu sentir ce goût.

- De grandes inspirations maintenant Harry, fit Draco.

Il voulait le garder avec lui.

- Lentes.

Il voulait le garder ne pensant qu'à lui.

- Profondes.

Il ne le voulait que pour lui.

Harry était bien, là. Dans ses draps. Il respirait, il ne pensait plus qu'à cela. Il avait oublié la question qu'il se posait. Il avait même oublié qu'il s'était posé une question.

Dans du coton.

Seule la voix comptait.

Lentement, il reprit une inspiration, et le goût se fit plus prononcé. Puis une autre, et encore une autre. À chaque fois, irrémédiablement, le petit brun avait l'impression de s'enfoncer dans son lit, entre ses draps. Il perdait la volonté de bouger, ses pensées divaguaient.

Au bout d'un moment, il entendit que Draco s'était déplacé, la chaise avait bougé mais il ne s'en inquiéta pas. À l'inspiration suivante, il eut l'impression de frôler des lèvres. Mais cette idée disparue aussi vite qu'elle était venue.

- Dis-moi, souffla Draco, comment tu te sens, Harry ?

Il eut du mal à comprendre la question, et encore plus de difficulté pour forcer ses lèvres à bouger. Pourtant, l'ordre s'était répercuté dans tous ses os, et Harry ne put faire autrement que de répondre.

Presque malgré lui.

- B... Bien.

Le blond sourit, souffla sur ses lèvres juste en dessous des siennes et redemanda :

- Mais encore ?

Tout le système respiratoire du brun fut pris d'assaut par cette bouffée envoyée juste au dessus du nez d'Harry. Et il ne put résister. Qu'importe si sa gorge pesait trois tonnes, que ses cordes vocales étaient rouillées, cela fit même plaisir à Harry de répondre à cette voix qu'il adorait.

- J... J' ai juste envie de me laisser aller. De...te laisser m'emmener là où tu veux. Je n'...arrive plus trop à penser.

Et...

- Tu n'as pas mal ? Nul part ? demanda encore Draco.

- N... Non murmura Harry.

Il n'avait pas ouvert les yeux durant l'échange, n'avait d'ailleurs bougé aucun autre de ses muscles. Le fait d'avoir parlé l'avait ramené un peu à la réalité et il fut de nouveau conscient du matelas et des draps autour de lui. Mais Draco étant pleinement rassuré sur son état et sachant désormais que l'organisme d'Harry était averti qu'il était là, qu'il était de retour au moins pour cette nuit, décida qu'il était grand temps de le faire dormir.

Sous l'effet des phéromones, qu'il avalait complètement à chaque respiration, ~Draco était toujours à la verticale au dessus de ses lèvres entrouvertes,~ le monde d'Harry se réduisit rapidement.

Il oublia la tente, le matelas et les draps. Ses dernières pensées conscientes de la soirée s'égaillèrent durant quelques secondes, puis ce ne fut plus que ces lèvres qui frôlaient les siennes qui prirent toute la place.

Il ne pensait pas à s'y soustraire.

Il ne voulait pas s'y soustraire.

Doucement, alors qu'il se sentait commencer à rêver, il su que Draco s'était placé au dessus de lui, sur le lit. Les lèvres toujours entrouvertes, le visage serein, Harry était beau ainsi et le blond voulait en profiter.

Lentement, il lui tourna la tête, pour apercevoir cette petite veine si tentatrice et sur une impulsion l'embrassa. Harry eu un frisson dans le corps entier, et plongé comme il l'était dans son cocon de douceur il ne comprit pas bien d'où cela provenait. Il savait juste qu'il était bien, qu'il ne voulait plus bouger et qu'il s'endormait enfin.

Comme d'habitude, il n'eut pas de souvenirs exact de ce qu'il s'était passé. Juste que Draco avait réussi à le calmer, et il cru durant longtemps qu'il lui avait jeté un sortilège cette nuit là. Comme il dormait déjà, il ne sut jamais que Draco le déshabilla entièrement, et qu'il se coucha à ses côtés nu également. Il ne fut pas non plus au courant que le blond passa la nuit entière à lui dessiner des arabesques aériennes sur l'ensemble du corps avec ses mains, et sa bouche et qu'il frémissait à chaqu'une d'entre elles.

Il ne se rappella pas non plus que son odeur à lui, Harry, rendait presque fou le blond et qu'il l'avait respiré aussi souvent que possible partout où c'était faisable ; dans son cou, entre ses reins, entre ses jambes, derrière les genoux,...partout.

Il se réveilla juste le lendemain matin, bien mieux reposé que les dernières nuits, rhabillé, et comme prévu dit merci à Draco (ce génie) qui était justement en train de préparer le thé.

OoOoOoOoOoO

Le reste des vacances se passa dans la sérénité. Draco avait fait réserver une suite dans un hôtel à Londres et les deux adolescents passèrent les derniers jours à visiter la capitale anglaise.

Draco avait une allure tellement hautaine et altière qu'Harry ne s'étonnait même plus que les gens qu'ils croisaient, ou à ceux auxquels ils parlaient, devenaient subitement nerveux. C'était une habitude, et le petit brun songeait qu'après tout l'attitude de Draco était parfois tellement infecte avec les autres, que les gens devaient sentir qu'il valait mieux filer doux.

Ils n'avaient revu les autres garçons de Serpentard qu'une seule fois et Harry avait été littéralement enchanté de son après midi durant lequel la conversation principale avait été le quidditch.

Ils étaient tous les deux retournés également à la banque, et Harry était désormais conscient de la fortune colossale appartenant à sa famille. Les Potter étaient implantés dans le monde sorcier européen depuis plusieurs générations et au fil du temps, ils avaient ouvert plusieurs coffres à la banque.

Durant ces quelques jours, Harry s'était tourné régulièrement vers Draco pour que celui-ci lui explique le fonctionnement global du monde de la finance. Il apprenait beaucoup et le blond le conseillait souvent, pour ne pas dire à chaque fois.

Les gobelins n'étaient plus surpris de les voir arriver ensemble à la banque pour poser telle ou telle autre question, et ils s'inclinaient toujours très respectueusement devant eux deux.

Harry mettait leur attitude sur le compte du nombre important de richesse qu'il possédait. En vérité, même si Draco lui apprenait réellement les ficelles du métier, chacun des virements qu'il lui faisait faire venait grossir plus ou moins le portefeuille des entreprises que la famille de Draco possédait.

Et les gobelins, déjà pas dupe pour deux sous, en se rendant compte que ce manège se répétait à chacune de leur visite, faisaient extrêmement attention à ce qu'ils disaient au sang-pur.

OoOoOoOoOoO

Et alors verdict ?