Bonjour à tous !
Merci pour vos commentaires ! Je peux déjà vous dire que vous n'êtes pas d'accord en ce qui concerne Vincent... ^^. Mais je ne m'avancerai pas non plus, car le chapitre n'étant pas écrit... On ne sait jamais.;)
Encore une fois, j'ai beaucoup pioché dans les livres pour écrire ce chapitre. En tout cas, pour la trame principale. Le fait que Quedvert soit mort l'année dernière, et que Natacha veille au grain m'a embêtée pour l'écriture. J'ai trouvé comment j'allais m'en sortir un soir dans mon lit, tout à coup j'ai eu l'idée ! (tig ; ampoule qui s'allume)
J'espère que cette idée vous convaincra aussi.
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Il était un mangemort convaincu, avait perpétré des massacres, avait survécu à plusieurs années d'Azkaban,... Et, évidemment qu'il n'avait pu louper l'attachement que Draco Malfoy avait pour Harry Potter.
Donc quelque part, il savait dans quoi il s'engageait en continuant le plan initial.
Pourtant, maintenant qu'il y était, maintenant qu'il était véritablement la proie à abattre, il se trouvait perdu.
Son fanatisme envers le seigneur des ténèbres était tel que la seule peur qu'il avait c'était celle de ne pas réussir sa mission avant d'être tué.
C'était cette idée qui le gardait en vie.
C'était cette pensée qui le poussait à réfléchir rapidement.
Il fallait que le gosse prenne le portoloin en premier. Donc, il fallait éliminer tous les concurrents.
La fille avait été facile.
Elle ne regardait pas vraiment. Il avait cru rater son sortilège sur le moment, mais finalement elle s'était tout de même écroulée et n'avait plus bougé.
C'était la vampire qui lui avait presque fait manquer son coup.
Barty se savait puissant donc dès qu'elle arrivait ; il transplanait. Il pouvait tenir, tenir au moins jusqu'au moment où le rituel sera accompli.
Il pouvait.
Mais il lui pensait plutôt à ; il devait.
La peur était là, grandissante dans son cœur et son corps.
Cette confusion de verbe changeait tout, parce que du coup, il n'était plus certain d'y parvenir. Le doute aussi était présent. Et Natacha le savait, une fois le doute installé dans le cœur d'un humain, c'était tellement plus facile de les faire basculer.
Barty fatiguait.
Lorsqu'il transplana, cette fois, la vampire était toute proche.
Trop proche.
À l'arrivée, il vit le champion de la Bulgarie, il avait un créneau et n'allait pas le rater !
Sans plus réfléchir, il tira.
Barty était un bon et loyal serviteur du seigneur des ténèbres, un de la première heure. Il savait viser, il ne regarda même pas si son rayon vert atteignait bien le prodige du Quidditch, il se remit aussitôt à courir, il avait entendu un bruit de voix et avait cru reconnaître celle d'Harry.
Il brûla une partie de la haie pour passer, et qu'elle ne fut pas sa stupeur de comprendre qu'il s'était fait piéger !
Certes, c'était bien la voix d'Harry, mais si il parlait, c'est qu'il n'était pas seul !
Il avait cru que seulement un vampire protégerait le fils Potter, pas deux...
Il comprit en observant le duo qu'il aurait beau éliminer tous les autres concurrents, Harry ne toucherait de toute façon pas la coupe.
Le vampire brun le ferai plutôt à sa place.
C'était un sacré caillou dans leur plan bien rodé.
Il transplana.
Natacha poussa un hurlement de rage lorsqu'elle se rendit compte que le sorcier, cette fois, était partit bien plus loin. Dans l'incapacité de continuer sa traque, elle retourna dans les gradins, voir Draco, en rogne !
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Barry n'appréciait pas plus que cela la forme prise par son maître. S'occuper de lui, ainsi diminué avait été à la fois un honneur pour le mangemort qu'il était, mais également un calvaire.
Heureusement que le serpent était là pour aider un minima lorsqu'il se trouvait au château, car son bien aimé maître ne pouvait quasiment rien faire sans aide.
C'était une déchéance.
Il ne pouvait transplanter directement à l'intérieur du manoir des Jedusors, aussi grimpa-t'il la colline rapidement, même si devoir référer à son maître son possible échec ne lui plaisait absolument pas.
Mais que faire d'autre ?
Maintenant qu'il savait qu'un vampire restait aussi auprès du gosse, c'était évident qu'il ne le laisserait pas toucher la coupe transformée en portoloin. Même si Harry finissait premier.
Barty s'était dévoilé, la vampire russe savait qui il était, ils n'auront pas le loisir de remettre sur pied un autre plan de cette envergure...
Et ils leur fallait absolument le sang d'Harry.
C'était primordial, celui de Dumbledore était bien trop vieux, et il n'était pas un ennemi personnel du Lord.
Barty n'aimait pas regarder son maître.
Le voir lui foutait la frousse bien plus efficacement que la traque de la vampire !
Il ressemblait à un enfant accroupi et pourtant, rien n'aurait pu paraître plus éloigné d'un enfant. C'était un être entièrement chauve, recouvert d'écailles grossières, d'un noir rougeâtre. Il avait des bras et des jambes frêles, graciles, et un visage plat, semblable à une tête de serpent, avec des yeux rouges et flamboyants ; jamais un enfant n'aurait pu avoir un faciès aussi immonde.
La voix était sifflante.
- Qu'essst cce qui cce passe ? Pourquoi es-tu revenu sssi vite ?
- L'enfant est protégé par deux vampires, mon seigneur. L'un restant toujours auprès de lui et participant de manière active au tournoi...
Barty Croupton Junior s'était agenouillé devant la chose qui lui servait de maître et profitait largement du fait que l'endroit où il se tenait était introuvable même pour deux vampires : mine de rien c'était épuisant de transplaner.
- Prends ssson ssang, et amène le moi. Nous n'arriverons pas à le faire venir icci. Ccecci est la ssoluttion la plus sssimple.
- Bien mon seigneur.
Après s'être correctement assuré que son maître ne manquait de rien, et qu'il eu surtout pu reprendre un peu de force, Barty descendit la colline puis transplana une nouvelle fois.
La conversation avec Voldemort lui avait pris quelques minutes et lorsqu'il revient dans le labyrinthe Harry, Cedric et le vampire brun se tenaient en son centre, devant une araignée géante.
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Jusqu'ici le vampire lui avait évité quasiment tous les pièges du labyrinthe. À part le scrout à pétard sur la carapace duquel il avait envoyé un sort pour ne pas devenir cracmol, Harry trouvait que si ils avaient beaucoup marché tous les deux, ils n'avaient finalement rencontré rien d'autre.
Il faisait nuit. Il était perdu dans un labyrinthe et devraitm faire confiance à un vampire pour le ramener à bon port n'ayant aucune idée même vague de où était la sortie, mais à part cela il se serait presque cru en balade.
Progressivement la tension qui habitait ses muscles l'avait quittée et il était bien plus serein qu'au moment de rentrer à l'intérieur du dédale de haies.
Posé sur un piédestal, à une centaine de mètres, le Trophée des Trois Sorciers scintillait dans l'obscurité.
Il était bien content d'avoir suivi les indications du vampire !
Il voulut s'approcher pour prendre l'objet, mais un bras le garda à l'endroit où il était.
- Attends un peu, laisse-moi voir si il n'y a pas de piège posé dessus.
Le vampire, dont Harry n'avait toujours pas demandé le nom, s'avança donc seul au devant de la coupe. Il en fit plusieurs fois le tour et finit par revenir vers Harry.
- C'est un portoloin. Et, ajouta-t'il rapidement pour prévenir toute question qui pourrait survenir, cela n'était pas prévu que la coupe en soit un.
Il ne faut en aucun cas que tu la touches, Harry, est-ce-que c'est compris ?
Une silhouette surgit soudain d'un chemin adjacent.
Cedric venait d'arriver. Il courait de toutes ses forces vers le trophée ne les ayant pas encore vus.
Il voulut lui hurler qu'il était là avant, et que c'était lui le champion. Mais était-ce réellement le cas ? Il n'avait pas eu la même première tâche que les autres, c'était lamentablement planté sur la seconde et avait juste marché et lancé un sort ce soir...
Aussitôt qu'il sut qu'il le laisserait gagner parce que c'était plus juste ainsi et que les Poufsoufles méritaient leur heure de gloire, il voulut également lui dire de ne pas le toucher, parce que c'était sûrement un piège...
Mais il n'en eut pas l'occasion.
Tout c'était passé très vite, en un quart de seconde comme peuvent parfois faire les pensées, aussi, Harry eu juste le temps de crier :
L'araignée ! Cédric, L'ARAIGNÉE !
Cedric tourna la tête juste à temps pour se jeter en avant et passer de justesse devant la chose en évitant la collision mais, dans sa précipitation, il trébucha. Sa baguette magique lui échappa des mains tandis qu'une araignée géante surgissait sur le chemin et fonçait sur lui.
Stupéfix ! cria Harry.
Le sortilège atteignit le corps noir, velu, gigantesque de l'araignée mais n'eut pas plus d'effet que s'il lui avait jeté un caillou.
-Es-tu complètement inconscient, Harry, maintenant elle va se concentrer sur toi !
Le vampire n'avait pas l'air content, mais Harry n'allait quand même pas laissé Cédric se faire bouffer par une araignée devant ses yeux.
- Reste ici.
Le ton n'était pas plaisant, mais le vampire l'avait emmené près du Poufsoufle, alors Harry ne dit rien. Il ne savait pas où était l'autre baguette, et se dit qu'il pourrait toujours les protéger tous les deux, si les choses tournaient mal.
Aucun des deux garçons ne pensa à utiliser un Accio pour récupérer la baguette. En même temps, il était près de minuit, ils étaient fatigués et une araignée géante essayait de les manger !
La vitesse à laquelle se déplaçait le vampire était stupéfiante ! Harry n'en croyait pas ses yeux : un vampire était là en train de combattre un monstre pour le défendre lui, Harry.
Juste parce que Draco le lui avait demandé.
Il ne savait pas ce qu'était l'objet du chantage, ou le nombre de galions astronomique que le blond avait du débourser, mais c'était enivrant de constater qu'il tenait autant à lui. Il eu soudain une folle envie de le voir, alors qu'il l'avait soûlait avec son pari débile toute l'année.
C'était bizarre aussi de constater à quel point, il n'avait pas peur. Il faisait déjà complètement confiance à ce vampire qu'il connaissait depuis trois heures seulement.
Mais Harry n'eut pas le temps de s'attarder plus que cela à divaguer parce que dans leur dos, quelqu'un lança un sortilège de découpe.
Ce fut Cédric, lui n'avait pas baissé la garde, qui entendit le sifflement caractéristique et qui les fit s'aplatir sur le sol. Il poussa violemment Harry en fait mais celui-ci ne lui en voulut absolument pas lorsqu'il comprit pourquoi.
En se retournant, il aperçu un homme qu'il n'avait jamais vu, brun, assez fin ayant un tic nerveux à la langue. Très vite, il dut parer pour deux les sortilèges que celui-ci leur envoyait.
Le vampire voyant que son protégé était attaqué de tous les côtés se dit qu'il fallait mieux s'en aller avec lui. Mais le problème c'est que l'araignée était coriace, et qu'il n'en venait pas à bout.
Il avait repéré l'autre championne, un peu palote, de l'autre côté du centre du labyrinthe, mais si elle regardait, elle n'intervenait pas. Il supposa que la créature sur laquelle elle était tombée, et qui l'avait fait crier, lui avait pompé beaucoup d'énergie.
Il se disait que lui devait quand même en finir avec l'araignée et que trois humains contre un seul, même un adulte, c'était une configuration moins dangereuse pour Harry. Il espérait que Draco ne lui en voudrait pas trop... Mais avait conscience aussi que sans Natacha cela allait être difficile.
Il avait réussi à monter sur le dos de la bestiole, et maintenant que son dard n'était plus un danger pour lui, il entreprit de lui couper méthodiquement les pattes une à une.
Fleur se décida à leur prêter main forte et appela à elle la baguette du septième année. Rien que de faire ce simple sort l'avait laissé pantelante et c'est le bras chancelant qu'elle la leur lança courageusement.
Cedric la vit, lui fit un signe pour dire merci et répartit au combat.
Fleur se laissa tomber de l'autre côté de la haie : elle avait des difficultés à respirer...
Le fait d'être seul contre deux adolescents ne dérangea pas Barty Croupton, au contraire il laissa transparaître toutes les techniques qu'il avait apprise dans son passé de mangemort, notamment celle de faire des mouvements plus amples afin d'avoir des sorts plus longs...
Le sort de découpe qu'il lança cette fois là fut, il faut bien l'avouer, spectaculaire. Il trancha véritablement l'air en partant du bas à gauche pour monter vers le haut à droite.
Harry était à gauche.
Cedric était à droite.
Les deux garçons le virent bien arriver, mais l'araignée venait d'avoir sa cinquième patte d'arrachée et elle tangait dangereusement.
Ils se décalèrent chacun un peu, mais pas trop pour ne pas se retrouver sous l'araignée si celle-ci venait à tomber.
Le sortilège toucha Harry à l'avant bras droit et trancha une partie de la gorge de Cédric à gauche...
Une grande partie.
Une bien trop grande partie.
Barty avait eu ce qu'il voulait ; il hurla un '' Accio sang d'Harry Potter'' en tendant une fiole juste devant lui, et en quelques secondes disparu dans la nuit : il avait encore une fois transplané.
En entendant le hurlement de pure panique d'Harry, Cedric lui ne pouvait malheureusement plus crier, Fleur se traîna tant bien que mal vers les combats.
Elle était blanche, tremblante comme après un doloris, mais elle s'occupa immédiatement de Cedric, cherchant à comprimer la gorge avec ses mains.
C'est grâce à l'odeur du sang humain que Natacha revient, elle arriva après la bataille : Harry toujours blessé à l'avant bras, et Fleur voyant avec désespoir s'écouler le sang d'entre ses doigts.
Harry lança plusieurs séries d'étincelles rouges. Il leur fallait absolument de l'aide où Cedric allait...
Il allait...
Natacha laissa Vladimir s'occuper des deux dernières pattes de l'araignée. Et entreprit de faire un garrot à Harry. Celui-ci pleurait, il avait l'impression de se trouver en plein cauchemars ! Lui qui trouvait que son tournoi s'était plutôt bien déroulé...
Il priait pour que Madame Pomsfreh arrive vite ! Cedric était tout blanc, allongé sur le sol et malgré les doigts de la demi velane, une mare de sang s'étendait...
La lune se reflétait dedans, la scène aurait pu être magnifique si elle n'était pas aussi clauque.
Tendit que Natacha s'occupait de son bras, Harry tentait tant bien que mal de penser à autre chose, mais les seuls autres bruits qu'ils entendaient hormis le râle mourant de Cédric, c'était les pleurs de Fleurs et les siens, ainsi que le vampire dans son dos qui désormais décortiquait méthodiquement l'araignée.
Lorsque le professeur Mac Gonagal arriva, accompagnée de Madame Pomfresh, elles marquèrent toutes les deux un temps d'arrêt.
Rapidement, l'infirmière de Poudlard reprit ses esprits et se dirigea vers le septième année. Elle lui jeta une batterie de sortilèges et fit une drôle de grimace silencieuse.
Elle se tourna vers Minerva et lui demanda d'aller le plus rapidement possible chercher son père dans les gradins.
La professeur de métamorphose comprit, et c'est très solennelle qu'elle courut à moitié vers la sortie.
- Tu peux te relever ?
Natacha ne l'avait pas quitté, et Harry la remercia mentalement pour cela. Il se serait effondré, sinon...
La question de la vampire lui fit prendre conscience que les bruits horribles de démembrement s'étaient enfin arrêté et que le vampire brun revenait vers eux.
- Oui, fit Harry.
- Tant mieux, on va pouvoir sortir d'ici alors lui dit-elle.
Harry écarquilla les yeux :
- Mais...et, Cédric ?
- Tu ne peux rien faire pour lui, Harry, vient on y va lui dit le vampire brun.
Harry resta sur place. Il ne voulait pas quitter son camarade de cette manière, sans savoir si...
- Harry, son père va arriver, il n'est pas tout seul. Rester ici ne fera qu'embêter l'infirmière. Viens, on y va répéta Natacha.
L'adolescent regarda une dernière fois en direction de son camarade, et se décida à suivre les deux vampires.
Le chemin du retour se fit beaucoup plus rapidement que les trois heures de l'aller. À un moment un cri masculin de pure tristesse retentit à l'intérieur du labyrinthe, et les trois pressèrent le pas.
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Il était de retour au pied de la colline du manoir des Jedusors. Tout n'était peut-être pas perdu, parce que si les vampires ne pouvaient le suivre, ici, alors il aurait le temps d'accomplir le rituel.
Il arriva à la bâtisse et entra immédiatement. Son maître, le serpent et lui-même étaient très impatients ! Enfin, enfin, il allait le faire renaître !
Son maître ne rata aucun de ses gestes, scrutant attentivement la préparation du chaudron. Ils allèrent tous les trois à l'extérieur ne sachant pas comment allait réagir la potion ; inutile d'en mettre partout à l'intérieur.
Barry le porta pour la dernière fois, et il était réellement heureux de ce fait. Il le plongea dans le chaudron et quelque part trouva la force mentale de son maître grandiose et magnifique ; si lui allait perdre un bout de lui même pour l'accomplissement du rituel, son maître acceptait sans se plaindre d'être pour plusieurs minutes dans un chaudron bouillonnant.
Cela forçait l'admiration, non ?
Que les ossements du père, donnés en toute ignorance, fassent renaître son fils !
Une poussière d'os arriva pile dans le chaudron immense qui se mit à bouillonner plus fort.
Que la chair du serviteur donnée volontairement fasse revivre son maître.
Barry se trancha le petit doigt de la main gauche, et ce dernier tomba dans le chaudron.
Que le sang de l'ennemi, pris par la force, ressuscite celui qui le combat.
Le mangemort versa la fiole contenant le sang d'Harry directement dans le chaudron.
Le chaudron bouillonna très fortement, projetant de tous côtés des étincelles semblables à des diamants si brillants que tout le reste paraissait par contraste d'un noir profond.
Puis soudain, les étincelles qui jaillissaient du chaudron s'éteignirent. Un panache de vapeur s'éleva alors à la surface du liquide en formant un écran de fumée si épais que l'on ne pouvait plus rien voir d'autre.
Au moment même où Barry Croupton Junior se mit à jubiler d'allégresse car à travers le nuage de vapeur, il venait d'apercevoir la silhouette sombre d'un homme grand et squelettique qui s'élevait lentement du chaudron, Harry se mit à hurler dans le labyrinthe s'accroupissant par terre, à genoux.
Il avait l'impression que son crâne se fendait en deux, que ses yeux étaient devenus de la lave en fusion ; il n'avait même pas conscience d'hurler, il aurait tout fait pour que cette douleur s'arrête !
Surpris, et ne sachant vraiment pas quoi faire Vladimir et Natacha, se regardèrent indécis.
Vu la puissance du hurlement, Draco l'avait forcément entendu. Sans penser à la peine que devait ressentir à cet instant leur créateur, ils s'occupèrent d'Harry. Vladimir pris les mains d'Harry l'empêchant de se crever les yeux avec ses doigts et Natacha essaya de lui parler d'une voix douce, pour le calmer.
Leur aura, similaire à celle de Draco, ne suffirait certainement pas dans ce cas, mais c'était tout ce qu'ils avaient à leur disposition.
- Habille-moi, dit la voix aiguë et glacée au milieu du panache de vapeur.
Et Barty, s'approchant de son maître vénéré l'habilla d'une robe noire, l'envellopant complètement.
Voldemort se passa les mains sur son crâne sans cheveux, ouvrit les yeux, et la vision d'Harry s'arrêta net.
Il resta pantelant, reprenant son souffle, assis par terre se demandant bien comment une telle chose pouvait être possible...
Ainsi, c'est à cela que devait servir son sang...
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Alors dites moi ? Est ce que je n'ai pas trop dénaturé les livres ?
J'avais posé la question de quel personnage vous préférez, maintenant je vais l'inverse.
Quel personnage détestez vous le plus ?
Encore une fois je voudrai faire des statistiques. Encore une fois je vous reposerai la question à la fin de l'histoire. Donc les lecteurs qui arrivent après, même dans 6 mois ^^ n'hésitez pas à me répondre aussi.
J'espère que le chapitre vous a plu.