OoOoOoOoOoO
Merci à ceux qui m'ont répondu pour mon sondage ! Je suis très touchée que vous l'ayez fait.
Surtout ce n'est pas parce que je poste un nouveau chapitre que la question n'est plus valable. Ceux qui ne l'ont pas encore fait, ou les nouveaux lecteurs qui arriveront par la suite n'hésitez pas à y répondre aussi !
Je vous reposerai la question à la fin de l'histoire, pour savoir si vous avez changé d'avis ^^
Bonne lecture !
OoO
- Vous avez demandé une entrevue avec moi, Monsieur Malfoy ? Albus Dumbledore se demandait bien ce que pouvait lui vouloir l'adolescent. Il n'avait rien fait de répréhensible, enfin à son avis, et réfléchissait au sujet qui serait abordé lors de l'entretien.
- Je veux être la première tâche d'Harry.
Le directeur cru avoir mal entendu. Pour se donner une contenance ; il prit un bonbon au citron et le débala très lentement. Il ne fallait pas froicer l'adolescent en face de lui, aussi choisit t'il ses mots avec un grand soin.
- Pourriez-vous, s'il vous plaît, préciser votre pensée exactement ? Faire partie de la première tâche d'Harry c'est à dire ?
- Vous avez préparé les tâches avec le comité d'organisation, n'est-ce-pas ? Donc, ne faites pas semblant de ne pas savoir qu'il y a en ce moment même des dragons qui sont amenés dans la forêt. Il est bien sûr hors de question qu'Harry ait à affronter une femelle dragonne couvant sur ses œufs. De part ma condition, je suppose que la coupe considérera cela comme acceptable pour garder la magie d'Harry. Et comme il va de soit qu'avec moi il sera en sécurité, c'est une solution que je trouve acceptable.
Le ton était posé, le menton relevé et Draco ne s'attendait pas à recevoir un refus.
- Il faut tout de même que je parle de votre idée au comité d'organisation du tournoi, et le ministre doit donner son accord.
- Je suis certain que vous saurez les convaincre, monsieur le Directeur. Draco se leva, et s'en fut retrouver Harry qu'il avait laissé dormir.
L'entrevue n'avait duré que deux minutes.
OoOoOoOoOoO
Il avait peur.
C'était le matin de la première tâche et il avait peur.
Le secret avait été jalousement gardé et Harry n'avait aucune idée de ce qui l'attendait. Dans un univers alternatif, Hagrid aurait prévenu son ami et Harry aurait pu mettre au point un plan avec l'aide d'un professeur ayant une vision plus large que celle du tournoi.
Ici, Harry n'avait jamais trop parlé au demi géant, parce qu'il était à Serpentard d'une part et parce que Draco ne l'aimait pas. Comme pour le professeur Lupin, le blond lui avait instillé à petites doses, au cours des années, une vision très étriquée du monde sorcier et des autres espèces pourvues de magie.
Il les trouvaient faibles, ayant une estime d'elles mêmes très limitée. Il ne concevait pas qu'on puisse vouloir exister à ce point aux yeux des humains, aux demeurant débiles.
Donc ici, Harry n'était pas spécialement un ami du demi-géant.
Il stressait. D
raco l'avait laissé à l'entrée de la tente avec les autres champions. Harry était content de ne plus avoir Draco dans son champs de vision, certes, mais il aurait voulu que se soit pour d'autres circonstances.
On ne voulut pas qu'il pioche dans le sac avec les autres. Et Harry se demanda bien pourquoi. On lui annonça juste qu'il passerait à la fin et qu'il n'affonterait pas un Dragon du fait de son jeune âge.
L'attente devient rapidement insupportable.
Il se disait qu'il avait bien de la chance tout de même, parce qu'en écoutant les cris des spectateurs, lui ne se voyait pas affronter un dragon. Il espérait que la tâche qui l'attendait serait moins compliquée. Il se disait que c'était logique, que les organisateurs n'auraient pas changé sa tâche pour lui en donner une plus difficile. Mais il n'aimait pas ne pas savoir. Il ne pouvait rien planifier dans sa tête contrairement aux autres champions qui avaient eu un peu de temps pour mettre en place une stratégie.
Lorsqu'il ouvrit le rabbat de la tente et qu'il eu enfin le loisir d'observer l'arène, il fut estomaqué par l'ambiance qui y régnait.
Le stade était survolté, bien plus que durant un match de quidditch et il remercia en pensée les organisateurs pour leur avoir donné un lieu où ils pouvaient rester concentrés.
Draco se trouvait seul, en plein milieu et derrière lui Harry devina un gros œuf. Le vent jouait dans les cheveux blonds, et avec sa cape qui virevoltait également Harry se cru un instant dans un film.
Il le trouva beau.
Hautain.
Mais beau.
Il s'approcha.
Et ne comprenant pas ce qu'il devait faire interrogea Draco du regard.
- Tu dois récupérer l'œuf, Harry.
- Et ?
-Et c'est tout. Tu dois juste récupérer l'œuf.
Il sentait l'embrouille, Draco n'aurait pas dû se trouver là
. Mais Harry s'avança quand même en direction de l'œuf derrière Draco. Ce dernier sourit, et fit un simple geste de la main qui empêcha Harry de s'approcher : un mur invisible se dressait désormais entre lui et l'œuf et Harry sentit le désespoir le gagner...
Il venait de comprendre qu'on s'attendait à ce qu'il fasse une sorte de duel avec son camarade. Certes, c'était théoriquement de son niveau, certes il ne risquerait pas sa vie, certes Draco ne lui ferait pas mal au point de le tuer : puisqu'il lui répétait qu'il voulait le protéger.
Et son esprit conçu un bref instant que c'était effectivement une solution logique et efficace. Mais la seconde suivante, une colère sourde l'envahit. Draco avait dû le demander : c'était évident, ce n'était pas possible autrement.
Donc, il s'était encore mêlé de sa vie et Harry lui en voulut. En plus, si il devait se baser sur la dernière fois qu'il avait affronté le blond, dans leur dortoir ; il n'allait pas gagner. Rectification, il ne pouvait pas gagner si Draco ne faisait pas semblant de lui offrir la victoire. Et comme il connaissait Draco et sa foutue fierté, Harry aurait pu mettre sa main à couper qu'il n'allait pas lui faire ce plaisir.
Sa colère retomba comme un soufflet.
Devoir se bagarrer avec quelqu'un pour un tournoi dans lequel on le forçait à participer, alors qu'il se savait perdant n'aidait pas...
Draco était plus rapide que lui, il maniait la magie d'une manière qu'Harry n'avait jamais compris : Il allait se faire rétamer, en beauté, devant toute l'école. Super. ...
- Tu sais qu'il faut au moins que tu y mettes du tien, Harry, si tu ne veux pas finir cracmol ?
Il le narguait en plus. L'affreux batard.
- Non, parce que je savais que mon mur tiendrait face à tes assaux, mais vu que tu ne fais que le regarder, c'est sûr qu'il est là pour un bon bout de temps.
L'enfoiré de merde.
- Tu sais que dans l'œuf, il y a un indice concernant la deuxième tâche ? Tu ne vas quand même pas déclarer forfait pour les deux premières tâches en moins de cinq minutes, tu risques de rentrer dans les annales !?
Harry lui envoya un stupefix, que le blond évita comme il s'y était attendu.
C'était horrible, décida Harry. Parce que lui ne voulait pas finir cracmol, donc que Draco avait raison : il allait vraiment devoir y mettre de la bonne volonté, sinon la coupe allait le sentir et le lui faire regretter.
- Aller, Potter, plus vite tu commenceras, plus vite ce sera terminé.
Jamais Draco ne l'avait appelé ainsi, sur ce ton aussi méprisant. C'est ce qui le décida. Harry lui lança un chauve-furie ; et Draco s'écarta encore une fois. Le brun changea de tactique ; il s'attaqua au mur invisible qu'avait construit le blond mais celui-ci le prit soudain par revers et Harry s'aplatit au sol.
À partir de ce moment, le reste s'enchaina : Harry prit la décision de perdre au moins avec panache, que l'école voit qu'il n'avait pas baissé les bras et il mit toute son ardeur pour atteindre l'œuf ; pour sauver son honneur.
Se fut un remake de leur bagarre dans leur dortoir où Harry finit en nage, haletant, la sueur perlant à son front et où Draco, toujours élégant tournoyant autour de lui, le narguait. Cela dura plusieurs longues et terribles heures.
Draco n'attaqua plus Harry si celui-ci n'attaquait pas en premier ; il évitait les sorts, il défendait l'oeuf, mais c'était tout. L'école entière voyait bien que le blond ne faisait que jouer. Il jouait avec les nerfs d'Harry, avec son corps. Il pouvait prévoir ses actions et se placer suffisamment à l'avance pour n'être embêté par aucun des sorts que celui-ci lui envoyait.
Ce combat marqua énormément Harry : le blond n'était même pas fatigué, il ne respirait pas plus vite que d'habitude et il gagnait. Il gagnait haut la main, et Harry ne pouvait rien faire. Tout son panel de sortilèges y passa, même les plus difficiles qu'il avait révisé en prévision de sa première tâche. Il fit des feintes, des essais, des tentatives innombrables qui se révélèrent toutes infructueuses. Une ou deux fois, il l'attaqua même de dos, mais même ainsi Draco ne fut pas effleuré par les sorts.
Le blond ne se moqua pas. Il ne profita pas du manque flagrant de vitesse d'Harry par rapport à lui pour lui foutre une honte mémorable en lui mettant la tête à l'envers par exemple. Mais l'effet était quand même là, Harry avait l'impression d'être balourd, un enfant qui sait à peine tenir en main sa baguette comparé à lui. Il se faisait l'effet d'être un bouffon, que l'on tournait en ridicule.
Le stade entier l'encourageait quand même à ne pas abandonner, à essayer. Est-ce que les élèves avaient conscience d'encourager plus le fait qu'Harry n'était pas encore complètement sous la coupe du blond, plutôt que le duel qui se jouait sous leurs yeux ? Personne ne le sut vraiment, mais en tout cas, ils y mirent tout leur cœur, leur poumon au service de la non abdication de l'un des leurs.
Ce fut la fatigue, et ses nerfs qui eurent raison de lui.
Au bout de trois heures durant lesquelles Draco ne fit que jouer avec lui, il craqua : il s'effondra en larmes, sur le sol, incapable de ne serait-ce que toucher l'oeuf. Draco s'approcha de lui, en même temps que l'infirmière de l'école. Il laissa Madame Pomfresh lui donner deux potions revigorantes et s'agenouilla en attendant. Puis, alors que l'infirmière repartait aussi qu'elle était venue, assurant que sa fatigue serait passagère, le blond lui murmura :
- Dors maintenant Harry.
Ce fut bien plus rapide que la dernière fois ; le petit brun eu juste le temps de reconnaître cette odeur si envoûtante de la coupe du monde de Quidditch, dans la tente, capiteuse et sucrée avant de fermer les yeux et de laisser aller son corps à la fatigue.
Ils étaient au beau milieu de l'arène. Entourés par tout un tas d'humains en ébullition. Mais Draco eu soudain l'impression d'être seul au monde avec le corps d'Harry à ses pieds alors qu'il se relevait. Il resta là quelques minutes à le contempler. Même Madame Pomfresh ne s'était pas éternisée. Tout le château savait qu'Harry serait à lui dans le futur. Seul le brun n'avait pas encore compris et voir l'acharnement qu'il mettait à le repousser, à ne pas abdiquer, avait quelque chose de grisant.
Draco ferma les yeux quelques instants, savourant le moment. Le stade s'était tu dès la fin de leur combat, et il se savait observé.
Il prit l'oeuf avec lui, le rétrécissant pour que celui-ci rentre dans sa poche et emporta Harry qui dormait toujours. Sa tête retombait en arrière, et Draco du faire un véritable effort pour ne pas regarder son cou.
OoOoOoOoOoO
Harry se réveilla seulement le lendemain matin, dans son lit. Draco n'avait même pas pensé à l'amener à l'infirmerie. Il regarda à droite et à gauche et trouva rapidement Draco qui sortait de la douche. Il n'avait toujours pas décidé de le laisser tranquille et cela navra Harry : après le fiasco de sa première tâche, il avait espéré...
Pour rien, apparemment.
Il se détourna de son colocataire de chambré et se renfonça sous la couette. Il était dégoutté.
- Tu sais, lui murmura Draco en s'approchant du lit, il ne faut pas t'en vouloir à toi. Il fallait trouver quelqu'un qui ne soit pas si facile que cela pour que ta première tâche soit accepté à part entière par la coupe. En me choisissant moi, le comité d'organisation savait bien que tu pouvais échouer. Je suis un sang-pur, Harry, je ne te le répète plus trop cette année, mais cela reste une réalité. Tout le monde savait que je ne t'handicaperai pas à vie, mais que le contrat magique serait respecté ; c'était le but après tout. Il termina sa tirade assis sur le bord du lit d'Harry.
- Tu aurais pu faire semblant, Draco, non ? Qu'est ce que ça te coûtait à toi, de me laisser avoir l'oeuf ? Que tu connaisses d'autres sorts que tes parents t'ont appris d' accord, que tu me foutes la honte devant tout le monde...
C'est juste horrible.
Harry parlait à la fenêtre, mais Draco ne le lui fit pas remarquer, trop heureux qu'il lui adresse de nouveau la parole.
- Je ne vois pas pourquoi j'aurai à cacher qui je suis, juste pour ménager ta susceptibilité. Je suis plus fort et plus rapide que toi, et toute l'école le sait pertinemment. Il n'a jamais été question que je perde, Harry.
Seul un silence boudeur lui répondit. Draco bénissait le fait qu'Harry n'avait toujours pas compris qu'il ne mettait la même définition derrière le mot sang pur que lui...
- Crois moi, Harry, si toi qui n'a jamais eu peur de moi est conscient que tu ne pouvais pas gagner, les autres aussi savaient. Peut-être même qu'ils ont toujours su que tu ne pouvais pas gagner... Tu n'as pas perdu la face : tu as sauvé ta magie, sans risquer d'en mourir ! Et crois moi, c'est bien tout ce qui importe en vérité.
- Peut être,... Sûrement,... Je ne sais pas,... Mais tu aurais pu mettre ta fierté de côté... pour moi.
Il avait hésité sur les derniers mots, les avait à peine murmuré. C'était bien là qu'il avait le plus mal, en vérité. Draco se clamait son ami, son défenseur, mais il ne faisait pas grand chose pour lui, Harry. Il voulait bien le faire lorsque cela flattait son ego, mais c'était tout.
Draco eu envie de le prendre dans ses bras, lui dire que tout irait bien, plus tard,... Mais il ne le fit pas. Et Harry, sans avoir eu de réponse réellement satisfaisante se cacha littéralement la tête sous la couette. Il savait que le blond resterait dans la pièce, mais il ne voulait vraiment plus le voir.
OoOoOoOoOoO
Les jours qui suivirent la première tâche retrouvèrent un semblant de normalité. La facilité avec laquelle Draco avait esquivé les attaques d'Harry avait rappelé à tout le château qui il était. Et voyant qu'Harry ne digérait toujours pas la perte de l'indice pour la deuxième tâche, les autres serpentards firent de nombreux efforts pour lui parler, malgré le fait que le blond soit juste à côté.
Personne ne discuta du sujet réellement important, mais prendre part à d'autres conversations fit beaucoup de bien à Harry. Il se sentait moins seul, moins mis de côté et il reprit goût peu à peu à la vie.
Et puis, ensuite, le temps fit son office. Naturellement, graduellement, Harry s'habitua à la présence constante de Draco.
L'habitude pris le pas sur les conventions sociales. Lui avoir reparlé et être pleinement reconnaissant pour lui avoir offert une alternative à un combat contre un dragon femelle qui couvait, aida pas mal aussi.
Ce fut progressif, évidemment, mais Harry fut content d'avoir toujours quelqu'un sous la main à qui parler. Certes, ils ne se racontaient plus leur journée mais ils trouvèrent d'autres sujets de conversation. Ils rigolaient souvent tous les deux, complices d'une blague ou d'un regard. Parfois, l'un savait à l'avance ce que l'autre allait dire, ou faire et y répondait sans qu'aucun mot ne soit prononcé.
Ils se connaissaient par cœur.
Ils étaient heureux d'être de nouveau à deux sans grief et se suffisaient la plupart du temps à eux mêmes. Leurs yeux petillaient souvent de malice, leur bouche se souriaient régulièrement l'une à l'autre. Draco lui avait posé la question plusieurs fois :
- Mais est ce que ça te gêne Harry ?
Et si au début, avant le tournoi et la première tâche, il répondait oui en hurlant et en voulant tout casser, il avait finalement admis que c'était surtout le regard des autres sur eux qui le dérangeait. On ne devenait pas ami avec quelqu'un, même très proche, en le suivant partout comme un toutou. C'était le décalage avec son éducation qui l'énervait.
-ça ne se fait pas un point c'est tout Drago ! Avait il hurlé à un moment donné. Le blond l'avait regardé. Extérieurement étonné, intérieurement ravi de la porte d'entrée qu'Harry lui offrait enfin. Et il avait répondu d'un ton qui se voulait le plus neutre possible :
- tu vis pour eux ou pour toi ? Si c'est eux que cela dérange qu'est ce que ça peut bien te faire tant que toi tu es heureux ?
- Je n'ai pas dit que j' étais heureux Draco, ne mélange pas tout.
- D'accord, alors dis moi, par exemple si tu y avais été habitué depuis l'enfance, ou tout du moins que certaines personnes le fassent aussi ? Ça te dérangerait ? Ou est ce qu'il y a autre chose n'est tu pas content lorsque l'on rigole ? Lorsqu'on se comprends mutuellement ?
Harry n'avait pas répondu.
Il s'était simplement détourné et Draco n'avais pas insisté. Mais il y avait repensé. Souvent. Le soir surtout dans son lit. Essayant de comprendre ce qui le gênait. Puis il s'était fait la réflexion qu'effectivement, il était plus énervé contre draco lorsque les autres les suivait des yeux, se retenant de faire une remarque devant eux deux.
Harry était sur que ça parlait, ça cancanait dans leur dos et c'était ça surtout qu'il avait en horreur. Une fois qu'il s'en était rendu compte. Et comme Draco lui répéta trois quatre fois mais pas beaucoup plus, pour ne pas avoir l'air d'insister, qu'il vivait pour lui même et pas pour les autres...le temps fit bel et bien son office et le début d'année difficile ne fut plus qu'un souvenir.
OoOoOoOoOoO
Lorsque le bal de Noël fut annoncé, avec l'effervescence que l'on connaît, Harry ne songea même pas à inviter une chinoise. Pour lui, il était évident qu'il le passerait tout seul, avec Draco à côté.
Ils ne s'invitèrent pas.
N'en discutèrent même pas.
Tout le château ne parlait pourtant que de cela. Lorsque le professeur Macgonagall leur donna des cours de danse, Harry n'essaya pas de se lever du tout. Lui, détestait danser, et il était sûr et certain que jamais Draco ne lui proposerait de valser, alors, il se contenta de regarder ses camarades évoluer.
Il apprécia beaucoup le duo Théodore/Milicent, rigola lorsque Gregory se prit les pieds dans un tapis mais ce fut tout. Il se savait lucide à ce sujet ; les autres élèves ne se risqueraient pas à venir vers eux deux le soir du bal, tout le monde détestant Draco.
Ils voudraient s'amuser et c'était bien normal. Donc, personne ne se risquerait à l'inviter et il n'aurait pas à montrer ses magnifiques capacités de danseur.
Pourtant, une semaine avant le bal, une délégation de professeurs vient le voir dans la grande salle. Ils avaient une nouvelle à lui annoncer, mais aucun ne voulait prendre la parole le premier et Harry trouva risible les coups d'œil que des adultes en pleine possession de leur moyen, jetaient à un certain adolescent blond assis à côté de lui.
Ils étaient venus à plusieurs pour se donner du courage. Qu'il soit sang-pur d'accord, mais il n'allait pas les manger merde ! Théo, Blaise, Gregory et Vincent l'étaient tout autant non ?
Il lâcha un "quoi" peu avenant d'un ton bourru et interrogatif et attendit que l'un d'entre eux se décide à commencer. Ce fut Albus.
- Une tradition du tournoi veut que tous les champions ouvrent le bal de Noël. Nous avons remarqué, Monsieur Potter, que vous n'avez trouvé personne encore pour vous accompagner. Nous sommes venus vous prévenir de cette tradition, afin que vous ne soyez pas pris au dépourvu dans une semaine.
Harry n'en revenait pas : le prévenir de cette façon devant tout le monde, il trouvait cela très, trop, cavalier. Et puis, à sept jours près, c'était bien trop tard, tout le monde s'était déjà fait invité ! Comment il allait bien pouvoir faire.
- Viens Harry.
Le ton de Draco ne laissait pas de place à la discussion, et Harry ne répondit même pas à son directeur d'école. De toute façon, il préférait suivre Draco plutôt que d'essayer d'être poli avec l'adulte en face de lui. Il n'aurait pas trouvé les mots, et cela se serait certainement mal terminé.
Ils montèrent tous les deux en haut de la tour d'astronomie et s'accoudèrent sans bruit à la balustrade, regardant le paysage. Pourquoi ne l'avaient-ils pas prévenu plus tôt, par Zeus ! C'était dingue, cette histoire !
Au bout d'un long moment, Draco lui dit :
- Tu sais que l'on peut inviter des personnes extérieures à l'école lors du bal ? Je sais que la petite sœur de la championne de beaubâton viendra.
- Je ne vois pas ce que cela m'apporte, Draco, je ne vais pas inviter ma tante : elle est moldue et aurait le cerveau grillé de venir ici...
Harry haussa les épaules défaitiste. Ou alors ms Figg...pensa t'il désabusé de constater sa non sociabilisation. C'était bien la seule autre personne qu'il connaissait. Il n'avait pas d'attache hormis ses amis de Poudlard, et tous étaient déjà pris.
- Toi, tu ne connais peut-être personne, mais moi j'en connais une qui serait ravie, et qui ne me dira pas non.
- Ah bon ? Je la connais ? demanda Harry, curieux.
- Non, tu ne l'as même jamais vu. Mais, au moins, avec elle je suis certain qu'il ne t'arrivera rien de fâcheux. Les aurors n'ont toujours pas la moindre piste, et il serait idiot de prendre un risque.
- Mais Draco, je ne veux pas aller danser avec quelqu'un que je ne connais même pas, et qui vient de l'extérieur du château...Ce n'est pas sain, fit remarquer Harry. Ça fait un peu rencontre prévue exprès entre ami pour caser le célibataire endurcit de la bande et...
Draco rigola franchement, dévoilant un sourire de dents blanches parfaitement alignées.
-Ah, ah, ah, ne t'inquiète pas, de ce côté là c'est sûr que tu n'as rien à craindre !
OoOoOoOoOoO
Le soir du bal, Harry n'avait toujours aucune idée de la personne qui allait l'accompagner. Il avait essayé de tirer les vers du nez à Draco mais ce dernier n'avait rien laissé filtrer. Pas même son nom. Une place vide avait été laissé à côté d'Harry mais durant le repas personne ne s'y était assis. Il avait cru que Draco profiterait de l'occasion pour enfoncer le clou de son pari débile avec lui même, mais même pas.
Son colocataire de chambre s'était simplement placé avec les autres Serpentards et ne faisait même pas mine de le regarder. (Non, Harry n'était pas déçu ! ) Il était soulagé d'avoir un peu de repos visuel et se demandait quand exactement le blond reviendrait à la charge, et c'est bien uniquement pour cela qu'il avait regardé deux-trois fois dans sa direction.
Et puis, il avait l'air idiot comme ça, assis à côté d'une place vide à la table d'honneur. Peut-être que Draco lui faisait une autre blague pas drôle, et qu'en réalité personne ne viendrait ?
Il en était au dessert et Roger Davis venait d'imiter le geste de Fleur chassant l'esprit frappeur que les portes de la grande salle s'ouvrirent en grand. Harry se retourna et pour le coup ne comprit pas...
La femme était magnifique, elle avait de long cheveux bruns-roux qui lui cascadaient dans le dos, elle portait des bottes montantes au dessus des genoux à talons, avec un short noir, laissant entrevoir une partie des cuisses. Elle était corseté, dans un bustier tout aussi noir comportant des tonnes de ficelles.
Mais Harry su tout de suite, que cela ne pouvait pas être elle, celle dont Draco lui avait parlé. Parce qu'elle était définitivement trop grande pour être une simple humaine et qu'elle avait une aura autour d'elle très inquiétante. Ce n'était pas une sorcière...
D'ailleurs, il n'y avait qu'à voir la réaction des autres dans la pièce pour s'en convaincre : ils la montrait du doigt, pour se reculer à son passage ensuite lorsqu'elle arrivait vers eux. L'inconnue alla droit vers Draco, et lui sourit franchement. Les mots qu'ils échangèrent furent prononcés trop bas pour qu'Harry n'entende, mais cela fit rire Draco, qui se leva.
- Vous ne voyez pas d'inconvénient professeur à ce que Natacha accompagne Harry pour la soirée ? Vous l'avez prévenu un peu tardivement qu'il devrait ouvrir le bal. Il laissa sa phrase se terminer là.
En suspend.
Comme une remontrance tacite.
Harry n'en revenait pas ! Il alla aussitôt voir Draco, et lui murmura à l'oreille pour n'être entendu (il l'espérait en tout cas) que de lui.
- Mais, Draco, tu ne peux pas vouloir que je danse avec elle... Sa voix était un peu affolée.
Le blond leva un sourcil et tourna la tête vers lui.
- Si... Pourquoi ?
- Mais, mais,... Parce que c'est une vampire ne le vois-tu donc pas ?
Sous la surprise, Draco mit quelques secondes à trouver la répartie appropriée. Il garda même la bouche entre ouverte deux secondes stupéfait. Ce n'était pas prévu, du tout, qu'Harry s'en rende compte aussi tôt et aussi vite dans la soirée. Et l'héritier se posa la question de ce qui avait bien pu déclancher cette soudaine révélation.
D'ailleurs, il était prévu qu'il ne s'en rende tout simplement jamais compte...enfin, si mais pas forcément cette année quoi.
Amusé comme jamais, il lui répondit :
- Tu as l'air bien sûr de toi, Harry, qu'est-ce qui te fais dire ça ?
-...son aura ? Sa taille ? Enfin, Draco c'est évident qu'elle n'est pas humaine ! Je l'ai senti dès qu'elle a passé les grandes portes !
Harry cria un peu à se moment là, ses avant-bras s'agitant même un peu. -
Je croyais que c'était quelqu'un en qui tu avais confiance... Je
- Mais, j'ai pleinement confiance en Natacha, Harry, le coupa Draco dans sa tirade un peu affolée. Pourquoi tu ne veux pas danser,...tu as peur ?
Il le taquinait, mais c'était une vraie question. Harry allait-il craindre sa deuxième née ? Où allait-il sentir, même sans savoir pourquoi exactement qu'elle ne lui ferait strictement rien ?
Pour le coup, Harry prit le temps de formuler sa réponse. Confusément, il discerna que Draco avait certainement bien fait de faire appel à elle : avec elle, il serait en sécurité. Mais alors son cours d'octobre sur les vampires lui revient en mémoire et il s'interrogea sur le comment Draco pouvait-il être si sûr qu'elle ne lui ferait pas de mal ? On ne forçait en rien un vampire, Fol œil l'avait répété plusieurs fois...
- Non,...non Draco je n'ai pas peur, comme tu le dis si bien. C'est juste que je me demande comment tu as fait pour qu'elle accepte de venir, tu l'as fait chanter ?
Draco sourit légèrement et lui dit simplement :
- Quand tu auras trouvé comment j'ai fait, Harry, appelle-moi, je veux voir ta tête.
Ils n'eurent pas le loisir de continuer à discuter plus que cela, parce que les bizar's Sister firent leur entrée à ce moment là, et que Natacha prit derechef Harry par la taille.
Elle faisait plus que largement une tête de plus que lui, et elle lui souriait, presque gentiment aurait dit Harry si il avait dû mettre un terme exact sur le sourire en question. Elle lui prit les mains, les plaçant d'elle-même au bon endroit, et Harry regretta soudain de ne pas avoir participé au cours de danse.
Il allait se planter, avec une vampire à son bras.
Magnifique la vampire, fallait-il le préciser ? Soudain, il frissona un peu : et si il avait le malheur de lui marcher par inadvertance sur le pied, elle allait le tuer ? Pour les relations inter-espèces, on pouvait rêver mieux comme entrée en matière, non ?
Natacha sourit, comme si elle avait pu lire ses pensées, dévoilant au passage ses canines, et entama les premiers pas de la valse qui venait de débuter.
Normalement, c'est à l'homme de mener. Mais ici, se fut clairement l'inverse. Premièrement, Harry n'avait pas appris les pas, donc il ne pouvait anticiper la chorégraphie. Deuxièmement, il se répétait en boucle qu'il dansait la valse avec une vampire ! Donc déjà, au cas où personne n'aurait compris; il dansait, déjà ça c'était quelque chose. Ensuite la valse, c'était presque pire que de se dire qu'il dansait et pour finir avec une vampire, alors là c'était le summum : non mais avec une vampire, quoi !
Une vampire !
Bref, Harry n'avait pas la tête à mener et il laissa tout du long Natacha décider.
La deuxième née de Draco était ravie ! Positivement ravie, elle était au bras de l'Humain de Draco. Le seul et l'unique, celui avec un grand H : l'Humain de Draco.
C'était un immense honneur que son créateur lui faisait, et elle espérait s'en montrer digne. En plus, cet humain-ci était véritablement trop mignon. Il la regardait d'un air un peu ahuri, ébété, comme si il avait du mal à y croire.
Il avait une petite bouille trognon, des yeux verts magnifiques, et il n'avait pas peur ! Par Merlin, ce qu'elle comprenait Draco à présent, ce qu'il pouvait sentir doucettement bon ce petit bout d'homme fragile et délicat.
Tout en valsant, avec grâce, elle n'était pas vampire pour rien, elle n'arrêtait pas de le sentir discrètement. Bien sûr, Draco n'était pas dupe, mais il ne lui en voudrait pas, elle en était sûre.
Si Harry avait l'air un peu perdu, les autres humains de la pièce n'en menaient pas large. Natacha s'amusait à aller et venir dans tous les recoins entraînant Harry avec elle, et elle dérangeait tout le monde avec son aura. Si Harry remarqua que la première danse était finie, il ne le montra pas. En tout cas, cela arrangea bien Natacha qui en profita pour le rapprocher légèrement d'elle. Il ne dit rien non plus. Alors, la vampire lui fit enchaîner toutes les danses qui passèrent.
Elle égaya sa propre soirée en faisant peur aux autres élèves : augmentant et diminuant son aura à n'importe quel moment.
Natacha était une sadique.
Pire, elle aimait être une sadique ! Et Draco appréciait le spectacle parce qu'il ne lui fit aucune réflexion à ce sujet.
Ce fut Natacha qui ramena Harry à son dortoir, vers deux heures du matin. Ils n'avaient pas parlé tous les deux. Et alors qu'il était planté devant la porte ne sachant que dire à une vampire, regardant ses pieds, Draco arriva.
Harry su à ce moment que la soirée était finie, il se dit qu'il ne la reverrait sans doute plus jamais, alors bravement il la regarda dans les yeux et lui sortit un : "merci", tout gêné, tout gentil, comme pour se faire pardonner le supposé "chantage" que Draco exerçait sur elle.
OoO
Plus tard, lorsqu'il fut endormi, Draco lui carressant le torse, Natacha revient dans le dortoir. Et elle dit :
- Je comprends vous savez, ce que vous pouvez lui trouver, Draco, merci pour cette soirée, c'était génial !
Elle tapa dans ses mains comme surjouant un peu la scène. Le blond regarda sa deuxième née et rien qu'en l'observant devina ce qui la taraudait : il sortit de dessous la couette et s'approcha d'elle. Elle déglutit, n'osant espérer...
- Une fois qu'il sera à vous, je suppose que Vladimir et moi... L'héritier dévoila deux longues canines blanches et acérées :
- Tourne la tête.
Il souffla sur la gorge offerte, encore plus petit qu'elle n'ayant toujours pas terminé sa croissance, il grogna.
- Baisse toi.
Elle fléchit légèrement les genoux pour se mettre à sa hauteur. Il lui murmura à l'oreille :
- Lorsqu'il sera mien, rien ne changera Natacha, un humain ne peut pas subir autant de violence que celle que nous aimons tous les trois dans nos ébats. Je vais toujours avoir besoin de toi et de Vladimir pour évacuer une certaine pression, et je suis certain que vous en serez tous deux ravis, n'est-ce-pas ?
Il lui mordit le cou, elle haleta et l'allongea sur son lit à lui. Harry dormit toute la nuit.
OoOoOoOoOoO
Natacha resta clairement visible aux yeux des habitants du château après la soirée. Draco avait mit dans la balance la non-avancée dans leur enquête des deux aurors chargés de trouver la personne qui avait déposée le nom d'Harry dans la coupe, et il avait argué qu'Harry avec Natacha de son côté serait quasiment inatégnable.
Ce qui au demeurant était vrai.
Harry avait confiance en Draco, mais avoir une vampire qui le regardait fréquemment était plutôt stressant. Certes, il ne ressentait aucune animosité venant de la belle jeune femme, sauf qu'il s'était mis à poser la question à Draco plusieurs fois par jour :
- Comment se fait-il que la famille Malefoy ait réussi à se mettre dans la poche un membre de cette espèce magique ?
Ce n'était pas possible aux yeux d'Harry.
Et cela le frustrait énormément que Draco ne lui donne que des réponses vagues...
OoO
Albus fit des réunions avec le premier ministre afin de trouver une solution au problème de Poudlard. La vampire en profitait outrageusement, et plusieurs élèves se réveillaient la nuit faisant des cauchemars. Ils allaient toquer à la porte des préfets ou de leur directeur de maison, et ces derniers commençaient à manquer de sommeil.
Il fallut que Draco rappelle les traités que son père et lui avaient signé pour que celle-ci ce calme.
On était au matin de la seconde tâche, en février donc, et Harry n'ayant pas pu obtenir l'œuf ne savait pas à quoi s'attendre du tout. Il avait suivi les autres élèves et avait découvert ce qu'il devait faire en voyant les autres champions plonger dans le lac.
Ce ne fut évidemment pas une réussite : il ne s'était pas entraîné, il ne savait pas se transformer et étant en quatrième année n'avait jamais entendu parler du sortilège de tête en bulle.
Certes les organisateurs arguant qu'il était plus jeune que les autres lui avaient prêté une barque, donc il alla au milieu du lac à la force de ses bras...
Mais ensuite.
C'était perdu d'avance, mais pour ne pas perdre sa magie, et n'ayant aucune idée de ce que les autres champions étaient aller chercher, Harry se mit en boxer quand même et plongea dans l'eau. Il détesta ce tournoi stupide à la seconde où ses pieds rentrèrent dans l'eau : elle était gelée !
Il était sûr de se récupérer des engelures aux pieds à la fin de sa tâche. Devant toute l'école, il passa donc une heure à nager à la surface de l'eau, mettant sa tête de temps à autre dessous, mais comme il ne voyait rien, ses lunettes étant restées sur le banc de la barque, cela ne servit pas à grand chose.
Il vit les autres champions revenir avec quelqu'un, apparemment la personne qu'ils devaient "sauver", et lui remonta bredouille et grelottant de froid. Il avait lancé deux-trois accios durant l'heure, histoire d'être certain de faire participer sa magie à la tâche...
Mais il avait vraiment eu l'impression d'être le dindon de la farce. Les juges lui mirent 1, pour sa participation et se fut tout.
C'était Théodore Nott qui s'était dévoué, jamais personne n'aurait osé proposer le rôle à Draco, et celui-ci fut ramené par les sirènes alors que les juges applaudissaient les champions.
Lui, au moins n'avait pas froid, parce que les professeurs avait pensé à lui jeter un sort avant de le confier au peuple marin la veille au soir.
Harry était juste dégouté !
Tout le château savait qu'il n'avait pas voulu y participer, qu'il était là contre son gré, mais lui se tapa une pneumonie qui le cloua au lit durant quinze jours, parce que les professeurs n'avaient pas voulu interférer avec la magie de la coupe !
Après cette deuxième tâche qui dans son style était peut-être bien pire que la première ; il eu tout le loisir de voir pousser le labyrinthe sur le terrain de quidditch. Hagrid revenait régulièrement avec des créatures magiques rares et il les mettait ensuite dans ce même labyrinthe.
-Les sorciers étaient bel et bien un peuple de tarés ! songeait Draco. Même un tout jeune adulte de dix-sept ne pouvait espérer s'en sortir véritablement indemne. Ce n'était qu'un jeu, qu'un stupide jeu et ils jouaient l'avenir de trois de leurs gosses !
Il ne pouvait malheureusement pas participer de nouveau à la tâche d'Harry, parce que les règles du tournoi stipulaient précisément que cela devaient être des tâches différentes.
Une émanation magique inconnue au sud de l'Angleterre força les deux aurors à quitter le château le matin de la troisième tâche : tout le corps des aurors avait été appelé en renfort.
C'était Croupton junior qui avait décidément bien compris qu'Harry était extrêmement surveillé et qui venait de tenter le tout pour le tout, afin de se débarrasser d'au moins de deux géneurs sur trois. Draco péta un câble ce matin là !
Littéralement.
Il était tout simplement hors de question qu'Harry ne pose qu'un orteil dans ce foutu labyrinthe dans ces conditions là : Sans gardes du corps. Il était certain que c'était deux événements liés, un fait exprès, une sorte de pied de nez à la police magique.
Il ne pouvait pas le prouver, mais il le savait.
Aussi, il demanda à Natacha de quadriller le terrain à l'extérieur du labyrinthe, avec lui, finalement et à Vladimir d'accompagner Harry à l'intérieur.
Les directeurs des deux autres écoles crièrent à l'injustice, qu'Harry serait épaulé, aidé dans sa tâche et même Albus Dumbledore n'osa pas donner son accord immédiat : en avait-il seulement le pouvoir ? Ce n'était pas lui l'organisateur du tournoi.
Draco rappela à tous le monde qu'Harry à la base ne souhaitait pas s'inscrire, qu'on l'y avait contraint et forcé et qu'il fallait juste le garder en vie, que c'était le but principal de la manœuvre. Qu'il avait toute confiance en Vladimir, Natacha et lui même pour cette tâche et que de toute manière avec ou sans leur accord il le ferait quand même !
OoOoOoOoOoO
C'est un chapitre un peu plus long que d'habitude. J'ai même hésité à le couper en deux. Et puis je me suis dit que son but principal était d'avancer dans l'année alors j'ai tout mis.
J'ai véritablement apprécié avoir vos commentaires suite à ma question. J'ai déjà rajouté quelque chose sur Vincent et sur Vladimir dans les chapitres d'après parce que vous m'avez dit que vous les aimiez.
J'ai vraiment besoin de vos remarques pour savoir où aller. Alors on va dire maintenant que si je n'en ai pas au moins deux je ne posterai pas le chapitre suivant.
Je suis désolée de vous imposer cela, mais ça me motive vraiment et mon histoire se complète grâce à vous.
Pour vous aider à mettre un commentaire : que pensez vous du fait que les adultes se mettent à trembler devant Draco ? Vous trouvez ça logique ? Illogique ? Complètement idiot ?
J'espère que ce long chapitre vous aura plu ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Le moment que vous avez préféré : le bal ? La second tâche ?
