Bonjour à tous et à toutes !

Comme j'ai eu mes commentaires réglementaires (merci encore ils m'ont donnés des idées pour les chapitres d'après), et que ce chapitre était déjà écrit je vous le mets maintenant ^^

C'est juste un chapitre de transition. Mais j'espère qu'il vous plaira tout de même.

Bonne lecture !

OoOoOoOoOoO

Il était resté quelques minutes assis par terre, les deux vampires autour de lui, et ce n'est seulement lorsqu'il se sentit un peu mieux et que la douleur reflua complètement qu'is reprirent leur marche vers l'extérieur.

Pour lui changer les idées, et voulant dédramatiser la situation, Natacha entama la discussion.
- Tu as quand même bien pris ton temps avec l'araignée, non ? demanda-t-elle, tout en marchant.

- Il y avait un detraqueur fit semblant d'expliquer Vladimir, et j'ai dû aller boire le sang de... notre créateur.

- Et ? Je ne vois pas le rapport avec le fait que tu t'es littéralement acharné dessus...

Harry était plutôt content de savoir qu'il n'était pas tout seul à trouver que le vampire brun y avait été un peu fort avec l'araignée, il écouta attentivement la suite de la conversation.

- Son sang a eu des effets...j'ai eu beaucoup de difficultés à me...contrôler. Heureusement, que l'araignée est arrivée en fait, parce que j'allais m'attaquer aux haies !

Le vampire grommelait dans sa barbe qu'il n'avait pas, comme si c'était une insulte mortelle de s'en prendre à un végétal inoffensif !
Natacha rigola.

Ils arrivaient à la fin du labyrinthe. Harry se sentit soudain fébrile. Il avait fait la tête toute l'année à Draco parce que sa présence constante était énervante mais en avoir été sevré si brutalement, et avec une finalité horrible pour l'un des champion, voire pour tous les autres champions sauf lui, lui avait donné envie de le voir, pour se rassurer.

Il avait besoin de retrouver une certaine normalité dans sa vie, de constater que ce qu'il c'était déroulé dans le labyrinthe resterait, pour lui en tout cas, un simple souvenir déplaisant.
Même si il ne comprenait pas bien ce qui avait déclenché la vision qu'il avait eue, il voulait qu'elle ne reste qu'un souvenir.

Et puis, il souhaitait dire merci à Draco. Merci pour avoir insisté, merci pour avoir tenu à le maintenir hors de danger toute l'année, si il avait du compter sur les deux aurors chargés de le protéger il serait sans doute mort ou estropié à l'heure qu'il est...
Ils étaient partit le matin même pour régler il ne savait quel problème et Harry leur en voulait d'avoir fait tout leur boulot, sauf le plus important... C'était évident que si on le forçait à participer au tournoi, et qu'il ne s'était rien passé jusqu'alors c'est que c'était un piège pour le soir même non ?

Le vampire brun l'avait prévenu pour le portoloin. Harry ne savait ce qu'il se serait passé si il l'avait touché le premier, mais il ne voulait pas le savoir.

Il ne voulait surtout pas le savoir. Certainement pas, pas après avoir eu la vision atroce de Voldemort, parce que c'était évident qu'il s'agissait de lui, renaissant d'un chaudron.

Ils tournèrent encore une fois, et les lumières du stade apparurent soudain au bout de l'allée.
Harry accéléra le pas. Il était pressé.
Pour une obscure raison, il voulait le voir lui, lui et aucun autre.
Un peu ébloui à la sortie, il mit son bras valide devant ses yeux, puis dès que sa vue s'habitua à la luminosité ambiante et qu'il repéra Draco, il alla droit sur lui. Indifférent à tous les autres.

Le blond l'attendait debout devant l'entrée.
Il avait effectivement entendu les hurlements d'Harry et ils lui avaient glacés le sang. Autant celui du père de Cedric découvrant son fils l'avait laissé complètement indifférent, autant ceux d'Harry l'avaient mis dans une rage folle.

Il avait voulu se précipiter à l'entrée du labyrinthe, pour y pénétrer, mais d'un regard le directeur lui avait fait comprendre qu'aucun éleve autre que les champions n'avait le droit d'y aller.

Draco se Jura que le citronné paierait pour cela : il ne pu qu'attendre avec angoisse, et c'était bien l'une des seules fois de sa vie qu'il ressentit ce sentiment.

Lorsqu'Harry se jetta dans ses bras, malgré la surprise évidente qui se lue sur son visage, il les referma sur le petit brun aussitôt. Il avait l'air d'aller plutôt bien, malgré les hurlements qu'il avait entendu, et Draco fut un peu rassuré : cela n'était pas une blessure physique qui le défigurerait. C'était déjà un point de gagné.
Mais il savait que si ce n'était pas physique, alors c'était mental...
Et il pressentit soudain que les réponses aux questions qu'il avait en tête n'allaient pas lui plaire.

Harry blottit sa tête dans le cou du blond et ferma les yeux, respirant fort l'odeur que son camarade dégageait. Il oublia durant quelques secondes Cedric, Fleur et Victor. Il oublia le stade, les autres élèves, le directeur qui venait à sa rencontre, soucieux. Il oublia les deux vampires derrière lui et ne vit pas les deux sourires victorieux qu'ils adressèrent au blond. Il ne pensa qu'à Draco, qu'à ses bras puissants qui l'entouraient et...il se mit à pleurer.

À pleurer fort, laissant échapper sa peur, sa tristesse, et ses angoisses.
Doucement, Draco lui fit relever la tête et lui dit :
- Tu as besoin d'un endroit calme où décompresser, Harry, je crois. Que dirais-tu de retourner au dortoir, tranquillement ?

Albus allait protester, il avait besoin d'entendre ce qu'Harry avait à dire, mais deux regards conjoints de Vladimir et de Natacha lui firent fermer la bouche.

Ses doigts entortillèrent la chemise devant lui.
- Mais...et Cedric ? murmura Harry. Il regarda vers l'entrée du labyrinthe. Il voulait rester là. Au cas où. Au cas où on ait besoin de lui, pour...pour l'aider... Peut-être que le Poufsoufle avait encore une chance... Peut-être que...

- Harry, tu es littéralement épuisé et personne, j'entends par là aucun adulte réellement responsable, ne peut empêcher un élève de quatorze ans dont il a la charge d'aller décompresser après ce qu'il t'ait arrivé.

Draco regarda bien dans les yeux verts en disant cela, il reserra légèrement ses bras autour du corps d'Harry :
-Va dans notre dortoir, tu en as besoin.

Le petit brun cligna deux-trois fois des yeux. Encore un peu indécis...

- Et toi ?

- Moi je te suis aussi.

- D'accord fit Harry. Si Draco venait, c'est que tout irait mieux.

Il allait remettre pour quelques secondes sa tête contre le torse de Draco, mais celui-ci ne lui en laissa pas le temps.
- Natacha ? Tu l'emmènes.

Harry tourna la tête vers la vampire.
- Quoi ?! Comment ça ''elle m' emmène !''?

Il se recula un peu du blond. Il ne comprenait pas.

La jeune femme lui tendit une main.
- Viens, Harry.

Il regarda Draco. Attendant une réponse à sa question, et celui-ci délaissa son corps et lui dit avec un mouvement du menton :
- Vas-y.

Le brun fit un pas en arrière, ne comprenant toujours pas. Il voulait Draco, celui-ci ne venait-il pas de dire qu'il viendrait aussi ?

- Aller où ?

- Au dortoir, on vient de le dire.

- Avec Natacha ?

- Moi, j'irai avec Vladimir dit Draco.

Harry tourna la tête en direction du grand brun qui l'avait protégé durant ces dernières heures. Il se trouva idiot de ne pas avoir pensé à lui demander son nom...

- Mais, tu viens, hein ?

Sa voix lui fit l'impression de le trahir. Il avait prit une voix d'enfant pleurnichard et plaintif mais cela n'était pas prémédité. Il avait besoin que Draco vienne aussi.
D'être rassuré. De n'être pas tout seul. Il voulait Draco.
Et celui-ci sembla le comprendre, parce qu'il lui reprit la main, indifférent à l'impatience du directeur dans son dos, et lui redit bien en face :
- Oui, je viens aussi, Harry.

Natacha s'était avancée elle aussi, et Harry se retrouva un peu pris en sandwich, pas un sandwich collé, mais un sandwich quand même.

- Vas-y maintenant, Harry.

Harry réalisa alors qu'il allait se faire transporter magiquement par une vampire. Il n'eut pas peur, non, mais pour se donner du courage il regarda bien les yeux gris argentés du blond comme pour lui demander ;
- Tu es sûr que c'est sans danger ?

Draco sourit alors, comme attendri par ce qu'il voyait, et lui redemanda d'y aller. Et donc, Harry fit confiance à Natacha et la laissa l'emmener dans les ombres.

Une fois qu'ils furent tous les deux partis, le Serpentard se tourna immédiatement en direction du directeur de l'école et lui dit de but en blanc, sans préavis :
- Vous êtes morts !

Albus écarquilla les yeux.
- Mais, monsieur Malfoy...

- Vous avez mis un détraqueur dans ce labyrinthe ! Vous saviez pertinemment l'effet qu'il aurait sur Vladimir et vous ne l'avez pas dit !

Il regarda en direction des autres humains qui écoutaient ; les élèves, les professeurs, les organisateurs du tournoi. Comme il avait obtenu l'attention de tout le monde, il enchaîna laissant libre court à sa colère ;

- L'espèce humaine est vraiment idiote ! Vous traumatisez vos propres enfants ! Un shinx ?! Avez-vous une idée de ce que peut faire un shinx si on ne répond pas correctement à sa devinette ?
Plusieurs scrouts à pétard ?! Grand bien vous fasse ! Une acromentule ? Bien sûr que oui, ce n'était pas déjà suffisamment dangereux ! Il rigola... Puis il reprit : que vos adolescents se fassent manger sous vos yeux ; c'est votre problème ! Pas le mien !

Ce sont des enfants comment pouvez-vous être aussi stupide ? Traumatiser sa propre progéniture ou même tuer sa propre progéniture... C'est bien quelque chose que je ne comprends pas.

Je préviens tous le monde ici, le professeur Maugrey a raison sur au moins un point : les traités signés avec les différents ministres sorciers avant ma scolarité ici m'obligent à ne rien faire, maintenant. Harry ne m'appartient pas, ici et aujourd'hui ; et c'est un fait !

Mais rappelez-vous tous, que ces traités sont rétroactifs, et qu'un jour il le sera ! Et ce jour là, priez pour être mort avant.

Parce que je vais vous traquer, tous, tous les organisateurs et producteurs de ce minable tournoi et que je vous torturerai !

- Monsieur Malfoy ?
C'était Ludo Verpey qui venait de parler.
- Ne croyez-vous pas exagérer un peu ?

Albus Dumbledore, même si il n'osa rien dire, approuva la question d'un léger signe de tête. Et parce qu'il était bien plus près, c'est à lui que Draco répondit.

- Vous êtes d'accord Monsieur le Directeur ? singea Draco ses canines pointant. Vous avez bien vu qu'il est venu vers moi, seul, sans que personne ne le lui dise. Et qu'il m'a aggrippé de toutes ses forces !
Vous voulez m'envoyer d'autres élèves pour vous prouver que c'est un comportement normal ? Évidemment que on vous ne le ferez pas... Vous savez tout aussi bien que moi qu'aucun d'entre eux ne le pourra ! Mettez vous des œillères si vous le désirez, ne voyez pas les signes évidents si vous ne voulez pas les voir, mais un jour Harry sera à moi ! Et ce jour là, si vous n'êtes pas mort avant, vous pleurerez !

Après sa tirade, Draco se détourna et il laissa planter là tous les humains qui pissaient dans leur froc !
Il avait son humain à consoler et à réconforter et pour rien au monde, il n'aurait laissé sa place à qui que ce soit.

Ce fut Vincent, encore une fois ce courageux et intrépide héros qui demanda après quelques secondes d'un silence planant sur tout le stade:
- Au fait, quelqu'un a t'il vu récemment le professeur Maugrey ?

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Elle ne le lâcha pas tout de suite une fois arrivé à leur dortoir. D'une part, parce qu'elle savait que Draco n'arriverait certainement pas immédiatement et d'autre part parce qu'Harry était bien le premier humain, à sa connaissance, à avoir voyagé ainsi.

Elle voulait s'assurer qu'il tienne bien debout, qu'il ne tombe pas lamentablement à l'arrivée.

Durant le trajet, Harry avait fermé les yeux. Un peu pour se rassurer, un peu pour ne pas avoir envie de vomir, un peu aussi pour pouvoir se répéter en boucle : c'est une vampire, tu voyages avec une vampire, c'est une vampire,...

Lorsque le sol se fut stabilisé sous ses pieds, et que Natacha le décolla un peu d'elle même, il regarda son environnement ;
-Ah, oui ! Il était arrivé.

- C'est rapide, comme moyen de transport fit Harry.

- C'est moins rapide que votre transplanage, mais oui, c'est bien pratique répondit Natacha.

Il voulu se décaller encore mais elle ne le laissa pas faire.
Il la regarda.

- On va se mettre sur ton lit, je veux prendre le temps d'examiner ton bras.

Harry allait lui faire remarquer que donc il avait raison, qu'elle pouvait le lâcher, que son lit il pouvait y aller seul, mais elle ne lui en laissa pas le loisir.
Se fut Natacha qui d'autorité l'entraina et l'assis sur la couette.
- Montre moi ton bras.

Il arrêta de se prendre la tête pour rien, si elle voulait le considérer comme un bébé et l'aider à marcher, grand bien lui fasse. Maintenant qu'il était sur le lit de toute façon cela ne changerait plus grand chose.

Il lui montra son bras. Natacha sourit.

Elle s'accroupit devant lui et retira le garrot qu'elle avait placée une heure (seulement) plus tôt.
- Reste le bras en l'air, Harry le temps que j'aille chercher un baume.

Elle alla farfouiller dans les affaires du blond et en revient avec une petite boîte ronde qu'elle ouvrit devant Harry. Il s'interrogea.
Il ne savait pas que Draco gardait de quoi ce soigner dans leur chambre.

- Donne fit Natacha. Et Harry lui tendit de nouveau son bras.
Elle n'en mit pas beaucoup, mais elle massa le bras endoloris longtemps. Harry était légèrement subjugué : une vampire lui massait le bras ! Une vampire par Zeus !
Il la regardait faire tranquillement ; elle avait l'air gentille, Natacha comme ça. Pourtant ses deux canines luisaient au clair de lune et éclairée par l'eau de la mare, elle était un peu verte.

Cette vision aurait dû lui faire peur, non ? Mais non.
Il était juste bien. Il lui manquait Draco, mais il était bien à se faire soigner par elle, plutôt que par Madame Pomfresh.
Il soupira. Il avait des réactions bizarres non ?

Natacha releva la tête et lui sourit légèrement.
- J'ai fini.

- euh,...merci fit Harry.

- Mais de rien, très cher dit-elle en allant ranger le pot.

- Pourquoi il n'arrive pas ?

- Je suppose que Draco est en train d'expliquer sa manière de penser à votre directeur lui répondit Natacha.

Harry fronça les sourcils.

- Est-ce que tu sais, toi, pourquoi même les adultes écoutent ce qu'il a à dire ? Il n'a que quinze ans ! C'est dingue ça ! Ça a un rapport avec le fait qu' il t'ai payé pour me protéger ? Il a vraiment autant d'argent que ça ? La famille Malfoy à autant d'influence que cela dans le monde sorcier ?

Natacha éclata de rire. Elle avait la tête en arrière, les canines sorties, et ses yeux avaient changés de couleur. Elle s'approcha de l'humain sur le lit. Féline, elle lui caressa la joue et lui dit tout bas :
- Ce n'est pas à moi de t'expliquer cela, Harry...mais effectivement, la famille de Draco Malfoy possède énormément d'influence...

Il était déçu, mais il s'y attendait. Elle n'allait pas avouer qu'un sorcier la faisait chanter, non ?
C'est à ce moment là que Vladimir et Draco apparurent, ensemble. Draco tenait le bras de Vladimir et il n'avait pas vraiment l'air d'avoir peur non plus.

Pourtant, pour lui, Draco aussi avait dû voyager avec un vampire réalisa Harry.

Il pensa que c'était gentil.

Vraiment gentil.

Il allait se lever de son lit, lorsque Natacha et Vladimir disparurent soudainement. Il aurait au moins voulu leur dire merci à tous les deux, et ne pas savoir si ils les reverraient un jour l'attrista un peu.

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Alors dites moi ce que vous en avez pensé ?

C'est curieux n'est ce pas que Barty se soit déjà transformé en lui même ? Je ne voulais pas qu'il revienne à l'école car si il obéit à son maître, pour participer à sa renaissance, ce qui est primordial vous en conviendrez. Je ne le voyais pas se mettre pile sous le nez des vampires juste pour continuer sa couverture.